Post de Musée de la Gendarmerie Nationale - MGN

J’ai eu la chance de participer vendredi 26 janvier au colloque organisé par le Musée de l'Armée - Hôtel national des Invalides sur « Le droit des prises de guerre : définitions, enjeux, exemples patrimoniaux » ! 🎓 Enrichi par des discussions animées entre juristes et historiens de l’art, le colloque a exploré les subtilités du vocabulaire lié à la prise de guerre, du pillage à la spoliation. Des éclairages fascinants sur l'évolution historique et juridique de cette notion. 📜🔍 🏛️ Les prises de guerre, ancrées dans les collections du Musée de l’Armée, offrent des exemples captivants pour éclaircir cette notion complexe. Certains artefacts, du fait de leur caractère de prise de guerre ont déjà été « rendus » à différentes nations par le biais de dépôts à long terme. Cependant, il est crucial de noter que ces biens n'ont pas encore été restitués formellement. L'élan du projet de loi-cadre sur les biens coloniaux promet d'apporter des changements significatifs, ouvrant la voie à des discussions plus approfondies sur la restitution et la préservation de notre héritage culturel. 🤝🔍 

Pour poursuivre la compréhension de ce qu’a été l’engagement de ce « combattant de l’universel » lire ce numéro spécial consacré à Missak #Manouchian #Cheminsdelamemoire

🔴 Les horreurs de la guerre : pacification, contre-insurrection, intimidation L’archéologie a révélé de saisissants panneaux sculptés assyriens lesquels abondent en détails macabres : corps suppliciés, prisonniers empalés ou décapités, populations entières passées par le fil de l’épée… Ces massacres soigneusement scénographiés relevaient évidemment de la guerre psychologique. Leur but n’était pas d’annihiler l’adversaire mais bien plutôt de le terroriser. De briser son esprit de résistance. De le convaincre de se soumettre. C’est précisément ce que nous montre les panneaux sculptés qui ornaient les murs du palais de Sennachérib – qui régna sur l’Assyrie de 705 à 681 av. J.-C. – dont vous avez un détail sous les yeux. On voit sur ce panneau conservé au British Museum des prisonniers empalés exposés à la vue des défenseurs de la cité de Lakish laquelle est assiégée par les troupes assyriennes. Le lecteur doté d’un sens de l’observation aiguisé et d’une vue perçante remarquera les prisonniers discrètement égorgés. Deux mille ans plus tard, Timur-le-Boiteux (Timu-Lang, notre Tamerlan) n’appliquait pas une autre stratégie quand il édifiait aux portes des cités qui avaient osé lui résister des monticules de têtes coupées dont l’œuvre du peintre russe Vassili Verechtchaguine conserve le souvenir. Deux remarques pour finir. Tout d’abord, si l’Antiquité gréco-latine n’a pas produit de représentations équivalentes – peintes ou sculptées – les armées grecques et romaines n’en ont pas moins perpétré elles-aussi d’épouvantables massacres dont le but n’était en rien différent de celui que poursuivaient les Assyriens. Pour n’en donner que deux exemples, que l’on songe aux sanglantes opérations de contre-guérilla conduites par les armées d’Alexandre dans les Hautes satrapies (Arie, Bactriane, Sogdiane, Drangiane, Margiane) ou bien encore à la brutale pacification des Gaules qui valut au divin Jules, ci-devant général et homme politique divinisé, d’être accusé de génocide par Caius Plinius Secundus, notre Pline l'Ancien (23-79 ap. J.-C.). Remarquons enfin, qu’aucun massacre – si sanglant fût-il – n’a jamais assuré à lui seul et sur le long terme la soumission des populations vaincues. Sans une politique d’intégration de la communauté vaincue à la communauté victorieuse, le cycle des révoltes et des représailles poursuivait sa funeste course. L’empereur Claude et Clausewitz auraient été d’accord sur ce point. Photo : British Museum.

📘 A PARAÎTRE - le 5 septembre prochain aux éditions du CNRS 🟥 "Algérie. La guerre prise de vues" Sous la direction de Marie Chominot et de Sébastien Ledoux. Présentation de l'éditeur : Renouveler l’histoire de la guerre d’indépendance algérienne à partir de la photographie : tel est l’enjeu du présent livre. Rassemblant une vingtaine de chercheurs et chercheuses, il offre des mises en perspective originales de la guerre au plus près de ses acteurs, saisis par l’objectif ou saisissant eux-mêmes des situations qu’ils ont souhaité immortaliser. Au fur et à mesure de l’analyse, les mots viennent animer ces images provenant souvent d’archives familiales, parfois de la justice ou de l’armée. Les photographies sont ainsi projetées dans une histoire collective que les auteurs documentent par les travaux les plus récents : l’engagement des indépendantistes, les disparus de la bataille d’Alger, la torture, le discours du général de Gaulle à Alger en mai 1958, le sort des harkis, l’exil des rapatriés, la lutte fratricide entre le FLN et le MNA, les camps de regroupement, la guerre psychologique menée par l’armée française ou l’année 1962. Les regards, points de vue, lieux – en Algérie et en métropole – qui en ressortent nous permettent de comprendre la pluralité des expériences de cette guerre coloniale, mettant au jour autant d’écarts irréductibles que de correspondances. https://lnkd.in/d6TBbsme

