Post de Néorizons

Ministère public Comme trois fois par an, réunion ce 10 avril dans la 1ère chambre de la Cour d’appel de Paris des procureures générales et des procureurs généraux par la direction des affaires criminelles et des graces. L’occasion d’abord de dresser un état des travaux en cours : dernières lois promulguées ; textes en phase d’élaboration au Parlement ; points juridiques ; politique pénale avec un point sur les JOP ; perspectives sur différents sujets dont la lutte contre la criminalité organisée puis échanges sur les attentes à l’égard de la direction. Interventions ensuite avec aujourd’hui la Défenseure des droits Claire Hedon sur notamment les discriminations et les relations de cette autorité administrative indépendante constitutionnelle avec l’autorité judiciaire ; le Secrétaire général à la sécurité et à la défense nationale et le Directeur national du renseignement territorial sur l’état de la menace (cybercriminalité, terrorisme …) puis la Direction nationale de la police judiciaire sur la réforme de la police nationale.

La Brigade de Recherche et d'Intervention de la préfecture de police de Paris a été créée en 1964 à l'initiative et sous le commandement du commissaire François Le Mouël. À cette époque, le nombre d'attaques à main armée atteint des niveaux records et cette unité innove en adoptant de nouvelles tactiques basées principalement sur l'anticipation. La connaissance préalable ou l'identification de nouveaux suspects, suivies par la recherche d'information à leur sujet et par leur surveillance prolongée permettent de les interpeller non pas en flagrant délit, à cause du risque de fusillade mais plutôt après la commission de leur crime, ou même avant, en s'appuyant sur l’article 121-4 du Code pénal qui précise que la tentative de crime est punissable. Cette unité issue de la BRB¹ était composée de 25 hommes rigoureusement sélectionnés. Initialement, elle s'appelait Section de Recherche et d'Intervention (SRI). Le succès de cette approche conduira à la création d'unités similaires en province, puis à l'étranger. Aujourd'hui classée «niveau 3»² du schéma national d'intervention aux côtés du RAID et du GIGN. Elle est la plus ancienne unité des trois, le GIGN fut créé 10 ans après (1974) et la RAID 20 ans après (1985). Elle est également la seule à avoir une double compétence en matière d'intervention spécialisée et de police judiciaire. . . . ¹ Brigade de Répression du banditisme ² Unité d'intervention spécialisée «BRI, Histoire d'une unité d'élite» 💫 Pour soutenir la page, liens en bio ! #police #justice #actu #info #presse #média #policenationale #policier #forcesdelordre #policejudiciaire #pj #drpj #bri #bripp #Intervention #cops #flic #histoire Simon Riondet Fabrice Gardon Loïc Tabart Brice DAZY Topaze Tactics BLACKEYES France

Pour un panorama de la jurisprudence européenne la plus récente en lien avec les pratiques policières douteuses des États membres du Conseil de l’Europe … la suite est à lire dans l’AJ pénal d’avril 2024 : bonne lecture ! Frédéric Debove Lefebvre Dalloz Editions Dalloz | Lefebvre Dalloz Cercle K2 Maud LENA Helene Hoch Erwan Royer Police nationale Gendarmerie Nationale ENSP - Ecole Nationale Supérieure de la Police EOGN - École des officiers de la gendarmerie nationale #déontologiedelasécurité #police #gendarmerie #sécuritéintérieure

Le 14 septembre 2021, le Président de la République, dans son discours de clôture du Beauvau de la Sécurité, tenait les propos suivants : "Je souhaite, comme l’a proposé le ministre, qu'un plan pour l'investigation soit lancé dès la fin de cette année. La formation d’OPJ sera intégrée à la formation initiale de tout policier et tout gendarme, ce qui permettra de participer aux premiers actes d'enquête et de fiabiliser ainsi les procédures." ✅ Discours complet https://lnkd.in/ezdPw7SS La 266ème promotion d'Élèves Gardiens de la Paix a été la première à expérimenter ce dispositif, subissant l'examen professionnel d'officier de police judiciaire #OPJ en juin dernier, en vertu de l'article A13 du Code de Procédure Pénale, récemment modifié ➡️ https://lnkd.in/eca6_Cjd Les résultats publiés cette semaine laissent dubitatifs sur le concept initial, notamment au vu des moyens et des ressources déployés par notre institution. Fausse bonne idée ? Problème de méthode ?

