Post de Préfecture des Yvelines

Bonnières-sur-Seine : le monument aux morts va déménager, avec l'accord des familles, en face de l'église ? De "sécuritaires" raisons imposent, selon la mairie, le déménagement du monument aux morts de la place du 11-Novembre-1918 à la place de la Libération. D'une guerre l'autre, le monument aux morts va quitter la place du 11-Novembre-1918 pour la place de la Libération, le conseil municipal votant le 30 novembre 2023 (<https://lnkd.in/eYpvdXqu>) le principe de son déménagement, en coûtant 14 300 € HT, soit 17 160 € TTC, indiqué par la délibération n° 2023-74, les travaux concernant les monuments aux morts étant en principe exonérés de taxe sur la valeur ajoutée (TVA), en vertu d'une particulière disposition de l'art. 261 (<https://lnkd.in/ecBM3jRf>) du "Code général des impôts" (CGI) modifié par l'art. 19 de la "Loi n° 2023-1196 du 18 décembre 2023 (modifiée au 20 décembre 2023) pour le plein emploi" (<https://lnkd.in/eDs4wECw>). Les motifs de ce déménagement sont "sécuritaires" : un autocar roula sur le monument et on redoute qu'un autre autocar ne l'emporte un jour, la mairie escomptant une subvention de l'Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG <www.onac-vg.fr/>). Les anciens combattants de la commune et leurs associations sont favorables à ce déménagement, le président de l'Union nationale des combattants (UNC <www.unc.fr/>) de Bonnières-Freneuse, Jean-Claude BOBIN, expliquant : "On en parle depuis 20 ou 30 ans, ça devient urgent. Les jours de cérémonie, la rue n'est pas toujours fermée à la circulation et on assiste régulièrement à des concerts de klaxons. Une vraie galère. Et puis son emplacement actuel n'est pas central, il ne l'a jamais été d'ailleurs". L'accord des familles des soldats, leur nom figurant sur le monument, est en principe requis avant son déplacement, cet accord étant acquis. On ignore encore quel sera l'emplacement précis du monument, la place de la Libération étant très vaste, l'Union nationale des combattants (UNC) aimant un réaménagement en face de l'église, à côté du grand résineux. C'est aussi le lieu préconisé par le conseiller municipal d'opposition Cyril SAMSON (<https://lnkd.in/eWh5yPQb>), inscrivant d'ailleurs le déplacement du monument en son programme électoral, le maire Jean-Marc POMMIER (<https://lnkd.in/eBn93TcK>) faisant savoir à l'Union nationale des combattants (UNC) que les travaux s'achèveraient avant la prochaine commémoration de la victoire du 8 mai 1945... https://lnkd.in/eKPeKKzQ

