[Lutte contre le #vapotage chez les jeunes : des applications innovantes pour un enjeu de #santépublique] Le vapotage est devenu une pratique courante chez les jeunes, en particulier en Amérique du Nord, où les cigarettes électroniques se sont imposées comme le principal produit tabagique. Face à cette réalité préoccupante, des initiatives innovantes visent à aider les jeunes à se libérer de cette dépendance. Deux projets récents, l'un aux États-Unis et l'autre au Canada, offrent des solutions concrètes pour lutter contre le vapotage chez les adolescent(e)s. Coup de projecteur dans notre nouvelle revue de presse. Une étude américaine publiée dans le "Journal of the American Medical Association" en août dernier a révélé l'efficacité d'un outil numérique, "This is Quitting", conçu pour aider les adolescent(e)s à arrêter de vapoter. Ce programme interactif, basé sur des messages personnalisés envoyés par téléphone, a permis d'augmenter de manière significative les taux d'arrêt du vapotage parmi les jeunes utilisateur(trice)s. 38 % des participant(e)s ayant utilisé l'application avaient arrêté de vapoter après sept mois, contre 28 % dans le groupe témoin. Cette approche comportementale et sociale, accessible via des publicités sur les réseaux sociaux, offre un accompagnement personnalisé et adapté aux jeunes, avec des conseils et un soutien en temps réel. Les résultats ont montré que les adolescent(e)s utilisant l'application avaient 35 % plus de chances d'arrêter de vapoter par rapport à ceux qui ne l'utilisaient pas. Les auteur(trice)s de l'étude soulignent que ce type d'intervention pourrait être utilisé par les clinicien(ne)s pour aider leurs patient(e)s adolescent(e)s à surmonter leur dépendance. Au Canada, une autre initiative majeure vient renforcer les efforts pour lutter contre le vapotage chez les jeunes. L'application "Libair", développée avec le soutien du ministère de la Santé et des services sociaux du Québec, est désormais disponible dans tout le pays. Le contenu a été testé dans des groupes de discussion et d'arrêt du vapotage dans les écoles, afin d'adapter l'application aux besoins réels des utilisateur(trice)s. L'application se concentre sur quatre modules principaux : l'arrêt, la motivation, la gestion de la dépendance et la gestion des déclencheurs. Elle permet aux jeunes de fixer leur propre date d'arrêt et de choisir une méthode adaptée à leur réalité, qu'il s'agisse d'un sevrage progressif ou total. Les deux initiatives, américaine et canadienne, montrent l'importance des outils numériques dans la lutte contre le vapotage chez les jeunes. Avec des taux de vapotage en augmentation chez les adolescent(e)s des deux pays, ces outils représentent un espoir pour inverser la tendance et protéger la santé des jeunes à long terme. Souhaitez-vous le développement de telles applications en France ? Faites-le-nous savoir dans les commentaires. Sources : TICsanté, Conseil québécois sur le tabac et la santé
Post de Union Mutame
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Face à une hausse préoccupante de la consommation d'alcool et de cigarettes électroniques chez les jeunes, des mesures urgentes sont préconisées pour inverser cette tendance. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) met en avant des recommandations clés visant à protéger efficacement cette population vulnérable. 57% des jeunes de 15 ans ont déjà expérimenté l'alcool, un chiffre alarmant qui met en lumière la normalisation et la disponibilité de ces substances. L'OMS souligne l'importance d'augmenter les taxes, de limiter les points de vente et la publicité, et d'interdire les agents aromatisants qui attirent particulièrement les adolescents vers les cigarettes électroniques. Les confinements liés à la pandémie de Covid-19 ont exacerbé cette tendance, en modifiant les habitudes des jeunes et en les exposant davantage à la publicité en ligne. Adopter des comportements à risque durant l'adolescence peut avoir des conséquences à long terme, augmentant le risque d'accoutumance à l'âge adulte. L'OMS insiste sur l'urgence d'adopter ces mesures pour protéger la santé publique. En conclusion, la situation actuelle requiert une action urgente et concertée des pouvoirs publics, suivant les recommandations de l'OMS. Il est crucial de mettre en place des politiques efficaces pour réduire l'exposition des jeunes à ces substances nocives et prévenir les risques futurs d'accoutumance. #PréventionJeunesse #Santé
