QVCT : entre belles promesses et wellness washing 📣
La semaine de la Qualité de vie et des conditions de travail 2024 s’ouvre aujourd’hui. Un moment idéal pour comprendre ce qui se cache derrière cette formule quasi magique proférée par les entreprises pour assurer le bien-être des salariés.
Sur le papier, l’intention est louable.
“Améliorer la qualité de vie au travail de nos collaborateurs” : voilà une promesse alléchante. ✨
Les initiatives sont parfois surprenantes, innovantes : yoga du rire à midi, journée pyjama au travail, flipper en salle de pause. Certaines entreprises ne manquent pas d’imagination pour “prendre soin” de leurs salariés !
Mais promouvoir le bien-être au travail le temps d’une semaine à coup d’escape game au bureau ou de corbeilles de fruits ne frise-t-il pas le ridicule ?
Sur le terrain, les employés sont souvent débordés, jonglent avec des tâches multiples, des délais serrés, des réunions à n’en plus finir. ⏳
Le décalage est là. Nombreux sont les salariés à considérer ces petites actions QVCT symboliques avec cynisme. Peut-on leur en vouloir ? La déconnexion avec les besoins concrets du travail au quotidien semble totale. L’effet peut s’avérer contre-productif.
Pourtant, j’adore le concept de QVCT !
La qualité de vie au travail, c’est tout sauf une série de mesure “gadgets”.
C’est l’occasion d’une vraie réflexion sur les conditions de travail, sur la santé mentale des salariés, sur le bien-être au travail (ce n’est pas un gros mot).
Bref, cette semaine de la QVCT est le moment d’insuffler un nouvel élan, de prendre en compte les besoins des salariés, vraiment :
✅ Intégrez la QVCT dans la culture de l’entreprise de façon continue. Cette semaine est juste un tremplin pour amorcer le changement.
✅ Mettez en place des initiatives qui répondent réellement aux besoins des salariés. Pour ce faire, rien de tel que la communication avec les acteurs de terrain.
✅ Assurez-vous que les employés disposent d'un environnement de travail sûr, ergonomique, équipé. La base.
Oui, tout cela, c’est prendre le risque d’être responsable du bien-être des salariés, car la QVCT ne se résume pas à de belles phrases.
Ceci était un petit manifeste pour une QVCT plus authentique !
Tableau :
Vincent Van Gogh
La Méridienne
Entre 1889 et 1890
Huile sur toile
© Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
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