Post de Nicolas Chabanne

Je la connais. Bérénice est intervenue dans ma dernière conférence à Bordeaux aux côtés de Alain Ribet Jean Caillot Gilles A. KONÉ on vous envoi des images si on les retrouve. Bérénice je t'invite à nous contacter. Pour du soutien morale social et entrepreneurial. il y a d'autres secteurs porteurs où se reconvertir. et plein d'occasions de rebond. Moi je suis devenu végétarien. j'ai quitté bordeaux et j'ai fait n'importe quoi de ma vie. avant je vendais de la viande maintenant je crée des spectacles vivants. Je dis qu'il est bon d'abandonner. cesser de nourrir ce qui persiste à s'effondrer. laisser tomber ce qui tombe naturellement. Et vivre autrement. comme la femme de Antoine DEVASLE 🚀 l'alimentation n'est pas fait pour l'économie de marché. s'échanger en bourse par IA, 50 fois par jour la production annuelle de nourriture mondiale ... n'est pas viable. Et aucun lion n'ouvrira une chaîne de boucherie d'antilope, ce n'est pas viable. Marchander la vie ou la survie n'est pas viable. Le chiffre d'affaires serait proportionnellement corrélé au nombre de malaises et de morts. à lire Jean-Marc GANCILLE Un modèle d'affaires bien que justifié et rentable mais se nourrissant de la dégradation du vivant, est un suicide collectif, même s'il fait la fierté de l'entrepreneur femme ou homme dans son individuelle et personnelle réussite. Mamodraza MAMODALY Un succès individuel à plus de chance de faire l'échec collectif succès collectif sera toujours synonyme de bien être individuel On vie une ère où l'on fait passer des succès individuels comme biens collectifs. On fait passer des vessies pour des lanternes et on enseigne partout de faire la même. Si nous étions des lions nos écoles enseigneraient sans souci : comment gagner de l'argent en créant et vendant des antilopes dans le monde entier grace au digital, grace à l'IA ? farzad Felezzi mes cours d'éloquence bit.ly/farzadfelezzi mes spectacles incluant le vivant bit.ly/artvivantYEP j'ai initié le premier film inclusif dis-qualifié aux 48h du film par la Association Webcup

La Joconde aspergée de soupe ça vous gêne, mais des bâtiments publics qui crament, non ? Revoyez peut-être vos priorités dans ces cas-là. Pourtant, ces deux situations concernent la même chose : l'urgence alimentaire. Les agriculteurs manifestent leur mal-être légitime et demandent des mesures afin de pouvoir continuer leur travail de manière descente. Les militants de Riposte Alimentaire (anciennement Dernière Rénovation) lancent une nouvelle campagne de résistance civile, qui porte une demande claire, profitable à toutes et tous : la sécurité sociale de l’alimentation durable. C'est à dire, la même chose que bon nombre d'agriculteurs. Pourtant, ces derniers sont soutenus et vus comme des héros, tandis que les militants (qui n'ont rien dégradé car les peintures sont protégées par une vitre encore une fois) sont conspués actuellement et se font traiter de fascistes et d'ecoterroristes. Mais pas d'agroterrorisme pour ceux qui incendie des bâtiments. Deux poids, deux mesures toujours. Vous êtes-vous renseignés sur les revendications de ces militants ? Savez-vous ce qu'ils réclament ? Ces militantes soutiennent les agriculteurs. "Qu'est-ce qui est important? Qu'est-ce qu'il y a de plus important? L'art ou le droit à une alimentation saine et durable? Notre système agricole est malade. Nos agriculteurs meurent au travail. Un Français sur trois ne fait pas tous ses repas tous les jours", ont déclamé les militantes, debout de chaque côté du tableau, après avoir jeté la soupe, a constaté un journaliste de l'AFP. Et elles ont raison. Vous vous offusquez d'une peinture pendant que des agriculteurs sont mal payés, se ruinent la santé voire se suicident. Sans agriculteurs, pas d'avenir.

