Post de Rennes Ville et Métropole

Encore une catastrophe en Vésubie ce lundi 24 juin 2024. Bientôt 4 ans que les tempêtes et les fortes pluies et les inondations s enchainent devastant les infrastructures temporaires peu résilientes mis en place par la métropole de Nice. Par contre dans la Roya gérée par le département, où les infrastructures ont été reconstruites de manière durable, les habitants sont protégés : https://lnkd.in/d94wHTyg Alors que la métropole annoncait un peu plus tôt que les marchés étaient notifiées et les priorités arbitrées, les travaux de protection d urgence des infrastructures n étaient toujours pas suffisants pour supporter un gros orages. C est désespérant pour les habitants. Je pense que la métropole de Nice doit prendre ses responsabilités et s expliquer. C est un peu trop facil de parler de lenteur administrative dans la presse alors que les élus de la métropole font partie du partie de la majorité et que le département détenu par un partie d opposition a réussi à obtenir en moins de 3 ans toutes les autorisations et à réaliser tous les projets nécessaires dans la vallée voisine. Je pense que les élus de la métropole devraient organiser des élections locales pour retrouver un peu de légitimité... Mais je ne pense pas qu ils seraient élus. https://lnkd.in/dWxEwt_i

Alors que la tempête Kirk balaie une large partie de la France, les dégâts s’accumulent dans de nombreuses régions, de la Vendée aux Ardennes. Pluies diluviennes, routes inondées, bâtiments endommagés… Les services de secours sont sur le pont pour faire face à ces intempéries exceptionnelles qui ont nécessité le placement de 35 départements en vigilance orange et de la Seine-et-Marne en vigilance rouge pour risque de crues. Faisons le point sur la situation région par région. Un bâtiment partiellement effondré en Nouvelle-Aquitaine À Saint-Maixent-l’École, dans les Deux-Sèvres, la façade d’un petit immeuble s’est partiellement écroulée dans la matinée, relate France Bleu Poitou. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer, mais une femme d’une quarantaine d’années a dû être évacuée. La mairie a pris un arrêté pour déclarer le logement inhabitable et ordonner la fermeture du salon de coiffure ainsi que du bar adjacent qui partageaient une façade avec le bâtiment endommagé. La rue a été bouclée le temps des opérations de secours et d’évaluation des dégâts sur les constructions voisines. Le centre-ville de Bricquebec sous les eaux en Normandie Dans la Manche, c’est le centre-ville de Bricquebec qui a été submergé par des pluies diluviennes. Selon la Presse de la Manche, des torrents d’eau se sont déversés dans plusieurs rues, rendant la circulation très difficile. Pas moins de 55 millimètres de précipitations sont tombés en seulement une heure. Le maire indique à France Bleu Cotentin qu’une quinzaine de logements ont dû être évacués et que les pompiers ont effectué une vingtaine d’interventions. Le centre-ville de Bricquebec est actuellement inondé. – La Presse de la Manche (@LaPresseManche) October 8, 2024 Des habitations inondées en Auvergne-Rhône-Alpes Les intempéries ont également frappé l’Ain, en particulier le secteur de la Côtière, rapporte Le Progrès. Plusieurs maisons ont été inondées à Dagneux et les sols gorgés d’eau ne parviennent plus à absorber les précipitations. Les pompiers ont déclenché un poste de commandement et engagé 25 hommes et 12 engins pour faire face aux inondations. Le service des routes du département est aussi intervenu pour dégager des arbres et branches obstruant les chaussées. Les sols déjà gorgés d’eau n’en peuvent plus ! Des champs se transforment en étangs après les cumuls de pluies impressionnants dans l’Ain ! – Kylian DOLE (@Kylian_dole) October 8, 2024 Par ailleurs, la circulation des trains est interrompue entre Grenoble et Lyon suite à la chute d’un arbre sur les caténaires, tandis que les parcs grenoblois sont fermés en raison des vents violents. L’Île-de-France en alerte rouge pour les crues En région parisienne, les autorités appellent à limiter les déplacements face aux cumuls de pluie attendus. Avec jusqu’à 80 mm prévus, le pire est à craindre dans la vallée du Grand Morin, déjà touchée à trois reprises par des inondations depuis le début de l’année. La Seine-et-Marne a...

