🟠🚨 Rentrée scolaire : Que pensent les Français du manque de ressources humaines pour la scolarisation des élèves en situation de handicap intellectuel ? L'association Les Papillons Blancs du Finistère se joint à l'Unapei dans l'opération #jaipasecole pour la 6ème année consécutive, qui dévoile l'enquête inédite avec OpinionWay sur la perception des Français concernant l’école inclusive : 📊 89 % d’entre eux déplorent le manque de ressources humaines formées pour la scolarisation des élèves en situation de handicap intellectuel. Face à ce constat partagé par la majorité, à quand le respect du droit à l’éducation des élèves en situation de handicap et du principe d’égalité inscrit sur le fronton de nos mairies ? ✊ Nous réclamons des professionnels formés (enseignants, accompagnants du médico-social, et AESH) en nombre suffisant pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’une scolarisation adaptée, indépendamment des lieux d’apprentissage ! ➡️ Parents, professionnels, témoignez sur notre plateforme pour nous aider à faire bouger les lignes : https://bit.ly/44XIwJn
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🚨 Rentrée scolaire : Que pensent les Français du manque d'accès aux activités périscolaires pour les élèves en situation de handicap ? Contraints de poursuivre notre opération #JAIPASECOLE pour la sixième année, nous révélons les résultats de notre enquête inédite menée avec OpinionWay sur la perception des Français concernant l’école inclusive : 📊 89 % des Français déplorent le manque de ressources humaines formées pour la scolarisation des élèves en situation de handicap intellectuel à l’école. Face à cette réalité partagée par le plus grand nombre, à quand une vraie inclusion qui garantit la participation de tous les élèves, quelle que soit la modalité de scolarisation, à toutes les activités périscolaires ? ✊ Nous demandons que soit garantie la participation de tous les élèves, quelle que soit la modalité de scolarisation (école de droit commun ou établissement spécialisé), à l’ensemble des activités périscolaires, en impliquant les acteurs des collectivités territoriales ! Témoignez ! Parents, professionnels, nous avons besoin de votre aide. Vos témoignages peuvent aider à mettre en lumière les insuffisances du système éducatif et à pousser pour des solutions concrètes et adaptées. Comment participer ? Partager votre témoignage en vous rendant sur le site marentree.org Relayer autour de vous la campagne #JaiPasEcole Ensemble, faisons entendre nos voix pour que chaque enfant, quels que soient ses besoins, puisse bénéficier d’une scolarisation adaptée.
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Militant pour la participation sociale et l'accès aux droits des personnes en situations de handicap et de vulnérabilité.
L'école italienne, mais aussi suédoise, anglaise, canadienne, espagnole, et bien d'autres encore devraient être effectivement des sources d'inspiration. Mais s'inspirer de ces expériences ne mènera à rien si on reste dans le paradigme français de la compréhension et de la gestion du handicap. L'approche médicale du handicap, ultradominante en France, empêche toute dynamique inclusive, à l'école, mais aussi sur le marché du travail, dans la société de manière générale. Elle fonde la compréhension et la désignation du handicap sur les déficiences et les incapacités et en légitime la discrimination et l'exclusion auxquelles sont confrontées les personnes qui vivent des situations de handicap. A l'école elle légitime l'exclusion scolaire, 1er principe proscrit dans l'éducation nationale italienne. Elle justifie une logique d'"inclusion" scolaire basée sur des accompagnements spécifiques, spécialisés, censés permettre la (ré)adaptation de l'enfant en situations de handicap aux enseignements prévus pour tous les enfants. Elle écarte ainsi un autre pilier fondamental de l'inclusion scolaire en Italie, celui des besoins éducatifs spéciaux, qui concernent bien plus que les plus ou moins 2% d'enfants ayant des limitations fonctionnelles, mais tous ceux qui a un moment ou autre de leur parcours éducatif sont en risque d'échec scolaire. Tant que nous resterons dans cette approche médicale, maquillée par un langage politiquement correct qui s'approprie les termes de situation de handicap, pour le compléter par moteur, sensoriel, intellectuel, d'approche par le "droit DU handicap", d'habitat inclusif géré par des ESMS, d'espaces, de territoires, de villes, inclusifs seulement pour les "handicapés", qualifiés de "différents", pour ne plus dire anormaux alors même que ce concept de différence se pense par rapport à une majorité censée ne pas être différente et donc normale, nous n'y arriverons jamais.
