Post de Sécurité sociale

Conseil de lecture "🔍 Retour sur un article visionnaire et critique de notre système de protection sociale. Dans un style inimitable et sans concession ("vous avez dit solidarité ? J'ai dû mal entendre"), Jean-Jacques Dupeyroux bousculait déjà les idées reçues en 1995 avec "1945-1995 : quelle solidarité ?" 💡 Il questionnait : - Le mythe de la Sécu de 1945 reposant prétendument sur la solidarité ⚖️ - L'impact réel des cotisations sur les salariés 💶 - L'avenir de la solidarité dans un monde changeant 🌍 Ses réflexions résonnent encore aujourd'hui : - Repenser le financement de la protection sociale - Adapter le système au marché du travail actuel - Redéfinir la solidarité nationale Alors que nous débattons de l'avenir de nos retraites et de la couverture maladie, cet article offre un éclairage précieux sur les fondements de notre modèle social et ses possibles évolutions. ! 📚 Référence : Droit social 1995, p. 713 #SécuritéSociale #ReformeRetraites #ProtectionSociale"

✨ Le génie de Gérard Larcher🧞♂️ Non, vous ne rêvez pas, le Sénat veut que les salariés offrent gracieusement leur temps pour boucher le trou des finances publiques. Il propose, sous l’impulsion de Monsieur Gérard Larcher, une mesure scandaleuse, 7 heures de travail non rémunérées par an pour chaque salarié, au nom de la solidarité pour l’autonomie et pour « combler le déficit de la Sécurité sociale ». Cela représenterait 2,5 milliards d’euros, au détriment des travailleurs qui, déjà, peinent à joindre les deux bouts. C’est simple, après tout : pourquoi payer des gens pour travailler quand on peut leur demander de le faire gratuitement❓ La solidarité, c'est vraiment ça❗️ 👉 Cette proposition est une tentative de faire payer les salariés pour une crise qu'ils n'ont pas créée. Faire travailler les gens gratuitement sous prétexte de solidarité est une mesure inacceptable et profondément injuste. 📣 Les travailleurs ne doivent pas être les variables d’ajustement d’une politique d’austérité qui cible toujours les mêmes, ceux qui créent la richesse. L’autonomie et la Sécurité sociale doivent être financées par une vraie réforme juste et équitable, pas sur le dos des salariés. 🧐 Une question : Pourquoi ne pas demander directement aux multinationales et aux plus riches de contribuer à l’effort collectif❓ Mais non, c’est beaucoup plus simple de faire encore une fois appel à ceux qui bossent dur tous les jours, sans jamais en profiter. 🔴 Ce n'est pas une réforme, pour nous c'est un hold-up, faire travailler des gens sans les payer, ça s'appelle de l’exploitation déguisée, pas de la solidarité. Au lieu de chercher des solutions innovantes et justes, on préfère demander aux plus vulnérables de payer comme toujours l’addition. Ce sont des politiques qui préfèrent sacrifier les travailleurs plutôt que de s’attaquer aux véritables responsables de la crise. Non à cette mesure absurde, non à la casse des droits des salariés‼️ Nous appelons à un front uni pour refuser cette mesure et exiger un financement équitable des politiques sociales, sans faire peser le poids de la crise sur les plus vulnérables. #UNSA #unsadisneylandparis #NonAuxHeuresNonRémunérées #SécuritéSociale #Injustice #TravailleursSolidaires #TravailleursEnColère #SecuSolidaire #InjusticeVisible

💶 Budget 2025 💶 Va-t-on vers la création d'une deuxième journée de solidarité ? Le projet du deuxième jour de solidarité, bien qu’ayant pour objectif de renforcer l’entraide et de sensibiliser aux inégalités sociales, reste insuffisant pour adresser les causes profondes des précarités. Il apparaît comme une mesure symbolique, sans réelle portée structurelle pour améliorer les conditions de travail des salarié·es. En effet, en se contentant d’une journée de solidarité, il détourne l’attention des réformes nécessaires à long terme, telles que : - l’augmentation des salaires - la réduction du temps de travail - la sécurisation de l’emploi. De plus, la mesure semble davantage servir à compenser les déficits du système de protection sociale plutôt qu’à mettre en place des solutions durables!!! Enfin, cette initiative ne touche pas l’ensemble des secteurs de manière équitable et peut se voir comme une forme de “caritatif” qui occulte les responsabilités des employeurs et de l’État dans la création de ces inégalités. #jourdesolidarite #projetgouvernement #inegalite #protectionsociale #augmentationsalaires #securisationdesemplois

