🐛 𝐂𝐞́𝐥𝐞́𝐛𝐫𝐞𝐳 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝟐𝟏 𝐎𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞, 𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞 Voilà près de 150 ans que Charles Darwin a fait l'éloge des vers de terre dans son ouvrage "𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑣𝑒́𝑔𝑒́𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙'𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒". Ces animaux ont une importance capitale pour les cultures et la fertilité des terres. Ce pourquoi, depuis 2016, la 𝐸𝑎𝑟𝑡ℎ𝑤𝑜𝑟𝑚 𝑆𝑜𝑐𝑖𝑒𝑡𝑦 𝑜𝑓 𝐵𝑟𝑖𝑡𝑎𝑖𝑛 a décidé de leur dédier une journée, le 21 octobre. A notre #plantation de #yuzu (Beja, Portugal), nous sommes conscients de l'importance du ver de terre dans nos écosystèmes. Les pratiques #agroécologiques que nous appliquons, visent à favoriser la #biodiversité pour que le vivant puisse s'exprimer sur notre terrain. A travers ces pratiques, nous travaillons pour préserver et améliorer les caractéristiques de nos sols. Cela se traduit par le non-travail du sol après la #plantation, l'implantation de #semis de couverture aux pieds des #arbres et un apport de matière organique pour #nourrir le #sol. Cela nous permet d’avoir un sol vivant qui héberge des #organismes (comme le ver de terre) et microorganismes qui, par leur #activité de décomposition, vont nourrir les plantes. Un sol vivant nous rend de multiples services : 🌿Une meilleure infiltration de l’eau, ce qui diminue les risques d’érosion 🌿Une protection optimale contre les rayons du soleil l’été (qui détruisent les organismes du sol et augmentent sa température) 🌿Le maintien d’une forte biodiversité, ce qui diminue le risque d’avoir des ravageurs de récolte 🌿L'augmentation de la matière organique qui, par l’intermédiaire de différents processus, va nourrir les plantes. Cela nous permet de réduire notre consommation de fertilisants. 🌿Le stockage de carbone dans le sol grâce à l’augmentation de matière organique. Chaque % supplémentaire de matière organique dans le sol correspond à 30-40T de carbone stocké par hectare selon la caractéristique des sols. De plus, nous recréons les conditions favorables pour accueillir un maximum de biodiversité sur la plantation à travers notamment : 🌿Le maintien des zones naturelles préexistantes 🌿La plantation de haies d’espèces d’arbres différentes, qui contribuent à la création de différentes niches écologiques qui constituent une protection contre le développement de ravageurs de récoltes. 🌿La couverture de sol spontanées ou semées. Certaines #plantes, comme celles de la famille des légumineuses, fertilisent directement le sol par leur apport en azote. Prenons ce jour pour reconnaître l'importance du vers de terre et réfléchir aux moyens de protéger et de promouvoir la biodiversité de nos sols. #JournéeDuVerDeTerre #Biodiversité #Écologie #Environnement #SolsSains #RSE Rodolphe Buclin Raphaëlle Tilliette Paul Clément-Collin Earthworm Foundation France Earthworm Foundation
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🌿🍄🪱La biodiversité au secours des sols En anglais, on distingue le sol (soil), du parterre (ground). Ainsi, le droit du sol c’est “right of the ground”. Dans cette optique, le sol agronomique est distinct du sol géographique et politique. Pourtant ce qui fait la valeur d’un territoire, d’une terre, ce sont bien les ressources qu’on peut en tirer, et en tout premier lieu, l’eau douce, la nourriture et le climat. Le sol est un agrégat organo-minéral créé par les plantes et les champignons depuis 500 millions d’années. La lecture du rapport de GIS Sol de 2011, donne un parfait aperçu de