Post de Symone

Une annonce importante, que j'espérais de longue date. Dans son message, Jean-Pierre Serrus annonce le déploiement d'une ligne de covoiturage express entre Toulon et Cuers. Cela signifie en fait bien plus. En effet, la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur est le premier Conseil Régional à se saisir du sujet : réinterpréter la voiture comme un transport collectif, afin de l'inclure dans le système multimodal. C'est une étape très importante qui est franchie. En effet, jusqu'à présent, les Conseils Régionaux ont été largement inactifs sur le sujet, malgré les enjeux de transition et malgré leurs propres documents de planification. Seuls certains syndicats de mobilité, proches de conseils régionaux mais séparés, ont commencé de s'en saisir : Ile-De-France Mobilités, Nouvelle-Aquitaine Mobilités, et Hauts-de-France Mobilités. A noter que dans le cas d'IDFM, c'est Valérie Pécresse, également présidente du conseil régional, qui a porté le sujet. Donc disons que la région IDF est aussi pionnière, aux côtés de la région Sud. Mais pour ce qui est des autres Conseils Régionaux, en revanche, fort peu de choses ont été faites et fort peu de volonté politique associée. Pourtant, ce sont les Régions qui disposent d'une part importante des budgets et des moyens humains en matière de mobilité. On parle de milliards d'environ 10 (?) md€/an. Ce sont elles qui ont la "compétence" (responsabilité) de la politique mobilité, hors des zones denses. Il y a bien eu quelques plateformes régionales, quelques incitations financières, quelques subventions pour les aires de covoit... mais pas réellement de politique structurée ou structurelle. Bref, l'engagement de la Région PACA, et en particulier de son Vice Président Jean-Pierre Serrus et des services, est donc bien plus important que la seule volonté d'apporter un service aux habitants concernés par cette première ligne. C'est le signe que les Régions sont en train de se saisir du sujet "taux d'occupation" des voitures. Merci aux élus de la Région Sud et aux services techniques, pour leur confiance. Toute l'équipe d'Ecov est mobilisée pour relever le défi : ce sera la plus importante ligne de covoiturage jamais conçue, déployée et opérée en France (et ailleurs).

🚌 En Nouvelle-Calédonie, le ticket de bus plus cher qu’à Paris et New York !!! Si seulement le coût du billet était le seul problème. Consécutivement aux exactions qui ont eu lieu sur le grand Nouméa, le réseau de transports publics est fortement affecté et diminué. Selon une enquête de l’IEOM 80% des entreprises consultées rapportent des difficultés de transports pour leurs salariés. Et alors, que faire pour se déplacer dans l’agglo ? 🚘 Une solution pourrait être le développement du covoiturage, qui permet de répondre à différents enjeux de mobilité : -       contribution au droit à la mobilité pour tous, au développement du lien social et de la solidarité territoriale et réduction du coût de la mobilité ; -       plus grande sobriété énergétique, réduction des émissions de CO2 et amélioration de la qualité de l’air ; -       réduction de la congestion et du coût d’entretien des routes, etc. 📱 En Nouvelle-Calédonie, l’application Wigo est une première réponse qui ne demande qu’à voir grandir la communauté dans l’intérêt de tous les usagers. Mais dans l’idéal, il conviendrait de se doter d'une politique globale de mobilité qui accompagne le développement de la pratique au sein d’un bouquet de services de mobilité le plus complet possible, assurant complémentarité et intermodalité entre les différents modes de transport (transports collectifs, covoiturage, vélo, marche, etc.). Je vous invite, tout particulièrement les décideurs politiques, à lire le Policy Brief (4 pages seulement) publié par l’AFD - Agence Française de Développement ce mois-ci : https://lnkd.in/gp9WVVmp #covoiturage #transports #afdnc Agence Française de Développement - AFD - dans l'océan Pacifique

Présent ce matin à Bouvines aux côtés de son maire Alain Bernard pour lancer l’expérimentation « Microstop » soutenue par la Métropole Européenne de Lille, en partenariat avec l’association Microstop. À partir de 8 stations réparties sur 3 communes du Melantois, il sera désormais possible de rejoindre en covoiturage la station de Métro 4 cantons située sur Villeneuve d’Ascq. Cette expérimentation, qui durera une année, vise à favoriser le rabattement des territoires ruraux vers le réseau de transports collectifs lourds. Elle s’inscrit dans le cadre fixé par le nouveau Plan de mobilités métropolitain qui a pour ambitions de proposer des alternatives à l’usage exclusif et solitaire de la voiture et à rééquilibrer les différentes parts modales de déplacements. Dans une métropole multipolaire et multi-visages (urbain, périurbain, rural), l’offre de déplacements doit nécessairement être multimodale, pragmatique et inventive.

prenons le réflexe micro stop !

