Post de Peer DE JONG

#Russie #Afrique #Sahel La présence de la Russie en Afrique se renforce selon 2 axes. Un axe Nord-Sud qui part de Libye vers le Mozambique et un axe Est-Ouest qui part du Soudan vers la Mauritanie. Le cœur de la stratégie russe se concentre sur le Tchad et la RCA points d'équilibre du continent. Ce développement repose sur : - l'expression affirmée des souverainetés des États africains, - une diplomatie hyper active ( Lavrov fait sa énième tournée sur le continent), - un dispositif sécuritaire reposant sur les ventes d'armes et "l'Africa corps" ( en fait un modèle "all inclusive")(#Agir_entre_les_lignes chez #mareuileditions) - le développement de bases permanentes (Port Soudan, Maputo, Tobrouk... /en recherche sur l'Atlantique) - des partenaires (Chine, Afrique du Sud, Brésil mais aussi Turquie, etc.. ) qui compensent et complètent l'offre russe ( économie, finances, transport...). La guerre en Ukraine ne pourra que renforcer ces différents points.

Russie Libye : via sa société militaire privée, la Russie s’installe également en Libye. La présence russe très affirmée au Sahel va faire peser des tensions pour l’Europe. En effet, sans évoquer les aspects miniers et pétroliers, d’une part, ils vont pouvoir contrôler la circulation des armes et munitions au profit des groupes terroristes, et d’autre part, ils vont également contrôler les routes migratoires notamment celles passant par Agadez et la Libye. Dans les deux cas, l’Europe aura fort à faire. Quant à la France, ses relais du continent africain à l’ONU s’amenuisent. #russie #libye #immigration illégale #armement https://lnkd.in/ep5pyipV

💡 « Depuis le début de 2024, la présence russe en Libye s’est accélérée. Moscou y a transféré des mercenaires, des instructeurs, des armes ainsi que des équipements et véhicules militaires. Ces livraisons sont principalement à destination de la Cyrénaïque et du Fezzan, dans les zones contrôlées par le maréchal Haftar. Ce retour marqué de la Russie en Libye n’est pas anodin puisqu’il s’inscrit dans une dynamique plus large de projection de son influence en Afrique du Nord et au Sahel. » 🌍 Dans un article que j’ai eu la chance de rédiger pour la revue Conflits, je reviens sur la prépondérance des frontières libyennes dans la stratégie russe en Afrique, tant sur le plan militaire que dans sa quête d’influence régionale. Pour cela, il a été utile de retracer l’historique des relations russo-libyennes et de faire l’état des lieux des espaces frontaliers au sud de la Libye. 🇱🇾 / 🇷🇺 Pour ceux qui seraient intéressés par le sujet : https://lnkd.in/ehYEiuRs En vous souhaitant une bonne lecture ! 🔍 #Libye #Russie #Afrique #influence #strategiemilitaire

➡ Le Niger signe un accord de défense avec la Russie et éjecte "définitivement" la France En visite à Moscou, le Premier ministre nigérien et son ministre de la Défense souhaitent développer des partenariats pour stabiliser la situation sécuritaire précaire dans leur pays et mieux former leurs forces armées. Atlantico : Le Niger et la Russie vont « intensifier » leur coopération militaire. En visite à Moscou, le Premier ministre nigérien et son ministre de la Défense souhaitent développer des partenariats pour stabiliser la situation sécuritaire précaire dans leur pays et mieux former leurs forces armées. Cela va-t-il accroître l'influence de la Russie dans la région ? Viatcheslav Avioutskii : La Russie, depuis le début de la guerre en Ukraine, cherche à mobiliser une large coalition internationale avec les pays du Sud global, qui comprend également les nations africaines. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a multiplié les visites en Afrique. Certains pays sont passés définitivement dans la zone d'influence russe comme vient de le faire le Niger. Pourtant, le pays n'avait pas de relations historiques ou d'intérêts géopolitiques avec la Russie. En 2023, Vladimir Poutine avait organisé un sommet Russie - Afrique. Le dirigeant du Niger, Mohamed Bazoum, a décidé de ne pas y participer. Il avait une sympathie pour la France et pour l'Occident. Les militaires nigériens ont décidé du sort réservé à la présence militaire française. Le pouvoir militaire du Niger a tranché, la France ne devait plus être présente au Niger. La Russie a profité de cette crise pour faire avancer ses pions au détriment de la France. Les vice-ministres russes de la Défense Iounous-bek Evkourov et Alexandre Fomine ont donc rencontré cette semaine à Moscou le ministre nigérien de la Défense Salifou Modi. Ce n’est pas un hasard si Iounous-bek Evkourov a été promu à ce poste. Il passe beaucoup de temps en Afrique et notamment dans les pays à majorité musulmane. Au mois de décembre, lorsque ce vice-ministre russe se déplace à Niamey, le Niger prend une autre décision très importante après le rejet de la France. Le pays a décidé de rompre sa coopération militaire avec l'Union européenne. Le Niger a une industrie d'uranium qui est très puissante et qui permet de financer les achats d'armes, qui jusqu'à récemment étaient fournies dans le cadre d'un accord de coopération militaire franco-nigérien. Il est clair que cette coopération estterminée et le Niger n’est donc plus dépendant de la France pour son approvisionnement en armes. L’activisme de la part de la Russie a été plus efficace. Il faut reconnaitre que la Russie a été meilleure que la France sur le plan stratégique et tactique dans ce pays précis du continent africain. (...)

