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Emmanuel Macron a fait un COUP D’ETAT psychique sur les Français. Alors qu’il avait promis que plus rien ne serait comme avant et que le vote des Français l’obligeait, il a créé le chaos et abîmé la démocratie. Comment l’expliquer ? Sans penser à la France, son unique stratégie a été de se retrouver uniquement face à l’extrême droite en espérant un bouclier démocratique.  Mais se faisant et en reprenant leur vocabulaire il a normalisé le R.N qui a pris beaucoup de terrain. Je vous propose ce double épisode (1h30 en tout) afin de sortir de ce chaos, de prendre du recul et d’essayer de comprendre ce qui se passe en politique. ➡ Comment expliquer le mouvement de Macron? ➡ Comment expliquer le vote vers le R.N? ➡ Comment comprendre le mouvement des Français? ➡ Comment expliquer la tentative de destruction des partis républicains (droite et gauche confondu) ? ➡ Et surtout comment expliquer cette décision de dissolution dans le temps minimum permis dans la constitution et juste avant les Jeux Olympiques ? Dans ce double épisode, mon invité du jour Raphaël LLorca directeur associé de l'observatoire des marques, imaginaires de consommation et politique à la fondation Jean Jaurès va tout vous expliquer, études et chiffres à l’appui. Un épisode indispensable pour prendre la hauteur nécessaire dans ce brouhaha médiatique. Studio : Plink Podcast (Pierre-Henri Samion et Julien Fauconnier Vidéo : Victoria Michaux

Un de ces épisodes qui sont essentiels

NOUS AVONS GAGNÉ… UN SURSIS Soulagement. Ce dimanche 7 juillet, tous les pronostics ont été déjoués. Toutes les prophéties médiatiques ont été battues. L'extrême-droite, donnée triomphante pendant des semaines, n'arrive «que» troisième force politique du pays, derrière les néolibéraux et le Front Populaire. Macron est triplement vaincu : avec sa dissolution, il pensait liquider la gauche, elle est renforcée. Il désirait gouverner avec l'extrême droite, le plan est compromis. Il voulait renforcer son camp, c'est raté. Son silence résonne comme une défaite. Malgré la propagande, les diffamations incessantes, les manipulations, il reste encore, en France, un peuple qui rejette le racisme et qui réclame la justice sociale, la liberté et l'égalité. Cela tient du miracle. Déjà, les éditorialiste aboient sur les plateaux télé. La bourgeoisie enrage. Pourtant, rien n'est gagné. Nous faisons face au plus dur des combats. Même dans l'hypothèse où le Parti Socialiste et les écologistes ne trahiraient pas immédiatement pour entrer dans une coalition macroniste, les défis sont majeurs. Le RN n'a jamais été aussi puissant – "Notre victoire n'est que différée" dit Marine Le Pen. Les médias des milliardaires vont salir encore plus violemment les forces de gauche. Le patronat et les lobbys de l'agro-industrie feront bloc contre la moindre mesure écologique ou sociale. Les fascistes, qui déchainent déjà leur violence dans les rues, vont tenter des coups de force. La police qui vote à la quasi-unanimité pour l'extrême-droite, va entrer en guerre. Autrement dit, les périls seront inédits. Nous avons gagné un répit : les fascistes et les fascisateurs ne gagnent pas aujourd'hui, mais ils feront tout pour garder le pouvoir demain. Le seul obstacle, ce sera nos luttes, nos médias, nos assemblées : notre force collective. En 1936, rien n'aurait été possible sans la grève générale. À l'inverse, en 1973 au Chili, le gouvernement de gauche n'a pas pu empêcher le coup d'État militaro-capitaliste. Nous avons gagné quelques mois, quelques années peut-être, pour construire une force à même d'imposer des avancées sociales, et de résister à la menace fasciste, plus puissante que jamais.

