Le coton est la matière végétale de référence et représente encore 22% des fibres utilisées en 2024. Incontournable dans la mode, mais pour celles et ceux qui souhaitent s’approvisionner de manière durable, le sourcing s’accompagne d’un défi majeur : comment s’orienter et distinguer les labels fiables dans une mer de certifications ? Pour savoir à quels labels faire confiance, voici inventaire et de résumer leurs spécificités. Lien dans les commentaires.
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𝗜𝗹 𝗻𝗲 𝘀𝘂𝗳𝗳𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗱'𝘂𝘁𝗶𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝘁𝗼𝗻 𝗯𝗶𝗼 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲 "𝗲́𝗰𝗼-𝗿𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲". Depuis que j'évolue dans le secteur de la mode et du textile, je vois souvent revenir ces discours : 👉 Nous utilisons le coton biologique car c'est une matière écologique 👉 Nous sommes une marque éthique car notre coton est certifié 👉 Tout le monde devrait passer au bio Beaucoup de raccourcis sont faits alors que la réalité est beaucoup plus complexe : ❌ Aucune matière ne peut être considérée comme "écologique" du moment qu'on la produit. Il existe évidemment des bénéfices environnementaux et sociaux à utiliser des pratiques d’agriculture biologique en comparaison à des pratiques conventionnelles. Cependant, il reste encore difficile d’avoir des données chiffrées très précises sur les gains environnementaux de ces pratiques qui varient beaucoup d'une région à une autre de la planète (notamment sur les émissions de CO2). 🏷 La certification oui, mais pas n'importe laquelle. Le choix du label s'avère clé pour s'assurer d'aller dans le bon sens. Tous les labels ne se valent pas et ne couvrent pas les mêmes exigences. 🌍 La demande est bien supérieure à l’offre. La part de coton biologique dans la production mondiale de fibres de coton se situe aux alentours de 1 à 2% (Données Textile Exchange de 2022). 𝗟'𝘂𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘁𝗼𝗻 𝗯𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘀𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗻𝗲 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝘂𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲́𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁𝘀. Alors quoi faire pour aller plus loin ? On explore d'autres pistes : 🔎 La traçabilité : on essaie de remonter ses chaînes d'approvisionnement pour engager ses fournisseurs et identifier ses zones de culture pour gagner en transparence et aider à la transformation des pratiques. 🎯 Le choix de nouvelles matières, nouveaux procédés : on explore des innovations matières pour réduire sa dépendance au coton mais en gardant en tête des principes d’éco-conception, on travaille sur les étapes de transformation pour réduire aussi leurs impacts. 💡 L'exploration de nouveaux modèles d'affaires : on réfléchit au problème à la source en optimisant le nombre de collections mais en allant aussi chercher de nouvelles approches business en lien à la circularité par exemple. 𝗘𝘁 𝗼𝗻 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲 𝗲𝗻 𝘁𝗲̂𝘁𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗻’𝘆 𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗳𝗮𝗶𝘁𝗲, 𝗻𝗶 𝗺𝗮𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲. Ce post a été publié dans le cadre du Challenge #JeRamenMaFraise créé par #RamenTaFraise et Nina Ramen 🍓