Ecole inclusive : l’Italie, une source d’inspiration ? Un rapport très intéressant du Ministère de l’Education nationale français sur l’intégration scolaire en Italie : 🧐« Depuis 1971 la loi italienne prévoit que « l’instruction obligatoire se déroule pour tous sans distinction dans les classes normales de l’école publique ». « En 1977, la droit à l’intégration en milieu ordinaire de tous est inscrit dans la Constitution italienne et les « école spéciales » sont fermées. » 🧐« Aujourd’hui, l’école ordinaire accueille la quasi-totalité des enfants handicapés (lycée inclus), y compris ceux qui sont porteurs de handicaps très graves. C’est un droit opposable, l’école ne peut refuser l’inscription et si elle le fait, elle commet une infraction pénale. Le droit à l’intégration est également garanti pour la crèche et l’université. » 👍« Les formations impliquent le personnel enseignant, les chefs d’établissement et le personnel administratif, technique et auxiliaire. Le processus d’intégration est facilité par une plus grande autonomie des établissements, qui permet la flexibilité des réponses éducatives et la prise d’initiatives en termes d’organisation et de pédagogie. Le chef d’établissement dirige et coordonne les actions d’inclusion et implique les familles. » « Le nombre moyen d’élèves par classe est de 21. 3% des élèves sont est en situation de handicap» 🤗« Outre les enseignants de soutien, des accompagnateurs supplémentaires sont possibles : assistants à l’autonomie et à la communication (cf déplacements, cantine, hygiène) Le ratio élèves handicapés/accompagnement humain dans les écoles est pratiquement de 1 pour 1. » Les conclusions du rapport soulignent « les leviers de réussite » à partir de l’expérience italienne : 💡« positionner le chef d’établissement et l’établissement au coeur d’une démarche qualité 💡les modalités d’enseignement « Soutenir et valoriser les enseignants particulièrement engagés dans le processus d’inclusion » « instaurer la différenciation pédagogique comme manière de faire ordinaire et régulière » 💡la formation 💡les moyens mis en oeuvre (humains et dispositifs) 💡la place de la personne handicapée et la solidarité nationale » 🤯 « Ce dernier point constitue sans doute le plus complexe à appréhender. En France, à l’école comme dans la rue, les personnes en situation de handicap sont encore perçues trop souvent comme un problème supplémentaire et non comme des citoyens ordinaires. » https://lnkd.in/eYmQdGWc Chams-ddine Belkhayat🚀💙 Juliette Speranza Charles Gardou Stéphanie Jacquet 🎗 benedicte LE CLOËREC Stéphanie Gruet Masson Alexia van Schaardenburg Virginie Bouslama - TypiK'AtypiK national Cécile Perret Bettina DUPIN Emmanuelle Broquard🇨🇵 Laetitia Rebord (Sexpair) Myriam Molinier Charlotte (Dupont) Decool #inclusion #neurodiversite #écoleinclusive
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Intégrer les enfants, adolescents et jeunes adultes en situation de handicap, c’est bien, c’est normal c’est un devoir de la part de l’Etat et c’est un droit pour les personnes en situation de handicap. Maintenant il faut penser au concret, agir dans le présent et pour le futur, pour qu’il soit meilleur et adapté à chaque enfant. Il faut arrêter de faire des pseudo mesures d’insertion pour se donner bonne conscience et dire que l’on a promulguée et mis en place des mesures d’inclusion. Il fait agir aujourd’hui pour demain et créer une société plus inclusive.
