Post de Mountain Planet

La mort du ski n’aura pas lieu. Ski bashing ⛔ Lors du salon Mountain Planet, Laurent Vannat a partagé des insights constructives issues de son rapport sur le tourisme de neige et de montagne 2024. 📊Malgré le ski bashing, la fréquentation mondiale augmente, avec un maintien stable de 372 millions de journées skieurs pour la saison 2022-2023. Selon lui, l'avenir de la destination montagne doit se forger sur trois axes majeurs : 1️⃣ La fidélisation des skieurs débutants Ils représentent une manne touristique importante. Pour leur offrir une expérience positive, Laurent Vanat évoque l’idée des sessions d'initiation accessibles via des simulateurs en milieu urbain. 2️⃣ Le développement du tourisme 4 saisons Le rapport ne pouvait faire l’impasse sur le réchauffement climatique. Laurent Vanat encourage les stations à diversifier leurs activités tout au long de l'année sans faire de copier-coller. Chaque domaine skiable doit trouver son propre modèle. 3️⃣ Le focus sur le tourisme domestique Un accent particulier est mis sur le renforcement du marché intérieur et les efforts de promotion auprès des skieurs français. 💡 Même si ces trois points semblent déjà avoir été répétés, je crois fortement à la demande de la clientèle domestique qui ne cesse d’augmenter (+entre + 15 et + 20% en volume chaque année depuis 3 ans). Concentrons nous sur cette demande qui représente un transport moins gourmand ! Je vous en parle dans un prochain post. Restez connectés pour échanger sur le sujet ! En attendant, que pensez-vous de ces perspectives? Peut-on parler de vrai plan d’action ou de doux rêves ?

Trois excellentes raisons de lire cet article: 🔹le ski, un sport bien ancré localement: « Nous avons accueilli un public très varié, avec une excellente participation des résidents locaux et des enfants des écoles primaires et secondaires, ce qui témoigne de l’intérêt croissant pour le ski dans notre région » 🔹une clientèle internationale qui se modifie: « Tout d’abord, la clientèle allemande a légèrement diminué, tandis que le marché italien est resté stable. En revanche, nous avons constaté une forte augmentation du nombre de visiteurs provenant des pays scandinaves et d’Europe de l’Est » « …une croissance significative de la clientèle britannique. De plus, les États-Unis, grâce à l’IKON Pass, sont devenus un marché de plus en plus important pour nous » 🔹des projets pour permettre au ski de continuer à se développer de façon durable. « Nous avons lancé le programme Responsibility Ranger », « À partir de ces données, nous avons créé un indicateur d’efficacité énergétique et de consommation de CO2, permettant de dresser un état des lieux pour chaque vallée. Cette analyse a conduit à un deuxième volet du projet, où chaque vallée a été chargée de développer un projet unique de développement durable… », « Chaque vallée dispose de deux ans ». Dans les Dolomites, le ski n’est pas qu’un sport pour une soi-disant élite économique comme on le lit en France trop souvent. C’est un état d’esprit, une tradition, un ancrage dans le territoire. Ici inutile de lancer des débats « quatre saisons ou pas », car la montagne est habitée pendant les quatre saisons. Le ski est seulement une des grandes composantes de l’économie. ➡️C’est cette approche et cette mentalité que j’aimerais voir se développer en France, sans cracher dans la soupe… Pour ceux qui ne sont jamais allés dans les Dolomites en hiver, je vous donne quelques infos: 🔹la plupart des villages, départ des remontées, se trouvent entre 1000 et 1400 mètres d’altitude. Chez nous on skie entre 2000 et 3000m le plus souvent. Dans les Dolomites, en général les sommets des stations dépassent à peine 2000m… 🔹en versant adret, la neige tient rarement longtemps, du fait du climat sec et ensoleillé. Chez nous on dirait « zut, y a plus de neige… » 🔹en ubac la neige tient longtemps, car le climat est froid, surtout en fond de vallée. 🔹les hivers sans neige « en bas » sont fréquents depuis au moins les années 90 🔹la neige artificielle utilisée sur les pistes ne devient pas une soupe en milieu de journée, ni ne provoque des bosses géantes en fin de journée (comment font-ils?), et c’est génial. 🔹en revanche, pas de stations skis aux pieds, ni de front de neige. Donc à l’ancienne, on attend la navette… Et puis on y mange super bien…😉 Pour en savoir plus sur les dolomites, c’est sur alpaddict.com que vous pouvez lire des articles. 😀 #montagne #tourisme #ski #dolomites skipass.com Dolomiti.it IDM Südtirol-Alto Adige https://lnkd.in/dJEbG9gg

