Post de The Good Goods

Sursaut éphémère ou début de rebond de la consommation ? On ne va pas se raconter d’histoires, la dynamique de la consommation dans les enseignes et la restauration est, au mieux, maussade depuis le début de l’année, un peu comme la météo… Alors oui, la hausse de 5,2 % du chiffre d’affaires relevé dans les centres commerciaux de nos adhérents au mois d’août est une très bonne nouvelle, que laissait augurer une hausse marquée de la fréquentation, à +4,1 %. Depuis janvier, cela porte la croissance des chiffres d’affaires à +1,3 %, quand notre indice de consommation des ménages s’établit à +0,9 %. Si le secteur de l’hygiène, beauté, santé, continue à caracoler en tête des progressions (+8,7%), la bonne nouvelle du mois d’août, c’est la reprise marquée du prêt-à-porter, avec un beau +5,5 %, à comparer à une baisse de -2,7 % depuis janvier. Gageons que les frimas précoces et les pluies généreuses prolongeront le rebond du textile en septembre ! Un très grand merci aux adhérents de la Fédération des Acteurs du Commerce dans les Territoires (FACT) pour leur coopération et particulièrement à SAD Marketing, grâce à qui nous pouvons comparer les performances des centres commerciaux avec les dépenses de consommation nationales. Je précise du reste que notre indice de consommation des ménages ne progresse que d’un plus modeste +1,8 % en août.

"Les soldes sont nettement moins attendues"  selon Franck Lehuédé, directeur d’étude au Crédoc dans Libération. 🛍 Inflation, prise de conscience ? 🤔 Une des causes serait l’inflation. Mais certaines marques ressentent aussi un "changement de mentalités" de la part des consommateurs et tendent à se démarquer comme alternatives à l'hyperconsommation avec des produits plus durables. Cet article met en avant deux marques qui ont choisi la "précommande" pour éliminer les surplus de stock et les ventes à perte associées aux soldes traditionnels en privilégiant la qualité, la durabilité et l'intemporalité, face à l'obsolescence marketing, même si elles restent souvent chères et peu inclusive. Nous sommes satisfaits de voir que des alternatives durables gagnent en popularité dans l'industrie de la mode ! 👏 Pour en savoir plus, lisez l'article (réservé aux abonnés). ⬇️

[POUVOIR D’ACHAT] Dans son étude “Les Français et la mode”, Deloitte fait état des habitudes de consommation des Français et notamment du glissement vers la seconde main qui se fait de plus en plus saisissant. 👕 ▶ En effet, si plus de 80% des Français ont déjà acquis ou revendu des pièces de mode sur le marché de la seconde main, ce comportement d’achat est tout sauf un effet de mode. Inflation oblige 👛, elle fait plus que jamais partie de l’équation lors des achats mode et oriente jusqu’à 88,5% des sondés dans leur choix de boutiques. Aussi, bien que le critère “durabilité” entre en considération pour 85% des sondés, seul un tiers des Français estime disposer des ressources financières suffisantes pour se procurer de tels produits issus d’une production éthique. Une donne non négligeable et qui a forcément impacté les derniers soldes d'été. #mode #chaussures #consommation #inflation #fastfashion #économie #modedurable #secondemain

C'est l'occasion de l'occasion? ✅ La dernière étude menée par AlixPartners et Potloc révèle que 84% des Français sont préoccupés par l’impact de l’inflation sur leur ménage. Cette montée de l’inquiétude souligne une tension économique grandissante, influençant profondément les habitudes de consommation. Face à cette pression financière, nombreux Français se tournent vers le marché de l’occasion. Le recours à la seconde main apparaît parfaitement corrélé au niveau d’inquiétude : 39% des consommateurs optent pour des véhicules motorisés de seconde main, surpassant le neuf (20%). Une tendance qui se retrouve dans l’ameublement, où 32% des consommateurs privilégient la seconde main. Ces évolutions indiquent un paysage de consommation en pleine transformation : les Français réagissent en réalité très vite aux variations de prix en lien avec l’inflation, et choisissent les réponses les plus adaptées. Les acteurs du retail ne sauraient négliger ces nouvelles habitudes de consommation et doivent, de ce fait, adapter leurs stratégies pour répondre à une demande fluctuante. Olivier Salomon Olivier Abtan Etienne Sebaux Louise Maarek #Inflation #Retail #TendancesConsommation #BaromètreInflation

