Post de Prométerre

Chevrotine : bonne ou mauvaise idée ? Allier équilibre agro-sylvo-cynégétique et sécurité des non-chasseurs, c'est l'équation que tentent de résoudre les services de l'Etat et les Fédérations des Chasseurs. En Haute-Garonne, l'usage d'une nouvelle munition a été autorisée à la chasse au sanglier dans la zone urbanisée toulousaine, dans le cas où les armes à canons rayés ne sont pas envisageables. La chevrotine présenterait l'avantage d'être aussi efficace qu'une munition à balle à courte distance, tout en présentant une portée bien moindre (100 à 150 mètres maximum contre 1500 à 2000 mètres pour une balle de carabine). L'usage de la chevrotine, vous en pensez quoi ?

𝐋’𝐮𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐫𝐨𝐭𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐧 𝐇𝐚𝐮𝐭𝐞-𝐆𝐚𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞 : 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 ? Les Fédérations Départementales des Chasseurs assurent la prise en charge financière de dégâts du grand gibier occasionnés aux cultures. 🌾 Entre 1990 et 2022, les indemnisations versées annuellement par les FDC sont passées de 10 millions à plus de 60 millions d’euros. 📈 Si les causes de cette augmentation peuvent être corrélées à une envolée des coûts des denrées alimentaires, elles sont surtout liées à une augmentation des populations de sangliers au niveau national, en lien avec les changements globaux (réchauffement climatique, déprise pastorale, industrialisation agricole, manque de prédateurs naturels et diminution du nombre de chasseurs). Face à cette situation, qui pénalise autant les agriculteurs que les chasseurs, le Gouvernement et la Fédération Nationale des Chasseurs ont signé un protocole d'accord pour réduire significativement les dégâts. ✍ Cet accord, à la fois technique et financier, prévoit la mise en place d’une stratégie sur trois ans visant une baisse durable de 20 % à 30 % des dégâts de gibier. 🐗 📉 Cette stratégie prévoit la constitution d’une « boîte à outils » favorisant le tir des sangliers. La territorialisation de ces mesures vise à renforcer la concertation entre les acteurs et à mieux adapter les réponses localement. Ainsi, tous les territoires ne disposeront pas des mêmes mesures. En Haute-Garonne, l’usage de la chevrotine sera possible. 𝐎𝐮 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 ? L’usage de la chevrotine ne sera autorisé que sur les communes du Pays Cynégétique Toulousain, et uniquement pour les Associations Communales de Chasse Agréées qui le jugent nécessaire lors des chasses en battue au sanglier. Par cette politique, la FDC31 et la DDT31 souhaitent améliorer les prélèvements dans les territoires péri-urbains, dont les conditions de chasse au sanglier à balle sont particulièrement difficiles au regard de la sécurité des non-chasseurs (présence d’habitations, de routes, de zones industrielles, etc.). A courte distance (10 à 15m), la chevrotine présente un pouvoir létal équivalent à celui d’une balle de carabine tout en bénéficiant d’une dispersion plus importante qu’un unique projectile et d’une portée bien moindre. Bien utilisée, cette munition améliore significativement les prélèvements de sangliers tout en garantissant la sécurité vis-à-vis de zones sensibles. Par ailleurs, des munitions anti-ricochets sont aujourd’hui proposées à la vente pour garantir la sécurité des chasseurs. On rappellera que les communes périphériques de Toulouse sont aujourd’hui celles où il se prélève le plus de sangliers dans le département. Cet animal trouve au sein de la ville rose et de sa périphérie la quiétude (chasse difficile), les habitats (friches) et la nourriture (déchets humains) nécessaires à l’augmentation de ses populations, de manière exponentielle. Crédit photo : chassepassion.net