Da Vinci Daub ! En anglais, "to daub" signifie "barbouiller" Ce matin, deux militantes de Riposte alimentaire ont barbouillé le tableau de la Joconde avec de la soupe, au motif d'alerter, d'une part sur la précarité alimentaire de 10 millions de personnes en France, et d'autre part sur la précarité économique des paysans. Léonard de Vinci était végétarien et en particulier, il appréciait le minestrone, une soupe de légumes traditionnelle italienne. L'enquête criminelle qui sera déclenchée après mise en examen de ces deux éco-terroristes, permettra de déterminer si la soupe incriminée était du minestrone ou non, cela pourrait être une circonstance aggravante ou disculpante suivant les cas. Quoiqu'il en soit, quel est le point commun entre La Joconde, la précarité alimentaire et les manifestations des agriculteurs ? Les files d'attente... En effet : - des centaines de milliers de personnes font la queue dans des files d'attente chaque année pour admirer le tableau de la Joconde au Louvre - des centaines de milliers de personnes font la queue dans une file d'attente chaque jour pour recevoir leurs colis alimentaires distribués par les associations d'aide alimentaire - des milliers d'agriculteurs bloquent les routes et engendrent des files attentes interminables d'automobilistes On peut contester la forme d'action de ces deux militantes et la trouver scandaleuse, ridicule, grotesque...Elles ont voulu simplement dénoncer le fait que barbouiller une oeuvre d'art mondialement célèbre mais sans l'endommager puisque protégée par d'épaisses parois de verre, allait susciter une vague d'indignations alors que la situation de millions de personnes qui ont faim ou celle des centaines d'agriculteurs qui se suicident chaque année, semblent laisser indifférente la classe dirigeante. Alors oui, le droit à une alimentation saine et durable pour tous et par corollaire le droit des paysans à vivre dignement de leur production, sont des droits à défendre et à conquérir. Or, actuellement, ce sont des bénévoles des associations de solidarité qui doivent se décarcasser pour nourrir des millions de personnes ou une association comme Solidarité paysanne pour venir en aide aux paysans au fond du trou. Alors si ce Da Vinci Daub pouvait contribuer à son échelle à faire prendre conscience que c'est le système actuel agro-industriel mondialisé libéral qui nous mène dans le mur et qu'il faut le transformer profondément pour que les citoyens et les paysans reprennent la main sur l'alimentation et l'agriculture. Pour cette noble et juste cause, Léonard de Vinci serait le premier à pardonner le barbouillage des parois de verre protégeant son tableau ! Car fils d'une paysanne, c'était déjà un écologiste et un citoyen du monde avant l'heure !

Nos #abeilles meurent, et nos #apiculteurs souffrent. Les récoltes de #miel ne sont plus vendues, notamment à cause d’importations à très bas prix. La #filière #apicole reste sinistrée depuis des années, sans aide suffisante, et ne parvient pas à se structurer autour de la création de valeur. Lisez cet article de Reporterre, le média de l'écologie, relayé par l’Union Nationale de l'Apiculture Française, pour mieux comprendre une autre facette de la #crise #agricole

Face à la crise de l'apiculture française, l'UNAF fait des propositions pour répondre aux difficultés conjoncturelles et structurelles : . aides directes dans le cadre des MAEC européennes et prise en charge par l’Etat de deux années de cotisations MSA des apiculteurs professionnels en difficulté . imposer la traçabilité des produits de la ruche et des sanctions fortes pour les fraudeurs . mettre en place des protections douanières pour protéger la filière miel française, notamment taxer les miels hors UE à très bas prix . allouer des moyens aux collectivités régionales pour promouvoir les miels de terroir, et non pas à InterApi qui ne défend pas les intérêts du miel français . avancer vers un prix rémunérateur qui permet aux apiculteurs professionnels et pluriactifs de vivre dignement de leur travail . placer le frelon asiatique en catégorie 1 des « nuisibles » et allouer des moyens importants pour réduire la pression sur les ruches . relancer une stratégie ambitieuse sur des alternatives aux pesticides qui font des ravages dans les cheptels d’abeilles Avec le plan d'actions du gouvernement, on est très très loin du compte. A lire dans Reporterre, le média de l'écologie #apiculture #agriculture https://lnkd.in/ey7EWJZW

