La folie a assez duré. Nous ne sommes tout simplement pas prêts pour l'interdiction des voitures à essence voulue par Trudeau et Legault en 2035. Faudrait investir 300 milliards de fonds publics (!!) pour construire suffisamment de bornes, ça va faire exploser le prix des véhicules neufs ET d'occasion, et comme si c'était pas assez, on va bientôt manquer d'électricité, donc ça va aggraver ce problème. Attendez-vous à des coupures de courant, ou de fortes hausses des tarifs. Ça ne vous intéresse pas? Signez notre pétition. Lien en commentaire.👇
Post de Québec FIER
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📻 [#ÀÉcouter] Christian Rose, directeur #Transports et #Logistique au sein de la Confédération des Grossistes de France - CGF était ce matin au micro d'Europe 1 interviewé par Aurélien Fleurot pour alerter sur la trajectoire irréaliste et contreproductive proposée par la PPL portée par le député Damien Adam sur le verdissement des flottes automobiles. 👉 S'il est adopté, le texte imposerait aux entreprises qui détiennent une flotte de plus de 100 véhicules d’avoir un parc automobile composé à 98 % de véhicules électriques en 2031, alors qu’une trajectoire à 70% existe depuis 2021. Les entreprises du commerce de gros sont engagées dans la transition écologique mais ne pourront faire face à cette multiplication de contraintes qui viendra peser toujours plus lourd sur leurs investissements. https://lnkd.in/evxaYRj2
Les flottes automobiles des entreprises, loin d’être vertes et dans le collimateur de la majorité
europe1.fr
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🚗 Comme à chaque publication des chiffres des émissions de la France, il y a un débat : baisse conjoncturelle ou baisse liée à des politiques de fond ? J'ai essayé de quantifier ça pour le transport en calculant la part liée à la diffusion des véhicules électriques dans la baisse de -1.8% des transports sur les 3 premiers trimestres de 2023 annoncée fin décembre. On le sait les ventes de véhicules électriques augmentent : - pour les voitures (52% des émissions du transport), on est à 17% d'élec et 10% de hybrides rechargeables en 2023 - pour les camionnettes(15%), on est à 8% d'élec et 2% d'hybrides au 1er semestre de 2023 Ces ventes permettent de remplacer des véhicules thermiques en circulation (en particulier des diesels). Du coup, cela permet de calculer une trajectoire fictive dans le cas où les véhicules électriques vendues chaque année auraient été des véhicules thermiques (voiture +vul). Et donc d'estimer la contribution annuelle des ventes de VE sur l'évolution du transport... Ainsi, sur la baisse de 1.8% (estimée sur les 3 premiers trimestres de 2023), 0.5% pourrait être attribuée aux VE. Ce n'est pas le driver principal mais ca commence à être significatif. Un autre scénario intéressant est de regarder la contribution des VE si on avait eu 100% de ventes de voitures et camionnettes électriques en 2023. Dans ce cas, la contribution des VE aurait été autour de 4%. Ces chiffres sont à prendre comme des ordres de grandeurs. Il y a bcp de limites (j'ai supposé que les VE roulent autant que les véhicules thermiques, je n'ai pas pris en compte les émissions liées à la prod d'électricité, etc.)
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Associé Act For Now - Greendeed.fr conseil en RSE et transition socio-écologique, Intervenant en stratégie RSE-Climat - Référent Mobilité Durable - expérience sectorielle - Communication, Transport, Textile, Santé, QVCT
Suite au post 'pavé dans la mare' de Jean-Marc Jancovici sur les véhicules d'entreprise... Oui, oui, les voitures de services ou de fonction électriques reviennent moins chères désormais que leur équivalent thermique ! Témoignage d'Orange ou d'Arval aux rencontres Les Rencontres Flotauto Paris, qui ont comparé le coût total de propriété (leasing + utilisation + carburant + service) sur 3 ou 4 ans d'Electriques vs Thermiques équivalents, résultat : environ 17500 E pour une Zoé élec' vs environ 19 000 E pour une C3 thermique (grâce, il faut le dire, à un presque doublement des taxes véhicules de sociétés sur les véhicules thermiques). En effet, si les salariés peuvent recharger à domicile (borne et électricité payée par l'entreprise), ou si l'entreprise a de bons contrats d'achat d'électricité, ou gère intelligemment la recharge, en évitant les recharges rapides autant que possible, les coûts baissent drastiquement. Et pour le débat sur les émissions, en tant qu'animateur pro de la fresque de la mobilité, je renvoie vers l'analyse complète faite par Carbone 4, proche des facteurs d'émissions retenus pour les bilans GES de l'ADEME. en commentaire ADEME APCC (Asso des Pro en Conseil Climat, Energie et Environnement) Cerema Act For Now La Fresque du Climat La Fresque de la Mobilité