Tendances hivernales: Avec ces hivers chaotiques le monde de la montagne et du ski partent dans tous les sens pour le meilleur et pour le pire! D'un coté la neige devient une valeur boursière, le prix du forfait journalier suivant la quantité et l’état de la neige se met en place au USA et au Japon!!! https://lnkd.in/d7X6p_KE De l'autre même des gros domaines commencent à réfléchir à l’après! https://lnkd.in/dUPFt--E Une chose est sûre, fini la démocratisation du ski avec la fin des petites stations familiales de moyenne altitude, en tant que pistes de ski permanentes! C'est par là, pour et avec ces stations qu'il faut repenser le modèle hivernal, modèle ou le ski sera une activité parmi tant d'autres! La semaine ou la quinzaine de neige ce sera le ski, et la semaine avec peu de neige ce sera la muliactivité! En fait la montagne se coupe en 2, au dessus de 2000, 2500m on a un peu de répit, en dessous il faut agir vite, la survie économique de la montagne est en jeu!

🤔💭 du dimanche « La sortie de piste de certaines stations de ski sur la tarification dynamique ... ou comment obérer l'avenir des territoires de montagne ». Dans cet article d'Outside, on apprend que certaines stations américaines ou japonaises font grimper les prix suivant la hauteur de la "peuf" (neige fraîche) ou proposent des ouvertures anticipées à certains clients à des prix exorbitants. Certes, l'utilisation du #revenuemanagement par les stations de ski n'est pas récente. Toutefois, son application doit servir à optimiser l'outil industriel pour financer le futur... et non à trier la clientèle pour n'offrir la montagne qu'aux plus plus riches. Inventées par les compagnies aériennes puis adoptées par d'autres industries, les techniques de revenue management permettent - en faisant varier les prix - de donner accès au plus grand nombre à un bien ou un service périssable (qui ne se stocke pas). ⇒ Les bénéfices sont partagés entre la clientèle et l'industriel : 😃 Accès accru à tous types de clients avec des tarifs attractifs sur les jours creux 📈 Recettes additionnelles pour l'entreprise en évitant des places vides 🏭 Optimisation de l'usage de l'outil industriel, évitant le sur-investissement ou les sur-coûts Mais utiliser la tarification dynamique pour limiter l'accès des pistes aux plus riches va détruire l'économie des territoires de montagnes 😡. Pourquoi ? Parce que c'est créer un triple cercle vicieux 1️⃣ Un cercle vicieux industriel : hausse des prix ⇒ moins de clients ⇒ difficulté à rentabiliser les infrastructures et leur exploitation ⇒ nouvelle hausse des prix. 2️⃣ Un cercle vicieux écologique : pour attirer cette clientèle volatile, les territoires de montagnes devront investir fortement pour renouveler l'expérience proposée 3️⃣ Un cercle vicieux territorial : l'économie de ces territoires de montagnes se concentrera atour d'une mono-activité pour une clientèle très aisée, excluant toute diversité économique ; la barrière à l'entrée sera trop importante et poussera les locaux à céder le foncier Heureusement, certains territoires de montagnes ont compris que la tarification dynamique pouvait leur permettre d'optimiser l'usage de leurs infrastructures et développer une économie locale diversifiée et pérenne. Comme par exemple un prix attractif le samedi ou lorsque la météo est moins clémente, le développement des offres multi-sports, des remontées à un prix attractif l'été pour découvrir les montagnes autrement, une reconversion des sites de ski de pistes pour d'autres activités sportives ou touristiques... Avec le changement climatique, les stations de ski vont devoir rapidement choisir leur orientation stratégique : ♻️ Utiliser au mieux leurs infrastructures actuelles pour financer la reconversion de l'économie locale et développer une économie #outdoor vertueuse ⚡️ S'enfoncer dans une course à l'investissement pour continuer à attirer une clientèle en décroissance sur des pistes de ski Et quel sera votre choix ?