C’est une présence aussi soudaine qu’inédite qui sème l’inquiétude chez les éleveurs de Haute-Garonne. Depuis avril dernier, un loup rôde dans le Lauragais, à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Toulouse. Et le bilan est déjà lourd : plus de 45 bêtes ont été tuées en l’espace de trois mois, laissant les exploitants agricoles dans un profond désarroi. Un prédateur jamais vu dans la région Marie-Blandine Doazan, première vice-présidente de la chambre d’agriculture de Haute-Garonne, ne cache pas son inquiétude face à cette situation inédite : « On est face à quelque chose de très nouveau », confie-t-elle lors d’un point presse. Car si la présence du loup est attestée dans une soixantaine de départements français, c’est la première fois que ce grand prédateur fait parler de lui en Haute-Garonne. Depuis son arrivée en avril, pas moins de trois exploitations ont été touchées par ses attaques, toutes situées dans le Lauragais. Cédric Rey, éleveur à Saint-Félix-Lauragais, a été le plus durement frappé avec près de 45 brebis tuées sur son exploitation qui en comptait 280. « Le matin, on ne sait ni ce que l’on va trouver et ni dans quel état », témoigne-t-il, évoquant un « sentiment d’impuissance » face à ce fléau. Un préjudice financier et moral Au-delà du préjudice financier, encore en cours d’évaluation, c’est aussi un lourd tribut moral que paient ces agriculteurs. « Il est important de ne pas rester seul » dans ces moments difficiles, souligne Marie-Blandine Doazan, rappelant l’investissement sans faille des éleveurs auprès de leurs bêtes. Face à cette menace venue des montagnes, certains envisagent déjà des mesures de protection comme l’acquisition de chiens patous ou la pose de clôtures électriques. Des investissements conséquents pour tenter de sécuriser des troupeaux jusqu’ici épargnés par ce type de prédation. Une opération d’effarouchement prévue Les services de l’État ne restent pas inactifs face à cette situation préoccupante. Le préfet de Haute-Garonne a annoncé qu’une opération d’effarouchement du loup aurait prochainement lieu aux alentours de Saint-Félix-Lauragais. Des tirs non létaux seront effectués, conformément au Plan loup national, dans l’espoir de repousser l’animal vers des zones moins problématiques. Mais ces mesures seront-elles suffisantes pour rassurer des éleveurs sous le choc de cette irruption brutale du loup si près de Toulouse ? Beaucoup en doutent et craignent de voir ce prédateur s’installer durablement dans un territoire jusqu’ici épargné. Une chose est sûre, le loup n’a pas fini de faire parler de lui en Haute-Garonne. Le loup, une espèce protégée mais préoccupante Disparu de France dans les années 1930, le loup y a fait son retour par l’Italie au début des années 1990. Depuis, l’espèce n’a cessé de progresser et de coloniser de nouveaux territoires, des Alpes à la Lorraine en passant par les Pyrénées et le Massif Central. Une expansion géographique facilitée par le statut d’espèce protégée dont ...

Laissons les tranquille ... SUITE AU DERNIER DÉCRET DU 24 FÉVRIER 2024, VISANT À FACILITER LES TIRS DE LOUPS. TIRER LES LOUPS EST UN REMÈDE PIRE QUE LE MAL  NON AUX TIRS DE LOUPS Alors qu’études et statistiques (FNE, LPO, AOC…) montrent sans ambiguïté que les tirs de loups aggravent la prédation. Alors que de multiples exemples montrent que la cohabitation est possible. Alors que de nombreux éleveurs se prononcent contre ces tirs. Alors que la France est le pays qui autorise le plus de tirs de cette espèce protégée et consacre le plus de subventions aux éleveurs en ayant le plus désastreux des résultats des pays européens. Alors que le loup est une espèce jouant un rôle primordial dans l’équilibre des écosystèmes. Alors que la comptabilité des prédations par les chiens n’apparaît plus depuis la fin des années 90 (depuis le retour du loup) alors qu’elle était 10 fois supérieure à celle des loups.… Alors que ces prédations ne représentent que 0,7 à 1% des troupeaux, alors que maladies et accidents en représentent entre 4% et 6%.... Nous constatons : Que toutes les prédations sont imputées au loup donc que les chiffres sont faux. Que la politique d’abattage est un échec et aggrave le problème au lieu de le résoudre, Que jamais n’est mis en balance les enjeux écologiques par rapport aux désagréments mineurs de pertes sur les troupeaux : Le loup limite les populations de sangliers. Il participe à la protection des arbres en limitant les populations d’ongulés. Que la population de loups a été multipliée par plus de 4 depuis 2015 alors que les dommages sont stables et même décrochent dans certaines régions grâce aux mesures de protection mises en place par la majorité des éleveurs. Tuer des loups est décidé sous la pression de lobbies et par des hommes politiques habitués aux effets d’annonces en lieu et place de véritables mesures effectives, et n’a de but que de satisfaire le ressentiment d’une minorité de professionnels extrémistes et ignorants.  STOP AUX POLITIQUES HYPOCRITES ET DESTRUCTRICES STOP AUX TIRS DE LOUPS  Le décret du 24 février 2024 : https://lnkd.in/e7n4wP3A)

