𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲𝗿 𝗹'𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲𝘀 𝗴𝗿𝗮̂𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 Plongée dans mes souvenirs de 2010, je revis mon parcours vers le diplôme d'architecte d'État, couronné par un 𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗶𝗲́ 𝗮̀ 𝗹'𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲. Réalisé avec Fabrice Nancy aujourd'hui architecte établi en Suisse (Jelk & Nancy Architecture), notre travail se fondait sur une critique de 𝗹'𝗲𝘅𝗽𝗮𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗮𝘂 𝗱𝗲́𝘁𝗿𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀. Nous avons observé en urbanisme que l'expansion de nos villes se faisait au détriment des terres agricoles, souvent perçues comme un foncier économique. Cette expansion transformait des zones fertiles en étendues stériles, dédiées à des usages uniques : d'un côté, les quartiers résidentiels isolés, de l'autre, les zones commerciales et tertiaires. Cette séparation créait des espaces de vie inactifs durant la journée, nécessitant l'usage de voitures pour tout déplacement en raison de l'absence de transports en commun adaptés. Les coûts d'entretien des infrastructures routières s'envolaient, et les parcelles, desservies par de nombreux petits chemins, favorisaient peu la cohésion communautaire. Les habitants vivent dans des espaces cloisonnés, avec peu d'interactions. Dans le cadre de notre mémoire, nous avons donc exploré des stratégies pour servir la densité résidentielle et commerciale tout en améliorant la connectivité des transports et envisagé des systèmes de transport innovants qui relient les zones périphériques, comme la Vallée du Cailly et Saint-Jean-du-Cardonnay, au centre-ville de Rouen de manière circulaire, plutôt que par des lignes radiales classiques. Cela incluait un service de transport rapide le long des autoroutes, avec des arrêts stratégiques pour faciliter l'accès au centre-ville, même en cas de trafic dense. Cette approche visait également à 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗹𝗶𝗲𝗻 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲, 𝗲𝗻 𝗲𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗶𝘁𝗮𝗱𝗶𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗿𝗲𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗶𝗿𝗰𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗮𝗻𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗿𝗲́𝗮𝗺𝗲́𝗻𝗮𝗴𝗲́𝘀. Ce projet a été mené avec conviction. Face aux enjeux actuels de l'agriculture et de l'urbanisme, je constate que les questions que nous avions soulevées demeurent d'une brûlante actualité. Ce travail reflète un engagement profond envers la préservation de notre environnement naturel et la redéfinition de nos espaces de vie. 𝑀𝑜𝑛 𝑚𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑟, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑛𝑗𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙'𝑢𝑟𝑏𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 ! Amélie Quénot Agence d’architecture et de maîtrise d’œuvre 61 rue Orbe 76 000 ROUEN amelie.quenot@saulearchitecture.fr #architecture #agriculture #foncier #construction #urbanisme #infrastructures
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Architecte - bâtiment tertiaire, formation et école - réhabilitation et restructuration - projets écoresponsables 🌿
𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲𝗿 𝗹'𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲𝘀 𝗴𝗿𝗮̂𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 Plongée dans mes souvenirs de 2010, je revis mon parcours vers le diplôme d'architecte d'État, couronné par un 𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗶𝗲́ 𝗮̀ 𝗹'𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲. Réalisé avec Fabrice, aujourd'hui architecte établi en Suisse (Jelk & Nancy Architecture), notre travail se fondait sur une critique de 𝗹'𝗲𝘅𝗽𝗮𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗮𝘂 𝗱𝗲́𝘁𝗿𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗶𝗰𝗼𝗹𝗲𝘀. Nous avons observé en urbanisme que l'expansion de nos villes se faisait au détriment des terres agricoles, souvent perçues comme un foncier économique. Cette expansion transformait des zones fertiles en étendues stériles, dédiées à des usages uniques : d'un côté, les quartiers résidentiels isolés, de l'autre, les zones commerciales et tertiaires. Cette séparation créait des espaces de vie inactifs durant la journée, nécessitant l'usage de voitures pour tout déplacement en raison de l'absence de transports en commun adaptés. Les coûts d'entretien des infrastructures routières s'envolaient, et les parcelles, desservies par de nombreux petits chemins, favorisaient peu la cohésion communautaire. Les habitants vivent dans des espaces cloisonnés, avec peu d'interactions. Dans le cadre de notre mémoire, nous avons donc exploré des stratégies pour servir la densité résidentielle et commerciale tout en améliorant la connectivité des transports et envisagé des systèmes de transport innovants qui relient les zones périphériques, comme la Vallée du Cailly et Saint-Jean-du-Cardonnay, au centre-ville de Rouen de manière circulaire, plutôt que par des lignes radiales classiques. Cela incluait un service de transport rapide le long des autoroutes, avec des arrêts stratégiques pour faciliter l'accès au centre-ville, même en cas de trafic dense. Cette approche visait également à 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗹𝗶𝗲𝗻 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲, 𝗲𝗻 𝗲𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗶𝘁𝗮𝗱𝗶𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗿𝗲𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗶𝗿𝗰𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗮𝗻𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲 𝗿𝗲́𝗮𝗺𝗲́𝗻𝗮𝗴𝗲́𝘀. Ce projet a été mené avec conviction. Face aux enjeux actuels de l'agriculture et de l'urbanisme, je constate que les questions que nous avions soulevées demeurent d'une brûlante actualité. Ce travail reflète un engagement profond envers la préservation de notre environnement naturel et la redéfinition de nos espaces de vie. 