Alors que les épisodes de pluies intenses et d’inondations se multiplient aux quatre coins de l’Hexagone, les communes françaises se mobilisent pour trouver des solutions innovantes face à ce fléau. Élus locaux, ingénieurs et experts en hydrologie unissent leurs forces pour mettre en place des dispositifs inédits visant à protéger les populations et les infrastructures des dégâts causés par les crues. Des bassins de rétention gigantesques pour contenir les eaux À Chevreuse, dans les Yvelines, la municipalité a misé sur l’aménagement de vastes bassins de rétention en amont de la ville. D’une capacité de deux millions de mètres cubes, soit l’équivalent de 700 piscines olympiques, ces réservoirs naturels sont capables d’absorber l’excédent d’eau en cas de fortes précipitations. Grâce à ce dispositif, le niveau de l’eau n’a monté que de 40 cm en moyenne lors des dernières inondations, alors qu’il aurait pu s’élever d’un mètre supplémentaire sans ces bassins salvateurs. Ça fonctionne de manière très simple (…). Dès qu’il se met à pleuvoir, ils montent en charge et se remplissent. Et donc, toute cette eau ne se retrouve pas dans les habitations en aval. Anne Héry-Le Pallec, maire de Chevreuse Une bâche géante pour faire barrage aux flots Dans les Alpes-Maritimes, la ville de Mandelieu-la-Napoule a opté pour une solution originale en installant une immense bâche de 300 mètres de long en bordure de cours d’eau. Lorsque le niveau monte, l’eau s’engouffre dans ce dispositif qui se gonfle progressivement jusqu’à former un mur protecteur. Un pari audacieux qui semble porter ses fruits, puisque la commune a été relativement épargnée lors des derniers épisodes de crue. Remodeler les rivières pour ralentir le débit Autre stratégie employée : revoir entièrement le tracé des cours d’eau pour en atténuer la puissance. C’est le choix radical qu’a fait une commune de Côte-d’Or en redessinant complètement sa rivière autrefois rectiligne. Désormais, le lit suit un parcours en zigzag parsemé de virages, ce qui permet de contenir davantage d’eau et de freiner le courant. Les premiers retours d’expérience semblent concluants. L’État appelé à définir une stratégie nationale Si ces initiatives locales démontrent une réelle volonté d’agir face aux inondations, de nombreux élus appellent toutefois l’État à mettre en place une véritable stratégie nationale. Pour Sébastien Leroy, maire de Mandelieu-la-Napoule, il est urgent que le gouvernement prenne la mesure de l’ampleur du phénomène et débloque des moyens à la hauteur des enjeux. L’État doit aujourd’hui comprendre qu’il ne peut plus agir comme il le fait (…). Il faut laisser l’argent aux collectivités pour faire ce genre de travail. Sébastien Leroy, maire de Mandelieu-la-Napoule Face au dérèglement climatique qui rend les épisodes de crue à la fois plus fréquents et plus violents, il y a urgence à agir. En attendant une réponse de l’État, les communes poursuivent leurs efforts pour développer des...

C'est toujours un sentiment spécial de voir sa ville d'origine et de coeur faire la Une de l'actualité nationale. C'est cependant une sensation très désagréable lorsque c'est pour un drame et de mauvaises nouvelles. Hier l'eau est montée très haut sur l'avenue de l'Europe à Annonay et dans beaucoup de coins de la région Rhône-Alpes. Une fois la consternation passée, et le soulagement de voir qu'elle n'a fait aucune victime, vient le moment d'un constat global de la situation annonéenne et une certaine colère sur l'absence de prise de conscience des élus, des commerces, et de la population sur les causes de ces inondations. Au-delà d'un changement climatique sur lequel on doit lutter à une échelle nationale et européenne pour minimiser les risques de ces pluies centenaires (plutôt décennales désormais), il y a également une remise en cause immédiate des politiques régionales et locales qui doit intervenir. L'artificialisation des sols du bassin annonéen, conduite il y a plusieurs décennies, a provoqué beaucoup d'effets indésirables. La construction d'immenses ZAC, bétonnant une surface importante de champs, a détruit tout le charme du village de Davézieux, et condamné pour des décennies l'entrée de ville d'Annonay à devoir afficher un visage peu accueillant. On constate depuis, une désertification du centre ancien, poussée par la promotion aveugle de la voiture individuelle, et un trafic automobile de plus en plus congestionné. La région, par la voix de son ancien président, veut remettre en cause l'application du ZAN, malgré les études scientifiques identifiant l'artificialisation des sols comme cause majeure de l'augmentation des risques d'inondations. Certes nous n'avons pas de frontière littorale en Rhône Alpes mais nous restons concernés par les problématiques d'inondations; la preuve que ce risque ne se concentre pas uniquement en vallée du Rhône lorsqu'on voit l'exemple Annonéen ou du Chambon-sur-Lignon. Le coup de gueule étant passé, il faut maintenant penser à la ville qu'Annonay peut et doit devenir demain. Au lieu de cacher une rivière qui traverse son cœur sous l'asphalte et le béton, il faudrait peut être se pencher sur les exemples hollandais (qui s'y connaissent en inondations) qui découvrent certains canaux longtemps cachés au bénéfice de l'automobile. En rendant la ville belle, on la rend aussi plus agréable. Au lieu de voir le dérèglement climatique uniquement comme une contrainte, on peut aussi la voir comme source et volonté de changements pour transformer la ville et un métabolisme plus résilient, plus accueillant, plus agréable au quotidien, respectueuse de ses habitants, de la biodiversité et de la nature en général. En tant qu'architecte et urbaniste, je suis prêt à accompagner les élus locaux pour travailler sur cette ville de demain. Et pourquoi ne pas commencer par découvrir la Deume? #inondations #ardèche #annonay #zan #artificialisation #urbanisme Annonay Rhône Agglo Olivier Dussopt Simon PLENET Alain Brauman