la contribution des sols à notre cadre de vie [1]. Le sol est à l'origine de la diversité des espèces. Et comme l’illustre Marc-André SELOSSE dans "l’origine du monde" [2], le sol est notre écosystème. Ce lien est souvent absent de notre imaginaire. L'idée que des humains pourraient exister dans un environnement purement minéral n’est pas uniquement omniprésente dans la science-fiction. Dans son ensemble, le champ culturel et médiatique ne s'intéresse pas au vivant. Pourtant lorsque la biodiversité s'érode, les sols meurent et les hommes s’en vont. Plusieurs dangers menacent les sols : ➡️ L’appauvrissement : la perte de l’horizon organo-minéral par érosion et oxydation : un sol privé de sa matière organique devient une arène. Il devient sec et compact, puis se délite et s’envole ➡️L’asphyxie: un sol compacté ne peut plus fonctionner. Les plantes n’y poussent plus, l’eau reste en surface. La vie anaérobie se développe ➡️La salinisation : les sols salés deviennent impropres aux cultures les plus communes. Très peu de plantes supportent les milieux salés. ➡️La pollution : la nourriture et l’eau deviennent toxiques Ces problèmes qui existent depuis les toutes premières sociétés agricoles se sont aggravé avec l'accélération tout azimut des activités de production. Ainsi, selon la FAO en 2021, 1.600 millions d’hectares de terre agricole sont dégradés [3]. La bonne nouvelle c’est que des solutions de restauration existent : intrants de matière organique (brf, paille), implantation de couvertures permanentes, pâturage holistique ou en mode bison, plantation d’arbres, reconstitution de la porosité avec des bactéries lactiques [4], voir même dépollution avec des plantes [5], des bactéries [6] ou des champignons [7]. Autant de solutions qui vont toujours vers un accroissement de la biodiversité. Cela ne doit pas laisser croire que nous pourrions retrouver ce qu’on a perdu [8]. La pédogénèse est un processus long qui fait des sols une ressource quasi non renouvelable. Mais, et c’est le message de l’Autoroute de la Pluie, en agissant sur la biodiversité, nous améliorons notre territoire.
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Un article sur la fascinante biodiversité de l'Himalaya dans La Conversation par Nita Dyola, postdoctorante et Sergio Rossi du laboratoire EcoTer de l' Université du Québec à Chicoutimi. La chaîne de l’Himalaya abrite une grande diversité d’espèces qu’il est urgent de conserver et de protéger. Leur étude sur la croissance des arbres, menée au Kangchenjunga, au Népal, a recensé plus de 4000 arbres appartenant à 126 espèces différentes. Les arbres constituent l’un des principaux puits de carbone dans l’Himalaya, stockant environ 62 % du carbone forestier total. Les sols forestiers quant à eux permettent un stockage supplémentaire de carbone sous forme de matière organique non décomposée. Les résultats de leur recherche ont révélé que les zones comportant une grande diversité végétale produisent davantage de biomasse et stockent plus de carbone. Comme d’autres régions de la Terre, l’Himalaya connaît actuellement une hausse des températures, une augmentation estimée à 0,6 °C par décennie. Le réchauffement oblige de nombreuses espèces à se déplacer vers des sites plus frais, à de plus grandes altitudes, accroissant la concurrence pour les ressources et l’espace, entraînant des risques pour la biodiversité. Nita Dyola est Docteure de recherche en écologie à l’Institute of Tibetan Plateau Research (Chinese Academy of Sciences, Beijing) et récipiendaire d’une bourse d’excellence pour étudiants étrangers PBEEE du FRQNT et d’une bourse de recherche Globalink MITACS.
