Post de Rachid Lounes

Porter la Flamme Olympique : entre Fierté et Compromis La flamme olympique, symbole de paix, d'unité et de dépassement de soi, représente tout ce qui est noble dans l'esprit sportif. Porter cette flamme est une immense fierté, un honneur réservé à ceux qui incarnent les valeurs de l'olympisme : courage, persévérance, respect et excellence. C'est un moment unique qui transcende les frontières et les différences, unissant le monde dans une célébration commune des capacités humaines et de la fraternité. Cependant, cette noble flamme est souvent entourée de controverses, notamment lorsqu'elle est associée à des sponsors comme Coca-Cola. Comment concilier les idéaux de santé et de bien-être, fondamentaux dans le sport, avec la promotion de produits riches en #sucre, principaux ennemis de la #santé publique ? Il est indéniable que Coca-Cola, en tant que sponsor majeur des Jeux Olympiques, joue un rôle crucial dans le financement et la promotion de l'événement. Sans le soutien de ces grandes entreprises, il serait difficile d'organiser une manifestation d'une telle envergure. Néanmoins, cela soulève une question éthique fondamentale : doit-on accepter de faire des compromis avec ses valeurs pour vivre le rêve olympique ? Refuser de porter la flamme olympique sponsorisée par une entreprise telle que Coca-Cola pourrait être perçu comme un acte de courage et de cohérence personnelle. C'est une prise de position forte contre l'influence des grandes entreprises sur des événements qui devraient avant tout promouvoir la santé et le bien-être. Dire "non" à cette association peut être vu comme une manière de ne pas se laisser corrompre par l'économie et de rester fidèle à ses principes. Cependant, cette radicalité a aussi ses limites. L'olympisme est avant tout un rêve, un idéal qui inspire des millions de personnes à travers le monde. Participer à cet événement, même sous le patronage d'un sponsor controversé, peut permettre de transmettre les valeurs olympiques à une audience plus large, de susciter des vocations et de créer des moments d'émotion et d'unité incomparables. Alors, doit-on être radical et dire "non" pour ne pas être corrompu par l'économie ou faire des concessions pour vivre le rêve de l'olympisme ? Cette question n'a pas de réponse simple. Elle dépend de la perception individuelle de ce que signifie l'intégrité et de l'importance accordée aux valeurs personnelles par rapport aux opportunités offertes par des événements mondiaux. Pour certains, le refus de porter la flamme olympique sponsorisée par une entreprise comme Coca-Cola est un acte de résistance nécessaire pour protéger l'essence même du sport. Pour d'autres, la participation, même entachée de compromis, reste une chance unique de faire partie d'une histoire plus grande que soi. Radicalité ou compromis ?

💪 Comment faire durer l'effet Jeux olympiques Paris 2024 ? La réponse avec Hervé Liberman, élu de la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur et président du Comité régional olympique et sportif. Provence-Alpes-Côte d'Azur vise à transformer l'essence même de son engagement sportif en profitant de la dynamique des Jeux olympiques de Paris 2024.

LE GRAND CAFOUILLAGE OLYMPIQUE Les jeux olympiques 2024 sont déjà passés à la postérité dans la rubrique cafouillages, inculture et gaspillage budgétaire. Tout débute à l'arrivée de la flamme au port de Marseille: 1/Dans le ciel, les avions de la patrouille de France, dessinent le drapeau russe... 2/ Celui qui allumé le brasier de la flamme est un rappeur. Ceux qui pensaient qu'il s'agissait d'un événement sportif, en sont pour leurs frais... Débute alors la déambulation de la flamme olympique. Avec Macron c'est le grand N'importe quoi. 3/ Un représentant du mouvement transsexuels nullement sportif, se voit confier la flamme, un chanteur aussi. Donc une cérémonie hellénistique à été transformée en pantalonnade carnavalesque? Bravo pour la dégringolade! 4/Au niveau rythme c'est le bouquet: ça va de la promenade au sautillement. Alors qu'originellement le porteur de la flamme est un messager de paix, héritier des Coureurs Grecs de l'Antiquité, parcourant le pays, tels les ancêtres du télégraphe. À ce sujet, Manu 1er à fait montre de son inculture: LA FLAMME OLYMPIQUE N'A JAMAIS ÉTÉ UNE TRADITION, MAIS UNE CRÉATION HITLÉRIENNE, POUR LES JEUX DE BERLIN EN 1936. L’embrasement de la vasque du stade olympique remonte aux Jeux olympiques d'été de 1928 organisés à Amsterdam; l’allumage de la flamme à Olympie et le parcours de la torche sont en effet une invention de Carl Diem, organisateur des Jeux olympiques d'été de 1936 tenus à Berlin. https://lnkd.in/ezhU5WXU