🔵 Quelques questions qui devraient être posées aux candidats aux législatives pour financer notre modèle social ! La France consacre à la Protection sociale 32,2 % de son PIB soit 849 milliards d'euros de prestations sociales. Se convertir à un système économique marqué par l’efficience et l’efficacité devrait alors être la direction à prendre pour assurer la viabilité de notre système de solidarité. On constate cependant que dans le champ des dépenses sociales, la règle du « toujours plus » semble encore en vigueur. Mais jusqu’à quand ? Notre système est confronté, nous le savons, à des défis bien connus qui interrogent notre modèle de financement. Nous ne pouvons donc plus faire l’économie d’une réflexion collective sur le sujet : quels choix devraient être effectués en termes de socialisation du risque ? Pouvons-nous continuer à générer de la dette pour financer notre système ? Comment réformer pour assurer la pérennité de notre patrimoine commun ? C’est à ces questions que doivent répondre les différentes forces politiques qui aspirent demain à gouverner la France ! Il y va de la survie de notre pacte social, garant de la cohésion nationale ! 📌 Nos suggestions de lecture Pour éclairer le débat, le CRAPS vous propose cinq éclairages pour mieux appréhender les enjeux et les perspectives du financement de la Protection sociale : 👉 https://urlr.me/8qkKW, par Eric Chenut 👉https://urlr.me/ynGFQ, par Gilles Girard 👉 https://urlr.me/6pfr5, par Herve Chapron 👉 https://urlr.me/Nncp2, par Jean-Pascal Beaufret 👉 https://urlr.me/RTJb3, par Bruno COQUET   ❓ Pourquoi cette initiative ? Dans un contexte de profondes mutations de notre système de Protection sociale, les élections législatives représentent une occasion idéale pour interroger les candidats sur leurs propositions en la matière. Le CRAPS, fidèle à sa mission transpartisane, souhaite donc saisir cette opportunité pour initier un débat sur l'avenir de notre système de Protection sociale, qui ne doit pas être la grande absente de ces élections et encore moins faire l’objet de propositions simplistes à l’instar du « toujours plus ». À travers une série de questions posées jusqu'à la fin de la semaine, le CRAPS propose aux candidats de développer leur vision d'un système de Protection sociale moderne, efficace, lisible et garant de la cohésion nationale. Par cette démarche, le CRAPS entend contribuer à une meilleure compréhension des enjeux de notre modèle social par l'ensemble de la société. À travers cette interpellation, le CRAPS rappelle par ailleurs son attachement à un système de Protection sociale placé au service de chacun, sans distinction de quelque nature que ce soit, et réaffirme son engagement républicain pour construire une société plus juste, plus éclairée, plus démocratique, plus fraternelle et solidaire.

Les réponses à ces questions sont effectivement capitales et structurantes pour le devenir de notre modèle social en souffrance Merci Think tank CRAPS

[🔎𝗗𝗲́𝗰𝗿𝘆𝗽𝘁𝗮𝗴𝗲] Quand on parle d'accès aux droits sociaux en France, on parle souvent de lutte contre le non-recours aux prestations sociales, c'est-à-dire faire en sorte que toutes les personnes qui y sont éligibles puissent percevoir l'entièreté d'une prestation sociale. La lutte contre le non-recours est importante, mais elle ne suffit pas à garantir les droits sociaux de chacune et chacun d'entre nous : il est nécessaire de dépasser le non-recours pour atteindre l'effectivité.    Le CESE a rendu un avis sur le sujet le 27 novembre dernier, rapporté par Isabelle Doresse Dewas (groupe des Associations, vice-présidente du Mouvement international ATD Quart Monde), et Catalina Pajares y Sanchez (groupe CFDT, secrétaire fédérale de la CFDT Protection Sociale Travail Emploi (PSTE) au nom de la Commission Affaires sociales et santé présidée par Angeline Barth (groupe de La CGT).   🔎 Pour en savoir plus : https://lnkd.in/eT57vF3D 📜 Pour comprendre l'essentiel de l'avis : https://lnkd.in/echkrDAw 📘 Pour lire l'intégralité de l'avis : https://lnkd.in/ex5Ax82D ▶️ Pour revoir la présentation en séance plénière : https://lnkd.in/eAanUAuF

📢 [ Oui, ce sont les #collectivités locales qui portent très majoritairement l'aide et l'action sociales dans notre pays] A quelques jours des Assises de Assemblée des Départements de France, cela vaut le coup de jeter un coup d'oeil sur les données de l'enquête annuelle de la #DRESS sur l'aide sociale départementale. On y note notamment que si l'aide et l'action sociales représentent 10% des prestations sociales, celles-ci sont majoritairement financées par les #collectivités locales: ▪️ 46% de ces dépenses sont à la charge des #départements; ▪️37% sont financées par les organismes de sécurité sociale; ▪️9% par l'#Etat; ▪️7% par les #communes et les #interco. Certes, l’État et la sécurité sociale contribuent indirectement, pour environ 22%, aux dépenses départementales, mais c'est aujourd'hui 6️⃣ 9️⃣ % du budget de fonctionnement départemental qui est consacré aux actions sociales. Cette proportion n'était que de 62% en 2012... Cette part varie entre 50 % et 78 % (selon les conseils départementaux en 2022. La quasi-totalité des conseils départementaux (80%) consacrant entre 60 et 75% de leur budget de fonctionnement pour l'aide et l'action sociales. Après déduction des concours financiers de l’État et de la CNSA, la charge nette d’aide sociale des #départements s’élève, en 2022, à 32,5 milliards d’euros ! L’#ASE ne fait l’objet d’aucune contribution financière dédiée, elle est donc le principal poste des charges nettes et en représente 29 %. Tous ces éléments et bien plus encore sont à découvrir ici 👉 https://lnkd.in/eDJb9QJE 📆 Et on se retrouve donc aux #Assises de l'#ADF à Angers pour parler de ces politiques de #solidarité et de la situation des #départements ! #ADF #Angers #emploipublic #actionsociale #DGS #Solidarité #social