Ecole inclusive : l’Italie, une source d’inspiration ? Un rapport très intéressant du Ministère de l’Education nationale français sur l’intégration scolaire en Italie : 🧐« Depuis 1971 la loi italienne prévoit que « l’instruction obligatoire se déroule pour tous sans distinction dans les classes normales de l’école publique ». « En 1977, la droit à l’intégration en milieu ordinaire de tous est inscrit dans la Constitution italienne et les « école spéciales » sont fermées. » 🧐« Aujourd’hui, l’école ordinaire accueille la quasi-totalité des enfants handicapés (lycée inclus), y compris ceux qui sont porteurs de handicaps très graves. C’est un droit opposable, l’école ne peut refuser l’inscription et si elle le fait, elle commet une infraction pénale. Le droit à l’intégration est également garanti pour la crèche et l’université. » 👍« Les formations impliquent le personnel enseignant, les chefs d’établissement et le personnel administratif, technique et auxiliaire. Le processus d’intégration est facilité par une plus grande autonomie des établissements, qui permet la flexibilité des réponses éducatives et la prise d’initiatives en termes d’organisation et de pédagogie. Le chef d’établissement dirige et coordonne les actions d’inclusion et implique les familles. » « Le nombre moyen d’élèves par classe est de 21. 3% des élèves sont est en situation de handicap» 🤗« Outre les enseignants de soutien, des accompagnateurs supplémentaires sont possibles : assistants à l’autonomie et à la communication (cf déplacements, cantine, hygiène) Le ratio élèves handicapés/accompagnement humain dans les écoles est pratiquement de 1 pour 1. » Les conclusions du rapport soulignent « les leviers de réussite » à partir de l’expérience italienne : 💡« positionner le chef d’établissement et l’établissement au coeur d’une démarche qualité 💡les modalités d’enseignement « Soutenir et valoriser les enseignants particulièrement engagés dans le processus d’inclusion » « instaurer la différenciation pédagogique comme manière de faire ordinaire et régulière » 💡la formation 💡les moyens mis en oeuvre (humains et dispositifs) 💡la place de la personne handicapée et la solidarité nationale » 🤯 « Ce dernier point constitue sans doute le plus complexe à appréhender. En France, à l’école comme dans la rue, les personnes en situation de handicap sont encore perçues trop souvent comme un problème supplémentaire et non comme des citoyens ordinaires. » https://lnkd.in/eYmQdGWc Chams-ddine Belkhayat🚀💙 Juliette Speranza Charles Gardou Stéphanie Jacquet 🎗 benedicte LE CLOËREC Stéphanie Gruet Masson Alexia van Schaardenburg Virginie Bouslama - TypiK'AtypiK national Cécile Perret Bettina DUPIN Emmanuelle Broquard🇨🇵 Laetitia Rebord (Sexpair) Myriam Molinier Charlotte (Dupont) Decool #inclusion #neurodiversite #écoleinclusive
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Une plus grande autonomie des etablissements qui permet une meilleure flexibilité des réponses éducatives.. et moins d'élèves par classe ...merci pour ces clés pour réussir l'inclusion
Ecole inclusive : l’Italie, une source d’inspiration ? Un rapport très intéressant du Ministère de l’Education nationale français sur l’intégration scolaire en Italie : 🧐« Depuis 1971 la loi italienne prévoit que « l’instruction obligatoire se déroule pour tous sans distinction dans les classes normales de l’école publique ». « En 1977, la droit à l’intégration en milieu ordinaire de tous est inscrit dans la Constitution italienne et les « école spéciales » sont fermées. » 🧐« Aujourd’hui, l’école ordinaire accueille la quasi-totalité des enfants handicapés (lycée inclus), y compris ceux qui sont porteurs de handicaps très graves. C’est un droit opposable, l’école ne peut refuser l’inscription et si elle le fait, elle commet une infraction pénale. Le droit à l’intégration est également garanti pour la crèche et l’université. » 👍« Les formations impliquent le personnel enseignant, les chefs d’établissement et le personnel administratif, technique et auxiliaire. Le processus d’intégration est facilité par une plus grande autonomie des établissements, qui permet la flexibilité des réponses éducatives et la prise d’initiatives en termes d’organisation et de pédagogie. Le chef d’établissement dirige et coordonne les actions d’inclusion et implique les familles. » « Le nombre moyen d’élèves par classe est de 21. 