Ça s'est passé un...1er février Le 1 er février 1960 : fin de la semaine des barricades à Alger Charles de Gaulle, porté au pouvoir en 1958, mène ouvertement une politique de rupture à l’égard de l’Algérie. Il y affirme le « droit des Algériens à l’autodétermination » c’est-à-dire le droit accordé à la population algérienne de décider de son statut politique. Les partisans de l’Algérie française considèrent cette politique comme un abandon de la part de la métropole. Les principaux mouvements et associations extrémistes, tel le Front national français (FNF) , canalisent le désespoir des Français d’Algérie qui n’attendent plus qu’un prétexte pour enflammer la rue. Ce prétexte leur est donné lorsque le président de la République limoge le général Jacques Massu, commandant le corps d’armée d’Alger, le 19 janvier 1960, suite à sa critique ouverte de la politique De Gaulle, sur la question Algérienne. Le 22 janvier, le FNF appelle à la grève générale pour le 24 janvier. Un point de non retour sera franchi : pour la première fois au cours de la guerre d’Algérie, des Français ont combattu d’autres Français. Le 1er février 1960, la semaine des barricades prend fin, par la reddition des acteurs du mouvement.(Babzman) (INA) Entre le 24 janvier et le 1er février 1960, des barricades furent dressées dans la ville d'Alger pour protester contre le transfert du général Massu en métropole. Cette décision faisait suite à un entretien accordé par le général Massu au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung dans lequel ce dernier émettait des doutes quant à la politique du gouvernement. Au cœur de la contestation, des insurgés – dont Pierre Lagaillarde, député d'Alger, Joseph Ortiz (patron du bar Le Forum), Jean-Jacques Susini (président de l'Association générale des étudiants d'Algérie) – qui furent rejoints par des membres des unités territoriales. Formées de réservistes originaires de l'Algérie, ces unités – créées en 1955 – devaient exercer une action de surveillance en des points sensibles dont la casbah d'Alger (à partir du 5 juin 1958). Trait d'union entre la population et l'armée, elles étaient aussi, de par l'origine de leurs membres, sensibles aux arguments défendant l'Algérie française. Lors de l'insurrection, elles honorèrent donc la mission de force de frappe que leur avait assignée Joseph Ortiz. Côté gouvernement, la réaction fut immédiate. Depuis le Palais de l'Élysée, dès le 25 janvier, le général de Gaulle prononça un discours radiodiffusé : « L'émeute qui vient d'être déclenchée à Alger est un mauvais coup porté à la France. Un mauvais coup porté à la France en Algérie. Un mauvais coup porté à la France devant le monde. Un mauvais coup porté à la France au sein de la France ». Suite dans commentaire

Pathétique

Ça s'est passé un ...2 janvier Le 2 janvier 1492 : Grenade capitule : la fin de la Reconquista Après quasiment 8 siècles de reconquête chrétienne, les sultans musulmans sont chassés de la péninsule Ibérique. Décisif par son issue, le conflit l’est aussi dans sa nature : cette dernière grande guerre féodale est aussi la première guerre moderne. Francisco García Fitz, pr d’histoire médiévale, université d’Estrémadure En mars 1246, Ferdinand III de León et Castille signe un accord de vassalité avec Muhammad Ier ibn al-Ahmar, 1er sultan de la dynastie nasride. 2 siècles et demi plus tard, en janvier 1492, les Rois Catholiques entrent dans Grenade. Si le déséquilibre militaire entre la Castille et le sultanat de Grenade était depuis longtemps flagrant, ce n’est qu’en 1482 que Ferdinand II d’Aragon et Isabelle Ire de Castille sont prêts à déclencher les opérations militaires destinées à éliminer le dernier État andalou ; ce conflit, qui dure depuis une dizaine d’années, a pris le nom de guerre de Grenade. Durant cette guerre, les aspects constitutifs de l’action militaire diffèrent peu de ceux qui ont vu s’affronter chrétiens et musulmans au cours des siècles précédents. Grenade, le dernier bastion Grenade était une ville escarpée, fortifiée et bien défendue, dont l’annexion impliquait d’occuper des places fortes. Cependant, comme lors des guerres médiévales, les défenseurs s’abritant derrière des murs de pierre bénéficiaient souvent d’avantages supérieurs aux forces déployées par les assaillants. Et même si l’introduction de l’artillerie vient modifier ce schéma, les Rois Catholiques recourent encore à la stratégie classique en vigueur depuis des siècles : la guerre d’usure. Ils entreprennent donc une politique systématique d’incursions dans le territoire nasride, abattant les arbres et brûlant les champs, détruisant les hameaux, capturant ou tuant les populations, et s’emparant si possible de fortifications. Ces incursions,appelées talas, consistaient à abattre des arbres pour ériger un rempart et pouvaient durer une ou deux semaines. Elles concernaient des régions entières, et le butin n’était pas le seul objectif, puisqu’il s’agissait d’anéantir les ressources économiques des Grenadins, d’éroder leurs capacités de défense, de miner le moral de la population et d’intensifier le mécontentement et la dissidence interne. Ces incursions n’étaient pas dérisoires : la grande tala de Ferdinand le Catholique contre la Vega de Granada, en 1483, dure une semaine, mobilise 60 000 hommes dont des chevaliers, des « ouvriers » et des bûcherons (recrutés pour abattre les arbres et détruire les cultures), et se concentre sur le territoire compris entre Íllora et Montefrío. Ces pratiques affaiblissaient les Nasrides, mais n’entraînaient pas d’annexions territoriales. L’annexion du royaume de Grenade n’était possible que par la conquête de ses forteresses et de ses cités fortifiées, ce qui signifiait qu’il fallait en faire le siège. Suite dans commentaire

