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Retraité chez police fédérale

le journal "Le Soir" titre ce lundi un article "Recrutement de 1.600 policiers par an : la Vivaldi n’a pas tenu sa promesse" C’était l’une des promesses majeures de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden et de la Vivaldi, du moins en ce qui concerne la police. « L’objectif sera de recruter au moins 1.600 agents par an et de pouvoir aussi engager davantage de personnes dans leur propre zone » déclarait l’accord de gouvernement du 30 septembre 2020. Petit aparté utile, pour commencer. Cette déclaration comporte les germes d’une première imprécision. Dans les faits, l’intention du gouvernement n’était pas de promettre le recrutement de 1.600 « agents » de police (un terme qui correspond au grade le plus inférieur au sein de la police) mais bien de 1.600 « inspecteurs » (le grade qui correspond au « policier de base », dans le jargon policier), comme cela sera rapidement rectifié par la suite. Cette précision étant faite, trois ans et demi plus tard, l’objectif est-il atteint ? A en croire les communications successives de la ministre au cours des dernières années, ce serait un franc « oui ». En effet, depuis 2021, celle-ci communique régulièrement sur cette ambition, sur le ton du « mission accomplie ». « La police a accueilli près de 1.900 nouveaux inspecteurs en 2021 », affirmait-elle début 2022, avant de récidiver en 2023 : « 1.654 nouveaux inspecteurs recrutés l’année dernière à la police. » 1.600 quoi, au juste ? Mais que se cache-t-il derrière cette notion de « recrutement » et derrière les chiffres ainsi communiqués ? Parle-t-on vraiment de plus de 1.600 inspecteurs embauchés annuellement, en passe d’être rémunérés, prêts à prendre le travail ? Ou, a minima, d’inspecteurs qui se retrouveront forcément un jour prêts à l’emploi ? Dans le premier cas, il faut répondre « non ». Dans le second, « très probablement non ».

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