Les Jeux Olympiques & la France unifiée Chronique de Cécile Cornudet, Les Echos Que Marseille était belle, mercredi à l'arrivée de la flamme olympique, ainsi filmée, apprêtée, ouverte sur la mer et serrée pour la fête ! Les JO entrent par le sud et font d'emblée mentir leur nom : ce ne sont pas les « Jeux Paris 2024 » mais ceux du pays tout entier. « Ils seront les plus décentralisés de notre histoire », loue Emmanuel Macron à la télévision, en montrant la pièce offerte aux écoliers : la tour Eiffel, la basilique de Marseille et la fleur de Tahiti s'y côtoient. Tout le pays dans un anneau. « C'est un moment d'unité, on en est capables. » Ce n'est pas un hasard si ces Jeux ont été conçus comme un antidote à l'« archipélisation » du pays. L'hôte s'en sert pour livrer des messages et panser ses plaies. Les JO de Paris 2024 seront paritaires (autant d'athlètes femmes qu'hommes), écologiques (pas de voitures), les moins coûteux de l'histoire, a-t-il été fixé d'emblée. Avec donc en plus cet objectif : réconcilier Paris et le « désert français », les râleurs de la capitale (sport national) et les jaloux d'ailleurs (sport national). Le politique effacé Pas moins de 73 villes vont ainsi accueillir des épreuves et des athlètes. Depuis six ans, le Comité olympique construit des partenariats pour impliquer les collectivités locales : 4.800 sont labélisées « Terre de Jeux 2024 », dont 450 vont être traversées par la flamme avant son arrivée à Paris. Pour la seule Ile-de-France, 200 communes ont travaillé avec l'Etat pour héberger des délégations, entraîner des équipes et organiser des festivités.

Edito Jeux Olympiques & Unité nationale par Cecile Cornudet, Les Echos "Que Marseille était belle, mercredi à l'arrivée de la flamme olympique, ainsi filmée, apprêtée, ouverte sur la mer et serrée pour la fête ! Les JO entrent par le sud et font d'emblée mentir leur nom : ce ne sont pas les « Jeux Paris 2024 » mais ceux du pays tout entier. « Ils seront les plus décentralisés de notre histoire », loue Emmanuel Macron à la télévision, en montrant la pièce offerte aux écoliers : la tour Eiffel, la basilique de Marseille et la fleur de Tahiti s'y côtoient. Tout le pays dans un anneau. « C'est un moment d'unité, on en est capables. » Ce n'est pas un hasard si ces Jeux ont été conçus comme un antidote à l'« archipélisation » du pays. L'hôte s'en sert pour livrer des messages et panser ses plaies. Les JO de Paris 2024 seront paritaires (autant d'athlètes femmes qu'hommes), écologiques (pas de voitures), les moins coûteux de l'histoire, a-t-il été fixé d'emblée. Avec donc en plus cet objectif : réconcilier Paris et le « désert français », les râleurs de la capitale (sport national) et les jaloux d'ailleurs (sport national). Pas moins de 73 villes vont ainsi accueillir des épreuves et des athlètes. Depuis six ans, le Comité olympique construit des partenariats pour impliquer les collectivités locales : 4.800 sont labélisées « Terre de Jeux 2024 », dont 450 vont être traversées par la flamme avant son arrivée à Paris. Pour la seule Ile-de-France, 200 communes ont travaillé avec l'Etat pour héberger des délégations, entraîner des équipes et organiser des festivités." Extrait - Cecile Cornudet Les Jeux Olympiques en France : vers un beau moment d'unité