DOPC: la Compagnie de Protection du Tribunal Judiciaire de Paris L’activité opérationnelle de ce service repose sur trois sections. - La section de sûreté qui assure la protection intérieure et le périmètre proche du bâtiment ainsi qu’une surveillance de ses accès. - La section des escortes en charge du transfert des personnes déférées, détenues et retenues depuis les dépôts de police ou de l’administration pénitentiaire vers les cabinets des magistrats et les salles d’audience. - La section de la police des audiences qui procède aux filtrages des entrées et à la surveillance des salles d’audience. L'activité de la CPTP est adaptée aux contraintes de fonctionnement des services de la justice, en particulier par une amplitude horaire pouvant varier suivant les charges de celle-ci. Merci aux femmes et aux hommes de ces sections pour leur action quotidienne. CPTP : Compagnie de Protection du Tribunal de Paris DOPC : Direction de l’Ordre public et de la Circulation #dopc #police # #justice #france #tribunal #foucaud Circulation_dopc Tania Popoff BrigadeFluviale _DOPC Alexandre SOP4 Jean-Baptiste Schaal

𝐑É𝐏𝐑𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐎𝐋𝐈𝐂𝐈È𝐑𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐍𝐎𝐍 𝐏𝐎𝐑𝐓 𝐃𝐄 𝐂𝐀𝐒𝐐𝐔𝐄 𝐄𝐍 𝐑É𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐃𝐔 𝐁É𝐍𝐈𝐍 🇧🇯 , 𝐔𝐍 𝐃𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑 𝐐𝐔𝐈 𝐍𝐄 𝐃𝐈𝐓 𝐏𝐀𝐒 𝐒𝐎𝐍 𝐍𝐎𝐌 . Le peuple est finalement la cible de la police républicaine alors que les deux entités devraient collaborer pour une sécurité optimale. Nous invitons le procureur de la République à recadrer la police républicaine qui surpasse ces prérogatives en bafouant les droits humains. Halte ❗La question de la répression pour non port de casque et autres de la police est cruciale, et il est essentiel de réfléchir à la manière dont elle peut être plus républicaine et plus juste. .

Focus sur le service de la protection de la Police nationale https://lnkd.in/dp5J4-RJ

Le Défenseur des droits a publié ce jour les résultats d’une étude menée auprès des policiers et des gendarmes sur leurs attitudes vis-à-vis des relations avec la population, de la déontologie et des instances de contrôle interne et externe. Confiée à des chercheurs du Centre de recherches sociologiques sur le droits et les institutions pénales (CESDIP) et du laboratoire Pacte avec le soutien du Défenseur des droits et du Centre de recherche de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (CREOG), cette étude conforte les recommandations portées par la Défenseure des droits. Des résultats qui confortent les recommandations du Défenseur des droits Forte de ces résultats, la Défenseure des droits invite les pouvoirs publics et institutions concernées à mettre en oeuvre les recommandations qu’elle a formulées à de nombreuses reprises, telles que : Renforcer la formation initiale et continue des policiers et des gendarmes, à laquelle le Défenseur des droits contribue, notamment sur : les enjeux relatifs à la relation aux publics et la désescalade de la violence ; l’obligation, dans l’usage de la force, du respect du principe de proportionnalité et notamment des conséquences physiques sur les personnes ; la connaissance du rôle du Défenseur des droits, autorité indépendante chargée d’assurer le respect de la déontologie par les policiers et les gendarmes ; les contrôles d’identité en veillant à ce que les modules dédiés soient effectivement suivis ; Mettre en place un dispositif d’évaluation de la pratique des contrôles d’identité, de leur efficacité et de leur impact sur les relations avec la population et assurer leur traçabilité. https://lnkd.in/eqdiVPKk

La gauche veut le retour de la police de proximité et une Police plus respectueuse de la déontologie. La droite plus d'ordre et une Police respectée? Est ce inconciliable avec le besoin des Français de plus de sécurité et une Police plus professionnelle, proche et protectrice?

[FORCES DE POLICE : L'ANALYSE DE LA VISION DU RN] « Le Rassemblement National voit dans les policiers des militants pour sa cause et non les agents d’une administration impartiale » Sebastian Roché, sociologue et spécialiste de la sécurité publique, analyse dans un article Le Nouvel Obs la vision du Rassemblement National sur les forces de police. Sébastian Roché explique que le RN considère les policiers non pas comme des agents impartiaux de l'État, mais comme des militants potentiels pour leur cause. Cette perspective souligne une tentative de politisation des forces de l'ordre, remettant en question leur rôle d'impartialité au sein de l'administration publique. Pour plus de détails, consultez l'article original 📃 https://lnkd.in/gACvdwch #securitepublique #police