#AES #Sahel l'Alliance des États du Sahel ( le G3) est à présent sur pied. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger raffermissent leurs relations, parrainés par la Chine, la Turquie et évidemment la Russie. Matériels et équipements militaires, matières premières et alimentaires mais aussi assistance de sociétés militaires privées en sont l'essentiel. Les Russes déploient l'Africa Corps sur l'Afrique au travers des 45 accords de défense signés avec le continent depuis 2015. Les Turcs avec SADAT conseillent et vendent du matériels militaires tandis que les Chinois financent. Centré sur l'Afrique, le G3 est essentiel dans cette nouvelle logique géopolitique qui connecte la Libye avec le Mozambique et le Soudan avec la Guinée ( où Sergei Lavrov a été ce mois ci). Pour la 1ere fois, le prochain sommet Russie-Afrique se déroulera en 2026 sur le continent africain. Une consécration?

La Guinée renforce ses liens avec la Russie

🔴 Les infos à retenir : - Armée russe : le décret de Poutine - UE : le Lituanien Kubilius nommé au nouveau poste de commissaire à la Défense - La Russie ordonne l'évacuation de villages frontaliers de l'Ukraine dans la région de Koursk #Ukraine #Russie #Poutine #UE #Lituanie

Afrique… FranceAfrique… Velléités Turques, Russes, Chinoises… La politique « FranceAfricaine » élaborée par DeGaulle, et appliquée depuis, a privilégié le soutien à des oligarchies régnantes qui préservaient les intérêts de l’ « ancienne métropole » au détriment des aspirations des populations locales. Pendant que le monde changeait à toute vitesse, la « FranceAfrique » est restée campée sur ses positions. Les nouvelles générations, connectées aux réseaux sociaux, ont évolué. Des coups d’état pour mettre fin à une prise en mains par des oligarchies régnantes par la force, sont venus libérer et momifier un ressentiment « anti-Francais » (anti-néocolonialisme Français s’entend)! Les brèches profondes creusées pendant une longue periode sombre pour les peuples, ont permis l’intrusion des puissances de l’Est: Russie, Chine, Turquie, Emiratis… La France a perdu une occasion unique à l’aube des indépendances de choisir une autre voie: la construction d’une «Zone Économique Francophone » basée sur les principes démocratiques, des libertés, droits de l’homme et laïcité, à l’image du pays qui en a tracé les frontières. L’ensemble aurait gagné en puissance dans la. Ompetition économique mondiale. La France a choisi une autre voie, celle qui a mené à la situation présente un Gâchis historique.

