Post de Sylvain GRIMAUD

j’AI NAGÉ avec le #corail poreux (porites cf.) Le plongeur, une pierre parmi les marbres vénérables 🟢C’est un corail dur, à croissance lente, de couleur très variable qui forme des blocs irréguliers, des dômes denses et robustes qui peuvent atteindre huit mètres de hauteur et être #âgés de près de 1000 ans. Extrêmement solide et massif, il constitue la structure rigide, les briques fondatrices des récifs coralliens. Les colonies peuvent couvrir plusieurs mètres carrés. 🟡Les porites offrent un #habitat pour de nombreuses espèces marines, favorisant la reproduction et le développement des juvéniles, augmentant ainsi la biodiversité. Ils abritent de nombreux symbiotes comme des vers tubicoles « arbres de Noël », des bénitiers et des huîtres corallicoles et s’alimentent des apports énergétiques des algues symbiotiques, les zooxanthelles, ce qui en font un élément central des écosystèmes coralliens. 🟠Ces coraux sont plus #résistants aux variations environnementales et aux prédateurs tels que poissons perroquets et étoiles de mer corallivores que les coraux à croissance rapide. Leur capacité à survivre dans des conditions difficiles contribue à la résilience des récifs coralliens face aux changements climatiques et à la pollution. Les Porites font partie des grands constructeurs de récifs et sont présents dès les premiers mètres de profondeur. Bien qu’ils semblent être inanimés, ils sont en fait une construction vivante formée à partir d’un animal, le madrépore #DrôlesPortraitsAnimaux #Fishpubmedia #biologie #protection #vivant #environnement #diving #videaste #documentaire #montage #video #voyage #rédaction #Toulouse #GraphicDesign #mediation #culture #identitévisuelle #éditorial

j’AI NAGÉ avec la #plume de mer (pteroeides spp.) Mille petites bouches qui ont besoin d’être nourries, à l’écart des récifs 🟢Elle fait figure d’originale parmi les #coraux mous. Elle habite les fonds meubles où elle se maintient grâce à son pédoncule dilaté à la manière d’un système hydrolique, qui lui permet l’orientation face au courant, par déplacement de flux internes. 🟡La plume de mer est en réalité, une #colonie d’animaux, les polypes, en forme de bulbe enterré dans les sédiments. La partie hors sol, sur laquelle se trouve le reste des polypes, se dressent de part et d’autre du tronc, pour filtrer le zooplancton. 🟠Comme l'ensemble des coraux, la plume de mer est carnivore, chargée de capturer la nourriture. La capacité de la colonie à s'orienter perpendiculairement au courant lui permet d’optimiser la surface de prédation. 🔵Evoquée depuis le milieu du 16ème siècle, la #bioluminescence des plumes de mer n’est plus un secret pour les scientifiques. C’est en générant une énergie lumineuse, sans production de chaleur, qu’elles tentent de se camoufler et d’échapper aux prédateurs. ⚪️Dans l’antiquité, les plumes de mer furent affublées du terme - mentula alata - qui signifie pénis ailé. Ce qui est certain, c’est qu’elle a la fâcheuse manie de disparaître dans le sable au moindre danger. Un super pouvoir, une protection par effet de surprise ! #DrôlesPortraitsAnimaux #Fishpubmedia #biologie #protection #vivant #environnement #diving #videaste #documentaire #montage #video #voyage #rédaction #Toulouse #GraphicDesign #mediation #culture #identitévisuelle #éditorial

Titre : À la Découverte de la Raie : Mystérieuse Créature des Profondeurs. Les fonds marins abritent une myriade de créatures fascinantes, parmi lesquelles la raie, une espèce énigmatique et gracieuse qui intrigue les chercheurs et les passionnés des océans depuis des siècles. Appartenant à la famille des raies, ces poissons cartilagineux se distinguent par leur apparence unique et leur mode de vie adapté aux habitats marins variés. Dotée d'une silhouette plate et d'une peau douce au toucher, la raie se fond parfaitement dans son environnement océanique. Les différentes espèces de raies se trouvent dans une gamme de tailles et de formes, allant des petites raies pastenagues aux impressionnantes raies manta, dont la large envergure peut atteindre plusieurs mètres. La raie est une prédatrice opportuniste, se nourrissant principalement de crustacés, de mollusques et de petits poissons qu'elle débusque en fouillant le fond marin avec son museau aplati. Certaines espèces de raies, comme la raie manta, ont évolué pour filtrer de grandes quantités de plancton, les transformant en géants paisibles des mers. Cependant, malgré leur apparence paisible, les raies sont dotées de moyens de défense redoutables. Leur queue est souvent munie d'épines venimeuses, utilisées pour se protéger des prédateurs potentiels. De plus, leur capacité à se camoufler dans le sable leur permet d'éviter les dangers et de chasser efficacement. Outre leur importance écologique en tant que prédateurs régulateurs des populations marines, les raies jouent également un rôle crucial dans l'économie et la culture de nombreuses communautés côtières à travers le monde. Dans certaines régions, la pêche à la raie est une activité traditionnelle, fournissant une source de nourriture et de revenus pour les populations locales. Cependant, la surpêche et la destruction de leur habitat menacent certaines populations de raies, mettant en péril l'équilibre fragile des écosystèmes marins. Des efforts de conservation sont donc essentiels pour préserver ces magnifiques créatures et assurer la santé à long terme des océans. En conclusion, la raie reste l'une des créatures les plus captivantes et mystérieuses des profondeurs marines. Son apparence unique, son comportement fascinant et son importance écologique en font un sujet d'étude inestimable et une source d'admiration pour les amateurs de nature du monde entier.