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La méthode Miyawaki est une technique développée par le botaniste japonais Akira Miyawaki pour créer des forêts indigènes denses. Il est conçu pour promouvoir la biodiversité, restaurer les écosystèmes et lutter contre le changement climatique grâce à une croissance accélérée des forêts. Voici les principes et caractéristiques clés de la méthode Miyawaki : 1. Plantation à haute densité : contrairement aux méthodes forestières traditionnelles, la méthode Miyawaki implique de planter un grand nombre de jeunes arbres très ensemble (généralement 3 à 5 fois plus denses que d'habitude), ce qui favorise la croissance verticale alors que les arbres rivalisent pour la lumière. 2. Espèces indigènes : se concentre exclusivement sur la plantation d'espèces de plantes indigènes qui s'adaptent bien au climat local et aux conditions du sol. Cela favorise la croissance d'un écosystème diversifié et résilient qui nécessite un entretien minimal une fois établi. 3. Préparation organique du sol : avant la plantation, le sol est soigneusement préparé pour imiter les conditions naturelles de la forêt. Cela inclut l'enrichissement des sols en matière organique pour soutenir la croissance rapide et la création des jeunes arbres. 4. Absence d'intrants chimiques : les forêts de Miyawaki sont établies sans utilisation d'engrais ou de pesticides chimiques, en fonction des processus naturels et des matériaux organiques pour l'enrichissement des sols et la lutte contre les nuisibles. 5. Croissance et maturité rapides : en raison de la forte densité de plantation et des conditions optimales des sols, les forêts de Miyawaki poussent beaucoup plus vite que les forêts classiques. Ils atteignent la maturité dans un délai de 10 à 30 ans, comparé aux 100 années typiques des forêts traditionnelles. 6. Avantages environnementaux : la méthode est connue pour sa capacité à détourner le dioxyde de carbone à un rythme plus rapide que les forêts normales, ce qui en fait un outil efficace pour lutter contre le changement climatique. Il aide également à restaurer des terres dégradées et à améliorer la biodiversité en recréant des habitats indigènes. Dans l'ensemble, la méthode Miyawaki est saluée pour son efficacité à créer des forêts saines et biodiverses en peu de temps, offrant une solution durable à la dégradation de l'environnement et à l'atténuation des changements climatiques. La méthode de boisement de Miyawaki utilise des espèces indigènes qui se plantent très proches les unes des autres pour favoriser la croissance apicale qui recherche la lumière du soleil. En conséquence, la plantation devient 30 fois plus dense, pousse 10 fois plus vite et ne nécessite pas d'entretien après 3 ans. Sur la photo, la méthode Miyawaki a été un succès à Shadman Park, Karachi, au Pakistan. #botaniste #botanique #jardin #nature #technique #parc #japon #foret #arbre #biodiversité #villedurable #changementclimatique #arbre #développementdurable #écologie
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La nature : source d'inspiration ? Mon samedi s’annonce studieux, à préparer un cours sur les principes de permaculture. Chemin faisant 🚶♂️, je m’émerveille toujours plus devant les merveilles de notre planète bleue 🌍 : devant la beauté de la nature et son fonctionnement. Comme le fait l’#ecomimetisme, cette science qui s'inspire des solutions ❄ de la nature vivante pour créer des solutions technologiques et techniques. Un exemple remarquable : le martin pêcheur 🐦 - célèbre pour sa qualité à piquer dans l'eau, donc de passer dans un milieu plus dense que l'air à une forte vitesse - a inspiré les ingénieurs Japonnais grâce à son aérodynamisme pour créer le TGV 🚅 "Shinkansen", train qui relit Osaka et Hasaka en passant dans de nombreux tunnels. Un des principes les plus inspirants de la permaculture est : utiliser et valoriser l’effet de bordure. Une bordure est une zone de transition entre deux écosystèmes contigus (un écotone) : l’exemple le plus connu est la lisière qui sépare une forêt 🌲 d’une prairie 🐮 ou d’un champ🌾 . Mais il y a en a bien d’autres telles que les bordures de l’estuaire d’un fleuve, du marais, d’une colline, d’un fossé, le méandre d’une rivière (qui fait écho à la forme de notre intestin…). La frontière n’est généralement pas clairement délimitée et les zones se touchent, se