🏛 Depuis 1789, la notion de patrimoine n'a cessé d'évoluer. Héritages civils et militaires, royaux puis républicains, notre patrimoine a été tour à tour privatisé, nationalisé et démocratisé : réinventé sans jamais être abandonné. Explorez les différentes étapes de cette évolution, les formes variées du patrimoine (matériel et immatériel), et son rôle crucial dans la construction de notre identité individuelle et collective avec le numéro d’#Inflexions : « Patrimoine et Identité ». À découvrir : 📍 Le patrimoine, hier pour demain 📍 Faut-il condamner le défilé du 14 juillet ? 📍 Quand l’habit fait le soldat 📍 Les vestiges, objets de patrimoine, fondements d’identité 📍 Pourquoi les djihadistes détruisent des vestiges archéologiques Et bien plus encore ➡️ https://lnkd.in/ejivuUSy #MembresAcadem Ministère des Armées Hervé de Courrèges Gouvernement

Le 8 mai 1945 marque la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale en Europe, avec la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie. Cette date, désormais reconnue comme un jour férié dans de nombreux pays, symbolise la victoire des Alliés sur le régime nazi et la fin d'un conflit qui a coûté la vie à des millions de personnes. Le devoir de mémoire est particulièrement important concernant cet événement pour plusieurs raisons : 1. **Hommage aux victimes et aux combattants** : Les horreurs de la guerre et les atrocités commises, telles que l'Holocauste, ont touché des millions de personnes. Honorer leur mémoire est une reconnaissance du sacrifice des soldats et des souffrances endurées par les civils. 2. **Prévention de futurs conflits** : Comprendre l'histoire permet d'éviter que les erreurs du passé ne se répètent. En se rappelant les conséquences dévastatrices de cette guerre, les générations futures sont davantage sensibilisées à l'importance de la paix et de la coopération internationale. 3. **Combat contre la haine et la discrimination** : La Seconde Guerre mondiale a été marquée par une idéologie basée sur la haine et la discrimination. Le souvenir des événements du 8 mai 1945 rappelle la nécessité de lutter contre toutes formes de xénophobie, de racisme et d'antisémitisme. 4. **Promotion des valeurs démocratiques** : La victoire du 8 mai 1945 incarne également la défense des valeurs de liberté, de démocratie et de respect des droits humains. Le devoir de mémoire rappelle l'importance de ces principes. 5. **Enseignement aux nouvelles générations** : En éduquant les jeunes sur cette période, ils peuvent mieux comprendre les événements historiques et leur impact sur le monde actuel, en tirant des leçons pour l'avenir. La commémoration du 8 mai 1945 rappelle à chacun l'importance de se souvenir, de comprendre et de transmettre cette histoire. Le devoir de mémoire est essentiel pour bâtir une société qui défend la paix, les droits humains et la justice.

🚨 Notre dernier ouvrage vient de sortir. Et il est superbe.

L'actualité nous le rappelle quotidiennement : il y a toujours une guerre en cours quelque part. L'atmosphère actuelle est lourde du bruit des chars et des pleurs des réfugiés. De la guerre, nous gardons des images indélébiles, même si nous ne l'avons pas vécue. Quelles images de guerres marquent nos esprits ? Comment réalité et fiction s'entrechoquent-elles dans nos esprits ? C'est le sujet du premier article de cette nouvelle série.  #nouveaupostdeblog #guerre #guerreenukraine #ukrainewar #filmsdeguerre #spielberg #imagesdeguerre #cinema

[Symboles] 🗡 🇨🇵 Connaissez-vous l'insigne des experts #patrimoine de l'armée de Terre ? Homologué à la demande de la DELPAT en 2013, il représente le temple grec d'Athéna Nikè, divinité de la sagesse et de la stratégie militaire, broché d'une silhouette de la déesse tenant le bouclier bleu de la protection du patrimoine institué par la Convention de La Haye de 1954. On le retrouve dans trois métaux différents : le bronze, pour les officiers de traditions des corps de troupe, l'argent, pour les militaires et civils des musées d'armes, et enfin l'or, pour les #conservateurs militaires. Mêlant à la fois les symboles militaires et de protection du patrimoine, il reflète l'hybridité de la DELPAT et de ses missions, rendant son expertise de plus en plus pertinente pour nos #forces.

#VendrediLecture 📚 Le Roi stratège, Louis XIV et la direction de la guerre, 1661-1715, de Jean-Philippe Cénat. Faire la guerre, c’est combattre, mais aussi la planifier et la conduire. Ce livre constitue une passionnante étude de la stratégie française durant le Grand Siècle ⬇️