Agriculteurs : le retour à la ferme, avec rien… La fin des barrages semble actée, avec elle la poursuite de la descente vers les enfers, faute d’avoir obtenu ce qui était essentiel pour que la paysannerie française puisse vivre dignement de son activité. Entre désillusion et rancœur d’un côté, satisfaction de l’autre, l’issue laisse un goût d’inachevé, une amertume qui pèse dans tous les esprits. Peut-on avancer que dans le conflit entre paysans et gouvernement, personne n’a gagné ? Assertion osée, d’autant que tout rentre dans l’ordre, donnant l’impression que les concessions d’Attal ont eu raison de la grogne. Le croire et s’en gausser serait une vanité de plus, car rien n’est réglé, loin de là. La dissonance cognitive de nos gouvernants transforme en triomphe, une fuite en avant. Ils ne parviennent plus à relier la réalité aux sources d’un problème, le voudraient-ils qu’il leur serait interdit de le faire, puisque tout leur discours est construit autour d’une idéologie excluant le doute ou l’erreur. Nous arrivons dans nos sociétés, à retrouver un semblant d’harmonie, sans traiter le fond d’un dossier, par manipulations et combines, masquant la vérité, au point de se laisser berner par ses propres illusions. Nous avons d’un côté un gouvernement et une FNSEA, contents d’avoir atteint l’objectif d’un retour à la normale. L’un en ayant sortie son carnet de chèques, que vient de fustiger Le Maire, comme étant une erreur, car plombant un peu plus un déficit abyssal. Rappelant, histoire de tempérer les ardeurs, que ces promesses seraient compliquées à mettre en œuvre. Le terme est suffisamment éloquent pour comprendre que rien n’est garanti. Pour une fois, on ne peut lui donner tort, simplement lui demander pourquoi il ne blâme pas les neuf milliards qu’il va falloir donner à l’Ukraine, pour que la mort de civils innocents se poursuive, comme ce dimanche avec le bombardement par deux missiles Scalp, d’un immeuble d’habitation, faisant 28 morts, dont un enfant. Les valeurs de paix de l’Europe sont effectivement sacrées. Nous le disions, une subvention c’est du déficit en plus. La coordination paysanne le dénonçait également : des aides ne régleront rien. L’absence de manœuvre réelle, comme nous l’écrivions il y a quelques jours, conduit ce gouvernement à n’aborder le sujet qu’à travers le seul prisme dont il dispose, l’allocation, assortie de quelques annonces qu’il sait impossible à mettre en œuvre. Ce problème ne peut se résoudre à long terme, qu’avec une réponse politique, mais les européistes ne peuvent envisager une telle solution, sans briser le rêve de suppression des Nations qu’ils poursuivent avec frénésie. Ainsi que la dépendance alimentaire de l’Europe aux grands groupes agro-alimentaires internationaux. La FNSEA, contente d’avoir montré sa fidélité à Macron, lui prouvant par ses trahisons successives... lire la suite https://lnkd.in/gVqCsk5G