chevauchent. L’écologue note souvent que ces zones d’interface sont particulièrement riches en biodiversité, en faune 🐀 et flore 🌼 . A la fois lieu de passage et de contact, la lisière développe également son propre écosystème et avec son propre biotope : une niche écologique 🦇 . Transposée à nos vies et à l’humain, ce concept est également digne d’intérêt. On prône souvent le travail en réseau ou de networking pour bénéficier des connaissances, de compétences et faire des rencontres avec des personnes de notre domaine. Mais on n’entend peu parler de l’intérêt de cultiver nos bordures ou lisières 🤔 C’est-à-dire explorer des rencontres et des milieux différents des nôtres et qui pourraient nous inspirer. Sortir des sentiers battus, s’intéresser à des concepts innovants et enrichissants, penser out of the box, oser le dialogue constructif avec des personnes qui ne pensent pas comme nous… La permaculture convoque particulièrement ce principe en allongeant les bordures, en privilégiant les lignes courbes 🔘 plutôt que les lignes droites et en favorisant différentes niches au sein d’un jardin : rochers 🦎 , bois morts 🕸 , haie vive 🌺 , mare 🐸 , zone de culture 🍅 , verger 🍐 ,… autant d’espaces et de zones de contact qui favoriseront la biodiversité et la résilience du petit écosystème. En permaculture, on aime dire que tout se jardine, le jardin comme les relations humaines. Une belle source d'inspiration. #permaculture #bordure #lisiere #biodiversité
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"Le grand abandon: qu'advient-il du monde naturel lorsque les habitant·es disparaissent?" https://lnkd.in/ezwVt-tg Une enquête en #Bulgarie, représentative d’une dynamique largement répandue d’#exode #rural. On estime que 400 millions d'hectares de terres ont été abandonnées dans le monde depuis les années 1950 – une surface proche de celle de l'Union européenne. Quel est l’impact sur les #écosystèmes et la #biodiversité? https://lnkd.in/ekZP_zpd Un constat contre-intuitif : la présence humaine peut favoriser la biodiversité. Si les ronces sont souvent le symbole d’un lieu désaffecté par les humains, ce sont souvent les plantes importées et envahissantes qui profitent de la fin des cultures. "En Pologne, où environ 12 % des terres agricoles ont été abandonnées après la chute du communisme, les champs ont pris une intense couleur jaune moutarde car ils sont recouverts par la verge d'or canadienne (solidago canadensis). Cette espèce a colonisé environ 75 % des champs abandonnés du pays, et là où elle pousse, peu d'autres plantes prospèrent. Les scientifiques qui ont étudié ces terres abandonnées ont constaté que les pollinisateurs sauvages ont diminué de 60 à 70 % et que le nombre d'oiseaux a été divisé par 2". https://lnkd.in/eKWxvmdq Via Pierre Ageron: merci! 📸 Ivo Danchev/The Guardian - Kreslyuvtsi village
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"Le grand abandon: qu'advient-il du monde naturel lorsque les habitant·es disparaissent?" https://lnkd.in/eMXkzWFm Une enquête en #Bulgarie, représentative d’une dynamique largement répandue d’#exode #rural. On estime que 400 millions d'hectares de terres ont été abandonnées dans le monde depuis les années 1950 – une surface proche de celle de l'Union européenne. Quel est l’impact sur les #écosystèmes et la #biodiversité? https://lnkd.in/ez2kez3F Un constat contre-intuitif : la présence humaine peut favoriser la biodiversité. Si les ronces sont souvent le symbole d’un lieu désaffecté par les humains, ce sont souvent les plantes importées et envahissantes qui profitent de la fin des cultures. "En Pologne, où environ 12 % des terres agricoles ont été abandonnées après la chute du communisme, les champs ont pris une intense couleur jaune moutarde car ils sont recouverts par la verge d'or canadienne (solidago canadensis). Cette espèce a colonisé environ 75 % des champs abandonnés du pays, et là où elle pousse, peu d'autres plantes prospèrent. Les scientifiques qui ont étudié ces terres abandonnées ont constaté que les pollinisateurs sauvages ont diminué de 60 à 70 % et que le nombre d'oiseaux a été divisé par 2". https://lnkd.in/eHr85n_D Via Pierre Ageron: merci! 📸 Ivo Danchev/The Guardian - Kreslyuvtsi village
