Il faut "Socio-libéraliser" le #système sportif #français pour le rendre plus performant sportivement, économiquement et socialement !
Je suis en total accord avec l'analyse de Colin Miege. Je regrette simplement que celle-ci ne soit pas menée jusqu'au bout, c'est à dire jusqu'au constat que la "tutelle" de l'Etat était une fiction juridique, tout comme l'est désormais son soit-disant "contrôle" . L'#interventionnisme étatique est aujourd'hui dépassé, non pas sur le plan de son #idéologie, mais sur celui du #pragmatisme, c'est à dire en termes d'#efficacité et #efficience objective. Pour le dire autrement : cela ne marche plus ! Les 2 derniers #rapports (Buffet-Diagana et commission parlementaire sur les dysfonctionnements) en sont la preuve. D'autres évidences sont parfaitement visibles sur le flux LinkedIn : il ne se passe pas une semaine sans que je lise un post d'un #sportif de haut niveau (SHN) qui dénonce le système actuel en tant que #victime. Ainsi, par ex. une chute temporaire des performances, et c'est la fin de la qualité de SHN et donc de la possibilité de s'entraîner convenablement. Les sportifs professionnels ne sont pas épargnés : remonte ainsi à la surface, actuellement, une affaire impliquant l'UNFP (apporteur d'affaire), des conseillers en patrimoine, et des footballeurs, concernant des placements immobiliers douteux.
Garder cette vision idéologique, c'est s'empêcher d'agir efficacement. Pour ceux qui en douteraient encore, je vais prendre ici un exemple très simple : l'#éthique sportive. Ce n'est pas en écrivant des pages et des pages de code éthique et en mettant en place des comités théodules, voire même en créant une organisation indépendantes chargée de contrôler l'éthique dans le sport que l'on va faire changer les #comportements des acteurs. Non, c'est en mettant en place un système qui soit pensé de façon à ce que ces acteurs ne puisse pas faire autrement que de se comporter de façon éthique. Pour le dire simplement, il est nécessaire d'opérationnaliser de façon systémique les principes de bonne #gouvernance établis scientifiquement et empiriquement (que l'on retrouve par exemple dans la norme #ISO37000). Il s'agit donc, entre autres:
- De bannir les #conflits d'#intérêt, tant pour les personnes que pour les organisations (ex. fédérations régulatrice en même temps qu'opératrices du marché de l'organisation sportive).
- De renforcer les #compétences des acteurs (dont on sait que ce n'est pas le point fort des bénévoles).
- De #responsabiliser les acteurs (ce qui n'est pas le cas actuellement en raison de l'agrément et de la délégation de service publique qui oblige l’État à se substituer à la défaillance de compétence des dirigeants).
- De viser un #management #qualité (ex. #ISO9004-9001 - modèle EFQM) qui soit contrôlé par #Audit.
BREF, de basculer vers un véritable système sportif SOCIO-LIBERAL.
P.A. Seibert pour HLSC, société d'audit stratégique et opérationnel pour les organisations et systèmes sportifs.
Suite à la publication des 2 rapports, visant à renforcer l’éthique dans le sport d'une part et de la commission d'enquête parlementaire sur les défaillances du sport Français d'autre part, Colin Miege constate un balancement entre libéralisme et interventionnisme étatique qui n’a cessé de caractériser la politique gouvernementale en faveur du sport ces dernières années, et notamment depuis le lancement de l’ANS. C’est peut-être le moment de choisir ... A lire ! https://lnkd.in/eSTQjTxS
Auditeur Mediateur Interreligieux et Interculturel (A.M.I)
4 moisJe ne suis pas persuadé au regard des résultats que les méthodes actuelles soient adaptées au phénomène