J'ai eu le plaisir de participer à l'émission "Avec ou Sans Parures" sur Luxe Radio, où j'ai analysé l'impact potentiel de la condamnation de Trump sur les élections présidentielles américaines et les relations internationales. En bref, les principaux points de mon intervention: 📌 La condamnation pénale de Trump renforce son noyau dur électoral tout en risquant d'affaiblir l'avantage des républicains auprès des indécis dans les Etats pivots. 📌 Malgré des indicateurs économiques solides comme un faible taux de chômage, l'opinion publique sur le bilan économique de Biden reste négative, influencée potentiellement par les perceptions sur la santé du Président. 📌 Le débat d'aujourd'hui représente un défi majeur pour les deux candidats. Les républicains cherchent à semer le doute sur les "capacités cognitives" de Biden, mais ont-ils placé la barre trop basse ? Les démocrates doivent effacer l'image de "sleepy Joe" et changer le récit autour des vulnérabilités de Trump, en braquant les projecteurs sur son bilan négatif en matière de création d’emploi, son ambigüité sur le droit des femmes à l’avortement et ses démêlés judiciaires. Vont-ils réussir à inverser la tendance dans les Etats pivots ? 📌 En cas de victoire de Trump, ses promesses radicales sont souvent des leviers pour consolider sa base électorale et influencer les négociations, comme sa position sur l'OTAN qui vise à rallier l’électorat isolationniste et faire pression sur les pays membres pour augmenter leurs contributions financières. 📌 Les priorités du Maroc, y compris la construction du Consulat américain à Dakhla, sont également tributaires du rôle crucial des élections au Congrès qui se chevaucheront avec l'élection présidentielle. Par exemple, le Comité sénatorial des appropriations joue un rôle clé dans ce processus de prise de décision, influencé par le lobbying du Polisario. En plus de mes insights, d'autres invités ont partagé leurs perspectives éclairées sur le sujet. Je vous invite à écouter l'intégralité de cette émission pour une compréhension plus détaillée: https://lnkd.in/g4z2Z7Dp #Podcast #Politique #Communication #AffairesPubliques #USPresidentialElections2024

DISSOLUTION : LA DÉMOCRATIE N’EST PAS UN JEU – POINT DE VUE NOTRE PRÉCÉDENTE PUBLICATION ET POURQUOI PAS L’ARTICLE 16 DES « PLEINS POUVOIRS » ? – « … je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent…» Gouverner ne consiste pas à jeter des pièces en l’air et à prier pour qu’elles tombent du bon côté de l’histoire. https://lnkd.in/eiPsgx7F ARTICLE – DISSOLUTION : LA DÉMOCRATIE N’EST PAS UN JEU, PAR AYMERIC CHRISTENSEN Aymeric Christensen – directeur de la rédaction de LA VIE – RCF, le 13 juin 2024 « Coup de poker », « pari », « va-tout » : depuis dimanche, le vocabulaire du jeu est partout pour qualifier la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale… alors que les partis d’extrême droite ont frôlé les 40 % aux élections européennes ! La démocratie n’est pas un jeu. Et pourtant… cette image revient tout le temps en politique. Alors, voilà : le Président joue un « jeu dangereux »… tout en suppliant le pays de ne pas « jouer » le même, en portant le Rassemblement national au pouvoir. Désavoué, dans l’impasse, Emmanuel Macron avait-il le choix ? Était-ce le dernier espoir de « sauver » la prochaine présidentielle ? Malheureusement, la « clarification » à laquelle il appelle ressemble surtout à un énième chantage à la République. Et le problème, c’est que face à l’extrême droite, les leçons de morale n’ont aucun effet. Et déjà, de partout, les politiques s’accusent mutuellement de « faire le jeu » du Rassemblement national… …/…