Continuons à aider Bérénice

Fabien Jobard : « Le maintien de l'ordre, c'est d'abord un usage politique de la police, la mainmise du politique sur l'instrument policier, alors que le policier, dans sa vie quotidienne, prend des décisions qui reposent sur son appréciation personnelle des situations, ce qu'on enseigne sous le terme de "discernement". Le fait de déverser du fumier, par exemple, c'est bien souvent négocié avec la préfecture. On lui annonce à l'avance qu'on fait venir 5, 15 ou 50 tracteurs, et elle va faire en sorte que l'acheminement se déroule dans les meilleures conditions pour éviter l'accident que l'on a vu il y a quelques jours [la mort en Ariège d'une agricultrice et de sa fille, percutées par un automobiliste]. Et on va négocier avec le préfet, pour savoir si on peut s'approcher de la préfecture, si on peut déverser des choses... Les manifestations d'agriculteurs, c'est un très haut degré de ritualisation de la protestation, en cogestion avec l'Etat. C'est vraiment la manifestation canonique, d'une certaine manière. Avec les "gilets jaunes", on en était très loin. Mais ça n'empêche pas qu'il peut toujours y avoir des dérapages des organisations d'agriculteurs qui contestent à la FNSEA cette hégémonie et le fait qu'elle cogère l'agriculture avec l'Etat. Dans ce cas, on peut avoir des actions coup de poing, des actions commando qui échappent à FNSEA et, dans ce cas-là, on verra les CRS intervenir. Ça veut dire quoi, concrètement, faire intervenir les CRS, face à une colonne de cinquante tracteurs sur l'autoroute ? On ne peut pas faire dégager cinquante tonnes comme on peut nasser 300 manifestants. Les émeutes urbaines sont spatialement concentrées, elles n'impliquent pas des milliers de personnes... Je ne dis pas qu'elles sont faciles à gérer, surtout quand elles sont simultanées, sur plein de villes différentes. Mais autant elles peuvent être globalement maîtrisables, autant ce n'est pas envisageable d'aller dégager les autoroutes. D'une certaine manière, les agriculteurs montrent leur force pour faire en sorte de ne pas avoir à s'en servir. Ils n'ont pas besoin de foncer avec leur tracteur dans la cour de la préfecture : le fait de déverser du purin et du fumier suffit déjà. Les "gilets jaunes" au Puy-en-Velay (Haute-Loire) n'avaient pas de purin. Ils sont rentrés dans la préfecture, ils ont vu qu'il y avait quelques agents de sécurité, qu'eux étaient beaucoup plus nombreux, et ils ont décidé de mettre le feu. Les actions de dégradations menées par les "gilets jaunes" révélaient que leur capacité d'influence était faible. Là, il n'y a pour l'instant pas de grosses dégradations agricoles, car il y a une forte puissance matérielle et politique.»

Quelle politique de lutte contre la famine dans les pays en détresse ? À cette question, je me dis toujours si on devenait d'avantage prévenant on arrivera à éviter les problèmes. Lutter contre la famine ne se limite pas simplement à la condition de réussite de l'agriculture. Non, mais tenir compte de toute la chaîne de valeur. Qui inclut également les technologies de transformation des récoltes. La logistique et tout ce qui vas avec. La nourriture peut belle et bien être disponible mais à cause de mauvaise conditionnement, on pourrait probablement se retrouver en face de poisons. Ce qui non seulement était au début un problème alimentaire deviendrait une crise sanitaire catastrophique. Une vie perdue par manque de rigueur est une amputation membranaire pour le corps. Il est primordial de regarder le fond des situations et de surcroît, disposer d'une équipe de Jeunes dynamiques et déterminer pour faire bouger les lignes. ======================== Je suis Ulrich Evrard LOKONON, Biochimiste et Biologiste Moléculaire passionné par la santé humaine et environnementale.

Le contexte géopolitique étant de plus en plus compliqué, cette alimentation proche de chez nous est un véritable trésor à préserver d’urgence et en tant que consommateurs nous avons un droit légitime pour le demander. 27 centimes d’euros en plus par litre de lait, à ajouter quand vous le pouvez à votre litre de lait 🥛 premier prix. C’est un effort raisonnable, même pour ceux qui vivent avec peu. C’est le prix de l’équité et de la dignité pour nos producteurs. Pour ceux qui achètent des produits de marque, c’est ‘juste’ une prise de conscience et une réorientation de leurs priorités. #SoutienAuxProducteurs #LePatronCestLeConso #cestquilepatron