Comment le Canada peut-il construire des millions de nouvelles demeures au cours des dix prochaines années afin de répondre à la crise du logement tout en réduisant les émissions de carbone intrinsèques associées? Il existe déjà des solutions techniques, mais le défi consiste à les intégrer de manière efficace dans les politiques publiques. Le rapport du Centre de politique publique du Groupe CSA propose quatre principes que les décideurs politiques peuvent adopter afin de réduire le carbone intrinsèque dans le secteur de l’habitation.
Post de Association Canadienne de Normalisation
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C'est toujours intéressant de remettre en perspective l'utilisation des chiffres par nos décideurs publics. Le premier ministre a partagé un graphique montrant l'évolution des émissions totales de GES pour le pays et certaines provinces. À première vue, le Québec fait beaucoup mieux que l'Ontario... mais l'Ontario est beaucoup plus populeux que le Québec. Quand on ramène aux données par habitant, on se rend compte que l'écart entre le Québec et l'Ontario, immense il y a 30 ans, s'est considérablement rétréci. Essentiellement, c'est parce que l'Ontario a réduit ses émissions par habitant de façon plus importante que le Québec. En regardant la tendance et le manque criant d'investissement en transport en commun au Québec (l'Ontario investit plus), il est même permis de se demander si, dans quelques années, le Québec n'émettra pas plus de GES par habitant que l'Ontario. Considérant les positions respectives des deux provinces il y a quelques décennies, ça serait un dur constat d'échec. Ça soulève aussi de sérieuses questions sur l'efficacité du marché du carbone québécois. Non seulement le prix du marché québécois n'est pas assez élevé pour influencer significativement les comportements, mais en plus, pour la plupart d'entre nous, il coûte plus cher au net que la taxe fédérale, puisque les revenus du marché québécois sont versés dans un fonds (peu efficace...), au lieu d'être redistribués. Autrement dit, les Québécois perdent des deux côtés : un déboursé net plus élevé, pour des gains environnementaux moindres. Une meilleure offre de transport en commun aiderait aussi.
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Nous voici, en 2024, repassés au-dessus de notre cible de réduction de GES de 2020. C'est déplorable, mais comment espérer un résultat différent quand les paliers supérieurs ne sont pas au rendez-vous ? Vous me direz ce que vous en pensez, mais je pense que le leadership climatique de Montréal doit commencer à s'exprimer davantage dans le rehaussement de ses propres capacités (notamment financières) à répondre à ses besoins et ses objectifs. Le gouvernement du Québec a libéré un espace fiscal appréciable dans les dernières années (ex. gel des taxes sur l'essence, rabais sur le permis de conduire, baisses d'impôt, etc.). Montréal a aujourd'hui tous les pouvoirs d'aller le récupérer à son échelle afin de pouvoir en faire plus pour le climat. Le Québec a fait la même chose en haussant la TVQ lorsque Harper a coupé dans la TPS. Si notre engagement climatique est autre chose que des voeux pieux, je vois mal comment on peut continuer de faire reposer notre succès sur un changement de trajectoire au fédéral ou au provincial qui se fait encore et toujours attendre.
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En pleine crise du logement, l’objectif du « Zéro artificialisation nette » instauré par la loi Climat et résilience est-il encore tenable ? Un rapport conjoint de la Fondation pour la nature et l’homme et de la Fondation Abbé Pierre propose des pistes pour tenir ces deux impératifs.
Loger sans artificialiser les sols : un dilemme surmontable
mediapart.fr
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Chief Executive Beyonder | Medalist of the Senate of Canada | Planted +100 million trees | Climate Change | Carbon Negative products | Sustainability | Biochar
🌐 Le Budget du Québec face aux Enjeux Climatiques : L’État Doit Accélérer la Réduction de ses GES Dans un contexte où le gouvernement du Québec incite entreprises et citoyens à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), une question demeure : l’État fait-il suffisamment pour diminuer les siennes ? Karel Mayrand, emblématique de la lutte environnementale au Québec, apporte un éclairage crucial sur cette problématique dans un récent article pour L’actualité. Bien que le Québec se positionne comme un leader dans la réduction des #ges , avec une baisse de 8,9 % depuis 1990, la stagnation des émissions observée depuis 2014 soulève des doutes quant à l’atteinte des objectifs ambitieux pour 2030 et 2050. L'engagement de l'État québécois, en tant que plus grand investisseur et gestionnaire de bâtiments de la province, est donc plus crucial que jamais. L’article met en lumière le Plan pour une économie verte 2030 du gouvernement, qui, malgré ses intentions louables, peine à imposer des directives claires et contraignantes pour les ministères, laissant ainsi une marge de manœuvre trop importante sans cibles précises de réduction des GES. De plus, malgré l'importance des investissements publics et le potentiel d'influence de l'État sur le marché, l'intégration des critères environnementaux dans l'attribution des contrats reste insuffisante. Mayrand appelle à une refonte de l’approche gouvernementale, soulignant l'importance de traiter les objectifs climatiques comme une priorité absolue et de les intégrer dans toutes les décisions budgétaires et d'investissement. Ce n'est qu'avec un engagement sérieux et mesurable de l'État que le Québec pourra véritablement progresser vers la décarbonation de son économie et atteindre ses objectifs de réduction des GES. Que doit-on retenir de tout cela ? Alors que les émissions de GES stagnent, l’État québécois doit en faire plus. L’ensemble des décisions budgétaires et d’investissement de l’État doit être revu à la lumière de leur impact sur les GES. #ges #changementclimatique #quebec #co2 #gouvernement