𝑀𝑜𝑛 𝑚𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑟, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑛𝑗𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙'𝑢𝑟𝑏𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 ! Amélie Quénot Agence d’architecture et de maîtrise d’œuvre 61 rue Orbe 76 000 ROUEN amelie.quenot@saulearchitecture.fr #architecture #agriculture #foncier #construction #urbanisme #infrastructures
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🌿 Végétalisation du centre-ville de Rennes : des données pour intégrer le ressenti des piétons ! 🌿 Aujourd’hui, les Français expriment de plus en plus le besoin d’un accès à la nature y compris dans les centres-villes. La végétalisation urbaine est un véritable levier pour améliorer la qualité de vie : elle améliore la qualité de marche, purifie l’air et rafraîchit nos rues. Saviez-vous que Rennes Ville et Métropole prévoit de végétaliser son centre-ville d’ici 2030 ? Le but ? S’adapter aux demandes de ses citoyens et adapter la ville aux épisodes de canicule et de sécheresse. L’objectif ? Planter 500 arbres en plein cœur de Rennes ! 🌳 Pour aller encore plus loin, Rennes Métropole a fait appel à notre expertise et à notre outil Ville Marchable. Ensemble, nous avons ainsi sollicité l’avis des habitants pour identifier les rues plébiscitées en termes de végétation (en vert sur la carte), et celles qui mériteraient d'être végétalisées (en gris). Au total, ce sont plus de 2300 rues évaluées, et des données qui vont aider Rennes Métropole à intégrer le ressenti des habitants et le confort piéton dans la végétalisation future de la métropole. 🌿🏙️ Pour plus d'infos, contactez-nous ! 📞 Pauline Gouverneur, Philippe Cocheril, Eric Diserbeau, Benoit edeline, Agence de l'Innovation pour les Transports #Végétalisation #Rennes #VilleMarchable #Urbanisme #QualitéDeVie #Qualitédemarche #Marchabilité
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Directeur du département Hydraulique Environnement Ecoconception - Urbaniste OPQU - Référent HQE Infrastructures
La règle des 3-30-300 à Nantes, une belle avancée pour articuler nature en ville, santé et climat ! L’annonce est passée un peu inaperçue car en parallèle de l’arrivée des nouvelles rames de tramway… Pourtant, l’engagement est pertinent et remarquable. Cette fameuse règle 3-30-300 suggère d’établir un repère pour l’aménagement de la ville de manière à ce que chaque citoyen puisse être en mesure de voir au moins 3 arbres depuis leur maison, avoir une couverture arborée de 30 % dans leur quartier (pilier prioritaire) et ne pas habiter à plus de 300 m du parc ou de l'espace vert le plus proche. Elle est le fruit d’un long travail de recherche menée par un professeur hollandais, Cecil Konijnendijk. Surtout cette approche a été testée, notamment sur Barcelone via un panel de plus de 3000 personnes. On n’est pas dans l’incantation. https://lnkd.in/e3pTy5fD Depuis plusieurs années nous faisons la promotion de cette règle pour que le 3-30-300 fasse partie intégrante des indicateurs d’écoconception urbaine sur nos projets. C’est une très bonne nouvelle que des collectivités comme Nantes (et d’autres comme Nice notamment) se saisissent de la règle comme boussole de leur adaptation au changement climatique et de leur préservation de la santé des habitants, notamment les plus précaires. #330300 #climat #adaptation #nature #ville #santé #urbanisme
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Directeur adjoint - Aménagement et Environnement Architecte, Architecte Paysagiste & Designer Urbain, OAQ, AAPQ
Article d’actualité pertinent de Chloé Bourquin, ou « Le vert de gris ! » Avant l’exploitation territoriale de l’homme, il y avait la nature constituant un écosystème environnemental. Depuis la multiplication de « l’auto-mobile », les mares de stationnement en bitume, les emprises autoroutiers, boulevards et rues surdimensionnées avec des congestions épisodiques se développent au nom d’une « rentabilité » sans architecture de paysage… Mème le transport collectif des années 2000 s’en va dans une direction qui n’intègre pas ou très peu de « vert » et sans paysage structurant. « La perspective, ce n’est qu’une question de point de vue! » La « cohabitation équilibrée végétale et minérale » des divers systèmes viaires à pour effet d’agrémenter la qualité de vie des citoyens et d’animer les séquences spatiales des résidents à des milieux de vie favorisant la socialisation. Plusieurs villes européennes l’ont comprises depuis des années et la nature reprend sa place en « recréant » des quartiers sains et des poumons urbains pour les résidents. « Rien je se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » La culture et les valeurs d’exploitation humaine sur l’aménagement et l’environnement du territoire se doivent d’évoluer et de croître, comme la nature et le paysage…
Grands projets | Pourquoi le « vert » disparaît-il souvent ?
