Pensée du dimanche…
Et vous, qu’en pensez-vous?
Nous avons besoin d’un Ministre de logement de plein exercice disposant de suffisamment d’autorité au sein du gouvernement pour nous aider à surmonter la crise très profonde du logement qui touche, d’une manière ou d’une autre directement ou indirectement, chacune de nos familles.
Et cela, depuis des décennies.
Aujourd’hui, en France, n’y-a-t-il pas 30 000 personnes qui travaillent, perçoivent un salaire et vivent néanmoins dans la précarité totale, dehors ou dans leur voiture ?
Le logement, dossier explosif, mérite de la part du gouvernement la même priorité absolue que l’éducation, la sécurité ou la santé. Un toit sur sa tête pour chacun, est-ce trop demander ?
Certaines décisions ont révélé immédiatement une portée destructrice, telle la Réduction du Loyer de Solidarité, imposée aux bailleurs sociaux pour compenser la baisse des allocations logement, 2 milliards d’euros par an de pertes de ressources dans le logement social, cela crée en 5 ans un vide terrible de logements sociaux.
Les entreprises du bâtiment souffrent et meurent parce qu’elles n’ont plus assez de chantiers. Ce n’était pas la bonne solution !
Si je partage la vision de combler les besoins de logement et d’habitat en France, par toutes sortes de modèles, parmi lesquels le logement social, le logement locatif intermédiaire et l’accession à la propriété, en revanche, combler le besoin de logements sociaux dans les communes SRU avec le logement intermédiaire dit LLI ,me paraîtrait doublement injuste:
d’une part pour les communes SRU ayant fait l’effort de créer des logements sociaux, d’autre part pour les 80 % de la population française éligibles au logement social qui ne peuvent financièrement accéder au logement intermédiaire, dit LLI.
En un mot, le législateur impose 25% de logements sociaux aux communes de plus de 3500 habitants, alors que 80% de la population française pourrait bénéficier de logements sociaux. C’est une réalité sociologique et statistique.
Le pourcentage exigé par le législateur ne me paraît pas excessif dans le contexte économique qui est le nôtre.
Le débat est ouvert!
Directeur pays de la Loire
1 sem.Si l’état contrôlait correctement chaque personne et chaque année les bénéficiaires de logements sociaux, on s’apercevrait très vite que beaucoup d’entre eux ne seraient pas dans les critères d’obtention de ces logements. Donc le manque de logements sociaux est un faux sujet Le vrai sujet est la fraude pour y rester.