En Seine-et-Marne un projet intéressant.

#Espagne : les quantités de #pluie tombées sous les orages en V de la goutte froide sont exceptionnelles, près de 500 millimètres localement dans la région de #Valence, mais pour autant ce ne sont pas des records. Le #réchauffementclimatique augmente la quantité de pluie dans les orages et donc les #inondations, mais la façon dont les villes sont construites et se développent joue aussi un rôle important. Une catastrophe est toujours la conséquence de plusieurs facteurs. Mon article Futura : https://lnkd.in/evyA4TfD

🌧️🌊 Intempéries : « Il y a de l’eau plus haut que moi »… La Moselle complètement submergée ! Les inondations continuent de frapper la région, avec des autorités appelant à une vigilance maximale. Près de 177 communes sont touchées. 🚨 En vigueur jusqu'à 22 heures, la Moselle est sous vigilance rouge pluie-inondation. Les pompiers sont en action dans plusieurs communes, où l'eau envahit les rues jusqu'à 40 centimètres de hauteur. Source : https://lnkd.in/esfFqymZ 🔧 "En vingt ans je n’ai jamais vu ça", exprime Christian Vivin, résident de Boulay-Moselle. Sa cave est immergée à 2,40 mètres, affectant gravement ses biens. "Il y a de l’eau plus haut que moi, c’est la première fois que ça m’arrive." Les pluies persistent, bloquant des routes et privant d'électricité de nombreux bâtiments, dont la mairie. "Ça n’a jamais été aussi intense ici", témoigne Valérie Henrion, résidente de la commune. 📢 Appel à la "plus grande prudence" du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Les forces de l’ordre exhortent les habitants à rester chez eux et à protéger leurs biens de valeur. #Inondations #Moselle #Vigilance #Solidarité #ChangementClimatique #abonnement #Althiatem #AdaptationClimatique #Sensibilisation 🚒🛑 Environ 650 pompiers sont mobilisés dans le département, avec plus de 740 opérations en cours. La vigilance reste de mise alors que les rivières continuent de monter.