Superprédateur hybride, le grolar menace autant les écosystèmes que l’équilibre entre espèces dans l’Arctique. 🌍 Ce croisement est devenu plus fréquent depuis les années 2000, en raison du réchauffement climatique qui pousse les ours polaires vers les territoires des grizzlis. 🌡️ Cette hybridation est en augmentation, notamment dans l'archipel arctique canadien. 🐾 Le grolar combine les traits des deux espèces parentales. 🧬 Il mesure jusqu'à 2,4 mètres de long, pèse entre 300 et 400 kg, et possède des caractéristiques qui en font un superprédateur efficace, à la fois sur terre et en mer. 🐻❄️ Son pelage adaptable et ses compétences de chasse variées lui permettent de prospérer dans des environnements diversifiés. ❄️ Le grolar représente un danger pour les écosystèmes locaux en tant que superprédateur. ⚠️ Il pourrait également concurrencer et remplacer l’ours polaire dans certaines régions, aggravant le déclin de ce dernier, dont la population pourrait chuter de 30 % d’ici 2050. 📉 Les grolars, bien que rares, présentent un risque pour les populations humaines en raison de leur puissance physique et de leur faible crainte de l’Homme. 🛑 Des incidents, comme des attaques en Alaska en 2019, montrent que ces hybrides peuvent être dangereux, surtout dans des zones où l’activité humaine et leur habitat se chevauchent. 🏕️ Contrairement à de nombreux hybrides, les grolars sont fertiles et peuvent se reproduire entre eux ou avec les espèces parentales. 🔄 Cela engendre une lignée d’hybrides de deuxième et troisième génération. 🌱 #science #planete #environnement #grolar #animaux

[#JeudiPhoto] Que voyez-vous sur cette photo ? Un œil de grenouille ? Vous avez raison 🐸 Plus précisément, une grenouille vivant dans la zone d’exclusion de Tchernobyl. Sur ce territoire, les activités humaines restent encore de nos jours interdites. En quelques décennies, il est devenu un 🌲 refuge pour la biodiversité – lynx, loups, ours… – et 🔬 un laboratoire pour les scientifiques. 🐗 Le retour des grands mammifères laisse de prime abord penser que ces zones sans humains seraient un paradis sur terre. Mais qu’en est-il ? Cette région est-elle vraiment un havre de paix ou reste-t-elle, au contraire, inhospitalière pour la vie sauvage ? Des scientifiques du Laboratoire de recherche sur les effets des radionucléides sur les écosystèmes (LECO), à Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône, mènent des travaux pour répondre à ces questions. Pour en savoir plus sur ce laboratoire 👉 https://lnkd.in/eDVZt3XZ #tchernobyl #environnement #biodiversite

Le plus grand oiseau terrestre de France est sur le point de disparaître… 🐦💥 Le Grand Tétras, ou Grand Coq de Bruyère (Tetrao urogallus), est une espèce emblématique des forêts vosgiennes.🌲 Cependant, ce majestueux oiseau est aujourd'hui en voie de disparition et devient de plus en plus rare dans nos montagnes. ⛰️ Rémi Dupouy, naturaliste, nous dresse le portrait de cet oiseau mythique et nous parle d’un programme de réintroduction controversé. Le mâle, pouvant peser jusqu’à sept kilos, arbore un plumage brun et noir aux reflets émeraude. Pour survivre, le Grand Tétras a besoin de quiétude et d’un environnement forestier spécifique ! 💡 Malheureusement, cet habitat décline principalement à cause des activités humaines. 🌎 Dans les Vosges, la population a drastiquement diminué, passant de 500 individus en 1970 à seulement quelques-uns aujourd’hui. 🇫🇷 Ce déclin est en grande partie dû à l’exploitation forestière, au surtourisme et au réchauffement climatique, qui altèrent son milieu forestier originel. Il est essentiel de prendre des mesures pour protéger et restaurer l'habitat du Grand Tétras afin de sauvegarder cette espèce emblématique. #science #preservation #environnement #biodiversite #ecologie

