#HauteSavoie : la Fromagerie Masson investit pour ses #reblochons.
Le site de #Juvigny de la Fromagerie Masson a bénéficié d’une #extension et d’une #réorganisation. Objectif : accroître ses capacités.
« J’ai toujours apporté mon #lait chez Masson », rapportait un producteur de Bonne lors de la visite des nouveaux bâtiments de la fromagerie éponyme à Juvigny. Comme lui, de nombreux #agriculteurs avaient fait le déplacement pour découvrir les équipements modernisés du site.
« C’est important pour nous de conforter le lien qui nous unit, confirme Paul Masson, #PDG. C’est important aussi qu’ils voient comment est transformé le lait qu’ils nous livrent chaque jour. »
Même si les 65 exploitations fournisseuses de l’établissement (situées dans le Chablais, le Faucigny, le Genevois, le Salève, la Vallée Verte et celle de Mégevette) n’étaient pas toutes représentées, un fort sentiment de satisfaction mêlée de curiosité se dégageait des présentes. Car les investissements réalisés ici en 2023 sont évidemment synonymes de bonne santé et de pérennité. D’ailleurs, la 3e génération, personnifiée par le directeur-adjoint Philippe Masson, 28 ans, prendra logiquement la succession de son père dans quelques années. « Mais pas tout de suite, je n’ai que 60 ans ! », précise d’emblée Paul en souriant. Quoi qu’il en soit, Juvigny est désormais en ordre de marche pour assumer sa croissance.
Dédié uniquement à la fabrication de reblochon laitier #AOP, le site a bénéficié d’une extension de 1 500 mètres carrés. « Il était arrivé à saturation, explique le PDG. L’agrandissement nous permet d’augmenter nos capacités de production de 30 %. » L’investissement global, d’un montant de 4 millions d’euros, comprend le nouveau bâtiment, une station d’épuration plus grande et une unité de concentration du sérum par osmose inverse (1 ME à elle seule).
Cette dernière concentre le petit lait issu des quatre entités de la #fromagerie (Juvigny, Beaumont, Saint-Offenge et Brenthonne), soit 65 000 litres par jour en moyenne. « Auparavant, ce petit lait était envoyé par camion dans le Jura pour être transformé en poudre, détaille-t-il. Maintenant, nous le concentrons avant de l’envoyer, ce qui nous a permis de passer de 850 semi-remorques par an à 220 ! Nous avons divisé par 4 le flux de camions. L’amortissement de cette machine se fait par l’écrasement des coûts de transport. »
Parallèlement, l’outil de production a été optimisé de manière à...
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