➡ La France et la Moldavie vont signer un accord de coopération en matière de défense La semaine passée, abritant une importante population russophone, la république moldave du Dniestr [ou Transnistrie], en rupture de ban avec la Moldavie depuis la fin de l’Union soviétique, a appelé la Russie « à mettre en oeuvre des mesures » pour la protéger face à la « pression accrue » exercée par Chisinau à son endroit. Dans la foulée, Moscou a fait savoir que cette demande serait examinée « avec attention », sans plus de précision. Un tel appel n’est pas surprenant. La guerre qui avait opposé les séparatistes de Transnistrie à l’armée moldave, en 1991-92, s’était terminée par un accord entre Moscou et Chisinau, aux termes duquel la Moldavie accepta d’accorder une large autonomie à la région sécessionniste et de renoncer à tout rapprochement avec la Roumanie en échange de la neutralité de la Russie. Depuis, la Moldavie a noué des relations avec l’Otan et a obtenu le statut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne [UE]. Cette évolution n’est pas au goût de Moscou… D’où les campagnes de déstabilisation dont font régulièrement état les autorités moldaves. En 2023, le Kremlin a abrogé un décret qui reconnaissait la souveraineté de Chisinau sur la Transnistrie en expliquant qu’il s’agissait de « garantir les intérêts nationaux de la Russie dans le cadre des profonds changements qui se produisent dans les relations internationales ». En outre, à plusieurs reprises depuis le début de la guerre en Ukraine, des responsables russes ont suggéré que la Transnistrie serait le prochain objectif du Kremlin. Cela pourrait-il aller jusqu’à une invasion de la Moldavie ? En attendant, l’armée moldave n’a pas les moyens de faire face à une telle menace. Ces derniers mois, quelques pays membres de l’UE ont contrinué à renforcer [modestement] ses capacités, en lui livrant des blindés [comme l’a fait l’Allemagne avec des Piranha III acquis auprès du Danemark]. De son côté, en septembre dernier, la France a signé une lettre d’intention en vue d’établir une coopération militaire avec la Moldavie. Ce qui s’est ensuite concrétisé par la livraison d’un radar GM 200 au ministère moldave de la Défense. Reste à voir comment il pourra exploiter de telles capacités de détection étant donné qu’il ne possède plus d’aviation de combat [ses MiG-29 ont tous été revendus dans les années 1990, faute de moyens pour les entretenir…]. Quoi qu’il en soit, la lettre d’intention signée il y a six mois va se muer en « accord de coopération en matière de défense », à l’occasion d’un déplacement de Maia Sandu, la président moldave, à Paris, le 7 mars. Telle est en effet l’annonce que vient de faire l’Élysée, via un communiqué. (...)

Ça s'est passé un...3 mai Il y a 42 ans disparaissait Mohamed Seddik Benyahia Le Matin DZ/Lesoirdalgérie Le 3 mai 1982, disparaissait Mohamed Seddik Benyahia, dans l’explosion d’un avion spécial en route vers Téhéran dans le cadre d’une médiation destinée à mettre fin au sanglant conflit opposant l’Iran et l’Irak. La guerre Iran-Irak, connue à Téhéran sous le nom de Guerre imposée ou Défense sacrée, à Baghdad sous le nom de QÇdisiyyah de Saddam, opposera les deux pays entre septembre 1980 et août 1988. Pour l’essentiel, les grandes puissances, URSS comprise, étaient suspicieuses à l’endroit de la République islamique iranienne, voyaient en l'Irak un pays qui pourrait évoluer vers la laïcité et le modernisme, faire contrepoids à l'Iran. C'est pourquoi elles ne s'opposent pas dans un premier temps à l'offensive irakienne, allant jusqu'à la soutenir ensuite. Au total, les dépenses militaires, pertes en produit intérieur brut et capitaux non investis auraient dépassé 500 milliards de dollars pour les deux pays. L’Iran estime officiellement à 300 milliards de dollars le prix de la reconstruction de son économie. L’Irak, pour sa part, l’évalue entre cinquante et soixante milliards de dollars. Les estimations des pertes en vies humaines sont de 300 000 à plus d'un million de morts iraniens et de 200 000 Irakiens. Un immense gâchis dont les deux peuples auraient pu faire l’économie si l’appareil du médiateur Benyahia n’avait pas été abattu, à l’entrée de l’espace aérien iranien, par un missile irakien de fabrication soviétique. Une autre version indique que l’avion, un Gulfstream II du gouvernement algérien avec quatorze personnes à bord dont le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Seddik Benyahia, en route pour Téhéran, fut abattu par un appareil MIG-25 de l'armée de l'air irakienne. Au préalable, lors de la crise iranienne des otages, Benyahia avait été l'artisan de la libération, en janvier 1981, des otages américains détenus en Iran après la révolution iranienne en 1979. Retour sur une jeunesse "remarquable" L’homme aura marqué ceux qui l’ont connu par sa modestie, sa discrétion, sa modération, son érudition et de nombreuses autres qualités intellectuelles. "Le petit Benyahia", comme aimaient à l’appeler ses compagnons, en raison de sa corpulence fragile, suit une scolarité qui le conduit du collège de Sétif, où il passera quatre ans, au lycée Bugeaud (l’actuel Emir-Abdelkader) à Alger. "Sujet remarquable" pour ses maîtres, il enchaînera avec des études de droit à l’Université d’Alger, avant de s’inscrire en 1953 au barreau de la même ville. C’est à ce titre qu’il assurera, deux ans plus tard, la défense de Rabah Bitat, écroué à la prison de Barberousse. Il en profitera pour assurer les liaisons avec Abane Ramdane qui venait d’être élargi. En 1955, il participe à la création de l’Union générale des étudiants musulmans algériens avec Ahmed Taleb Al Ibrahimi et ... .... suite dans commentaires