Dans l'attente de la décision du Conseil d'État sur le site de la bataille de Gergovie, voici le résumé de ma démonstration: https://lnkd.in/gHP42kiK

Petite histoire dans la Grande : en hommage au sergent Robert H. Kuroda qui a trouvé la mort lors de la bataille de Bruyères, Sébastien Roure nous a fait réaliser une plaque commémorative. Une plaque qui sera inaugurée à l'automne, lors de la cérémonie commémorant le 80e anniversaire de la Libération de la ville. Le récit de cette histoire est à lire en suivant le lien ⬇

Oui l’Europe a besoin des écologistes au Parlement européen. C’est une vision à long terme et ce- malgré les problèmes de souveraineté européenne et d’immigration. Oui il peut paraître qu’il y a des problèmes plus urgents que l’écologie aujourd’hui. C’est ce que les français ont cru en 1974 en ne votant pas René Dumont. Il y avait aussi des problèmes plus urgents. Et voilà où nous en sommes aujourd’hui! L’écologie doit être la ligne directrice de toutes les politiques. Et qui fait mieux l’écologie que les écologistes!

Les attaques Houthis sont incessantes en mer rouge : drone, missile balistique…Félicitations aux frégates françaises et européennes qui assurent jour et nuit 24h/24 une permanence opérationnelle pour escorter et protéger le trafic maritime par des actions défensives. La protection de nos flux maritimes est essentielle pour le quotidien des français : nous en dépendons tous. « Le XXIe siècle sera maritime ».

Je vous recommande ce beau livre, dont les bénéfices seront reversés au profit du FELE.

Ne pensez-vous pas que ce à quoi nous assistons ne sont finalement que des symptômes de l’affaiblissement irrémédiable de l’occident ? L’Ukraine post Maïdan et Israël n’étaient que les projections les plus avancées des USA , 1) Ukraine: pointe avancée en Europe au contact direct de l’ennemi à abattre depuis qu’il se remet de la dissolution de l’Urss ; 2) Israël : pointe avancée des USA au moyen orient ( le 51eme état de l’Union comme on l’appelait affectueusement) Dans cette perspective on pouvait prévoir il y a déjà quelques années que l’affaiblissement économique/politique/moral des USA se constaterait d’abord sur ces marches de l’ancien Empire, Imposer sa volonté sur les autres , plus faibles, ne fonctionne que lorsqu’on est le réellement le plus fort ( extraterritorialité des règles cf BNP , Alstom..) Cela notamment grâce au dollar comme monnaie de réserve, sanctions contre tout contrevenant aux règles que l’ancien dominant définit lui-même à son gré , y compris son habitude de bafouer les résolutions de l’ONU comme pour Israël ou les attaques contre l’Iraq,.. 😉. Ces anciennes habitudes peuvent au contraire se retourner contre l’ancien dominant quand il n’a plus les moyens de sa politique ( même s’il imagine dans son arrogance d’un autre temps qu’il le peut encore) L’échec des sanctions via la neutralité voire le ralliement tacite à la Russie de la majorité des pays non affidés en est un exemple. La dedollarification risque d’être un coup important via des pays ne voulant plus être pris en otage Quant au gel / expropriation des avoirs russes , pas sûr que cela profite aux pays occidentaux si les investisseurs potentiels comprennent qu’ils ont intérêt à investir ailleurs pour ne plus être « otages » de leur protecteur 😉