Post de Rafe Productions

Beau résumé de comment les réflexes face à l'inconnu et la nouveauté sont toujours les mêmes quel que soit le sujet, et comment pourtant les perceptions évoluent !

LA CRÉATION FACE AUX CENSURES La semaine dernière, Les Forces Musicales étaient aux BIS : Biennales Internationales du Spectacle. Un rendez-vous précieux pour les acteurs du spectacle vivant : réunis à Nantes pendant 2 jours, nos structures et organisations ont pris le temps de confronter leurs expériences et initiatives et d'ouvrir le dialogue avec artistes, élus, acteurs associatifs et citoyens. Parmi les sujets évoqués, un défi qui nous tient particulièrement à cœur : comment faire vivre et garantir la liberté de créer et programmer, à l'heure où nos sociétés sont traversées par des tensions qui mènent parfois à la censure ou l'auto-censure ? Lors d'un débat animé par Marie Hédin-Christophe de La Lettre du Musicien, Loïc Lachenal, directeur de Opéra de Rouen Normandie, a fait valoir notre analyse et nos engagements sur ce sujet brûlant, aux côtés de Catherine Blondeau du Syndeac - Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles, de Nicolas Bucher de PROFEDIM et de Véronique Lécullée et Vincent Roche-Lecca du Syndicat National des Scènes Publiques (SNSP). Notre constat : ces dernières années, les pressions sur la liberté de programmation se sont malheureusement diversifiées. Elles ne sont plus simplement le fait de collectivités interventionnistes et de l'extrême-droite, mais aussi de groupes de pression citoyens, militants, activistes, parfois d'ailleurs au nom de valeurs de progrès et d'égalité. Notre analyse : les tensions et polémiques rencontrées ces dernières années révèlent un rapport difficile de notre société au débat, plutôt qu'une relation contrariée à la création. Ce n'est pas la création qui pose problème, ce sont les débats qu'elle ouvre. Nous sommes aujourd'hui confrontés à une peur panique du désaccord, qui peut parfois pousser à l'autocensure. Notre conviction : nos établissements ont une responsabilité particulière. Les polémiques autour des créations ne font que révéler des tensions qui traversent notre société ; s'il y a bien un endroit où nous devons essayer de traiter ces tensions, de remettre de la cohésion et du dialogue démocratique, c'est dans nos lieux de culture. Renoncer aux œuvres est une erreur. Renoncer au débat est une faute morale. Une piste d'avenir : l'Éducation Artistique et Culturelle, encore et toujours. Au-delà d'une introduction à notre patrimoine culturel commun, l'EAC doit aussi être une éducation au rapport intellectuel et citoyen que l'on peut avoir à la création ! Pour qu'enfin la création soit prise non comme une provocation insupportable, mais comme une invitation à penser, à imaginer d’autres possibles, à réfléchir au monde dans lequel on vit et à s’ouvrir à l’autre. https://lnkd.in/dA9Ug9QA

Vous cherchez des spectacles drôles et intelligents à Paris ? Voici deux exemples qui vont vous emballer !

Redécouvrez le projet "Réinventer la nuit" au travers de cette interview réalisée lors de la release party du manifeste par ENTR 📹 👉 Le projet consiste à proposer des outils concrets et des espaces d’échange pour répondre aux problématiques et rendre la profession de DJs plus safe. Nous organisons des cercles d’échanges en mixité choisie (à destination des femmes et minorités de genre professionnel·les de la musique). Des outils sont aussi mis à disposition via des documents téléchargeables pour tout·e professionnel·le : charte de bienveillance à destination du public, protocole de sûreté sur l’accueil des artistes, protocole de sûreté pour les lieux (avec un brief par corps de métier), template pour la feuille de route des artistes, template de rider pour les artistes; ressources sur la santé mentale pour les artistes : https://urlr.me/wZH1m Anaïs Condado Domitille Raveau