♻️Selon le nouveau baromètre @Sofinscope , la seconde main est devenue une habitude pour un Français sur deux (+4 points/2023)♻️ ✔️Les achats de seconde main se font principalement pour des raisons économique (70%) ✔️43% des Français pourrait envisager de consommer plus de produits de #secondemain et renoncer aux produits neufs ✔️ Le montant dépensé pour l’achat de produits/bien d’#occasion est de 279 € ✔️ Le #reconditionné est pour l’instant moins présent dans les habitudes de consommation (39%), mais il enregistre une forte hausse (+10 points/2023) Rachel CARRIER Virginie BERNILLON https://lnkd.in/dhPDQa7W

Ça y est, c'est les soldes ! Chaque année, les médias nous disent que c'est une "bonne nouvelle pour le consommateur". Ce traitement médiatique doit évoluer : voici pourquoi, et comment. Démentons tout d'abord certaines idées reçues : 👉 Avec l’inflation, les Français consomment moins. Oui mais. Les études sur les conséquences de l'inflation révèlent une accélération du report de la consommation textile vers les enseignes à bas prix en plus d'une tendance à la réduction de consommation. Certaines enseignes comme Zara, Mango ou Primark se portent très bien. 👉 Les soldes, c’est bon pour l’économie. Faux. 7 vêtements sur 10 vendus en France proviennent désormais des enseignes à bas prix qui importent de l’étranger. Les usines délocalisées ne payent pas leurs impôts en France et ne rapportent donc aucune recette fiscale au pays. Par ailleurs, les petits prix ne permettent pas de mieux rémunérer les employés des enseignes. Pour bénéficier à notre économie, il faudrait acheter moins et fabriquer plus localement. 👉 Les innovations techniques pour le recyclage et la décarbonation des usines de production textile sont la solution miracle. Faux. Il existe une grande part d’incertitude sur la capacité des innovations techniques à réduire significativement l’impact écologique du textile, en termes de coûts environnementaux et de consommation d’énergie. Dans tous les scénarios de décarbonation, le volume de production de vêtements doit baisser. Le modèle actuel va à l'encontre de ce qui devrait être notre priorité : la sobriété. En résultent que certains éléments sont traités de manière disproportionnée : 1) Les conseils pour faire de « bonnes affaires » (pas dans l'intérêt du consommateur) 2) L’impact économique de l’inflation et de la concurrence des plateformes numériques sur les commerçants (les soldes étant présentées comme une manière de les soutenir) 3) La croissance de la seconde main comme comportement pro-environnemental par excellence (en omettant l'effet rebond) 4) Les invendus (qui ne représentent que 1% des ventes) Et que certains éléments sont souvent omis : 1)  La dérive du concept initial (à savoir, le déstockage) 2) Les impacts sociaux et environnementaux de l’industrie textile, que les soldes exacerbent 3) Les stratégies marketing pour inciter et tromper le consommateur 4) Les solutions pour limiter la surconsommation 5) Les régulations françaises et européennes Enfin, parce que les experts sur ces sujets sont encore trop peu médiatisés, nous recommandons entre autres : Flore Berlingen (Observatoire du principe pollueur-payeur, En Mode Climat), Julia FAURE (Loom, Mouvement Impact France), Marie NGUYEN (WeDressFair) ou encore Benjamin Brice (auteur de « La sobriété gagnante. Pouvoir d'achat, écologie, déficits : Comment sortir de l'impasse ? »). N'hésitez pas à taguer d'autres experts à qui vous pensez, et vos médias ! Vous retrouverez ces éléments sur notre site internet : https://lnkd.in/ed3PifgH