Mon nouveau texte dans L'actualité. De 2010 à 2020, j’ai eu la chance de siéger aux comités-conseils sur les changements climatiques du gouvernement du Québec et d’être un observateur privilégié de l’évolution des politiques climatiques du Québec sous cinq ministres de trois partis différents. Au sein de ces comités, j’ai souligné dès 2011 que le Québec se heurterait à un mur autour de 2020 s’il ne changeait pas d’approche et qu’il ne mobilisait pas l’ensemble de l’appareil gouvernemental autour de l’objectif de décarbonation de notre économie. L’État québécois représente à lui seul le quart du PIB du Québec avec des dépenses de programmes d’un peu plus de 137 milliards, sur un PIB qui dépassait légèrement les 545 milliards en 2022. Or, le gouvernement du Québec ne connaît pas ses émissions de carbone, et il n’a pas de cible pour les diminuer. Atteindre notre cible climatique sans engagement sérieux de l’État à réduire ses émissions revient à tenter de réduire les émissions à l’échelle planétaire sans engagement des États-Unis qui représentent le quart de l’économie mondiale.
Budget du Québec : l’État doit en faire plus pour réduire ses GES
lactualite.com
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Mon nouveau texte dans L'actualité. De 2010 à 2020, j’ai eu la chance de siéger aux comités-conseils sur les changements climatiques du gouvernement du Québec et d’être un observateur privilégié de l’évolution des politiques climatiques du Québec sous cinq ministres de trois partis différents. Au sein de ces comités, j’ai souligné dès 2011 que le Québec se heurterait à un mur autour de 2020 s’il ne changeait pas d’approche et qu’il ne mobilisait pas l’ensemble de l’appareil gouvernemental autour de l’objectif de décarbonation de notre économie. L’État québécois représente à lui seul le quart du PIB du Québec avec des dépenses de programmes d’un peu plus de 137 milliards, sur un PIB qui dépassait légèrement les 545 milliards en 2022. Or, le gouvernement du Québec ne connaît pas ses émissions de carbone, et il n’a pas de cible pour les diminuer. Atteindre notre cible climatique sans engagement sérieux de l’État à réduire ses émissions revient à tenter de réduire les émissions à l’échelle planétaire sans engagement des États-Unis qui représentent le quart de l’économie mondiale.
Budget du Québec : l’État doit en faire plus pour réduire ses GES
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À la veille de l'annonce du budget du Québec, comme le dit très bien Karel Mayrand dans son article, "l’ensemble des décisions budgétaires et d’investissement de l’État doit être revu à la lumière de leur impact sur les GES. [...] L’État doit également mesurer ses émissions de GES et consacrer les ressources financières requises à la décarbonation de ses propres opérations dans une optique d’exemplarité. Pour ce faire, Québec doit se doter de cibles et les inscrire dans son processus budgétaire ." Avec la collaboration de Dunsky Énergie + Climat et de la Trottier Family Foundation, l'Association pour la santé publique du Québec a sorti une feuille de route (https://lnkd.in/eGwBR68K) pour que le système de santé puisse atteindre ses cibles de carboneutralité d'ici 2040. 💡 Quelques chiffres: 🚩 Le réseau de la santé représente justement 3,6 % des émissions du Québec ou 2,7 millions de tonnes de GES 🚩 Alors que plus de la moitié du budget provincial est dédié à la santé, le rapport dévoile qu’un plan structurant de 3,8 milliards de dollars est requis pour atteindre l’objectif de décarbonation dans le réseau de la santé d’ici 2040. 🚩 À terme, ce plan pourrait cumuler des économies de l’ordre de 787 millions de dollars, soit 571 millions de dollars grâce à la décarbonation des bâtiments et 216 millions de dollars grâce à l’électrification du parc de véhicules. 💡 Parmi les principales recommandations du rapport : ✅ Affirmer l’engagement du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et définir les pouvoirs et les mandats pour agir au sein du MSSS et des établissements; ✅ Instaurer des mesures d’économie d’énergie, notamment récupérer la chaleur perdue, et substituer les énergies fossiles, tout en assurant une gestion efficace de l’énergie dans les bâtiments; ✅ Électrifier les véhicules et les ambulances, tout en planifiant de façon optimale les infrastructures de recharge et l’usage des véhicules; ✅ Comptabiliser les émissions indirectes aux bilans carbone. Évaluer et planifier la mise en œuvre d’interventions clés. Alors que L'État se doit d'être exemplaire dans la décarbonation de son parc immobilier, il doit rapidement démontrer ses actions à très court terme, et cela passe un investissement majeur inscrit dès le prochain budget... #budgetQuebec
Mon nouveau texte dans L'actualité. De 2010 à 2020, j’ai eu la chance de siéger aux comités-conseils sur les changements climatiques du gouvernement du Québec et d’être un observateur privilégié de l’évolution des politiques climatiques du Québec sous cinq ministres de trois partis différents. Au sein de ces comités, j’ai souligné dès 2011 que le Québec se heurterait à un mur autour de 2020 s’il ne changeait pas d’approche et qu’il ne mobilisait pas l’ensemble de l’appareil gouvernemental autour de l’objectif de décarbonation de notre économie. L’État québécois représente à lui seul le quart du PIB du Québec avec des dépenses de programmes d’un peu plus de 137 milliards, sur un PIB qui dépassait légèrement les 545 milliards en 2022. Or, le gouvernement du Québec ne connaît pas ses émissions de carbone, et il n’a pas de cible pour les diminuer. Atteindre notre cible climatique sans engagement sérieux de l’État à réduire ses émissions revient à tenter de réduire les émissions à l’échelle planétaire sans engagement des États-Unis qui représentent le quart de l’économie mondiale.