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👕 REP (Responsabilité Élargie des Producteurs) - Produits textiles (TLC) La réglementation de la filière Responsabilité Élargie du Producteur (REP) des déchets textiles évolue pour impacter positivement le cycle de vie des textiles destinés aux ménages. La loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (loi dite "AGEC") redéfinit le cadre de la REP en France, avec des implications importantes pour chacun. 🔍 Pour Qui ? Cette révolution textile concerne tout le monde ! Que vous soyez un consommateur soucieux de l'environnement, un créateur de mode innovant ou une entreprise engagée, chacun a un rôle vital à jouer. ♻️ Objectifs concrets pour tous Les ambitions sont claires et concernent chacun d'entre nous : 1.Éco-conception : Opter pour des textiles durables et recyclés. 2.Collecte : Encourager une participation accrue avec un objectif de 60% de taux de collecte en 2028. 3.Réutilisation : Favoriser la réutilisation à moins de 1 500 km du lieu de collecte (objectif : 15% d'ici 2027). 4.Recyclage : Atteindre 80% de recyclage d'ici 2027. L'objectif est de créer un monde où la mode durable n'est pas simplement une option, mais une norme partagée, guidant nos choix pour respect de notre environnement et une industrie textile résolument responsable. #ModeDurable #ResponsabilitéPartagée #ConsommationConsciente #Durabilité #RévolutionTextile
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𝗣𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀 𝗻'𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 ! En lançant UNIFATE, j'avais un but : produire de façon éthique. J'ai passé des jours et des semaines à me renseigner sur ce qu'était le "éthique". Et plus je creusais, plus je me rendais compte que ce que l'on croit (et nous fait croire en tant que consommateur) est parfois très loin de la réalité. Ma première recherche s'est tournée vers la matière première. Souhaitant créer un vêtement responsable, je me suis naturellement tourné vers du coton bio. Et j'ai regardé, comment on pouvait produire du coton bio en France... Parce que oui, ça existe. Mais très vite, j'ai découvert une aberration : produire du coton en France, c'est balancer de l'eau par les fenêtres. Il faut en moyenne 38L d'eau par plant de coton pour maximiser sa production. Et le climat, chez nous, n'y est pas propice. Alors pourquoi vouloir forcer les choses, et balancer de l'eau (qui plus est potable la majeure partie du temps) par les fenêtre ? Car, comme un grand homme l'a dit "L'eau ? Dans 20/30 ans y en aura plus". Alors oui, d'un point de vue consommateur, on pourrait croire que la production de textile se fait en Asie, en majeure partie car la main d’œuvre y est moins chère. Mais finalement, est-ce que ce n'est pas également (et surtout) parce que la création de matière première y est plus propice et moins coûteuse ? Et si elle est plus propice, c'est qu'elle impact aussi moins notre planète, vous ne croyez pas ? #bio #marque #textile
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[#Consommation] Au sein de l’Union européenne, les individus engendrent en moyenne 270 kg de Co2 dû à l’achat de textiles. Il est de notoriété commune que le textile est un point important de notre impacte sur la planète, plusieurs options s’offrent donc à nous : Le choix de la matière est bien évidemment un point central pour consommer mieux. Des tissus comme le Lin ou le chanvre sont de bon choix puisque nécessites moins de ressources pour être produits par rapport au coton. Qui représente 75 % de la récolte mondiale de fibre. 👕 Si le choix de la matière a son importance, la conception de textiles solide est tout autant importante. Par exemple, si un tee-shirt consomme une quantité de ressources définie lors de sa production, son coup est amorti par son temps d’utilisation. Plus on garde son textile longtemps, moins il y aura besoin d’en produire de nouveaux. 👖 Et pour vous, l’écologie a quelle importance lors de vos achats ? 🛒 #recyclage #consommerresponsable #ecologie