🔵 Quelques questions qui devraient être posées aux candidats aux législatives sur l’avenir de notre système de Protection sociale face aux nouveaux risques !   Notre système de Protection sociale subit de profondes mutations et est confronté à de nombreux nouveaux défis : transition démographique, explosion des pathologies chroniques, augmentation de la demande de soins, changement climatique, évolution du marché du travail et de l’emploi, transition numérique, évolutions technologiques, souveraineté sanitaire, financiarisation… qui induisent de nouveaux besoins et interrogent in fine la capacité de notre système à s’adapter et à apporter des réponses efficaces à la fois en termes d’offre mais aussi de soutenabilité économique. Ce constat nous invite plus largement à réfléchir à la façon de construire de nouvelles protections collectives pour répondre à ces évolutions, et à initier rapidement un débat pour décider si nous souhaitons ou non consacrer plus de ressources à notre Protection sociale, que ce soit à travers les cotisations sociales, fiscales ou nos cotisations mutualisées. Déterminer ce que nous attendons de notre modèle social revient à (re)définir une idée essentielle pour faire société : la notion partagée de justice sociale, de solidarité et de redistribution. Espérons alors que les représentants de la démocratie sociale et politique créeront les conditions de ce débat nécessaire afin de clarifier ce qui doit relever de la solidarité nationale ou non.   ❓ Pourquoi cette initiative ? Dans un contexte de profondes mutations de notre système de Protection sociale, les élections législatives représentent une occasion idéale pour interroger les candidats sur leurs propositions en la matière. Le CRAPS, fidèle à sa mission transpartisane, souhaite donc saisir cette opportunité pour initier un débat sur l'avenir de notre système de Protection sociale, qui ne doit pas être la grande absente de ces élections et encore moins faire l’objet de propositions simplistes à l’instar du « toujours plus ». À travers une série de questions, le CRAPS propose aux candidats de développer leur vision d'un système de Protection sociale moderne, efficace, lisible et garant de la cohésion nationale. Par cette démarche, le CRAPS entend contribuer à une meilleure compréhension des enjeux de notre modèle social par l'ensemble de la société. À travers cette interpellation, le CRAPS rappelle par ailleurs son attachement à un système de Protection sociale placé au service de chacun, sans distinction de quelque nature que ce soit, et réaffirme son engagement républicain pour construire une société plus juste, plus éclairée, plus démocratique, plus fraternelle et solidaire. 👇 Pour éclairer le débat, le CRAPS vous propose six éclairages en commentaire pour mieux appréhender les enjeux et les perspectives d’avenir de notre système de Protection sociale face aux nouveaux risques !

Grâce à la Loi de Sécurité économique et sociale : + d’accès à l’emploi pour diminuer le recours au Revenu de solidarité active (RSA) ! Qui aujourd’hui défend la suppression pure et simple du RSA ? Quasiment personne car on sait tous que, sans celui-ci, de nombreuses personnes seraient physiquement à la rue et sans aucun moyen de subsistance. Mais le RSA coûte très cher aux budgets publics (12,3 milliards d’euros en 2021) et n’apporte pas satisfaction à la société. ❌ D’un côté, son montant ne permet pas à ses bénéficiaires (quand ils sont capables de faire valoir leurs droits) de sortir de la pauvreté. ❌ De l’autre, ces derniers sont soupçonnés, parce qu’ils ne travaillent pas ou faiblement, de vivre aux crochets de la société, ce qui fait planer ce débat absurde et sans fin sur l’assistanat. 👉 La Sécurité économique et sociale permettrait de démultiplier les offres d’emplois, il est fort probable que le recours au RSA serait dès lors relativement faible

✅ Le principe de base de la loi de Sécurité économique et sociale est de mettre hors marché une partie de la production pour la répartir à parts égales entre celles et ceux qui l’ont réalisée. Est-ce une utopie ? Notre société est-elle trop égoïste pour que ce soit possible ? 👉 Dans la réalité, des redistributions (RSA, prime emploi, retraite…) existent déjà afin de maintenir un minimum de cohésion sociale. ❌ Mais les redistributions ne répondent plus réellement aux besoins de notre société : bureaucratiques, humiliantes pour ses ayants droits et coûteuses pour les finances publiques. Via une redistribution plus efficace, la Sécurité économique et sociale pourrait rationaliser notre solidarité collective et réduire son coût. La Sécurité économique et sociale est l’exact contraire d’une utopie au sens où elle pourrait être instaurée en pratique ici et maintenant : il ne manque que la volonté politique. 👇