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📢 "Que retenir de l’action européenne sur le logement durant la mandature 2019-2024" A quelques semaines des élections #Europeennes2024, Actualité Habitat fait le bilan de l’action européenne sur le logement de ces 5 dernières années: Ambition climatique sans précèdent et impacts règlementaires sur les bâtiments, crise du logement abordable dans toute l’Europe sur fond de crise sanitaire et crise énergétique dues à la guerre en Ukraine, ces 5 dernières années auront été denses pour le secteur du logement social à l'échelle européenne. Les 5 prochaines seront déterminantes pour relever le défi, en particulier en matière d’investissement. C'est l'objectif du manifeste adopté par l'USH pour un logement abordable et durable pour tous les citoyens européens. ➡ https://lnkd.in/eN-43ZkG #EULogementAgir #EUHousingCrisis #HousingEurope Virginie Toussain- Laurent Ghekiere- Sorcha Edwards- 👉 Article Actualité Habitat n° 1207- 31 mars 2024- Réservé aux abonnés
Que retenir de l'action européenne sur le logement surant la mandature 2019-2024 | L'Union sociale pour l'habitat
union-habitat.org
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🛣️ #LeSaviezVous - IPSOS a interrogé 23 000 personnes dans 31 pays pour connaître le niveau de satisfaction de la population vis-à-vis des #infrastructures dans leur pays, ainsi que sur la place qu'elles auront à jouer dans les défis futurs. Globalement, les Français sont assez satisfaits, même si nous sommes loin d’être les meilleurs. Il existe une forte hétérogénéité en fonction du type d’infrastructures, avec un retard notable dans celles liées à la transition écologique. Cela explique sans doute pourquoi les Français sont parmi les moins convaincus du rôle à jouer des infrastructures dans la lutte contre le dérèglement climatique, même si le taux reste supérieur à 50%. ⤵️
ENQUETE IPSOS : Quelle perception ont les Français de leurs infrastructures ?
https://acteurspourlaplanete.fntp.fr
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#Élections2024 | Mais c’est quoi cette proposition pour L’UE ??? Dans l'UE et en Belgique, les prix des logements augmentent chaque année, ce qui rend difficile pour beaucoup de Belges de trouver des logements décents. Cela inclut des logements peu performants sur le plan énergétique, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé physique et mentale, ainsi que sur les objectifs climatiques. La Commission européenne doit donc établir un plan pour rendre le logement accessible à tous. Cela nécessite un cadre juridique fort et des incitations fiscales pour encourager la construction de logements, tout en luttant contre le changement climatique et en protégeant les personnes vulnérables. Pour y parvenir, il faut un accès facile aux financements européens pour tous, ainsi que de nouvelles idées pour le financement. En savoir plus sur cette proposition dans notre memorandum disponible via le lien en commentaire. #progresstogether #construction #europe
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On connaît l’inclination des écologistes et de l’éco-bureaucratie au pouvoir (notamment à France Stratégies) pour la “densification du logement” et le remplacement individuel par de petits appartements dans des villes surpeuplées. Face à la crise du logement qui sévit, notamment du fait de la montée des taux d’intérêts, la passivité du gouvernement interroge : au fond, l’effondrement des constructions individuelles n’aide-t-il pas à atteindre, sans le dire, les objectifs fixés par l’Accord de Paris en matière d’émission de gaz à effets de serre ? Et si laissez-faire la crise était un calcul des écologistes ? 👍
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7 582 abonnés
Graduated in Business Finance at Centennial college
2 moisInteresting