Question éternelle « une marque de mode responsable doit-elle faire des soldes » ? 💭 Biensûr, aucune grande prêtresse de la durabilité n’a imposé de règle là-dessus alors je vous partage ma vision (qui n’a pas changé !) NON ❌ Pourquoi ? • Des peix le plus justes toute l’année • Des modèles annoncés comme durables et versatiles • On prone une consommation raisonnée OUI ✅ Pourquoi ? • Pour écouler les fins de stocks dont la logistique coûte en temps et en argent • Pour faire rentrer de la trésorerie • Pour proposer de la mode responsable à des plus petits portefeuilles ☀️Alors, que fait-on chez SEVENLIE ? Comme d’habitude on adopte une attitude modérée, le compromis : oui aux soldes mais aux vraies soldes pour écouler les tous derniers exemplaires de nos produits par-ci par là. Non aux surplus de production pour couvrir ce besoin, si le stock est épuisé avant les soldes alors tanpis (ou tant mieux^^) Quelques références en toute fin de stock (5 exemplaires par produit) sont à retrouver dans la RUBRIQUE DERNIERE CHANCE : https://lnkd.in/eehQF4cc Par contre, peut-on discuter du fait que les soldes arrivent très très tôt cette année ? Le printemps vient de commencer 😎

Instructif sur le comportement des clients et leurs attentes

POURQUOI ILS N’ACHÈTENT PLUS ?   Les chiffres du retail sont trop mauvais pour ne pas chercher à comprendre. Pourquoi les clients n’achètent-ils plus ? Bien sûr, le hold-up de l’inflation alimentaire sur le revenu arbitrable de cette moitié de français qui doivent « faire attention ». Bien sûr, le hold-up des compagnies pétrolières ou de transport maritime aux dépens du reste de l’économie. Bien sûr, le hold-up des ultra-riches accumulant ces milliards qu’ils ont bien dû prendre à quelqu’un.   Mais quand même : au global, le pouvoir d’achat ne baisse pas. Alors pourquoi n’achètent-ils plus ? Pourquoi le taux d’épargne est-il si élevé ?   La consommation a longtemps été vécue comme le chemin vers une vie meilleure, une réalisation de soi. C’était philosophiquement discutable, mais ça fonctionnait. Et aujourd’hui ? Les succès de Shein, Temu ou Action me semblent relever d’une consommation de consolation plutôt que d’épanouissement. Cela ne profite qu’aux discounters.    Pour redynamiser la consommation, les retailers et les marques doivent convaincre les clients que consommer est un acte positif et enrichissant. Appelons cela « donner du sens » si vous voulez. En tous cas, du plaisir, de l’utilité authentique, de l’émotion, de l’intérêt : de la valeur ajoutée à nos vies ! Ce qui paupérise le commerce, ce n’est pas le manque d’argent : c’est cette valeur ajoutée qu’on ne perçoit plus.   Le commerce a son rôle à jouer dans cette revalorisation. Exemples de leviers d’action : - Les produits avant tout, bien sûr : soyez intraitables dans l’évaluation des utilités qu’ils portent. Arrêtons de vendre des bêtises pour faire du chiffre facile mais auto-destructeur. - L’interaction entre produits et clients : rendez visible leur valeur ajoutée. Mettez-vous à la place du client : bien souvent, vous lui demandez d’acheter sans véritable moyen de se projeter dans l’usage, de vérifier que le produit lui apportera la valeur souhaitée. - Les produits ne sont pas seulement des objets : ce sont des concepts, porteurs de valeurs immatérielles. Elles sont essentielles pour charger en « sens » l’acte d’achat. Travaillez votre story telling ! - Ne lâchez rien sur les prix : plus de sens ne vous autorise pas à oublier le « value for money ». Même s’il n’explique pas tout, le pouvoir d’achat est un sujet sérieux !   PS : on me reprochera forcément de rester accroché à de vieux schémas incompatibles avec les limites planétaires. Certes, dans une vision utopiste de la décarbonation de nos modes de vie, moins de consommation est une bonne chose. Mais une consommation à valeur ajoutée est en fait le seul avenir possible pour nos sociétés : confondre frugalité et ascèse conduirait à un rejet social indépassable.   Cordialement Cédric Ducrocq

Sur BFMTV, Dominique Schelcher, PDG de Système U, observe une tendance de déconsommation chez les consommateurs, en particulier pour les produits dépassant les 3 euros. Cette baisse de la consommation concerne divers articles, y compris ceux en promotion, à l'exception des produits de plaisir tels que le chocolat, les gâteaux et l'alcool. Cette tendance est attribuée à un changement durable dans les habitudes de consommation causé par l'inflation. En effet, les consommateurs achètent moins, ce qui se traduit par une diminution des volumes vendus. Selon Dominique Schelcher, cette déconsommation est également liée à des difficultés financières rencontrées par certains Français face à l'inflation. https://lnkd.in/gpMgAsZJ