Post de Samuel LHERMITTE

Historien et agrégé d’histoire, la parole et les analyses de Georges Bensoussan sont toujours fondées et très pertinentes.

Ça s’est passé un ... 28 mai Le 28 mai 1291, les croisés sont chassés de Jérusalem – Al Quds – Le 28 mai 1291, en Palestine, les 200.000 hommes du sultan d’Egypte, El Achraf Khalil réduisent les dernières défenses de Saint-Jean d’Acre (ville de Jérusalem). Saint-Jean d’Acre était l’ultime bastion de ce qui fut le royaume franc d’Orient. Sa chute met un point final à l’ère des croisés. Jérusalem ville sainte, a une place très particulière chez les pratiquants des 3 religions monothéistes. Pour les chrétiens, c’est un lieu de pèlerinage, ou la « vraie croix » y était vénérée. La prise de la Palestine par les Arabes en 638 n’affecta en rien les pèlerinage, soumis à une simple redevance pour le passage. Lorsque les Turcs Seldjoukides s’emparèrent de la ville en 1071, ils en interdisent l’accès aux pèlerins, et si certains historiens mentionnent des massacres de chrétiens, d’autre, et en particulier Robert Mantran, affirment que les persécutions étaient l’œuvre de ''pillards ou le résultat de manœuvres politico-religieuses délibérées ». Ainsi, dès le X e siècle, les prêches chrétiennes en faveur d’une « guerre sainte », pour la libération de Jérusalem se multiplient. En 1063, dans une lettre envoyée à l’archevêque de Narbonne, le pape écrivit que « ce n’était pas un péché de verser le sang des infidèles''. Le ton est donné, et le temps des croisades amorcé. Les monarques européens et particulièrement francs suivent, encouragent, et participent aux croisades, qui combinaient les motivations politiques, religieuses et économiques; car si le but premier est la reconquête de la « terre sainte; le pèlerinage armé permettait également d’accéder aux richesses du Moyen Orient. Cette date du 28 mai 1291, symbole de la perte des dernières positions latines en Orient, est fréquemment considérée par les historiens comme celle de la fin des croisades médiévales. Synthèse Sarah F.

https://lnkd.in/e2WpgF6V livre Tome 3 : Du casus belli de 1078 à la première croisade ISBN 9798329755596 Dans ce début de 12ème siècle, pour bien appréhender cette période si troublée, la vague expansionniste arabe est depuis pas mal de temps contenue, contrôlée et repoussée, la péninsule Ibérique voit l’Islam reculer et arriver les prémices de la Reconquista chrétienne, la présence arabe en méditerranée s’amenuise, alors que dans un autre temps la poussée turque s’intensifie, et celle des mongols aussi ; L’attaque croisée de 1095 se positionne dans la suite logique de la Reconquista espagnole, après l’appel de 1095 à la première croisade par le Pape, elle frappe l’Islam à un moment où les factions arabes vivent une période critique de leur histoire, et sont affaiblies par les dissensions successorales internes. La Palestine et l’Égypte sont en ligne de mire des Turcs, et des Mongols, les grandes familles arabes connaissent en même temps des guerres de succession intestines meurtrières qui les affaiblissent, et on est très loin de voir un guide rassembleur tel que l’a été Abd-er-Rahman, qui sera défait par Charles Martel entre Poitiers et Tour en 732, d’Al-Ma’mûn ou du grand Vizir Muhammad ibn Abi Amir (surnommé Al Mansûr, le victorieux en Français), ce dernier ayant été l’un des personnages le plus important dans l’Islam au cours du 11ème siècle, à la fois redoutable, fin stratège et guerrier impitoyable, doté d’un sens remarquable de l’administration ce qui lui permit de porter son califat dans une splendeur hors normes au plan militaire, économique, architectural et politique dans la péninsule Ibérique. Il faut rappeler qu’en 1031 l’Espagne musulmane va se répartir en de petits royaumes indépendants, les « Taïfas », et que même si beaucoup d’autochtones ibériques se convertissent à l’Islam, la grande majorité va migrer vers le Nord-Ouest et le Nord tout en conservant leur religion chrétienne comme les « Mozarabes » sur la chaîne des Pyrénées ; Les États chrétiens latins d’Orient vont se mettre en place progressivement mais surement dans cette Terre Sainte si convoitée, des places fortes vont cadenasser ce qui deviendra plus tard la Palestine, par un maillage à la fois offensif et défensif, s’étendant de la Syrie à l’Egypte, et démontrant sans ambiguïté le savoir-faire des bâtisseurs chrétiens et templiers, et des verrous militaires comme le Krak des chevaliers vont surgir de terre sur les ruines d’un fortin turc préexistant sur les contreforts du jabal Ansariyya, la royauté dynastique de Jérusalem va émerger dans toute sa splendeur pour environ deux cents ans, deux cents années très fortes donc, qui verront l’apogée militaire de l’Ordre du Temple et des autres Ordres frères comme les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem ou les chevaliers Teutoniques, et d’autres encore, ces ordres de chevalerie ont écrit leur éternité dans le sang du sacrifice expiatoire du Christ, leur seul Maître.