Je soutiens ce message de Damocles (extrait). Et vous ? Voici 4 bonnes raisons d'aller voter au second tour des législatives, ce dimanche 7 juillet. Incitez vos proches à le faire eux aussi, en leur transférant ce message. Madame, Monsieur, Pourquoi vous devriez voter, ce dimanche 7 juillet. 1. Moment historique : il est possible d'obtenir un gouvernement patriote ce dimanche. Vous pouvez faire gagner vos idées en votant et en poussant votre entourage à voter pour les candidats patriotes ce dimanche. Quelques minutes de votre vie vont déterminer la situation en France pour les années à venir : c'est un excellent investissement de votre temps. Après des années de désordre, notamment avec Hollande et Macron, vous pouvez reprendre le pouvoir sur notre destinée commune. Pensez à vous, pensez à votre famille, pensez à tous vos proches. Pensez à la France avant tout : si vous le pouvez, votez pour un patriote ce dimanche. 2. Pour battre l'extrême-gauche Réunie en une chimère monstrueuse, la gauche aligne des candidats violents, annonce le retour du désastreux François Hollande et a même présenté le menteur Cahuzac. Elle se ridiculise aussi avec un programme totalement démagogique. Pire : les agressions de candidats et de militants par des milices d’extrême-gauche se multiplient cette semaine. Ils n’attendent même pas dimanche pour faire régner la terreur ! Ne laissez pas la gauche gagner : allez voter ce dimanche. 3. Pour battre Emmanuel Macron Comme vous le savez, Macron a voulu jouer avec les Français, semer le chaos après le résultat des élections européennes où sa liste a été ridiculisée. Et comme pendant les Européennes, le clan macroniste est incapable de faire entendre le moindre argument pendant cette campagne des législatives. Et maintenant, des candidats de Macron se désistent même en faveur de candidats d'extrême-gauche ! Ne laissez pas Macron se moquer de vous, votez ce dimanche ! 4. Envoyez un signal à tous les Français patriotes : « vous n'êtes pas seul ! » Pendant de longues années les médias et les politiques lâches ont prétendu que vos priorités étaient extrêmement minoritaires. Que vous étiez bête ou fou. Pourtant vous étiez bien en train de regarder la réalité en face. Les Français patriotes sont majoritaires mais le récit médiatique les prétend encore minoritaires. Montrez à chaque patriote qu'il n'est pas seul : votez et faites voter pour envoyer un maximum de députés patriotes à l’Assemblée !

Emmanuel Macron a réussi un tour de force : personne ne parle de son bilan. Plus de 40 personnalités d’horizons divers, Sophie Binet, Julia Cagé, Priscillia Ludosky, Dominique Bourg, Morgan noam Lucas, Baptiste Morizot, Victoire Tuaillon et bien d’autres, on a fait le bilan de sept ans de macronisme. Par devoir de mémoire et de responsabilité. Parce qu’Emmanuel Macron s’est présenté comme le « rempart » de l’extrême-droite alors qu’en réalité, il a fait sauter toutes les digues morales et poussé la démocratie au bord de l’implosion. Nous y voilà. Lisez notre bilan en ligne et faites-le tourner massivement : rappelez-vous.org Avant le 1er tour des législatives, le 30 juin, on n’a pas droit à l’erreur : faire barrage au fascisme, c’est aussi s’opposer à ce qui l’a nourri. Seule la gauche, aussi imparfaite soit-elle - et c'est peu dire que je critique durement les politiques sans égards pour l'étiquette - peut traiter le mal à la racine en mettant fin aux politiques libérales injustes et brutales qui creusent le ressentiment de nos concitoyen-nes et alimentent l’extrême-droite. L’heure est grave. Les implications gigantesques. Notre choix historique. Merci de choisir l’alternative humaniste, démocratique, écologiste et sociale. C’est maintenant. On n’aime pas abuser des formules, mais étant donné l’urgence climatique, on peut ajouter « ou jamais ». Merci. Claire Nouvian