6 voitures neuves sur 10, dans notre pays, sont achetées par les entreprises qui gèrent une flotte de plus de 100 véhicules particuliers, au premier rang desquelles les loueurs courte ou longue durée. Ces achats comportent une obligation : celle d'avoir une fraction minimale de véhicules peu émissifs, notamment des voitures électriques. Or cette obligation est actuellement peu respectée, parce que, comme toujours quand il y a une contrainte qui demande aux obligés de changer leurs habitudes, c'est entre autres la taille du bâton du gendarme qui conditionne son respect. Un collectif d'associations publie une tribune pour soutenir un projet de loi qui vise à durcir les sanctions en cas de non respect. Encore du punitif va-t-on dire ! En fait pas que. Tout d'abord, il faut savoir que les particuliers, dans notre pays, achètent essentiellement des voitures d'occasion. Symétriquement, les loueurs ne conservent que 3 à 4 ans les voitures neuves qu'ils achètent, et les revendent ensuite. Si ces grands loueurs achètent peu de voitures électriques, la population dans son ensemble disposera d'une offre d'occasion plus réduite, et adoptera moins vite ce nouveau type de propulsion, sauf à ce que le gouvernement subventionne massivement la chose. Et ce n'est pas rendre un mauvais service à la population que de lui faciliter l'accès à des véhicules qui, en cout complet sur leur durée de vie, sont désormais plus économiques que des voitures à pétrole ! Par ailleurs, avec des débouchés garantis à l'aval, on contribue à rendre le contexte plus favorable pour que la filière automobile investisse (c'est comme cela que les Chinois s'y sont pris). Les "réserves" désormais exprimées par certains constructeurs n'ont pas d'autre cause qu'une incertitude sur la taille du marché : si ce dernier est là, ces réserves disparaissent. Et donc, pour que ce ne soient pas des importations chinoises qui raflent le marché, et avoir le soutien de l'industrie (ca aide), il faudrait idéalement compléter cette obligation faite aux entreprises par une mesure qui protège l'offre - et donc l'emploi - nationale et européenne. On pourrait imaginer, comme pour les batteries, qu'un véhicule à faible empreinte carbone soit avantagé dans le respect de l'obligation par rapport à un véhicule à forte empreinte carbone (c'est désormais ce qui est en vigueur pour le bonus). Notons que cette tribune est co-signée par UFC Que Choisir, historiquement beaucoup plus sensible au prix qu'à l'environnement. Il faut - enfin je l'espère - y voir le signe qu'il est possible de concilier fin du monde et fin du mois :)
Opinion | Voitures électriques : pour une conversion rapide des entreprises
lesechos.fr
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https://lnkd.in/d6Ng_ubJ Article intéressant dans #lemonde.fr, qui montre que l'inflation de la taille des voitures est contre productive pour la sécurité routière, le climat et le pouvoir d'achat. La réglementation est clef, la faire évoluer permet de gagner sur ces tableaux sans creuser les dépenses publiques !
« Au lieu d’une inflation technique coûteuse pour l’environnement, pourquoi ne pas simplement réglementer le poids des voitures ? »
lemonde.fr
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Pour comprendre : Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) Depuis le 1er janvier 2024 le minimum doit être de 20% pour le renouvelement de la flotte d’une entreprise et ce sera 40% en 2027 Pour les entreprise d’Etat c’est déjà 50% et ce sera 70% en 2027 Pour évaluer une entreprise : Data.gouv.fr mot clef dans la recherche : nom de l’entreprise
6 voitures neuves sur 10, dans notre pays, sont achetées par les entreprises qui gèrent une flotte de plus de 100 véhicules particuliers, au premier rang desquelles les loueurs courte ou longue durée. Ces achats comportent une obligation : celle d'avoir une fraction minimale de véhicules peu émissifs, notamment des voitures électriques. Or cette obligation est actuellement peu respectée, parce que, comme toujours quand il y a une contrainte qui demande aux obligés de changer leurs habitudes, c'est entre autres la taille du bâton du gendarme qui conditionne son respect. Un collectif d'associations publie une tribune pour soutenir un projet de loi qui vise à durcir les sanctions en cas de non respect. Encore du punitif va-t-on dire ! En fait pas que. Tout d'abord, il faut savoir que les particuliers, dans notre pays, achètent essentiellement des voitures d'occasion. Symétriquement, les loueurs ne conservent que 3 à 4 ans les voitures neuves qu'ils achètent, et les revendent ensuite. Si ces grands loueurs achètent peu de voitures électriques, la population dans son ensemble disposera d'une offre d'occasion plus réduite, et adoptera moins vite ce nouveau type de propulsion, sauf à ce que le gouvernement subventionne massivement la chose. Et ce n'est pas rendre un mauvais service à la