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Pas d'écran avant 3 ans. Limitation du temps d'écran de 6 à 12 ans. Planification du temps d'écran pour garantir 2 heures d'activité extérieure. La mission interministérielle de lutte contre les drogues addictives (MILDECA) a remis son rapport au président Emmanuel Macron. Les écrans assimilés à une drogue. Leur utilisation à une addiction. Nous sommes en train de changer d'époque. L'usage des technologies numériques entre dans sa maturité. Cela signifie plus de bénéfices sociaux, mais aussi plus de règles. Plus de liberté ou moins de liberté? Voilà le vrai débat. Un monde sans règles semble plus libre. Mais personne ne souhaite vivre en Somalie et même le business semble difficile dans ce pays. L'essentiel du rapport de la MILDECA : https://lnkd.in/ee6NGvsv #numérique #france #réglementation
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Technology Ethicist | Author, (TEDx) Speaker & Columnist | Consultant at Boston Consulting Group (BCG)
Est-ce que le Surgeon General (ou "Médecin-Général des États-Unis", selon la traduction proposée par ChatGPT!) aurait lu "Liker sa servitude" ? Est-ce que le succès de mon livre aurait dépassé l'Atlantique ? 🤯 On va être honnête, probablement pas… 🤔 💡 Pour rappel, le Surgeon General (aujourd'hui Vivek Murthy) est le principal porte-parole en matière de santé publique au sein du gouvernement des USA. Son rôle est principalement axé sur la fourniture aux Américains des meilleures informations scientifiques disponibles pour améliorer leur santé et réduire le risque de maladie et de blessure. Il ne s'agit pas d'un politicien mais le rôle n'est pas non plus dénué d'une certaine dimension politique : il est nommé par le Président (bon déjà, ça pose la personne) et les questions qu'il aborde sont fondamentalement politiques ! Et donc, s'il a lu "Liker sa servitude", ce serait hyper la classe (ok, je m'emporte un peu trop 🙄) 📱 Néanmoins, dans sa dernière prise de parole, le Surgeon General propose de mettre des avertissements sur les réseaux sociaux, exactement comme il y en a aujourd'hui sur les paquets de cigarettes, ou bien sur les publicités pour l'alcool. Et devinez ce que proposait votre serviteur il y a près de deux ans dans son livre qui posait, entre autres, la question de l'addiction aux réseaux sociaux ? Eh bien à peu près la même chose… 🖋 Pour être encore plus précis, j'écrivais, chapitre 5, "Si la comparaison [entre tabac et réseaux sociaux] a également ses limites, elle peut inspirer nos institutions démocratiques quant à la façon de réguler les réseaux sociaux et leur emprise sur leurs utilisateurs – peut-être faudrait-il, comme avec le tabac, en réguler l’accès et la consommation. Il y a quatre aspects régulatoires que l’on pourrait vouloir emprunter au monde des cigarettes : les interdictions de publicité, la prohibition avant l’âge de 16 ans, le bannissement dans certains endroits et la communication sur leur nocivité […] Comme avec la cigarette, il est avant tout capital de protéger les plus jeunes : parce qu’ils sont encore à un âge de découverte et de formation, et parce qu’il est tellement plus facile d’ancrer des habitudes chez un ado que chez un adulte" - et c'est justement pour ces plus jeunes que le Surgeon General prône d'alerter sur les méfaits potentiels des réseaux sociaux! 💬 Mettons-nous d'accord: soit Vivek Murthy ferait bien de citer ses sources et de m'inviter à Washington, soit cette question prend de plus en plus d'ampleur dans le débat public. Quoiqu'il en soit (et j'ai quand même mes doutes sur la première possibilité 😅), c'est une très bonne nouvelle, et je suis ravi que cela fasse en tout cas parler - je vous invite notamment à écouter l'excellent "most interesting thing in tech" de Nicholas Thompson sur le sujet (le lien est ci-dessous 👇) Beatrice de Mahieu Pierre-François Lovens Sandrine Daoud Christophe De Beukelaer
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🚀Pro de la Stratégie Éditoriale since 10 ans ✍️ |👊Social Media Manager | ⭐️ Formatrice | LinkedIn est mon 🐎
Faut-il restreindre Internet 🖥️📱? Vaste question ! 🗣️ 📺 Riche débat d’idées hier dans la très bonne émission #CCeSoir de #France5 ! Parmi les intervenants, l’Ancienne Ministre de l’Éducation Nationale Najat Vallaud-Belkacem qui a mis en avant l’argument suivant : « De la même manière que, quand on a su que fumer était nocif, on a régulé la consommation, il faut réguler le temps qu'on passe devant les écrans. » De mon point de vue de parent de pré ado, je suis à 100% d’accord avec elle. Éduquer, former et rationaliser les usages de nos enfants est un challenge permanent dont nous n’avons pas suffisamment d’armes à ce jour pour le relever ….(en dehors des apps de contrôle parental facilement contournables…) 📵 Si déjà la majorité numérique, fixée désormais à 15 ans en France, était connue des parents puis respectée et rendue techniquement infaillible sur tout l’internet, ce serait déjà un grand pas. Alors la restriction, je dis pourquoi pas ! Et vous, comment gérez vous cela avec vos enfants 🤯 ? ➡️ le lien de l’émission en podcast 🎧en 1er commentaire