Aujourd'hui, les concerts rap et les festivals hip-hop avec une programmation musiques urbaines et émergentes fleurissent. Malgré des organisations parfois chaotiques, une concurrence acharnée et les difficultés de gestion rencontrés par de nombreux organisateurs, l'engouement pour le rap ne se dément auprès du public de ce genre musical. Bien au contraire, la demande est importante et de plus en plus forte. La peur d'accompagner ce type d'événements est présente depuis plus 40 ans chez les pouvoirs publics. En réalité, c'est la raréfaction de ces manifestations qui provoque l'engouement du public et donc parfois, des troubles. Cependant, organiser de telles manifestations, en vaut vraiment la chandelle, car elles demeurent pour ces publics des activités riches, mais encore faut-il comprendre les formats porteurs de réussite. Reste que travailler autour des musiques émergentes comme le rap c'est, comprendre que s'il existe une culture de prestige, bien souvent soutenue médiatiquement et financièrement, il existe aussi une autre culture, qualifiée de culture de l'ordinaire dont les moyens de diffusion restent comparativement dérisoires. Pourtant, c'est dans ce second terreau de brassage intense que la création contemporaine française, notamment à Paris et sa région, est la plus dynamique et novatrice. Il est important pour toutes ces raisons, de favoriser l'émergence d'une culture se trouvant en marge du circuit traditionnel de diffusion et ainsi d'impliquer les populations issus de ces environnements. Favoriser et promouvoir la diffusion de toutes les formes d'expressions culturelles et artistiques, combattre les inégalités culturelles, vulgariser toutes les activités de création urbaine : c'est aussi du ressort des pouvoirs publics. Il est temps d'offrir enfin à ces publics, jeunes de surcroit, politiquement, les musiques actuelles qu'ils désirent entendre. Il est temps de mettre fin à une culture qui se développe en vase clôt. #culture #culturesurbaines #pouvoirspublics #vulgarisation

Suite à l'annulation des concerts de Freeze Corleone par la salle de concert L'Olympia, de nombreuses voix se sont élevées pour débattre de la liberté d'expression dans le milieu artistique. En effet, certains dénoncent une censure injustifiée, tandis que d'autres soutiennent la décision de l'établissement en raison des controverses entourant l'artiste. Cette situation soulève une question essentielle : jusqu'où peut-on aller dans l'expression artistique sans heurter les sensibilités ou enfreindre la loi ? Le débat est vif et suscite des réactions variées au sein de la société. Il est primordial de trouver un équilibre entre la liberté de création artistique et le respect des valeurs et des normes établies. Chacun a le droit de s'exprimer, mais cela doit être fait de manière réfléchie et respectueuse. En tant que professionnel de l'industrie culturelle, il est important de suivre ces discussions et de comprendre les enjeux qui y sont liés. Il en va de notre responsabilité de contribuer à un débat constructif et respectueux pour faire avancer les choses dans le bon sens. https://lnkd.in/dzzyb4aF

BAROUDIOU Avez-vous déjà entendu parler de l'histoire de Baroudiou? Tout est parti d'une banale histoire de dress-code. Dans un royaume lointain se tenait chaque année un festival de musique traditionnelle. L'entrée coûtait cinq pièces d'or, et tous les participants devaient porter une tunique blanche, symbole de l'unité, de fraternité et du respect mutuel. Un jour, un jeune homme nommé Baroudiou arriva aux portes du festival pour son entrée, mais portait une chemise rouge éclatante. Les gardiens l'arrêtèrent poliment, expliquant la règle du dress-code. Baroudiou protesta : "La musique est pour tous ! La couleur de ma chemise n'affecte pas mon cœur. N'ai-je pas le droit d'exprimer mon individualité ? Ne suis-je chez moi, dans ma propre terre natale ? Votre règlement ne respecte pas la constitution" Un sage du village, Sintidou, attiré par la discussion, s'approcha et dit doucement : "Baroudiou, ton désir d'expression est louable. Mais réfléchis : ce festival n'est-il pas une célébration de l'harmonie ? Le dress-code n'est pas une contrainte, mais un choix collectif pour créer une expérience partagée." Il poursuivit : "Parfois, respecter les règles d'un lieu ou d'un événement, c'est aussi respecter ceux qui y participent. C'est reconnaître que nous faisons partie d'une communauté plus grande que nous-mêmes." Baroudiou médita ces paroles. Après un moment, il hocha la tête : "Je comprends maintenant. Mon désir d'expression ne devrait pas perturber l'harmonie que tous recherchent ici." Il accepta de changer sa chemise, comprenant que parfois, s'adapter est une forme de respect envers les autres et envers l'esprit d'un événement. Cette nuit-là, Baroudiou participa au festival vêtu de blanc, mais son cœur resta aussi vibrant que le rouge de sa tunique originale. Il apprit que l'harmonie véritable naît souvent de petits compromis, et que le respect mutuel peut être aussi beau que l'expression individuelle. - - - - - - NB : Histoire lue ailleurs et copiée pour vous. Seule la vidéo est mienne.

