INFO DU SENAT (suite) Réponse de Mme la ministre du travail, de la santé et des solidarités publiée dans le JO Sénat du 07/03/2024 - page 874 Les pairs-aidants jouent un rôle-clé dans la prise en charge et l'accompagnement des patients, notamment en santé mentale. Même s'il ne s'agit pas à ce jour d'un métier officiellement reconnu, le développement des interventions des pairs-aidants fait l'objet d'un soutien fort du Gouvernement afin de permettre leur déploiement sur l'ensemble du territoire. La mesure 5 des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie de septembre 2021, financée à hauteur de 4 Meuros, vise ainsi à favoriser l'émergence d'intervenants-pairs professionnels. Par ailleurs, dans les suites du Comité stratégique de la psychiatrie et de la santé mentale du 3 mars 2023, et pour répondre à l'une des cinq priorités immédiates identifiées par le ministre de la santé et de la prévention, un groupe de travail a été constitué, regroupant des « experts-terrain » de la pair-aidance professionnelle (Centre collaborateur de l'organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale de Lille, Médiateurs de santé - Pairs, le Pr Nicolas Franck, et les plateformes ESPAIRS et ESPER PRO), ainsi que les directions du ministère. Un cahier des charges sera proposé d'ici la fin de l'année, construit sur les cinq grands axes de travail identifiés : (i) identification et recrutement des futurs pairs-aidants professionnels, (ii) formation, (iii) préparation des équipes et insertion professionnelle, (iv) accompagnement et maintien en poste et (v) information sur la pair-aidance en population générale et à destination des professionnels. La question a reçu au moins une réponse.. Vous pouvez consulter cette question sur le site du sénat
Merci beaucoup Stéphane Murat pour cette information très précieuse. En l'occurrence, ledit groupe de travail ne s'est réuni qu'une seule fois, en juin 2023, sans suite donnée. Il va falloir que le rythme s'accélère sérieusement pour tenir l'objectif de produire un cahier des charges avant la fin de l'année !! ESPAIRS Pair aidance Santé Mentale Rhône ESPER Pro Nicolas Franck CRR Centre ressource réhabilitation psychosociale Association AJPJA
Il seraiteffectivement nécessaire, rapidement, que les pairs-aidants/aidantes obtiennent une réelle reconnaissance professionnelle. Vu toutes celles et tous ceux qui sont diplômé(e)s à différents niveaux. Celles-ci et ceux-ci ont suffisamment fait la preuve de leur légitimité et de leur professionnalisme au sein des structures qui les embauchent. C’est la dernière marche à atteindre pour qu’ils puissent enfin avoir un réel statut reconnu professionnellement . Tout ceci n’a que trop tardé. Alors il faut que, très vite, les ministères du travail et de la santé s’occupent sérieusement de ce sujet. VITE !!! TRÈS VITE !!!!!
Super, ça avance. Bravo aux acteurs de terrains engagés!
C'est tellement vrai. Merci
Pourvu que ça dure
Merci beaucoup pour ce précieux partage !
merci pour l'info relatant une avancé notoire David Daudignon Ariane Pommery - de Villeneuve
Pair aidant - Auteur - Orateur Le rétablissement est un processus non linéaire, qui permet à une personne atteinte de troubles psychiques, de mener une vie satisfaisante en fonction de ses propres critères.
7 moisJe salue l’avancée certes. En mars 2023 F.Braun ministre de la santé, m’avait déjà dit que nous étions sur le feuille de route du ministère. Manifestement la feuille ne fait pas la route et cette dernière est longue. Je pose donc la question, quand sommes nous consultés, nous tous les pairs aidant·es de terrain, quelque soit la forme de notre engagement ? Qui nous représente ? Qui nous interroge sur les conditions de travail que nous souhaitons, sur notre statut, sur la rémunération que nous souhaitons. Je salue le travail de plateformes telles Espairs et Esper Pro, on peut toutefois se demander quel est leur degré d’indépendance vis à vis du ministère de la santé, l’une étant financée sur le fond d’innovation du ministère et l’autre par l’ARS… et les niveaux de salaire pratiqués au moins par Espairs étant particulièrement bas. Peut être serait il temps que nous nous regroupions en alliance ce qui nous permettrait de peser de manière indépendante auprès des pouvoirs publics et de tenter d’éviter un nivellement par le bas de notre statut, de notre rémunération et de nos conditions de travail, de notre métier tout simplement. Qu’en pensez vous pair aidant·tes, médiateur·trices de santé, pairs ptraticien·nes,… ?