3% des élèves sont est en situation de handicap» 🤗« Outre les enseignants de soutien, des accompagnateurs supplémentaires sont possibles : assistants à l’autonomie et à la communication (cf déplacements, cantine, hygiène) Le ratio élèves handicapés/accompagnement humain dans les écoles est pratiquement de 1 pour 1. » Les conclusions du rapport soulignent « les leviers de réussite » à partir de l’expérience italienne : 💡« positionner le chef d’établissement et l’établissement au coeur d’une démarche qualité 💡les modalités d’enseignement « Soutenir et valoriser les enseignants particulièrement engagés dans le processus d’inclusion » « instaurer la différenciation pédagogique comme manière de faire ordinaire et régulière » 💡la formation 💡les moyens mis en oeuvre (humains et dispositifs) 💡la place de la personne handicapée et la solidarité nationale » 🤯 « Ce dernier point constitue sans doute le plus complexe à appréhender. En France, à l’école comme dans la rue, les personnes en situation de handicap sont encore perçues trop souvent comme un problème supplémentaire et non comme des citoyens ordinaires. » https://lnkd.in/eYmQdGWc Chams-ddine Belkhayat🚀💙 Juliette Speranza Charles Gardou Stéphanie Jacquet 🎗 benedicte LE CLOËREC Stéphanie Gruet Masson Alexia van Schaardenburg Virginie Bouslama - TypiK'AtypiK national Cécile Perret Bettina DUPIN Emmanuelle Broquard🇨🇵 Laetitia Rebord (Sexpair) Myriam Molinier Charlotte (Dupont) Decool #inclusion #neurodiversite #écoleinclusive
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Retraité, ex inspecteur de l'éducation nationale, ex conseiller pour l'école inclusive chez ACADEMIE DE CLERMONT FERRAND
Article très pertinent en accès libre sur Libération [mise à jour du 1er juin 2024] Sur les réseaux sociaux, on peut lire des réactions réservées et même hostiles à cet article. Elles émanent le plus souvent de professeurs du second degré et d'AESH travaillant dans le second degré (comme, par exemple ci-dessous). Chaque fois, les rédacteurs se sentent agressés par l'article. Pour les professeurs, ils y voient une remise en cause de leurs compétences et un déplacement de responsabilité de l'État sur leur personne. Pour les AESH, l'article apparaît comme exprimant un déni de l'intérêt de leurs missions auprès des élèves handicapés. Le titre de l'article est lu comme un appel sournois à la suppression des AESH. Les experts que cite la journaliste se voient disqualifiés par le soupçon de ne rien connaître aux réalités du terrain. Les auteurs des réactions leur opposent leur expérience intime, forcément indiscutable et donc universelle. Pourtant, cet article ne suggère à aucun moment la suppression des AESH et de leurs missions. Il constate en revanche que la politique française en matière d'école inclusive s'est contentée de leur rôle de compensation sans trop de discernement, dès que l'élève est identifié "en situation de handicap". La question de l'accessibilité pédagogique est en réalité devenue invisible. Or l'école est avant tout une question d'accessibilité des apprentissages à effectuer. L'enjeu est donc celui d'une didactique inclusive qui ressortit foncièrement à la mission des enseignants. Ce que l'État néglige en ne formant pas assez ou mal ses professeurs, que ce soit en formation continue ou en formation initiale. De même, il a préféré recruter des AESH mal payés et mal formés au lieu d'enseignants spécialisés dans l'éducation inclusive. Le nombre d'AESH augmente chaque année (3e catégorie professionnelle dans les classes), le nombre de professeurs diminue chaque année (ce qui alourdit les effectifs des classes dans le 2d degré). Jusqu'où ira-t-on ainsi au nom de l'école inclusive ? Voilà le fond de cet article. Ni attaque contre les AESH ni accusation contre les professeurs. Mais mise en évidence d'une politique inefficace et stressante pour les acteurs. #handicap #AESH #écoleinclusive #compensation #accessibilité
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[compte personnel] Enseignant spécialisé chez Education Nationale #écoleinclusive #inclusion #handicap
C’est vraiment ça. On fait comme si l’aesh était l’alpha et l’oméga de l’inclusion scolaire sans prendre en compte la question de l’accessibilite pédagogique. Il faut dire que s’attaquer à cette question signifie en soulever d’autres dont notamment celle des pratiques des enseignants (donc de la formation) mais aussi inévitablement celle du curriculum et des programmes. Sur ce dernier point, on peut s’interroger sur le caractère inclusif des projets de programmes 2024 qui mettent l’accent sur une progression annuelle plutôt que par cycle.