"Effaroucher les vautours pour préserver les élevages". J'ai bien lu ? Est-ce un écrit de la PREFECTURE DE L AVEYRON de 1932 ? Non, c'est un projet de demande de dérogation déposé le 17 octobre par Charles Giusti concernant l'effarouchement des vautours fauves...Je suis fatigué...Pourquoi ? 🤔 Je suis fatigué car c'est une mesure qui ne marche pas afin d'apaiser les tensions. C'est également dangereux pour les colonies de vautours fauves (espèce protégée depuis 1976 et toujours vulnérable) sur notre territoire. Cet article résume parfaitement le problème : https://lnkd.in/d3KmMD5g (exemple de l'Ariège où cette mesure n'a pas marché). 🙄 Je suis fatigué par certaines phrases comme "Les vautours attaquent"...hum...non ! Il n'existe aucun rapport d'expertise ni article scientifique démontrant une tendance à la prédation chez le vautour fauve. En revanche, les avantages de cette espèce, notamment pour les éleveurs, sont bien établis scientifiquement. Les vautours jouent un rôle écologique crucial en tant qu'équarrisseurs naturels, et cela, totalement gratuitement ! 😫 Je suis fatigué du travail bâclé de certains journalistes qui se font le relais d'opinions non sourcées. Je suis journaliste. Quand je vois le travail de certains collègues, je me dit que je comprends la méfiance généralisée envers les médias. C'est triste. On devrait avoir confiance en la presse. Or, Centre Presse Aveyron démontre malheureusement le contraire.... 😤 Je suis fatigué de certains syndicats agricoles, comme la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, qui, au lieu de s'attaquer aux véritables problèmes, relaient (souvent de manière malhonnête) des fake news sans consulter les experts scientifiques. Par exemple, la perte de biodiversité est un enjeu réel pour l'agriculture. Sans biodiversité dans le sol, sans la diversité du vivant, il n’y aura plus d’agriculture. Le rapport de l'IPBES de 2020 est clair sur ce point : https://lnkd.in/dBhbWEaA 😭 Enfin, je suis fatigué par ce simulacre de participation démocratique qu’offrent les consultations publiques. Déposée le 17 octobre, la consultation se clôture le 3 novembre... seulement 2 semaines. Qui va vraiment répondre ? Qui consulte-t-on réellement ? Et quelles informations sont fournies pour permettre une décision éclairée ? 🕊 Bref, je suis fatigué mais je me mobilise car je crois fondamentalement que l'on peut réussir à cohabiter et laisser de la place aux êtres vivants sans rejet et sans haine tout en préservant une agriculture durable. Ce n'est pas être contre l'agriculture d'être pour le vautour, au contraire. Mobilisons nous en répondant à la consultation publique suivante (jusqu'au 03 novembre) : https://lnkd.in/d9wS9Exc

#Loup #Suisse 🇨🇭 j'ai écouté la chronique de la Matinale RTS - Radio Télévision Suisse Cette radicalisation, elle n'est peut-être pas aussi massive que l'on pense : -On peut en effet se demander légitimement si l'hostilité du monde rural au retour du 🐺 n'est pas le fruit d'une pression médiatique de certains de ses membres, dont la position ne serait pas représentative de l'ensemble de la communauté. En sociologie d'après certains travaux certifiés [Maïa Martin_2012 "Entre affection et aversion, le retour du loup comme problème public"] il semblerait qu'on confonde les plus actifs médiatiquement avec l'ensemble de la population rurale : de nombreux ruraux auraient une disposition favorable à l'égard du retour du loup, occultée par la médiatisation du discours des bergers et éleveurs, et peu exprimée publiquement à cause de l'imaginaire culpabilisant associé à la défense du loup, qui conduit vers une assimilation à une position de condescendance d'urbains, comme au manque d'arguments techniques !? Il s'agirait ainsi de faire émerger ces dispositions favorables du monde rural à l'égard du loup, de lui donner les moyens de s'exprimer, de lui fournir des arguments scientifiques et philosophiques quant à l'importance du retour du 🐺, et d'imaginer avec lui des initiatives de développements sociaux et économiques. Ça a été mis en place dans Les Abruzzes en 🇮🇹 et le modèle constitue pour les populations rurales un facteur de dynamisation du monde rural. J'essaie sans doute de positiver pour ne pas voir la dure réalité en face 🤬 "Il faut espérer que les futures générations d'éleveurs, plus familières avec les formulations contemporaines des enjeux environnementaux, permises par l'écologie scientifique, pourront faire saillir les causes communes de l'agneau et du loup" Baptiste Morizot #vivant #animal #sauvage #ecologie #protection #convention #habitat #faune #flore #forets