L'année civile "occidentale" ne commence pas du tout, depuis 1960 du moins, pour le calendrier basé sur l'Eglise catholique latine de Rome) par la mention de la circoncision de Jésus. Les Eglises orthodoxes byzantines ou en communion avec l'Eglise catholique romaine, ont gardé que cet acte perpétré au nom de la tradition et de la qualité de Juif de Jésus est rappelé le 01/14 janvier. L'erreur et la non-connaissance des réalités actuelles sont habituelles. Ce n'est pas sérieux. La circoncision est un acte qui est évidemment pratiqué sur un enfant mâle, donc de sexe masculin. Il n'y a pas de lien biblique ou talmudique avec l'excision pratiquées sur les enfants de sexe féminin par certaines cultures. La circoncision qu'Abraham s'est faite repose sur un fait religieux existentiel fondamental de la "foi" en Dieu et une alliance avec lui. Les femmes, enfants de sexe féminin expriment cette alliance par ce qu'elles sont. Comparaison n'est pas raison dit-on en France et dans la Charentaise chrétienne. Pourquoi ce commentaire ? La période est tragique : sur l'identité de l'être humain, la nature et réalité des sexes/"genders", les découvertes sur le corps et l'âme humaine, l'apostasie par les guerres des principes moraux de la révélation.

Chronologie de l'Apparition de Palestine et Israël 1. XIe siècle avant notre ère : - #Israël : Le royaume d'Israël est établi par le roi David, unifiant les tribus israélites et établissant Jérusalem comme capitale. Le terme "Israël" désigne le peuple et le royaume des Israélites. Les peuples présents à cette époque incluent les Israélites, les Cananéens, les Philistins, et d'autres groupes sémitiques. 🏰 2. Ve siècle avant notre ère : - #Palestine : L'historien grec Hérodote utilise le terme "Palestine" pour désigner la région côtière entre Phénicie et Égypte, habitée par les Philistins. Les peuples présents à cette époque incluent les Philistins, les Phéniciens, les Juifs, et d'autres groupes sémitiques. 📜 3. 132-135 après J.-C. : - #Palestine : Après la Révolte de Bar Kokhba, l'empereur romain Hadrien renomme la province de Judée en "Syria Palaestina" (Palestine) pour effacer le nom de Judée et punir les Juifs. Les peuples présents à cette époque incluent les Juifs, les Samaritains, les Grecs, et les Romains. 🏛️ 4. 1920-1948 : - #Palestine : Le terme "Palestine" est utilisé par les Européens et les autorités britanniques pendant le mandat britannique sur la région. Ce mandat a été établi par la Société des Nations après la Première Guerre mondiale. Les peuples présents à cette époque incluent les Arabes palestiniens, les Juifs, les Britanniques, et d'autres groupes européens. 🇬🇧 5. 1948 : - #Israël : Le terme "Israël" est officiellement adopté lors de la création de l'État d'Israël par David Ben-Gourion, suite à la résolution 181 de l'ONU qui proposait la partition de la Palestine en deux États : un État juif et un État arabe. Les peuples présents à cette époque incluent les Juifs, les Arabes palestiniens, et d'autres groupes ethniques. 🇮🇱

La foi est la confiance inébranlable que nous avons en Dieu. Elle est d'une importance primordiale pour tout chrétien. La foi nous aide à surmonter les difficultés et les épreuves en nous donnant la certitude que Dieu est présent à nos côtés et qu'il nous guide dans notre chemin de vie. Voici sept versets qui nous rappellent l’importance de la foi dans notre relation avec Dieu.

https://lnkd.in/eqkHW-FT Mon dernier ouvrage traite des divisions de la société israélienne en recourant à des analyses thématique et historique du judaïsme;

Le thème Doctrinal du Salut de l'homme par Jésus-Christ, implique en fait, deux Études chronologiques : L'Acte Sacrificiel & le Libre-Arbitre de l'homme, à lire en première instance et le Baptême du Saint-Esprit, à lire en deuxième instance. Car, on ne peut recevoir le Saint-Esprit, sans avoir été préalablement, sauvé par la Foi en Jésus-Christ, qui agit au moyen de l'acte de l'homme par sa repentance, déclenchant alors, L'Acte de Dieu par le Baptême du & dans le Saint-Esprit. Puis, en troisième instance, lire le Baptême d'eau par immersion. ET, en quatrième instance, lire l'Etude réfutante sur le Baptême de feu fort mal compris dans la plupart des Églises. Toutefois, j’ai réunis en un seul document, ces quatre études dont une réfutante sur le baptême de feu : 1) Le Salut par Grâce 2) Le Baptême du Saint-Esprit 3) Le Baptême d’eau par immersion 4) Le Baptême de feu

➡ Le crépuscule des Saints Histoire et politique du salafisme en Égypte Qu’est-ce que le salafisme ? Et comment ce mouvement ultraconservateur a-t-il gagné en influence pour se placer au cœur de la normativité islamique sunnite ? Quel rapport entretient-il avec le politique ? Et pourquoi est-il important, pour en déchiffrer les évolutions, de le distinguer des Frères musulmans ? Stéphane Lacroix nous invite à démêler ces questions dans cette socio-histoire du salafisme égyptien. Issu d’une enquête menée en Égypte à partir de 2010, avant, pendant et après la révolution ayant mené à la chute de Moubarak et l’arrivée au pouvoir de l’islam politique, cet ouvrage retrace l’histoire de ce mouvement et de ses acteurs. Il nous introduit à la grammaire d’action des salafistes et analyse les mutations qu’a connues l’islam égyptien tout au long du XXe siècle, et jusqu’à très récemment. Loin de constituer une idéologie immuable, le salafisme est lui-même sorti transformé de ce processus, au point de devenir un acteur central de la transition démocratique avortée de 2011. Une contribution majeure à l’étude des transformations de l’islam et de son rapport au politique à l’époque contemporaine.