Retraité, ex inspecteur de l'éducation nationale, ex conseiller pour l'école inclusive chez ACADEMIE DE CLERMONT FERRAND
Article très pertinent en accès libre sur Libération [mise à jour du 1er juin 2024] Sur les réseaux sociaux, on peut lire des réactions réservées et même hostiles à cet article. Elles émanent le plus souvent de professeurs du second degré et d'AESH travaillant dans le second degré (comme, par exemple ci-dessous). Chaque fois, les rédacteurs se sentent agressés par l'article. Pour les professeurs, ils y voient une remise en cause de leurs compétences et un déplacement de responsabilité de l'État sur leur personne. Pour les AESH, l'article apparaît comme exprimant un déni de l'intérêt de leurs missions auprès des élèves handicapés. Le titre de l'article est lu comme un appel sournois à la suppression des AESH. Les experts que cite la journaliste se voient disqualifiés par le soupçon de ne rien connaître aux réalités du terrain. Les auteurs des réactions leur opposent leur expérience intime, forcément indiscutable et donc universelle. Pourtant, cet article ne suggère à aucun moment la suppression des AESH et de leurs missions. Il constate en revanche que la politique française en matière d'école inclusive s'est contentée de leur rôle de compensation sans trop de discernement, dès que l'élève est identifié "en situation de handicap". La question de l'accessibilité pédagogique est en réalité devenue invisible. Or l'école est avant tout une question d'accessibilité des apprentissages à effectuer. L'enjeu est donc celui d'une didactique inclusive qui ressortit foncièrement à la mission des enseignants. Ce que l'État néglige en ne formant pas assez ou mal ses professeurs, que ce soit en formation continue ou en formation initiale. De même, il a préféré recruter des AESH mal payés et mal formés au lieu d'enseignants spécialisés dans l'éducation inclusive. Le nombre d'AESH augmente chaque année (3e catégorie professionnelle dans les classes), le nombre de professeurs diminue chaque année (ce qui alourdit les effectifs des classes dans le 2d degré). Jusqu'où ira-t-on ainsi au nom de l'école inclusive ? Voilà le fond de cet article. Ni attaque contre les AESH ni accusation contre les professeurs. Mais mise en évidence d'une politique inefficace et stressante pour les acteurs. #handicap #AESH #écoleinclusive #compensation #accessibilité
Scolarisation des élèves handicapés : les AESH sont-elles vraiment indispensables ?
liberation.fr
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Plus de 490 000 élèves en situation de handicap prennent le chemin de l’école en cette rentrée. Un nombre qui croît chaque année. Mais les progrès en matière d’accompagnement, eux, restent plus complexes à établir. Une seule nouveauté sur ce front : l’expérimentation dans quatre départements des pôles d’appui à la scolarité.
Rentrée scolaire et handicap : peu de changements, beaucoup de continuité
https://www.faire-face.fr/
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Je vous partage la réalité de "l'école inclusive" pour les enfants en situation de handicap. L'étape 6 va vous surprendre (👉 c'est pas vrai, c'est juste pour le titre Linkedin) : J'espère que vous avez de l'humour et que vous adorez les procédures des années 90, on y va ✊ Que faire en cas d'absence d'AESH pour mon enfant ? 🤔 Vous trouverez ici un rappel des démarches à suivre si : - votre enfant n’a pas son AESH à la rentrée. - ou, dans le cas d’une notification d’AESH individuelle, ne l’a pas sur la totalité du temps notifié par la MDPH. - En cas d’absence de l’AESH en cours d’année, les mêmes démarches peuvent être effectuées. #Bourbier 1- Contactez l’enseignant référent, et/ou le coordinateur AESH et/ou le coordinateur du PIAL de votre secteur Il se peut que le contrat soit en cours de signature, et que l’AESH arrive rapidement. 2- Contactez la cellule départementale “Ecole inclusive” Appelez le 0805 805 110 qui vous orientera vers la cellule école inclusive des services de l’Education Nationale du département “Cette cellule peut contacter pour vous la MDPH, l’inspection ASH, la coordination AVS ou l’enseignant référent, pour obtenir des informations, aider à l’avancement de votre dossier ou servir de médiateur. Ce service est chargé de la politique de scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers, dont les élèves en situation de handicap. Une cellule d’accueil est à disposition des parents. 3- Contacter la cellule nationale Aide Handicap Ecole au 0800 730 123 du ministère de l’Education Nationale. 4 - Si ces contacts n’aboutissent pas, contactez l’inspecteur ASH "Chaque académie dispose d'une inspection ASH “Adaptation scolaire et Scolarisation des élèves Handicapés”. Cette inspection est dirigée par un inspecteur ASH et une équipe." 