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#Biodiversité : la vie sous toutes ses formes La diversité biologique – ou biodiversité – est la variété de la vie sur Terre sous toutes ses formes, depuis les gènes et les bactéries jusqu’aux écosystèmes entiers comme les forêts ou les récifs coralliens. Tissu vivant de notre planète, elle recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie ; plantes, animaux, champignons, micro-organismes. La biodiversité est ce qui rend notre vie possible Tout ce qui rend la Terre habitable pour nous dépend de la diversité de la nature : l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, nos économies, la civilisation elle-même, notre nourriture. 75 % des cultures vivrières bénéficient d'une manière ou d'une autre de la pollinisation par des insectes et d'autres animaux. Plus de 40 % des médicaments que nous utilisons actuellement sont issus de la diversité chimique de la nature. Résultat de 4,5 milliards d’années d’évolution La biodiversité est la clé des écosystèmes sains et ce qui les maintient équilibrés et résilients, et à leur tour, les habitats sains rendent nos vies vivables. Les prairies et les plaines, les forêts, les zones humides, les mangroves, les récifs coralliens, les prairies marines et les dunes de sable, tous ces écosystèmes vitaux sont le résultat de 4,5 milliards d’années d’évolution. Mais ils sont aujourd’hui de plus en plus menacés par l’Homme. La sixième extinction de masse est en cours La biodiversité s’érode à une vitesse alarmante. Les taux actuels d’extinction montrent que nous vivons une sixième période d’extinction massive, et que celle-ci s’accélère. Les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis 1900, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années, un constat établi par 1 400 scientifiques. Si nous ne changeons rien, la planète va perdre 75 % de ses espèces en 500 ans. Une extinction causée par l’espèce humaine Les causes de l’extinction en cours sont connues. L’agriculture intensive figure comme une des premières causes de la perte de biodiversité selon les experts de l’IPBES. Ces activités humaines détruisent et fragmentent les habitats et accélèrent l’extinction des insectes pollinisateurs aussi, menaçant ainsi les écosystèmes : sans eux, les plantes à fleurs – et tous les animaux qui en dépendent – risquent de disparaître. la diversité chimique de la nature. Nous ne disposons que d’une petite fenêtre pour agir. Stoppons l'extinction : changer notre modèle agricole.
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LES AVANTAGES DE LA FORÊT DIVERSIFIÉE Les forêts diversifiées, qui comptent une multitude d'espèces d'arbres, de plantes et d'animaux, présentent plusieurs avantages écologiques, économiques et sociaux. Voici quelques-uns de ces avantages : BIODIVERSITÉ La diversité des espèces favorise la résilience des écosystèmes. Une forêt diversifiée est moins susceptible de subir des ravages dus aux maladies ou aux insectes. STABILITÉ DES ÉCOSYSTÈMES Les interactions complexes entre les différentes espèces aident à maintenir l'équilibre écologique, ce qui permet une meilleure régulation des populations et des cycles nutritionnels. RÉGULATION DU CLIMAT Les forêts diversifiées jouent un rôle crucial dans la séquestration du carbone, contribuant ainsi à atténuer les effets du changement climatique. PROTECTION DES SOLS Elles aident à prévenir l'érosion et à maintenir la fertilité des sols grâce à la variété des racines et à la couverture végétale. HABITAT POUR LA FAUNE Une riche biodiversité végétale fournit des habitats variés pour de nombreuses espèces animales, augmentant les chances de survie de ces espèces. RESSOURCES RENOUVELABLES La gestion durable des forêts diversifiées peut fournir du bois, des fruits, des noix et d'autres produits sans compromettre l'écosystème. SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES Elles offrent divers services tels que la purification de l'air et de l'eau, la régulation des cycles de l'eau et la pollinisation des cultures. SERVICES SOCIAUX ET CULTUREL Les forêts diversifiées sont souvent des destinations de loisirs, attirant des touristes et favorisant le développement économique local. En outre, de nombreuses communautés attachent une valeur culturelle et spirituelle aux forêts, qui sont souvent des lieux de vie communautaire et de traditions. En somme, les forêts diversifiées sont essentielles pour maintenir un environnement sain et durable, tout en offrant des ressources précieuses aux sociétés humaines.