lapresse.ca
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Avez-vous déjà entendu parler de l'impact transformateur de la végétalisation urbaine sur nos villes ? 🌳 La ville d'Avignon est en train de vivre une métamorphose remarquable avec la transformation de l'avenue Monclar. Ce projet ambitieux ne se limite pas à une simple rénovation de voirie, mais s'inscrit dans une vision plus large de l'urbanisme apaisé et durable. En intégrant des espaces publics revitalisés, tels que la nouvelle place publique de la mairie annexe, et en favorisant la végétalisation, Avignon cherche à rafraîchir son atmosphère urbaine et à réduire l'effet "îlot de chaleur". - 🚴♀️ Création de voies séparées pour les piétons, cyclistes et automobiles, enrichies de végétation. - 💧 Efforts de désimperméabilisation pour favoriser l'infiltration des eaux pluviales. - 🌿 Transformation de la cour de la mairie annexe en une place publique ouverte et accueillante. Ces initiatives illustrent comment les projets d'apaisement urbain et de végétalisation peuvent transformer nos villes en espaces plus vivables et plus frais, surtout face aux défis des vagues de chaleur urbaines. La satisfaction exprimée par les résidents témoigne de l'importance de ces espaces en tant que centres de vie de quartier. Quelles sont vos réflexions sur l'impact de la végétalisation et de l'aménagement urbain sur la qualité de vie dans nos villes ? Partagez vos opinions en commentaires ! #UrbanismeApaisé #VieLocale #Avignon https://lnkd.in/eh84YjQG
Avignon : sur l'avenue Monclar, la transformation entre dans sa dernière phase
laprovence.com
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Renforcer les capacités d'#adaptation du territoire pour éviter de le condamner à l'#obsolescence : c'est tout l'enjeu de la consultation urbaine menée par la Métropole de Lyon depuis deux ans que j'ai le plaisir d'accompagner. "Porte des Alpes, c'est des objets du passé qui se cherchent un avenir" nous avait dit l'urbaniste territorial lors de la visite de lancement alors qu'il s'apprêtait à prendre sa retraite. Le long de l'A43, on y trouve : des zones d'activité, un aéroport d'affaire, un hypermarché, un parc tertiaire mais aussi des champs et des lotissements... Bref, le concentré de cet urbanisme d'entrée de métropole hérité des Trente glorieuses dont il faut aujourd'hui accompagner la mutation face à l'évolution du #climat et des #modesdevie. Je retiens des projections des urbanistes que ce n'est pas tant le territoire qui est obsolète, mais notre façon de penser son développement et son aménagement. C'est Lafayette Architectes Urbanistes qui invite les acteurs métropolitains à faire le deuil de la conquête de l'Est pour travailler l'intensification Nord-Sud. C'est 51N4E qui fait référence aux dinosaures pour alerter sur la vulnérabilité de ces objets qui font la puissance des métropoles face aux évolutions climatiques. C'est D&A (Devillers & Associés) qui démontre que la canopée doit être pensée comme une infrastructure à déployer, et non comme un nombre d'arbres à planter. Le plus intéressant dans cette démarche au fond, c'est la façon dont elle ré-interroge la fonction de ce type de consultation : s'agit-il de faire #rêver ou de faire #débattre ? Comment avoir prise sur l'avenir d'un territoire tout en assumant qu'il est contraint (par la finitude des ressources comme par l'évolution du climat) ? Les travaux des équipes sont résumées dans le dernier hors-série de la Revue Urbanisme https://lnkd.in/e9f-tuyA Sylvain Grisot raconte sur son blog leur mise en discussion avec les acteurs locaux https://lnkd.in/e_SzXtJC. Si vous êtes en master, les pilotes de la réflexion Grande Porte des Alpes (Corentin Gallard, Fanny Michel et Sébastien Chambe) cherche un stagiaire https://lnkd.in/eR9mw8gW
Grande Porte des Alpes : Atterrissage
dixit.net
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Directeur du département Hydraulique Environnement Ecoconception - Urbaniste OPQU - Référent HQE Infrastructures