5 - Mise en demeure au DASEN Si ces démarches n’ont pas permis de régler le problème, mettez en demeure l’inspection académique. La mise en demeure est à adresser au DASEN en courrier recommandé avec accusé de réception. Il est préférable de doubler cet envoi papier par un mail adressé au DASEN, auquel vous joindrez votre courrier de mise en demeure. (contacts sur demande) 6 - Saisine du tribunal administratif Même si la saisine du tribunal peut se faire sans avocat, nous vous recommandons de faire appel à un avocat. Vérifiez avec votre assureur si vous avez souscrit un contrat de protection juridique. Pour saisir le tribunal, il y a deux cas selon votre situation : => Les deux cas sont en commentaires ! Bravo d'avoir lu jusque là 💪 => Si vous n'avez rien compris, c'est normal ! => Si vous êtes entrepreneur et que voulez m'aider à résoudre le problème => MP => Si "en attendant" vous voulez une solution pour votre enfant à #Nantes => l'Oasis des talents Source : Constellation - réseau d'entraide pour parents d'enfants handicapés et Association d'information et de soutien pour l'inclusion des personnes porteuses de handicap cognitif - TOUPI
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Handicap : quand l’école inclusive se crashe, les collégiens « perdent le sourire » https://lnkd.in/esVzKPtQ Hier, dans Mediapart Prisca Borrel pointait l’épuisement des élèves présentant un déficit d’autonomie en classe. Ayant nous-même avec notre équipe été dans cette situation en clis et dans des classes ordinaires, nous pouvons vous donner des exemples précis des conséquences que ces choix pédagogiques ont: - En Maths: difficulté à utiliser les outils pour réaliser des théorèmes de base en géométrie ( Pythagore, Thalès). Ces difficultés sont également présentes lorsque l’élève doit se situer dans un espace pour appliquer des formules simples comme les produits en croix. Hier encore, lorsque nous faisions notre comptabilité, certaines multiplications étaient mauvaises. - En Français: une difficulté à identifier les changements dans les structures d’une phrase, notamment lorsqu’elle contient plus d’éléments après un verbe conjugué. Parmi ces éléments, on peut citer les conjonctions de subordination. - En géo: leurs cartes sont parfois des torchons.
Handicap : quand l’école inclusive se crashe, les collégiens « perdent le sourire »
mediapart.fr
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449 000 élèves en situation de handicap seront accueillis à l'école en cette rentrée. C'est le chiffre annoncé par la Ministre de l'Education Nationale démissionnaire lors de sa réunion de rentrée. Ce nombre est en constante augmentation ces dernières années et pourtant ❌ Tous les enfants en situation de handicap ne seront pas scolarisés, que ce soit à l'école ou en centre spécialisé ❌ Parmi ces élèves 24 000 vont à l'école faute d'avoir une place en institut médico-éducatif (IME) pour un accompagnement pluridisciplinaire et plus spécialisé ❌ De nombreux enfants seront scolarisés pour seulement quelques heures par jour ou par semaine ❌ Les familles sont confrontés à un parcours long et tortueux pour ouvrir des droits pour leur enfant et ensuite s’assurer qu’ils puissent effectivement être mis en œuvre ❌ Les personnels exerçant dans les écoles sont en souffrance Les AESH, qui exercent leurs missions dans des conditions plus que difficiles (contrats précaires, rémunération faible, pas d'accès à des formations spécialisées, peu de matériel adapté). Le personnel enseignant qui est peu formé et accompagné à la scolarisation d’enfant en situation de handicap Comment faire plus et mieux ? Malheureusement, je n’ai pas de solution ou de baguette magique, deux points me semblent toutefois indispensables : 💡 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗹'𝗶𝗻𝘁é𝗿ê𝘁 𝗱𝗲 𝗹'𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁 plutôt que des seules disponibilités, notamment budgétaires, pour déterminer le juste niveau d'accompagnement (école ou institut, aide humaine ou non, individuelle ou mutualisée, volume horaire) 💡 𝗘𝗻 𝗳𝗶𝗻𝗶𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹’𝗲𝘅𝗰𝘂𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗼𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻. Aimer son métier ne doit pas empêcher de percevoir une juste rémunération tout comme cela ne suffit pas à apporter un accompagnement adapté aux enfants porteurs de handicap. Le métier d’AESH doit donc être professionnalisé et revalorisé. Encore du chemin à parcourir… En attendant, pour cette nouvelle année, bonne rentrée aux parents, aux enfants et aux personnels des écoles et des instituts spécialisés
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