Se libérer de l’auto-solo à Montréal, c’est possible! Nos projets en mobilité en sont la preuve 💛 Suite à la publication de « Voie de sortie » par le groupe de travail sur la démotorisation de Transition en Commun, La Presse discute avec Rébecca du Conseil régional de l'environnement de Montréal et notre collègue Pascal des solutions et de l’urgence d’agir. Chez Solon, on travaille à concrétiser ces solutions : on aide les quartiers à cultiver leur pouvoir d’agir lorsqu’il est question de mobilité. Nous voulons multiplier les portes d’entrées vers de nouvelles formes de déplacement avec des projets par et pour les habitant-es de Montréal. On pense à LocoMotion (maintenant un réseau indépendant!) ou encore à la Subvention vélo d’hiver, où 80 % des participant-es comptent en refaire après avoir participé au programme. On pense aussi aux sailles citoyennes dans Ahuntsic-Cartierville ou encore à la Station Youville, parce qu’il faut soutenir les résident-es qui veulent se réapproprier l’espace dédié à la voiture! 🤓 Consultez le rapport « Voie de sortie : Libérer nos communautés de la dépendance à l’automobile » ici : https://lnkd.in/ebjAi2qn

🌍 𝐋’𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 : Le Partage Club dans La Presse. Dans l’article "𝐿𝑎 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑙𝑙𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛" de Nicolas Bérubé, publié aujourd’hui dans La Presse, on explore les promesses non tenues de certains géants de l’économie collaborative comme Airbnb et Uber. Ces modèles, initialement porteurs d’espoir, ont parfois dévié de leur vision originale, laissant place à des défis bien réels. 🙌 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐧𝐨𝐫𝐞́𝐬 𝐪𝐮𝐞 Partage Club 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐩𝐚𝐫𝐦𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐥𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐢𝐧𝐜𝐚𝐫𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞. Notre mission ? Permettre de 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞𝐫 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ pour 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐞̀𝐭𝐞. 🌱 Chez nous, les membres ne font pas d’argent en partageant. Le partage est un geste désintéressé, ancré dans une vision de communautés solidaires et engagées. 🚗 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐟𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝’𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐨̂𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞 Communauto, un modèle que nous admirons pour son engagement local et durable. Leur impact sur la mobilité urbaine et leur patience à bâtir un modèle solide résonnent profondément avec nos propres valeurs. Cet article rappelle une vérité essentielle : 𝐥’𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐫𝐞́𝐮𝐬𝐬𝐢𝐭 𝐥𝐚̀ 𝐨𝐮̀ 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬’𝐢𝐦𝐩𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞́𝐞𝐬. Et pour nous, c’est là toute la clé : bâtir des solutions locales, humaines et durables. 🤝💡 Allô Audrée Morin Berthiaume 🙌 #PartageClub #Communauto #ÉconomieCollaborative #ÉconomieDuPartage #ImpactLocal #Durabilité

DÉFI EN COURS | Le 22ème défi dans le cadre des Défis Innovation Québec en économie sociale est lancé ! La Ville de Mont-Saint-Hilaire et la Ville de Beloeil cherchent des moyens de diminuer les émissions de GES en développant l’autopartage de véhicules entre citoyens. En raison du manque de services d'autopartage en banlieue, elles envisagent de créer une plateforme, de sonder les résidents pour comprendre leurs besoins, et de lancer un projet pilote d’ici fin 2025 afin de réduire le nombre de véhicules par ménage. 📣 Les entreprises d'économie sociale prêtes à relever ce défi ont jusqu'au 31 octobre 2024 pour proposer leur solution > https://lnkd.in/g4_tsGuj En collaboration avec Ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE) et les 22 pôles d'économie sociale du Québec. #défisinnovationquébec #économiesociale #innovationsociale #Québec #innovations

Dénombrer les vélos empruntant un piste cyclable -en les distinguant d'une trotinette ou d'un piéton égaré-, identifier les zones où les piétons traversent souvent une grosse artère, et bien sûr compter les voyageurs empruntant telle ligne ou telle autre chaque jour pour adapter les fréquences : les technologies propriétaires d'ALYCE reposant sur le traitement d’image, le traitement du signal et l’intelligence artificielle automatisent la collecte et la valorisation des données de mobilité. Jusqu'ici autofinancée, la firme fondée par Ismael Hachem -un entrepreneur français d'origine syrienne- entend maintenant accélérer à l'international. Pour cela, Alyce («Agence lyonnaise de comptages et d’enquêtes de circulation») ouvre pour la première fois son capital à un fonds spécialisé, ORAXYS Environmental Private Equity. L'opération en détail : https://lnkd.in/eqYA54Bp