Voici le Courlis à bec grêle, la première espèce d'oiseau officiellement éteinte en Europe continentale. Le 30/11 dernier était la Journée de Commémoration des Espèces Disparues. Une date qui passe régulièrement à la trappe entre la COP et le Black Friday mais qui rappelle un fait essentiel : nous sommes à l'origine de la 6e extinction de masses. Nos modes de vie menacent 1 000 000 d'espèces, soit un taux d'extinction 1 000 fois supérieur à avant l'apparition des humains, d'une magnitude comparable à celle du météorite qui a annihilé les dinosaures. Les scientifiques appellent cette extinction "l'entrée dans l'anthropocène". Tous les ans, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN) publie la liste d'espèces officiellement éteintes en fonction de la dernière date d'observation. La plupart ont vécu sur Terre pendant des millions d'années et disparaissent en seulement quelques décennies à cause de l'artificialisation des habitats, la surexploitation des ressources, le changement climatique, les pollutions ou de l'invasion des espèces exotiques. C'est le cas du courlis à bec grêle (Numenius tenuirostris), oiseau limicole migrateur autrefois répandu entre les zones humides d'Europe et d'Asie Centrale. Il nichait en Sibérie et en Finlande puis s'envolait pour hiverner sur les côtes méditerranéennes. La dernière observation indiscutable de l'espèce remontant à 1995 et les recherches intensives pour localiser des individus se révélant infructueuses, la revue d'ornithologie IBIS du 17/11 dernier estime à 96% que l'espèce soit éteinte. La population de l'espèce a disparu en moins de 40 ans au cours du XXe siècle en raison de la perte d'habitat causée par l'agriculture intensive et par le drainage des zones humides. Pour les scientifiques cette disparition est particulièrement inquiétante : il s'agit de la première extinction d'une espèce d'oiseau continentale dans la zone Paléartique occidentale (Europe, Afrique du Nord et Asie occidentale), alors que la plupart des 150 espèces d'oiseaux éteintes sont des espèces endémiques fragilisées par leur insularité (la plus emblématique étant le Dodo de l'île Maurice). Alors, pour commémorer ces espèces qu'on ne verra plus, je vous invite à consulter la liste d'espèces éteintes, à lire leur histoire et à voir ce qu'on peut faire dans son quotidien personnel et professionnel pour éviter que d'autres espèces disparaissent. Pour ma part, je n'offre plus d'objets à Noël mais des sorties locales. Sources : The Guardian, LPO France.

En 1978 et 1979, l'éminent ornithologue Pierre Nicolau-Guillaumet arpentait les îles du Ponant pour réaliser sa thèse sur les oiseaux nicheurs insulaires. L'île d'Aix/17 (130 hectares) bien entendu a été prospectée. Il y découvrit 5️⃣4️⃣ espèces nicheuses. Depuis la fin des années 90 que je viens sur cette île plusieurs fois par an, je peux dresser la liste des oiseaux nicheurs. Je ne garde que les années 2022 et 2023 afin de pouvoir faire la comparaison sur 2 ans... Alors plus ou moins?... 4️⃣9️⃣ espèces nichent actuellement, sur le papier cela fait une perte de 5 espèces, mais rien n'est simple. En réalité, 12 espèces ne se reproduisent plus sur l'île mais 7 nouvelles sont arrivées. Les disparues : Goéland argenté du fort Boyard qui constituait la première colonie en milieu bâti et la plus méridionale. Le Torcol, Alouette des champs Hirondelle de fenêtre Loriot Grive draine Rougequeue à FB Gorgebleue Tarier pâtre Pipit farlouse Pipit maritime Bruant des roseaux. La graphiose de l'Orme a décimé tous les vieux arbres, comme partout! L'abandon d'une agriculture qui ouvrait les milieux a eu raison des espèces bocagères et prairiales, enfin la sempiternelle volonté d'évacuer les eaux pluviales le plus rapidement possible n'a pas arrangé le sort des espèces des zones humides. Par contre signalons en arrivée fulgurante, le petit-duc, qui a désormais sur l'île l'une des plus grosses densités de France! Photo : faisan de Colchide devant le phare, espèce qui menace gravement les populations de reptiles sur les îles.

Le plus grand oiseau terrestre de France est sur le point de disparaître… 🐦💥 Le Grand Tétras, ou Grand Coq de Bruyère (Tetrao urogallus), est une espèce emblématique des forêts vosgiennes. 🌲 Cependant, ce majestueux oiseau est aujourd’hui en voie de disparition, devenant de plus en plus rare dans nos montagnes. ⛰️ Rémi Dupouy, naturaliste, nous dresse le portrait de cet oiseau mythique et nous parle d’un programme de réintroduction controversé. Le mâle, pouvant peser jusqu’à sept kilos, arbore un plumage brun et noir aux reflets émeraude. Pour survivre, le Grand Tétras a besoin de quiétude et d’un environnement forestier spécifique ! 💡 Malheureusement, cet habitat décline principalement à cause des activités humaines. 🌎 Dans les Vosges, la population a drastiquement diminué, passant de 500 individus en 1970 à seulement quelques-uns aujourd’hui. 🇫🇷 Ce déclin est en grande partie dû à l’exploitation forestière, au surtourisme et au réchauffement climatique, qui altèrent son milieu forestier originel. Il est essentiel de prendre des mesures pour protéger et restaurer l’habitat du Grand Tétras afin de sauvegarder cette espèce emblématique. #science #environnement #ecologie #planete #animaux