⚠️ Éleveurs de la vallée du Serein, vigilance ! Le Service de Prévision des Crues (SPC) a placé le tronçon du Serein en vigilance Jaune ce matin à 10h. Le tronçon sera à la hausse aujourd'hui et demain. Le maximum à Bierre est attendu à partir de la fin de soirée de ce jeudi et à Dissangis demain vendredi, probablement en matinée ou milieu de journée. La prévision haute du SPC se situe aux alentours de 2.22 m à la station de DISSANGIS. Crue modérée mais inhabituelle pour la saison pouvant entrainer des débordements localisés. De ce fait, les éleveurs ayant des animaux à proximité du cours d'eau concerné sont appelés à la vigilance et à prendre si besoin des mesures afin que leurs animaux ne se trouvent pas piégés par la crue. En vous remerciant pour votre vigilance. Cantons concernés : AVALLON, CHABLIS, SAINT-FLORENTIN et MIGENNES. Le tronçon du SEREIN peut engendrer des débordements dans toutes les communes suivantes: Guillon terre plaine Noyers L’Isle sur Serein Massangis Angely Montreal Dissangis Blacy Poilly sur Serein Chemilly sur Serein Chichée Annay sur Serein Sainte Vertu Molay Vignes Grimault Maligny Chablis Héry Ligny-le-Châtel Pontigny La Chapelle Vaupelteigne Villy Rouvray Vergigny Venouse Beaumont Hauterive Bonnard Seignelay Cheny

Interdiction de couper les #haies et les #arbres pendant la saison de nidification En application du dernier alinéa de l'article D. 614-52 du code rural et de la pêche maritime, pour la Métropole ⛔il est interdit de 🪓🪚tailler les haies et les 🌳 arbres entre le 16 mars et le 15 août. [Victimes d'#élagage : deux jeunes balbuzards pêcheurs] Le mois dernier, ce sont deux jeunes balbuzards pêcheurs qui ont été rapatriés jusqu'à notre centre de soins, suite à l'#abattage de l'arbre sur lequel était leur nid. 🌳 Malheureusement, ces deux individus sont arrivés en très mauvais état. Le premier souffrait d'une plaie profonde sur tout le métacarpe droit, infestée d'asticots. Malgré les soins prodigués par nos soigneurs, ce jeune rapace diurne est décédé dans la nuit suivant son arrivée. Le deuxième balbuzard pêcheur souffrait quant à lui de trois fractures à son aile gauche : l'humérus, le radius et l'ulna étaient cassés. 🦴 Faible et apathique, une chirurgie a été planifiée quelques jours après son arrivée, le temps de stabiliser l'animal afin qu'il supporte l'opération. Il est malheureusement décédé lui aussi, avant de pouvoir être opéré. Nous vous partageons cette tragique histoire afin d'éveiller les consciences : l'élagage des arbres en période estivale, synonyme de période de nidification pour la majorité des espèces sauvages, est un danger pour leur survie. 🦉🐿️ Les arbres, haies et tout autre forme de végétation abritent de nombreuses vies. Avant d'y effectuer toute action de #jardinage, il est primordial de s'assurer qu'aucun être vivant ne va subir les conséquences de cette intervention. ⚠️ Ce genre de cas n'est pas exceptionnel et se répète chaque année. Nous vous invitons donc à relayer ce post, afin de minimiser le plus possible ces accidents.

La saison des sargasses reprend son cours et d'importantes quantités d'algues se sont échouées sur les plages de l'île ☢️ L'on rappelle que les sargasses présentent un danger sur la qualité de l'air, et donc sur notre santé. Une exposition soutenue des émanations de ces algues entraine des symptômes comme des vertiges, des maux de tête, nausées et vomissements. Pour surveiller votre #QAI, nous vous conseillons les meilleurs dispositifs pour mesurer le taux de pollution de vos espaces de bureaux et foyers 🌿 Article paru dans le Journal de Saint Barth

Que mettez-vous en place pour améliorer la situation ?