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Une problématique profondément ancrée, surtout chez les plus jeunes, c’est pourquoi avec Cécile Riembault et Léna Benard, nous avons choisi de traiter ce sujet pour notre projet de fin d’études. See you soon pour découvrir la solution que nous proposons ! 🧸
Pas d'écran avant 3 ans. Limitation du temps d'écran de 6 à 12 ans. Planification du temps d'écran pour garantir 2 heures d'activité extérieure. La mission interministérielle de lutte contre les drogues addictives (MILDECA) a remis son rapport au président Emmanuel Macron. Les écrans assimilés à une drogue. Leur utilisation à une addiction. Nous sommes en train de changer d'époque. L'usage des technologies numériques entre dans sa maturité. Cela signifie plus de bénéfices sociaux, mais aussi plus de règles. Plus de liberté ou moins de liberté? Voilà le vrai débat. Un monde sans règles semble plus libre. Mais personne ne souhaite vivre en Somalie et même le business semble difficile dans ce pays. L'essentiel du rapport de la MILDECA : https://lnkd.in/ee6NGvsv #numérique #france #réglementation
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Les jeunes ont tendance à consommer de l’alcool de façon intense, et ce, sur des périodes relativement courtes. Des excès générateurs de risques pour la santé, pouvant entraîner une mise en danger immédiate et favoriser un impact à plus long terme avec notamment le développement de comportements addictifs. Le Baromètre Santé publique France (2023) pointe en effet que pour les jeunes de 18-25 ans, la consommation est généralement concentrée sur une période donnée : en moyenne, entre 4 et 5 verres lors d’une soirée, entre 90 et 110 jours par an. Saviez-vous toutefois qu’une baisse continue (depuis l’enquête de 2014) de l’usage des drogues (tabac, alcool cannabis, sauf pour la cigarette électronique) est constatée pour les jeunes de 17 ans ? Et ce, selon les résultats 2022, de l’enquête sur la santé et les comportements des jeunes (ESCAPAD) mise en œuvre par l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) en partenariat avec la Direction du Service National et de la Jeunesse (DSNJ). Un constat qui fait écho à un changement de leur perception quant à ces consommations (dénormalisation de l’usage du tabac, changement de statut de l’alcool moins appréhendé comme un incontournable de la fête…). -En 2022, 1 jeune de 17 ans sur 5 (contre 10 en 2000) déclare ne jamais avoir bu d’alcool. -Les alcoolisations ponctuelles importantes (API)* restent toutefois élevées : + d’1/3 des jeunes ont consommé de l’alcool sous forme d’API dans le dernier mois (36,6 %). Saviez-vous cependant, que toujours selon l’étude ESCAPAD, cette baisse dissimule aussi des situations contrastées, avec notamment : -une hausse constatée de l’usage de la cigarette électronique qui a triplé entre 2017 et 2022, progressant ainsi de 1,9% à 6,2%. -une persistance des inégalités sociales : les apprentis sont 3 fois plus nombreux (18,2 %) et les élèves en filières technologiques 2 fois plus (11,3 %) à consommer régulièrement de d’alcool, que les élèves en filières générales (5,9 %). -une dégradation de l’état de santé des adolescents : en 2022 : 8,8 % des 17 ans considèrent leur état de santé « peu » ou « pas du tout satisfaisant » contre 6,7 % en 2017. *API : au moins 6 verres standards (soit 60 g d'alcool pur) par occasion. Amine Benyamina, Eve AULONG, Catherine Mangin, Claire Genevray, OFDT - Observatoire français des drogues et des tendances addictives, Santé publique France, Viêt Nguyen Thanh, Guillemette Quatremère, Raphaël Andler, Francois Beck, Hervé KERCRET, Guylaine Benech, Karine Gallopel-Morvan, Clémence Monvoisin, Sandra Pinel, MILDECA - mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives , valerie lemaire