Fondateur de Sator.fr, Prospectiviste et auteur-conférencier au service du nouveau paradigme, TEDx speaker, Spécialiste du géomimétisme et de l'écologie culturelle
Une vaste étude internationale, intégrant le CNRS, démontre que dans presque tous les cas de figure, les arbres des forêts diversifiées sont individuellement plus grands, en meilleure santé, et captent plus de carbone que les arbres des « forêts » monospécifiques. Les chercheurs ont ainsi analysé les données de croissance des arbres provenant de 273 études antérieures, couvrant un total de 243 espèces dans 255 plantations à travers le monde. Les résultats sont saisissants. Les arbres cultivés ou non, mais qui grandissent avec au moins une autre espèce sont 5,4% plus grands, 6,8% plus larges et développent environ 25% de biomasse aérienne supplémentaire par rapport à ceux des parcelles monospécifiques. Corolaire de cela : ils enfouissent 25% de biomasse supplémentaires dans le sous-sol, puisqu’il y a une correspondance directe entre biomasse aérienne et biomasse racinaire. Ce qui est d’ailleurs logique, un arbre avec une grosse tête et des petits pieds tomberait au moindre coup de vent ! Or pour le climat, mieux vaut des grands arbres un peu espacés que de plus nombreux petits arbres qui infusent peu de carbone dans le sol. Globalement, près de la moitié des forêts françaises est constituée de peuplement monospécifique. Lorsqu’on vous dit que la forêt est en progression en France pour près de 31% de la superficie du territoire, c’est une fausse information. Il y a 16% de forêts, et à 15% de monocultures d’arbres. Si les monocultures étaient des futaies jardinées diversifiées, le puits forestier français stockerait théoriquement environ 12% de CO2 en plus. Mais au fond, pourquoi cette synergie entre différentes espèces ? Premièrement, parce que des arbres différents n’ont pas les mêmes besoins en termes de nutriments et d’eau, du moins pas au même moment au cours de l’année. Des arbres qui n’ont pas les mêmes besoins vont développer des formes différentes, notamment au niveau de leurs racines et de leurs feuilles. De leurs feuilles premièrement. Les feuillages persistants font de la photosynthèse aussi pendant la saison froide, là où les feuillages caducs sont en pic de croissance au printemps/été. Mais même les différents feuillus caducs ont des rythmes différents. Les besoins de nutriments sont donc « en roulement » dans une forêt diversifiée. C’est le principe de l’autopartage : plutôt que de laisser sa voiture dans le garage en dehors de ses déplacements, autant qu’elle serve à d’autres qui se déplacent à d’autres moments de la journée. Dans une monoculture, tout le monde fait le trajet au même moment, créant des bouchons, en l’occurrence des vides et des trop-pleins de nutriments. Une monoculture, c’est un système racinaire uniforme, alors qu’une forêt diversifiée, c’est un enchevêtrement de systèmes racinaires différents, qui couvrira in fine une surface de sol bien plus vaste, surtout via les mycorhizes qui les lient. C’est donc avoir accès à plus d’eau et de nutriments, pour l’ensemble des arbres.