population que de lui faciliter l'accès à des véhicules qui, en cout complet sur leur durée de vie, sont désormais plus économiques que des voitures à pétrole ! Par ailleurs, avec des débouchés garantis à l'aval, on contribue à rendre le contexte plus favorable pour que la filière automobile investisse (c'est comme cela que les Chinois s'y sont pris). Les "réserves" désormais exprimées par certains constructeurs n'ont pas d'autre cause qu'une incertitude sur la taille du marché : si ce dernier est là, ces réserves disparaissent. Et donc, pour que ce ne soient pas des importations chinoises qui raflent le marché, et avoir le soutien de l'industrie (ca aide), il faudrait idéalement compléter cette obligation faite aux entreprises par une mesure qui protège l'offre - et donc l'emploi - nationale et européenne. On pourrait imaginer, comme pour les batteries, qu'un véhicule à faible empreinte carbone soit avantagé dans le respect de l'obligation par rapport à un véhicule à forte empreinte carbone (c'est désormais ce qui est en vigueur pour le bonus). Notons que cette tribune est co-signée par UFC Que Choisir, historiquement beaucoup plus sensible au prix qu'à l'environnement. Il faut - enfin je l'espère - y voir le signe qu'il est possible de concilier fin du monde et fin du mois :)
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Consultant expert metallurgie corrosion innovation formation-coaching- IDEMAC SAS Expert de Justice près la cour d’appel de Lyon
VE électrique actuels avec 300-400 km d’autonomie assez agréable surtout pour la ville ( quand on y a goûté on ne revient pas en arrière !). Par contre les bornes pose de vrai problème : pas de standardisation des accès , fonctionnement assez aléatoire ( une borne 100KW peut ne fonctionner qu’à 30Kw??.Repérage et signalisation très insuffisant, assistance téléphonique très variable ( du très bien au nul !). Sans parler du prix du KWh . Bref ,ce type de recharge ( hors la borne à la maison) est réservé aux initiés et freine certainement le développement.
6 voitures neuves sur 10, dans notre pays, sont achetées par les entreprises qui gèrent une flotte de plus de 100 véhicules particuliers, au premier rang desquelles les loueurs courte ou longue durée. Ces achats comportent une obligation : celle d'avoir une fraction minimale de véhicules peu émissifs, notamment des voitures électriques. Or cette obligation est actuellement peu respectée, parce que, comme toujours quand il y a une contrainte qui demande aux obligés de changer leurs habitudes, c'est entre autres la taille du bâton du gendarme qui conditionne son respect. Un collectif d'associations publie une tribune pour soutenir un projet de loi qui vise à durcir les sanctions en cas de non respect. Encore du punitif va-t-on dire ! En fait pas que. Tout d'abord, il faut savoir que les particuliers, dans notre pays, achètent essentiellement des voitures d'occasion. Symétriquement, les loueurs ne conservent que 3 à 4 ans les voitures neuves qu'ils achètent, et les revendent ensuite. Si ces grands loueurs achètent peu de voitures électriques, la population dans son ensemble disposera d'une offre d'occasion plus réduite, et adoptera moins vite ce nouveau type de propulsion, sauf à ce que le gouvernement subventionne massivement la chose. Et ce n'est pas rendre un mauvais service à la population que de lui faciliter l'accès à des véhicules qui, en cout complet sur leur durée de vie, sont désormais plus économiques que des voitures à pétrole ! Par ailleurs, avec des débouchés garantis à l'aval, on contribue à rendre le contexte plus favorable pour que la filière automobile investisse (c'est comme cela que les Chinois s'y sont pris). Les "réserves" désormais exprimées par certains constructeurs n'ont pas d'autre cause qu'une incertitude sur la taille du marché : si ce dernier est là, ces réserves disparaissent. Et donc, pour que ce ne soient pas des importations chinoises qui raflent le marché, et avoir le soutien de l'industrie (ca aide), il faudrait idéalement compléter cette obligation faite aux entreprises par une mesure qui protège l'offre - et donc l'emploi - nationale et européenne. On pourrait imaginer, comme pour les batteries, qu'un véhicule à faible empreinte carbone soit avantagé dans le respect de l'obligation par rapport à un véhicule à forte empreinte carbone (c'est désormais ce qui est en vigueur pour le bonus). Notons que cette tribune est co-signée par UFC Que Choisir, historiquement beaucoup plus sensible au prix qu'à l'environnement. Il faut - enfin je l'espère - y voir le signe qu'il est possible de concilier fin du monde et fin du mois :)
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🚀 Directeur Général en Industrie Agroalimentaire | 🔄 Transformateur d'entreprises | 📈 Optimisation d'outils et d'organisation | 🌱 Développement durable | 👥 Leadership.