En ce mois d’août 2016, alors que les projecteurs du monde entier sont braqués sur Rio de Janeiro pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, une délégation française de haut vol foule le sol brésilien avec un objectif bien précis en tête. Menée par le président François Hollande et la maire de Paris Anne Hidalgo, cette équipe tricolore n’est pas là pour tenter de décrocher des médailles, mais pour remporter une compétition d’un autre genre : celle de l’attribution des Jeux Olympiques de 2024. Paris repart de zéro Après plusieurs échecs cuisants lors des candidatures précédentes, pour les JO de 1992, 2008 et 2012, Paris a décidé de changer son fusil d’épaule. Fini l’excès de confiance et la certitude de l’emporter, place à l’humilité et au travail de fond pour convaincre les membres du Comité International Olympique. On est repartis de zéro, avec une nouvelle stratégie pour aller chercher les Jeux. – Tony Estanguet, président du Comité de candidature Paris 2024 Car la concurrence est rude, avec Rome, Los Angeles et Budapest également dans la course. Pour se démarquer, la capitale française mise sur un projet ambitieux mais réaliste, ancré dans un héritage durable. Un enjeu de taille : la sécurité Mais dans un contexte international marqué par la menace terroriste, une question brûlante est sur toutes les lèvres : celle de la sécurité des athlètes et des spectateurs. Une préoccupation que François Hollande s’emploie à apaiser lors de son intervention : Il n’y a aucun pays, aucune région, aucune ville qui peut se penser à l’abri. […] Toutes les villes auront à se protéger dans le cadre des grands événements parce que les menaces sont là et ne disparaîtront pas mécaniquement de toutes les zones de la planète. – François Hollande, président de la République française L’héritage en ligne de mire Au-delà des enjeux sécuritaires, Paris 2024 entend se démarquer par sa vision à long terme. L’objectif n’est pas simplement d’organiser un événement ponctuel, aussi grandiose soit-il, mais bien de laisser une empreinte pérenne : Il ne s’agit pas juste d’organiser des Jeux olympiques et paralympiques pour des athlètes mais de voir comment aider ce pays à devenir meilleur. – Tony Estanguet Transports, rénovation urbaine, emploi, éducation, santé… Les retombées promises sont multiples et ambitieuses. Un argument de poids pour emporter l’adhésion du CIO. Un coup de projecteur réussi Au terme de cette opération séduction, le constat est sans appel pour la presse française : Paris a réussi son coup et s’est idéalement positionné dans la course à l’attribution des Jeux. Une première victoire qui en appelle d’autres, comme le soulignait à l’époque Tony Estanguet : On va continuer à travailler là-dessus. – Tony Estanguet Un travail qui portera ses fruits un an plus tard, lorsque Paris sera officiellement désignée ville hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Le rêve devient réalité, l’aventure ne fait que commence...

Magnifique entrée du Belem à Marseille

🎆 J-1 avant l’arrivée de la flamme Olympique sur le Vieux Port !   📍Une date qui rentre dans l’histoire et augure de nombreux défis, évidemment sportifs mais aussi sécuritaires. 💪      👀 Dans les coulisses des grands événements, comment la gestion des données permet d’assurer le succès de ces moments historiques ? 🏅   ➡ ➡ ➡ Pour patienter avant l’amarrage du Belem, lisez ceci 👇 https://lnkd.in/ehUkPvZn

Passant de mains en mains, la flamme olympique a descendu les Champs Elysées pour le 14 juillet. Et ce parcours, débuté à Olympie qui continue dans toute la France, me fait ressentir une profonde émotion, comme celle des spectateurs qui témoignent dans cet article sur le site de la Ville de Paris. La chaîne humaine ainsi créée symbolise de la plus belle des façons les valeurs du mouvement olympique dont le message plus que centenaire, initié par Pierre de Coubertin, enrichi au fil du temps et plus pertinent que jamais, mérite d’être rappelé. « L’esprit olympique exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play. », stipule notamment la Charte olympique (lien en commentaire). Afin de « mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine », l’Olympisme affirme également que « La pratique du sport est un droit de l’homme », que chacun doit avoir la possibilité de pratiquer « sans discrimination d’aucune sorte ». Ainsi, la force universelle de l’olympisme n’est pas seulement faite d’exploits sportifs remarquables réalisés par des athlètes exceptionnels. Il s’agit aussi d’une invitation personnelle faite à chacun, à s’élever, à s’engager et à partager : « Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des droits humains reconnus au plan international et des principes éthiques fondamentaux universels (…) ». C’est pourquoi je remercie toutes les personnes qui participent et concourent à l’organisation de l’événement annoncé par l’arrivée de la flamme olympique. Le style de vie et l’éthique qu’ils promeuvent va au-delà de l’esprit de compétition. Son exigence est plus grande et nous rappelle que le sport peut jouer un rôle crucial dans l’entretien de la bonne santé du corps et de l’esprit comme de rapports humains plus respectueux, harmonieux et solidaires. Je vous souhaite à tous de très bons jeux conformes à ce bel esprit porté par l’Olympisme ! #AvenirCollectif https://lnkd.in/eFUYUDxH