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[Santé environnementale] 🌿 Cette semaine, nous vous proposons une fiche sur le #textile 🧥 et les équipements de protection individuelle #EPI ⛑ L’industrie textile compte parmi les plus polluantes au monde avec une grande consommation d’eau, des émissions de CO2 (10 % des émissions mondiales) et l'utilisation de pesticides (production), de plomb ou encore de mercure (ennoblissement). Pour réduire les impacts de ses achats de textile et EPI en matière de santé environnementale, l'acheteur public peut : ♻ Acheter des vêtements issus du réemploi ou de la réutilisation 👚 Privilégier les produits comprenant un nombre réduit de matériaux pour en faciliter le recyclage 🏷 Recourir à des produits porteurs d'écolabels Dans notre fiche, retrouvez d'autres conseils, de nombreux exemples de clauses et de critères, ainsi que des outils pour aller plus loin. Vous avez raté les fiches précédentes ? Alors RDV sur notre site internet : https://lnkd.in/eTezBXZS RDV dans deux semaines pour la prochaine fiche ! #santeenvironnementale #commandepublique #achatsresponsables
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Un des vrais sujets de la rentrée : le scandale des exportations de déchets textiles ! ✴ Les textiles usagés français sont majoritairement exportés vers des pays du Sud. Une bonne partie s’y retrouve sur les plages ou en décharge. Ce scandale doit cesser ! ▶ 5,3 millions de tonnes de textiles usagés sont exportées chaque année dans le monde, essentiellement des Etats Unis, de l’Union Européenne et de l’ensemble Chine/Pakistan. Ces exportations sont en forte croissance. La France, avec 166 000 tonnes exportées (3% de l’ensemble) figure en bonne place. ▶ Ces exportations sont, pour l’essentiel, à destination de pays en voie de développement. ▶ Ces pays étant pour la plupart dépourvus de système de recyclage, les exportations, bien souvent réalisées par balles et à la tonne, mal triées ou mélangées à des déchets, étant peu qualitatives, une bonne partie de ces vêtements se retrouvent assez rapidement dans des décharges, sauvages ou non, d’où ces images saisissantes de plages au Ghana envahies de textiles… ▶ Si ces importations font vivre un certain nombre d’intermédiaires, grossistes, importateurs, revendeurs, elles désorganisent également, du fait de leur très faible coût, l’artisanat et l’industrie locale. ▶ Le système français actuel, confié à ReFashion sur la base d’un cahier des charges dicté par l’administration, n’apporte aucune vraie solution à cet état de fait. Tout le monde semble s’en désintéresser… ▶ Pourtant des solutions existent ! Et vous, vous trouvez cela normal ? #linkedin #textile #mode #environnement
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[ SANTÉ ENVIRONNEMENTALE] Focus sur l’impact des textiles et des équipements de protection individuelle.
[Santé environnementale] 🌿 Cette semaine, nous vous proposons une fiche sur le #textile 🧥 et les équipements de protection individuelle #EPI ⛑ L’industrie textile compte parmi les plus polluantes au monde avec une grande consommation d’eau, des émissions de CO2 (10 % des émissions mondiales) et l'utilisation de pesticides (production), de plomb ou encore de mercure (ennoblissement). Pour réduire les impacts de ses achats de textile et EPI en matière de santé environnementale, l'acheteur public peut : ♻ Acheter des vêtements issus du réemploi ou de la réutilisation 👚 Privilégier les produits comprenant un nombre réduit de matériaux pour en faciliter le recyclage 🏷 Recourir à des produits porteurs d'écolabels Dans notre fiche, retrouvez d'autres conseils, de nombreux exemples de clauses et de critères, ainsi que des outils pour aller plus loin. Vous avez raté les fiches précédentes ? Alors RDV sur notre site internet : https://lnkd.in/eTezBXZS RDV dans deux semaines pour la prochaine fiche ! #santeenvironnementale #commandepublique #achatsresponsables
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Quand on parle de la toxicité de l’industrie textile, on pense souvent à la culture des matières premières et à la production des vêtements. Mais dans la vraie vie, leur utilisation, leur entretien et leur fin de vie est au moins aussi polluante que leur fabrication. Le plus craignos dans tout ça, c’est le lavage. Pour info, un foyer français lave en moyenne 520 kilos de linge par an, ce qui représente environ 12% de sa consommation d’eau annuelle. Indépendamment de l’eau potable utilisée, ce sont les micro-plastiques qui posent un problème majeur. Aujourd’hui, les matières