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Plus de croissance, plus de santé par la diversité. Allons plus loin avec un raisonnement agroécoclimatologique. L'étude que montre Pierre Gilbert est en parfait accord avec ce qui est observé en agriculture régénérative, plantation Myawaki et agriculture syntropique. Cela vient du fait que chaque plante héberge une diversité de micro-organismes spécifique. Les minéraux sont alors présents en abondance. Chaque espèce a ses propres facilités pour extraire un pool de minéraux spécifiques (voir travaux Gérard Ducerf). Une meilleur stœchiométrie minérale, permet une meilleure efficacité d'utilisation du carbone (CUE), et au lieu d'être respiré en CO2, il s'accumule dans le sol pour permettre de stocker plus d'eau et fixer plus d'azote. Sans carences, l'écosystème est également en bonne bonne santé. Deux hommes ont beaucoup fait avancer les compréhension dans le domaine il s'agit de John Kempf (pyramide de JK) et Olivier Husson (diagramme pH Redox santé des plantes.) Ce qui va nous intéresser du point de vue climat, c'est que les plantes en bonne santé ont les feuilles qui brillent, ce qui augmente l'albédo.... (Cela est du à une bonne synthèse des acides gras qui permet la formation d'un beau cuticule cireux) Vous trouverez une Illustration une photographie avant/après de l'éclat (sans appel) d'une plante en bonne santé obtenue par apport de micro-organismes diversifiés en commentaire. L'albédo c'est l'effet T-shirt blanc. Imaginez la fraicheur procurée par un effet miroir... et tout ça en sans consommer d'#eau... 🤔 Mais alors: quel est l'impact des plantes malades de mono-culture sur le climat ? #climate #anthropic #CO2 #onehealt
Fondateur de Sator.fr, Prospectiviste et auteur-conférencier au service du nouveau paradigme, TEDx speaker, Spécialiste du géomimétisme et de l'écologie culturelle
Une vaste étude internationale, intégrant le CNRS, démontre que dans presque tous les cas de figure, les arbres des forêts diversifiées sont individuellement plus grands, en meilleure santé, et captent plus de carbone que les arbres des « forêts » monospécifiques. Les chercheurs ont ainsi analysé les données de croissance des arbres provenant de 273 études antérieures, couvrant un total de 243 espèces dans 255 plantations à travers le monde. Les résultats sont saisissants. Les arbres cultivés ou non, mais qui grandissent avec au moins une autre espèce sont 5,4% plus grands, 6,8% plus larges et développent environ 25% de biomasse aérienne supplémentaire par rapport à ceux des parcelles monospécifiques. Corolaire de cela : ils enfouissent 25% de biomasse supplémentaires dans le sous-sol, puisqu’il y a une correspondance directe entre biomasse aérienne et biomasse racinaire. Ce qui est d’ailleurs logique, un arbre avec une grosse tête et des petits pieds tomberait au moindre coup de vent ! Or pour le climat, mieux vaut des grands arbres un peu espacés que de plus nombreux petits arbres qui infusent peu de carbone dans le sol. Globalement, près de la moitié des forêts françaises est constituée de peuplement monospécifique. Lorsqu’on vous dit que la forêt est en progression en France pour près de 31% de la superficie du territoire, c’est une fausse information. Il y a 16% de forêts, et à 15% de monocultures d’arbres. Si les monocultures étaient des futaies jardinées diversifiées, le puits forestier français stockerait théoriquement environ 12% de CO2 en plus. Mais au fond, pourquoi cette synergie entre différentes espèces ? Premièrement, parce que des arbres différents n’ont pas les mêmes besoins en termes de nutriments et d’eau, du moins pas au même moment au cours de l’année. Des arbres qui n’ont pas les mêmes besoins vont développer des formes différentes, notamment au niveau de leurs racines et de leurs feuilles. De leurs feuilles premièrement. Les feuillages persistants font de la photosynthèse aussi pendant la saison froide, là où les feuillages caducs sont en pic de croissance au printemps/été. Mais même les différents feuillus caducs ont des rythmes différents. Les besoins de nutriments sont donc « en roulement » dans une forêt diversifiée. C’est le principe de l’autopartage : plutôt que de laisser sa voiture dans le garage en dehors de ses déplacements, autant qu’elle serve à d’autres qui se déplacent à d’autres moments de la journée. Dans une monoculture, tout le monde fait le trajet au même moment, créant des bouchons, en l’occurrence des vides et des trop-pleins de nutriments. Une monoculture, c’est un système racinaire uniforme, alors qu’une forêt diversifiée, c’est un enchevêtrement de systèmes racinaires différents, qui couvrira in fine une surface de sol bien plus vaste, surtout via les mycorhizes qui les lient. C’est donc avoir accès à plus d’eau et de nutriments, pour l’ensemble des arbres.