Encore un effort… L’heure de vérité approche. Face au danger absolu que serait une majorité absolue pour le RN, il ne faut pas se rater. Nous, les castors qui ont toujours su faire barrage, il faut aller voter. Pas voter blanc ou s’abstenir, comme beaucoup semblent vouloir le faire par dégoût du choix proposé. Et quels que soient le cynisme et l’inconséquence de Macron qui n’a pas su imposer le désistement républicain à tous ses candidats arrivés troisièmes. Il faut s’inspirer d’Aragon qui écrivait en 1944 le magnifique poème « la rose et le réséda ». J’avais déjà cité ce vers, à la suite de François Ruffin qui dans toute cette campagne a été d’une totale exemplarité et qui est en difficulté pour se faire réélire : "Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat". Oui, ce n’est pas l’heure de faire le délicat et de se fourvoyer devant la gravité du moment, comme Bruno Le Maire ou Edouard Philippe et ceux qui refusent de voter LFI en mettant ce signe égale infamant entre extrême-droite et extrême-gauche. Ou de ne pas voter pour un ou une macroniste, même en se bouchant le nez. A gauche, en particulier, il sera temps de régler les comptes après. Rien n’est effacé, il n’y a pas d’ardoise magique comme le dit très bien Raphael Glucksman. https://lnkd.in/dhMuQ9Sa Alors quoi pour la suite si le RN n’obtient pas la majorité absolue ? Un gaulliste au petit pied comme Xavier Bertrand, dont on n’oublie pas les outrances et les sarcasmes contre la gauche du temps qu’il était porte-flingue de Sarkozy, propose un gouvernement provisoire sur le modèle de celui que de Gaulle avait mis en place pour sortir la France de l’occupation nazie et des pétainistes. Mais il exclut d’emblée LFI, alors que de Gaulle avait intégré tous ceux qui avaient résisté, y compris les communistes très staliniens de l’époque. De son côté LFI a déjà annoncé qu’elle ne participerait pas à un tel gouvernement. Oui, alors quoi ? Il faudra bien ranger au vestiaire les pudeurs de gazelle, comme ont déjà su le faire socialistes et écologistes en créant le Nouveau front populaire avec LFI. L’histoire bouge très vite et rien ne dit que LFI et Mélenchon seront en mesure d’imposer leur pouvoir de nuisance. Lundi la France sera il faut l’espérer devant une page blanche plutôt que brune où tout devra être réécrit par des femmes et des hommes qui devront se montrer à la hauteur de l’événement, ce qui n’est pas gagné ! Avec deux modèles, l’Allemagne et la Suisse et leurs gouvernements de coalition. Français, encore un effort si vous voulez rester républicains…

CHRONIQUE intégrale | Ne pas dissoudre la France dans la #dissolution par Bernard Cazeneuve via l'Opinion. La politique s’accommode mal des aléas des jeux de hasard avec ce qu’il transporte de chaos. En matière électorale, les coups de blues peuvent prolonger les coups de poker. Il serait hautement souhaitable, pour éviter l’avènement du Rassemblement national, que le président de la République accepte de voir les républicains ardents déterminer, le moment venu, les contours d’une grande coalition, ainsi que son programme, pour épargner à la France son déclassement sur la scène internationale. Refuser l’alliance avec LFI, ce n’est pas renoncer au rassemblement de la gauche, c’est au contraire, au lendemain du très beau score réalisé par le Parti socialiste aux élections européennes, le rendre possible sur des bases qui soient saines, réellement efficaces face à l’extrême droite et qui nous engagent collectivement, dans la fidélité à une histoire, à des idéaux, à des combats, que nous ne saurions abandonner à l’air vicié du temps présent. Dans les moments troublés, où se joue l’essentiel qui engage la Nation, la sincérité est l’arme la plus sûre pour résister aux calculs cyniques et à l’abaissement de la politique, qui ont ruiné la confiance et constituent la cause première du tumulte qui s’est emparé du pays.

UN TRISTE BILAN POUR LA FRANCE ?  Le président Macron a commis une erreur de calcul potentiellement catastrophique en convoquant ces élections. Cela a certainement provoqué des divisions et une polarisation majeures, avec un potentiel de violence lorsque l’issue est déterminée. Et je ne pense pas qu'il s'agira d'une « victoire LePen » déclenchant la violence. (Si elle gagne). Non, ce sera la réaction à une « victoire de LePen » Partout en Occident, la violence politique semble émaner davantage de la gauche – que les médias ne qualifient jamais d’« extrême gauche ». Toujours auto-justifié, toujours hyperbolique, ne proposant jamais de solutions rationnelles à quoi que ce soit. Juste des slogans et de la brutalité. Et en France, l’extrême gauche est dirigée par Jean-Luc Mélanchon, leader de la France Somise et fervent gauchiste. Il a été critiqué pour son antisémitisme et sa position sur la guerre entre Israël et le Hamas. Il s'est moqué de la mort de policiers et estime que le problème avec la France, ce sont les Français. Les Français sont confrontés à un choix désagréable, mais quel que soit celui qui accède au pouvoir, la violence politique n’est pas acceptable et ne devrait pas être tolérée. Nous traversons une période incertaine pour un grand pays, un pays que j'aime et qui a une influence majeure en Europe. On espère que la France pourra surmonter cette tempête créée par un seul homme.