À 3980 mètres d'altitude pas de neige à la station de ski de Gulmarg – l’une des plus hautes du monde – située dans la chaîne du Pir Panjal, dans l’Himalaya, à un peu plus de 50 kilomètres de la ville de Srinagar et à environ 20 kilomètres de la ligne de contrôle, la frontière de facto qui divise cette région disputée entre l’Inde et le Pakistan. Dans cette région de l’Himalaya disputée entre l’Inde et le Pakistan, la station de ski de Gulmarg est boudée par les touristes à cause de son faible enneigement. La vallée a connu une période de sécheresse hivernale inhabituelle et des températures anormalement élevées pour la saison. En cette période de l’année, snowboarders et skieurs profitent généralement d’une poudreuse fraîche sur les pistes de Gulmarg, au Cachemire indien. Mais à l’instar de nombreuses autres destinations de sport d’hiver, la station de ski est “confrontée à une pénurie de neige en raison d’une météo anormalement sèche pour la saison, décevant à la fois les voyageurs et les acteurs du tourisme”. “La neige ayant fait faux bond à Gulmarg cet hiver, les pistes de la station de ski sont restées sans vie. “Si Gulmarg est un film, alors la neige en est le héros. Quand le héros manque à l’appel, le film fait un flop”, a déclaré un jeune de 23 ans qui travaille comme serveur dans une cafétéria de Gulmarg. Selon les données officielles, 95 989 touristes ont visité Gulmarg en janvier 2023, dont 547 étrangers. Bien que les données pour ce mois de janvier ne soient pas encore disponibles, les responsables gouvernementaux ont d’ores et déjà déclaré qu’il y avait 60 % de touristes en moins à Gulmarg qu’à la même période l’année dernière. La vallée du Cachemire a connu une période de sécheresse cet hiver, avec un déficit pluviométrique de 79 % en décembre. Jusqu’à présent, le peu de neige qui est tombé sur Gulmarg a fondu rapidement à cause de températures diurnes inhabituellement élevées. La température maximale relevée à Gulmarg le samedi 13 janvier était de 9 °C, bien au-dessus de la normale pour cette période de l’année, qui se situe autour de 0 °C. Mais la station météorologique du Cachemire espère voir la neige tomber dans les prochains jours. Ce phénomène ne se limite pas au Cachemire. Les États-Unis et l’Europe seraient aussi des régions du monde fortement touchées par la disparition de la neige. Une étude récemment publiée dans la revue scientifique Nature révèle que près de la moitié des 169 bassins fluviaux de l’hémisphère Nord ont vu leur manteau neigeux diminuer depuis 1981, rapporte Bloomberg. Un phénomène communément appelé “sécheresse de neige” par les scientifiques, qui ont établi avec quasi-certitude la responsabilité du réchauffement climatique causé par l’activité humaine dans la disparition de la neige. #climat #urgenceclimatique #rechauffementclimatique #neige #ski #stations https://lnkd.in/emxgwhyz

🚠 Alors que la zone C entame sa deuxième semaine de vacances d’hiver, plusieurs stations de ski annoncent fermer leurs pistes, faute de neige suffisante. Selon une étude publiée dans Nature Climate Change, avec un réchauffement climatique de + 3°C à l’horizon 2100, 91 % des plus de 2 200 stations de ski Européennes sont en péril. Une poignée d'entre-elles ont anticipé leur transition, c'est le cas de #Métabief, une petite station du Jura culminant à 1463 m d’altitude, qui a réfléchi plus tôt que les autres à une alternative au ski. C’est une station que je connais bien ; originaire du Doubs, elle m’a vu enfant, pour la première fois sur des skis. À Métabief, à 1 000 m, la température moyenne de l'hiver est devenue positive au début des années 2000 et depuis, le réchauffement s'est accéléré avec une augmentation de +1,5 °C en 20 ans, ce qui a fait grimper la limite pluie/neige de 200 m (en 20 ans). ⛰️ D’une « station de ski » à une « station de montagne » En 2016, la Station de ski de #Métabief engageait une réflexion sur le devenir de son modèle économique face aux enjeux climatiques. Elle a élaboré des projections climatiques pour sa zone géographique sur les années à venir et les résultats sont, disons, sans appel : 🚩 dès 2030, la viabilité du ski est fortement remise en question, 🚩 à l’horizon 2040, la production de neige de culture serait la seule garantie pour la pratique du ski alpin sur des secteurs au-dessus de 1 100/1 200 mètres 🚩 en 2050, la viabilité du ski alpin est estimée à zéro. Face à ces échéances, Métabief a pris la décision d’engager la transition de son modèle, de « station de ski » vers une « station de montagne », en créant et en développant de nouvelles activités (12,6 M€ supplémentaires investis entre 2022 et 2025 dans la transition). Les premières concrétisations sont la Luge des Cimes, ouverte depuis peu. Les parcours vtt, le pôle montagne… Des activités qui fonctionnent indépendamment des conditions météorologiques, avec ou sans neige, et qui sont ouvertes au public 10 mois par an, permettant ainsi de faire vivre l’expérience et l’esprit station tout au long de l’année. 🚞 Vers une transition du territoire tout entier ! Mais la transition de Métabief dépasse la station elle-même, elle entraîne avec elle tout le territoire du Haut-Doubs, contraint lui aussi à transitionner car il va subir des impacts majeurs sur son économie touristique. Actuellement, Métabief contribue à 50 % à cette économie dont 90 % avec le ski alpin… Transformer la station de ski en station de montagne ne suffira pas pour remplacer le ski alpin > il est indispensable de revoir complètement le modèle touristique à l’échelle du territoire tout entier. Les stations et les territoires qui existeront et réussiront demain sont ceux qui intègrent dès aujourd’hui les sujets énergie-climat au cœur de leur business model. 🏔️Valérie PAUMIER ⏱ Olivier ERARD