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🌳 Les forêts diversifiées, un modèle plus durable ? 🌍 Voici ce que nous explique Pierre Gilbert dans ce post passionnant. Une étude internationale, à laquelle participe le CNRS, a démontré que les arbres des forêts diversifiées sont en meilleure santé et capturent plus de carbone que ceux des forêts monospécifiques. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les arbres en mélange sont en moyenne 5,4 % plus grands, avec 25 % de biomasse supplémentaire, tant aérienne que souterraine. Ils jouent un rôle crucial dans la séquestration du carbone et la résilience des écosystèmes forestiers. À Madagascar, dans notre programme de reforestation, nous appliquons ces principes. En diversifiant les espèces, nous optimisons la capacité de captation de CO2 tout en renforçant la biodiversité locale et la santé des sols. Cela contribue non seulement à la lutte contre le changement climatique mais aussi à la restauration des écosystèmes fragilisés. 💡 Cette approche nous rappelle qu’une gestion forestière intégrée et diversifiée est la clé pour maximiser les bienfaits environnementaux, économiques et sociaux de nos forêts.
Fondateur de Sator.fr, Prospectiviste et auteur-conférencier au service du nouveau paradigme, TEDx speaker, Spécialiste du géomimétisme et de l'écologie culturelle
Une vaste étude internationale, intégrant le CNRS, démontre que dans presque tous les cas de figure, les arbres des forêts diversifiées sont individuellement plus grands, en meilleure santé, et captent plus de carbone que les arbres des « forêts » monospécifiques. Les chercheurs ont ainsi analysé les données de croissance des arbres provenant de 273 études antérieures, couvrant un total de 243 espèces dans 255 plantations à travers le monde. Les résultats sont saisissants. Les arbres cultivés ou non, mais qui grandissent avec au moins une autre espèce sont 5,4% plus grands, 6,8% plus larges et développent environ 25% de biomasse aérienne supplémentaire par rapport à ceux des parcelles monospécifiques. Corolaire de cela : ils enfouissent 25% de biomasse supplémentaires dans le sous-sol, puisqu’il y a une correspondance directe entre biomasse aérienne et biomasse racinaire. Ce qui est d’ailleurs logique, un arbre avec une grosse tête et des petits pieds tomberait au moindre coup de vent ! Or pour le climat, mieux vaut des grands arbres un peu espacés que de plus nombreux petits arbres qui infusent peu de carbone dans le sol. Globalement, près de la moitié des forêts françaises est constituée de peuplement monospécifique. Lorsqu’on vous dit que la forêt est en progression en France pour près de 31% de la superficie du territoire, c’est une fausse information. Il y a 16% de forêts, et à 15% de monocultures d’arbres. Si les monocultures étaient des futaies jardinées diversifiées, le puits forestier français stockerait théoriquement environ 12% de CO2 en plus. Mais au fond, pourquoi cette synergie entre différentes espèces ? Premièrement, parce que des arbres différents n’ont pas les mêmes besoins en termes de nutriments et d’eau, du moins pas au même moment au cours de l’année. Des arbres qui n’ont pas les mêmes besoins vont développer des formes différentes, notamment au niveau de leurs racines et de leurs feuilles. De leurs feuilles premièrement. Les feuillages persistants font de la photosynthèse aussi pendant la saison froide, là où les feuillages caducs sont en pic de croissance au printemps/été. Mais même les différents feuillus caducs ont des rythmes différents. Les besoins de nutriments sont donc « en roulement » dans une forêt diversifiée. C’est le principe de l’autopartage : plutôt que de laisser sa voiture dans le garage en dehors de ses déplacements, autant qu’elle serve à d’autres qui se déplacent à d’autres moments de la journée. Dans une monoculture, tout le monde fait le trajet au même moment, créant des bouchons, en l’occurrence des vides et des trop-pleins de nutriments. Une monoculture, c’est un système racinaire uniforme, alors qu’une forêt diversifiée, c’est un enchevêtrement de systèmes racinaires différents, qui couvrira in fine une surface de sol bien plus vaste, surtout via les mycorhizes qui les lient. C’est donc avoir accès à plus d’eau et de nutriments, pour l’ensemble des arbres.
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