Eloge de la paresse urbaine En matière d’aménagement de la ville et des territoires, on se risque parfois à conseiller nos amis concepteurs et collectivités de ne rien faire ! D’abord, il y a évidemment le débat sur l’opportunité même d’un projet. Voilà un vrai sport extrême de nos jours avec la concertation, les analyses multicritères et la comparaison avec un scénario « au fil de l’eau » (sans projet donc). Ensuite, il reste encore beaucoup d’occasions de réfléchir à « ne rien faire ou presque » : Certains équipements, devenus obsolètes, peuvent se découvrir de nouveaux usages. Comme des silos de céréales transformés en salle de spectacle à Marseille. Plus modeste et rigolo, nous avons récemment transformé un ancien bassin de rétention des eaux pluviales en mare à batracien, avec quasi aucune intervention, les grenouilles ayant déjà investi le lieu délaissé. Avec un coup de main, même très léger, nous pouvons tirer parti de l’existant… Dans le même esprit, certaines friches méritent également qu’on les regarde différemment avant de poser un projet dessus. La biodiversité, face à la pression humaine, trouve souvent refuge dans ces friches. De même, nombres d’espèces pionnières rares investissent ces espaces délaissés. Rappelons également que les arbres deviennent souvent de superbes supports de vie lorsqu’ils périclitent. On pourrait donc ne rien faire dans certains coins de friches… Et puis, dans certains cas, ne rien faire est une tragédie nécessaire, comme lorsqu’il faut abandonner un territoire trop exposé au dérèglement climatique (élévation du niveau de la mer, stress hydrique, inondation, …). Dans ces cas-là, laisser faire la nature et partir est la chose la plus extrême humainement… Donc oui, ne rien faire c’est déjà beaucoup en urbanisme ! #urbanisme #paresse #climat #ressource #biodiversité #aménagement #durable #eviter #réduire #friche
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LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE DE NOS TERRITOIRES COMMENCE ICI - ExAgriculteur - Shifter - Entrepreneur - Conseiller agricole
🏡 La vision classique de la maison individuelle avec son petit jardin est l'aspiration de nombreux Français. Vivre à la périphérie d'une ville offre le confort citadin tout en préservant un sentiment de proximité avec la nature. Cependant, ce mode de vie contribue largement à l'étalement urbain et à la perte de souveraineté alimentaire, entraînant une grave menace pour la biodiversité, notamment pour les oiseaux et les insectes. 🌳 🌆 Contrairement aux idées reçues, la concentration de la population dans de petits centres urbains historiques s'avère être une solution plus efficace et durable que l'éparpillement en banlieue. Nos centres-villes historiques offrent une densité urbaine propice à une utilisation efficace des ressources et à la préservation de l'environnement. Pourtant, ces quartiers historiques sont souvent délaissés, vieillissants et dégradés, malgré leur potentiel de durabilité. 🏙️ 🏗️ Il est temps de repenser entièrement nos villes et d'adopter une approche similaire à celle d'Haussmann à Paris. En rénovant nos centres-villes et en investissant dans leur revitalisation, nous pouvons créer des espaces urbains dynamiques, durables et attrayants pour les habitants. Cela permettrait de limiter l'étalement urbain, de préserver la biodiversité et de construire des communautés plus résilientes face aux défis environnementaux et sociaux. 🌱 🌇 En repensant notre manière de vivre et d'habiter nos villes, nous pouvons contribuer à bâtir un avenir plus durable et harmonieux pour tous. Investir dans nos centres-villes historiques, c'est investir dans la préservation de notre environnement, de notre patrimoine et de notre qualité de vie. Ensemble, construisons des villes plus vertes, plus humaines et plus durables pour les générations futures. 🏗️🌳 #VillesDurables #RevitalisationUrbaine #Biodiversité
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