𝗔𝗩𝗜𝗚𝗡𝗢𝗡 𝟮𝟬𝟮𝟰 - 𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗗𝗲́𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗥𝗲𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻. (𝑱𝒖𝒔𝒕𝒆 𝒎𝒐𝒏 𝒂𝒗𝒊𝒔) Cette année, le Festival d’Avignon a présenté un visage moins animé, marqué par une fréquentation en baisse. D’accord. Comme chaque année, les tarifs prohibitifs des logements et des repas sont indécents. Mais il n’y a pas que ça. Pouvons-nous aussi remettre en question la proposition artistique du Off ? À mon avis, cette édition a été marquée par une répétitivité lassante des propositions, avec une prolifération de comédies de couples aux intrigues similaires et de one-man shows insuffisamment travaillés. Quelques artistes semblent parfois oublier que l’exercice de leur métier requiert une expertise et un savoir-faire rigoureux. La prolifération de spectacles aux affiches et pitchs douteux, telle une espèce invasive, sature la communication, laissant ainsi peu de place aux nouvelles créations. Aussi, certaines pièces qualitativement intéressantes sont économiquement irréalisables pour des théâtres de taille modeste en raison des frais annexes élevés. Les compagnies peuvent-elles encore créer sans une multitude d’effets techniques à plusieurs milliers d’euros ? Malheureusement, force est de constater qu’il y a un manque de savoir sur les réalités économiques et logistiques des théâtres privés, qui doivent composer avec des contraintes financières strictes, sans subventions. Oui, le théâtre privé est un commerce qui se doit de vendre avec des billets accessibles pour que le public soit présent. Le tableau est aussi assombri par le manque cruel de professionnalisme de certains « théâtres ». Des erreurs de réservation aux guichets qui confondent les spectacles entre eux, des surbookings insupportables, des erreurs d’horaires… et pire, rarement un sourire au guichet. Encaisser, juste encaisser, est devenu la motivation principale. Ces perturbations entraînent des trous de plusieurs heures dans les plannings des professionnels, provoquant des pertes de temps préjudiciables (moins de temps = moins de pièces vues). ⚠️Il serait injuste de généraliser ces critiques à l’ensemble des compagnies et comédiens présents. Rien n’est généralisable. Tout n’est pas noir pour autant. Cette année encore, nous avons découvert des « pépites », nous avons eu de belles émotions, et nous aurons encore de belles propositions artistiques grâce aux artistes que nous avons rencontrés. ❤️ Pour conclure, je trouve que le niveau général du festival semble décliner, en partie à cause d’une baisse de qualité des propositions théâtrales. Une introspection collective au sein de la profession apparaît nécessaire. Cette édition 2024 du Festival d’Avignon laisse un goût amer, tant par ses défis économiques que par la qualité inégale des spectacles. Une remise en question s’impose pour préserver l’essence et la vitalité de ce rendez-vous culturel et professionnel incontournable.

Les lignes verticales sont-elles parallèles ❓ La réponse tout en bas de ce post…👇 Le festival Vive La Magie c’est Un grand spectacle d’1h45 🪄 Des ateliers de magie pour les tout-petits et pour les plus grands enfants 🎩 Notre tournée reprend en octobre 2024 ! Pour être sûr de ne pas manquer notre spectacle, réservez dès maintenant vos billets ! Infos & réservations 🔮 consultez le lien dans notre bio #illusionoptique #jeuoptique #jeumagie #vivelamagie #tutomagie Réponse : oui les lignes verticales sont bien parallèles ! 😀 La perception d'une ligne droite est perturbée par l'ajout d'autres lignes d'orientations différentes. L’illusion est accentuée par l'intensité des couleurs (illusion de Zollner).

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