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Bonsoir, L'OMS s'inquiète de la consommation - alarmante - d'alcool et de cigarettes électroniques chez les ados (11-15 ans). Selon un rapport de la branche européenne le l'Organisation, la pandémie de Covid-19 a entraîné une hausse de la consommation des substances psychoactives. Le directeur préconise des mesures de santé publique. Hans Kluge appelle ainsi à augmenter les taxes, limiter les points de vente et la publicité et à bannir les agents aromatisants pour contrer cette tendance. Bonne nouvelle cependant, le tabagisme recule ; 13% des 11/15 ans ont déjà fumé en 2022, deux points de moins qu'il y a quatre ans. Toutefois, ils sont nombreux à avoir adopté la cigarette électronique. Quelque 32% des jeunes de 15 ans en ont déjà fumé et 20% au cours des 30 derniers jours. La consommation de cannabis est quant à elle en légère baisse le % des adolescents de 15 ans en ayant déjà consommé a reculé de quatre points en autant d'années, descendant à 12%. En parallèle, escalade dans l'abus d'alcool chez les jeunes 57% des jeunes de 15 ans en ont bu au moins une fois et près de quatre sur dix en ont ont consommé au cours des 30 derniers jours. En outre, environ un adolescent sur dix (9%) a déjà été fortement saoul au cours de sa vie.. Cette étude est réalisée tous les quatre ans sous l'égide du bureau Europe de l'OMS, qui rassemble 53 pays et s'étend jusqu'à l'Asie centrale, l'enquête internationale HBSC (Health behaviour in school-aged children) décrit les comportements de santé de 11, 13, 15 ans. 💁♂️ 💁♀️ 👨👨👧👦
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Prev2r.fr : Sensibiliser sur le risque routier avec des moyens ludiques, pédagogiques et démonstratifs .
#OsonslInformation Un éthylotest présent dans le véhicule des jeunes conducteurs, une initiative des parents en Belgique. En France c'est possible, l'éthylotest #Ethyway OBJECTIF PREVENTION, homologué NF, coûte moins cher qu'une contravention pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique. Lors des soirées, l'Ethyloborne leur permettra également d'#autotester leur alcoolémie pour éviter des drames sur la route et la perte de points sur le permis de conduire voire la perte du permis de conduire. Nous avons les moyens de prévenir la conduite sous l'empire d'un état alcoolique, alors assurons la promotion de l'auto contrôle. prev2r vous propose un atelier sur les conduites addictives avec l'atelier doses maison drivecase., le logiciel de simulation d'alcoolémie, le réactiomètre, le parcours avec les lunettes de simulation des effets de l'alcool Alcovista, la présentation d'éthylotest ObjectiFrench et d'un Ethylotest Anti Démarrage ALCOLOCK. prev2r propose, pour les collégiens et les lycéens, son escape game sur les conduites addictives. https://lnkd.in/d3cAJf7H
Les éthylotests de plus en plus prisés par les parents des jeunes conducteurs
gocar.be
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La consommation d’alcool et de cigarettes électroniques chez les 11-15 ans est « alarmante », selon un rapport de la branche européenne de l’OMS qui préconise des mesures de santé publique pour limiter l’accès aux boissons alcoolisées. « L’utilisation généralisée de substances nocives chez les enfants dans de nombreux pays de la région européenne – et au-delà – constitue une grave menace pour la santé publique », a alerté le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Hans Kluge, cité dans un communiqué. Il appelle notamment à augmenter les taxes, limiter les points de vente et la publicité et à bannir les agents aromatisants pour contrer cette tendance. Après des années de recul de l’usage des substances psychoactives, « certaines données suggèrent que la pandémie de Covid-19 a provoqué une nouvelle augmentation de la consommation », relève le rapport, qui rassemble les données de 280 000 jeunes en Europe, en Asie centrale et au Canada. Les mesures de confinement ont en effet modifié les habitudes des 11-15 ans. Ils ont été plus présents en ligne et exposés à des publicités numériques. Cette évolution pourrait laisser des traces. https://lnkd.in/e4ePg8jp
L’OMS s’inquiète de la consommation « alarmante » d’alcool et de cigarettes électroniques chez les adolescents
lemonde.fr
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Soucieux d'assurer la sécurité de leurs enfants, bien des parents vont préférer les reconduire à l'école en voiture afin de mieux les protéger, ce qui augmente les risques pour les autres enfants. Comment briser ce cercle vicieux pour en faire un cercle vertueux ?
Le transport actif vers l’école: une question de santé de publique. Voici pourquoi. | 100˚
centdegres.ca
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