L'ACV a arrêté sa vision pour l'avenir de la mobilité dans la région à l'horizon 2040. À l'issue d'un atelier tenu le 17 septembre dernier, en présence de divers acteurs locaux et régionaux, une vision ambitieuse et durable a été élaborée pour répondre aux défis de la mobilité tout en s'adaptant aux besoins croissants des habitants de la Veveyse. La vision de l'ACV table sur une politique des transports ambitieuse, solidaire et adaptée à l’ensemble de la population. En 2040, chaque secteur de la Veveyse pourra compter sur une offre multimodale qui inclut le transport public (TP), des pôles polyvalents bien connectés autour des gares ferroviaires, ainsi que des services de transport à la demande dans les zones périphériques. Ces améliorations viseront à offrir plus de simplicité, d’efficacité et de durabilité dans les déplacements quotidiens. Innovation et durabilité sont au coeur de la vision. L’électromobilité, l’intégration des véhicules autonomes et le développement du covoiturage contribueront à réduire les nuisances, tout en améliorant la compétitivité des transports alternatifs à la voiture. Les infrastructures pour le vélo seront également renforcées avec des pistes cyclables reliant les différentes communes du territoire. Une attention particulière sera portée aux personnes à mobilité réduite, qui bénéficieront de services de transport adaptés à leurs besoins, garantissant ainsi une mobilité pour tous. L'objectif est de faire de la Veveyse un acteur incontournable de la mobilité régionale, où innovation et inclusivité se conjuguent pour une meilleure qualité de vie. Cette vision s’aligne parfaitement avec les stratégies définies dans le Plan directeur régional (PDR) ainsi qu’avec les lignes directrices du projet d’agglomération Rivelac et reflète l’engagement de l’ACV en faveur d’une mobilité plus durable, plus connectée et accessible à tous. Selon Savio Michellod, président de la Commission transports, l'ACV analysera en détail la vision 2050+ présentée récemment par le canton de Fribourg. La commission sera particulièrement attentive à l'avenir réservé à la gare de Palézieux, dont l'importance pour la Veveyse n'est plus à démontrer. "Après la détérioration de la desserte liée à l'horaire 2025, notre district doit s'engager pour que Palézieux reste une gare d'importance nationale."

Être nommé ministre des #Transports est un véritable honneur. Je tiens à remercier le Premier ministre Michel Barnier pour sa confiance, et j’en profite pour saluer l’engagement de mes deux derniers prédécesseurs Patrice VERGRIETE et Clément BEAUNE. La période politique que nous traversons est inédite. Élu de terrain attaché aux valeurs républicaines, je suis heureux que ce gouvernement d’urgence nationale et de rassemblement aboutisse. Vous le savez, les enjeux de mobilités sont depuis 30 ans au cœur de mon engagement. En tant qu’élu local, président du Département de l'Essonne, à la tête de la commission “#Mobilités, infrastructures, transports” de l’Assemblée des Départements de France, président de CODATU, administrateur Île-de-France Mobilités, Vice-président du GART ou plus récemment administrateur de l’Agence de financement des infrastructures de transports de France. Aujourd’hui, je suis fier de poursuivre cet engagement au service de tous les Français. Et ce, dans ce beau ministère au cœur des enjeux de transition écologique, technologique, des questions de compétitivité, de pouvoir d’achat et de cohésion sociale. Au cœur de la promesse républicaine, tout simplement. Ce ministère est celui du quotidien : améliorer la vie des Français - en premier lieu ceux qui subissent leurs déplacements - est sa raison d’être. Mais ce ministère est aussi celui du temps long : adaptation au changement climatique, transition énergétique, mobilités solidaires, douces et partagés … les enjeux sont multiples ! Enfin, ceux qui me connaissent le savent : ma méthode est celle de l’écoute et de la concertation. Soyez certains que ma porte sera toujours ouverte aux élus, aux dirigeants et salariés des entreprises publiques et privées du secteur, aux partenaires sociaux, aux associations. A vous, tout simplement : je suis convaincu que notre coopération sera le moteur de notre réussite collective. Au travail ! Ministère Écologie Territoires