Les entreprises doivent intégrer cette notion RSE dans leurs politiques. Ne pas le faire est une erreur strategique aujourd'hui. La contrainte de la recharge de la voiture électrique n'en est pas une à l'usage. C'est plus un changement dans la façon de prévoir un voyage. Le temps de charge pendant le trajet est un moment de repos qui correspond à peu près d'ailleurs aux temps de repos conseillés par la sécurité routière. Nous devons changer nos comportements avant tout.
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6 voitures neuves sur 10, dans notre pays, sont achetées par les entreprises qui gèrent une flotte de plus de 100 véhicules particuliers, au premier rang desquelles les loueurs courte ou longue durée. Ces achats comportent une obligation : celle d'avoir une fraction minimale de véhicules peu émissifs, notamment des voitures électriques. Or cette obligation est actuellement peu respectée, parce que, comme toujours quand il y a une contrainte qui demande aux obligés de changer leurs habitudes, c'est entre autres la taille du bâton du gendarme qui conditionne son respect. Un collectif d'associations publie une tribune pour soutenir un projet de loi qui vise à durcir les sanctions en cas de non respect. Encore du punitif va-t-on dire ! En fait pas que. Tout d'abord, il faut savoir que les particuliers, dans notre pays, achètent essentiellement des voitures d'occasion. Symétriquement, les loueurs ne conservent que 3 à 4 ans les voitures neuves qu'ils achètent, et les revendent ensuite. Si ces grands loueurs achètent peu de voitures électriques, la population dans son ensemble disposera d'une offre d'occasion plus réduite, et adoptera moins vite ce nouveau type de propulsion, sauf à ce que le gouvernement subventionne massivement la chose. Et ce n'est pas rendre un mauvais service à la population que de lui faciliter l'accès à des véhicules qui, en cout complet sur leur durée de vie, sont désormais plus économiques que des voitures à pétrole ! Par ailleurs, avec des débouchés garantis à l'aval, on contribue à rendre le contexte plus favorable pour que la filière automobile investisse (c'est comme cela que les Chinois s'y sont pris). Les "réserves" désormais exprimées par certains constructeurs n'ont pas d'autre cause qu'une incertitude sur la taille du marché : si ce dernier est là, ces réserves disparaissent. Et donc, pour que ce ne soient pas des importations chinoises qui raflent le marché, et avoir le soutien de l'industrie (ca aide), il faudrait idéalement compléter cette obligation faite aux entreprises par une mesure qui protège l'offre - et donc l'emploi - nationale et européenne. On pourrait imaginer, comme pour les batteries, qu'un véhicule à faible empreinte carbone soit avantagé dans le respect de l'obligation par rapport à un véhicule à forte empreinte carbone (c'est désormais ce qui est en vigueur pour le bonus). Notons que cette tribune est co-signée par UFC Que Choisir, historiquement beaucoup plus sensible au prix qu'à l'environnement. Il faut - enfin je l'espère - y voir le signe qu'il est possible de concilier fin du monde et fin du mois :)
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Comme pour les loueurs, les flottes auto électriques en entreprises, c'est aussi le moyen de montrer à chacune et chacun, parfois sceptique ou retissant à l'usage d'une boite automatique, ou encore effrayé à l'idée de tomber en panne de batterie, comme il est simple et agréable d'utiliser un véhicule décarboné lors d'un trajet professionnel ! L'Assurance Maladie de l'Isère, accompagne et forme ses collaborateurs qui le souhaitent à la découverte des véhicules électriques, au fonctionnement des bornes de recharge, à la conduite avec une boite automatique, afin d’accélérer le recours aux véhicules électriques pour nos déplacements professionnels. C'est aussi un bon moyen de faire découvrir, de faire réfléchir autrement, à ses déplacements privés, en complément de la marche, du vélo, ou des transports collectifs !
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L'Europe peut-elle maintenir le cap de 2035 pour mettre fin à la vente du véhicule thermique neuf ? Elle le peut et le doit si elle veut rester dans la course industrielle à la transition écologique avec la Chine et les États-Unis. En revanche, couper dans le soutien aux ménages pour l'achat d'une voiture électrique risque d'être contreproductif et affaiblir la filière sur le court-terme. Au coeur du #MondialAuto2024, je réponds aux questions de jean-mathieu pernin sur ARTE
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