🏔️🌨️ Notre dernière étude sur l'immobilier dans les stations de ski les plus enneigées est dès à présent disponible ! 👉 https://lnkd.in/drxCmWuK Nous avons établi un classement des 10 stations de ski les plus enneigées. Cauterets décroche la première place, mais les Alpes dominent ce classement, offrant des opportunités exceptionnelles, notamment pour Tignes, Val-Thorens, et La Plagne. 🏚️ Cependant, la question des passoires énergétiques et les défis liés au réchauffement climatique planent sur l'industrie. 🌍 L'avenir des stations de ski est en jeu, et notre étude explore les défis et opportunités auxquels elles sont confrontées. Découvrez notre analyse complète sur www.pap.fr et dans l'article de journal Le Parisien #Immobilier #Ski #Etude #PAP

🏔️ Aujourd’hui toutes les stations d’Europe doivent se poser ces questions : quelle sera la part des activités liées à la neige ? Quel sera le prix du maintien de ces activités ? Sur quelles pistes ? Quelles orientations pour les activités touristiques ? Comment aborder les périodes de transition ?... 👇

[ACTU] La 16ème édition du Rapport International sur le Tourisme de Neige et de Montagne a été présentée par l’expert suisse Laurent Vanat à l’occasion de la conférence inaugurale de Mountain Planet, le salon international dédié à l’aménagement montagnard. 📊 Ce document, qui suscite l’intérêt de l’ensemble des professionnels du secteur, analyse en détail les données de la saison de ski 2022/23 à l’échelle mondiale. 📌Le rapport illustre la robustesse de l'industrie du #ski, enregistrant des taux de fréquentation alignés sur la moyenne des 20 dernières années. La saison d’hiver 2022/23 a comptabilisé plus de 370 millions de journées-skieurs à l’international, "business as usual". 🇨🇳 Toutefois, la Chine reste l’exception où l’industrie continue de ressentir les séquelles du COVID-19. #TourismeDeMontagne #RapportInternational #IndustrieDuSki #MountainPlanet #Ski2023 #TourismeDurable #RapportVanat #MarchéDuSki

Est-ce que les allemands 🇩🇪ont envie de venir skier en France? La réponse est oui, mais elle va dépendre de trois aspects: 🔹le prix 🔹la valeur perçue 🔹la distance Pour un allemand du nord et du centre skier dans les Pays de Savoie, dans le Valais, au Tyrol ou dans le Südtirol, c’est plus ou moins la même distance. Pour les Bavarois, le Tyrol reste plus facile d’accès. Les prix? Il faut voir la combinaison de prix entre l’hébergement, les forfaits et la restauration. Sur l’ensemble, avantage au Tyrol et au Südtirol. La qualité de l’hébergement à égalité de prix est bien meilleure dans les Alpes Orientales qu’en France. Les forfaits sont en revanche souvent moins chers en France. Enfin la valeur perçue, un mélange des deux points précédents ainsi que de la notoriété et de la désidérabilité. A débattre! Le combat entre les grands domaines français et le Tyrol/Vorarlberg s’annonce rude. Il faut donc communiquer à destination d’une clientèle allemande qui aime le ski mais aussi l’après ski (fun, bonne table…). Dans tous les cas, la langue ne semble pas être un problème infranchissable. La clientèle allemande jeune et/ou aisée qui part au ski, parle généralement anglais. Et vous, en revanche connaissez-vous les stations de ski des régions germanophones des Alpes? Rdv sur alpaddict pour les découvrir. ➡️https://lnkd.in/drFkGihX Et n’oubliez pas de télécharger le guide gratuit: ➡️https://lnkd.in/dSWj8Gfd 🙏🏻 #montagne #tourisme #alpes https://lnkd.in/dZ8X4nTj