premières chimiques représentent plus de 70% de la production mondiale de fibres, le polyester en tête. En 2021, 60,5 millions de tonnes de polyester ont été produites contre 24,7 millions de tonnes de coton. À chaque passage en machine, des micro-fibres se détachent de nos vêtements et filent avec l’eau du bain. Ce n’est pas un problème lorsqu’il s’agit de matières naturelles biodégradables, mais c’est un vrai drame quand on parle de produits chimiques polluants (polyester, polyamide, élasthanne, acrylique etc). Pour une machine classique de 6 kilos remplie de vêtements synthétiques, on estime à 700 000 le nombre de microplastiques libérés dans les eaux usées. Et comme ils font moins de 5 millimètres, ils ne sont généralement pas captés par les stations d’épuration. Prochain arrêt ? La mer et les océans, à raison de 500.000 tonnes par an. Super. Cerise sur le gâteau, ces micro-plastiques se fragmentent sans se dégrader. Ils se dispersent donc et sont ingérés par la faune marine, libérés par la neige et les pluies, relâchés sur les plages, éparpillés dans les sols, disséminés dans la nourriture du bétail sous forme de farine de poisson etc etc etc. Dans nos assiettes, au-dessus de nos têtes, sous nos pieds, les micro-plastiques sont partout, et en grande partie à cause de nous. Pour changer. Après la prise de conscience, il faut se retrousser les manches. Pour inverser la tendance, voilà ce qu’on vous propose : ✓ lisez les étiquettes pour connaître la composition et les conseils d’entretien ✓privilégiez les matières naturelles : coton bio, lin, chanvre, laine labellisée, il y a de quoi faire ✓ pour laver vos vêtements synthétiques, investissez dans un sac de lavage filtrant ✓ si vous avez plus de moyens, certaines machines à laver sont désormais équipées d’un filtre à micro-fibres (elles seront d’ailleurs obligatoires sur le marché français dès le 1er janvier 2025) ✓ lavez vos vêtements moins souvent et à 30°C max ✓ préférez les lessives liquides naturelles aux produits chimiques du supermarché, et respectez bien les doses indiquées Même si le tableau fait froid dans le dos, il faut voir le bon côté des choses : on a la possibilité de changer la donne en continuant d’adapter nos comportements. En choisissant la qualité, en faisant durer nos vêtements et en évitant de laver nos fringues toutes les 8 heures, on peut faire une partie de la différence. Vous en dites quoi ?
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Ne manquez pas notre webinaire consacré au coton éco-responsable ce jeudi 25 juillet à 11h15 avec Paul Boyer et Julien Divay Au programme : - Quelles sont les offres et comment comparer leurs impacts ? - Que faut-il savoir pour communiquer sur ces sujets avec ses clients et partenaires ? - Présentation de produits - Questions/réponses Inscrivez-vous dès maintenant ⤵️
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Trash to Trendy! 🗑️ 👉🏻 💃💃💃 Tu rêves d’un t-shirt en papier journal ? d’une robe en soja 😋 ? Les années à venir sont faites pour toi 💚 👉🏻Ciao le polyester polluant 👊🏻 ! 👉🏻Le coton, bien que naturel et décomposable, nécessite d’importantes ressources en terres et en eau 🤔 “Les fabricants de textiles subissent une pression énorme pour produire toujours plus de fibres textiles sans entraîner de charge environnementale supplémentaire…..” Les travaux sur le sujet menés par Ryen Frazier font partie d’un consortium de recherche plus vaste nommé SAFI (Sustainable and Alternative Fibers Initiative) La conclusion ? 1️⃣ Les résidus de soja, de blé, de riz, de sorgho et de canne à sucre sont largement disponibles et constituent les candidats les plus appropriés pour la conversion textile. 2️⃣ Il reste néanmoins à identifier les options technologiques émergentes qui pourraient être plus adaptées à ces sources alternatives de matières premières. #DéchetsCestChic #impact #sustainability https://lnkd.in/e3R75TYh
L’avenir de la mode : les déchets sont le nouveau coton
https://issues.fr
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