L’EAU VA TOUJOURS À LA RIVIÈRE 💦 🟣Si le sud-est de l’Espagne, subit des inondations monstres depuis mardi en raison de pluies torrentielles, la ville de Valence est épargnée par les eaux. Un contraste étonnant, qui s’explique par un choix fait dans les années 60 de détourner le fleuve qui traversait la ville, la Turia. Mais ce déplacement du fleuve, pensé à une époque où l’urbanisation et les événements climatiques extrêmes étaient moindres, montre aujourd’hui ses limites. 🟡Cette déviation fait suite à l’inondation catastrophique de 1957, lorsque des pluies torrentielles avaient déversé 300 litres d’eau par mètre carré en 24 heures sur Valence, soit l’équivalent d’une année de pluie. La montée des eaux avait atteint jusqu’à 3 mètres dans certaines rues et avait provoqué la mort d’au moins 81 personnes et la destruction de 1700 maisons. 🟢En réponse à la tragédie, les autorités avaient décidé de retirer le lit du Turia du centre de Valence et de complètement remodeler son cours, le déplaçant en bordure sud de la ville. Le projet colossal, avait été approuvé en 1962, et les travaux ont été terminés dix ans plus tard. Depuis les années 70, plusieurs épisodes d’inondations ont été évités grâce à cette infrastructure, mais cette semaine, le quartier de Pinedo, situé juste à côté de l’embouchure du nouveau lit de la rivière Turia, a été inondé de manière impressionnante. 🟤La plus mauvaise solution est de vouloir canaliser les rivières. Quand on détourne des cours d’eau, c’est-à-dire qu’on essaie de les contrôler, on augmente la vitesse des écoulements, puisque lorsqu’un fleuve est droit ou sous forme de canal, l’eau va bien plus vite que s’il y avait des méandres. 🔵Résultat, cette déviation cause des torrents sur des zones qui devraient être des zones tampons pour absorber l’eau. ⚪️Face à ces défis, il est indispensable d’avoir une réflexion sur l’ensemble du bassin versant depuis la source jusqu’au littoral, et dans une démarche solidaire entre l’amont et l’aval. ☑️Quelques solutions pour ralentir l’eau avant qu’elle atteigne la rivière : 🔹Des parkings mieux conçus où l’eau des crues peut s’infiltrer. 🔹Des fossés ou bassins en ville qui vont permettre l’infiltration de l’eau et sa rétention. 🔹Implantation d’un maillage de haies pour réduire des ruissellements de surface. 🔹Des plantations sur les versants et les berges des rivières pour ralentir l’écoulement de l’eau, éviter les glissements de terrain et les coulées de boue. 🔹La restauration de méandres quand les rivières ont été transformées en chenal rectiligne. 🔹La restauration de zones de débordement dans des espaces naturels qui s’y prêtent. 🔹Délimiter un espace de bon fonctionnement du cours d’eau adapté aux enjeux humains et écologiques. Ces solutions, dont beaucoup sont fondées sur la nature, présentent un autre avantage : aider à limiter les effets du changement climatique en cours. Illustration : une image vaut mieux que mille mot (à enseigner aux générations futures)

[🌧️#Intempéries et #changement_climatique : les #routes souffrent 🛣️] Dimanche dernier, le journal L'union consacrait sa "Une" à la dégradation des réseaux routiers consécutive aux intempéries de ces derniers mois. Le changement climatique accélère la dégradation des routes, principalement à cause de l'eau qui fragilise leurs structures, surtout avec des hivers plus pluvieux. Pour limiter les dégâts, des mesures préventives doivent être prises, comme le drainage et l’entretien des chaussées. La pluviométrie exceptionnelle de 2024, augmentant la pression et le niveau d'eau, affecte également les ponts. Ces ouvrages, construits en béton après-guerre, nécessiteront des consolidations pour faire face à ces contraintes croissantes. Un contexte qui rend d'autant plus crucial le maintien des capacités d'investissement des collectivités locales. #PLF2025 #TransitionEcologique | #ActeursPourLaPlanète | #TravauxPublics https://lnkd.in/edUiWN_j

🌧️ Périphérique nantais inondé, routes fermées, trafic ferroviaire perturbé... Un scénario qui revient malheureusement trop souvent à Nantes dès que la pluie s'invite. Le Gesvres a débordé et, comme toujours, ce sont des portions du périphérique et plusieurs routes qui sont impactées. Résultat : la ville et ses habitants sont confrontés à des perturbations majeures dans les transports (coucou 1h15 de trajet pour 12km pour rejoindre un site non desservi par les transports en commun 😣). Ces actus nous les lisons ou les entendons quasiment chaque fois qu'il pleut sur la métropole. C'est un signal d’alerte clair : l’urgence climatique est déjà là. 🚨 Mais heureusement à Nantes Métropole l’heure n’est pas à l’inaction. Nantes fait partie des villes qui prennent ce défi à bras le corps. Grâce à un plan ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 46% d'ici 2030, la ville met en œuvre un PCAET et une feuille de route ambitieuse pour s’adapter à cette crise climatique. 🌍 Ces évènements nous rappellent sans cesse qu'il est plus que jamais nécessaire d’investir dans des solutions durables, de repenser nos infrastructures et de faire de la résilience une priorité. Les collectivités doivent se préparer dès maintenant à ces phénomènes extrêmes, nous les vivons déjà ! Et la météo ne fera pas de pause. #ChangementClimatique #RésilienceUrbaine #Nantes #Transports #PCAET #DéveloppementDurable #TransitionÉcologique https://lnkd.in/eCNUxhcR