Post de UniHA

📈 depuis deux ans la France 🇫🇷 et l’Europe 🇪🇺connaissent une période d’inflation, inédite depuis 40 ans 💡Dans ce contexte le rôle des acheteurs publics est plus que jamais crucial, par la recherche d’un compromis 🤝entre préservation des deniers publics d’une part et respect des équilibres des acteurs économiques d’autre part. UniHA, en tant que premier acheteur public du secteur de la santé 🏥, publie chaque semestre une note de conjoncture, qui permet : ➡️ de partager des observations sur les évolutions de prix faites sur nos marchés, ➡️ de donner des éclairages sur les mouvements qui impacteront les prix dans les prochains mois, ➡️ de partager les bonnes pratiques que nous mettons en place auprès de nos collègues acheteurs publics. Retrouvez ci dessous une synthèse de cette note 📝consultable en libre accès sur notre site web 👉 https://lnkd.in/euatEVb5 Pascale Mocaër Diane PETTER veronique bertrand Stéphanie Da Costa

📈 Tendances régionales en Centre-Val de Loire - juillet 2024 📉 La Banque de France en Centre-Val de Loire vient de publier les résultats de son enquête de conjoncture du mois de juillet. Dans la région, l’activité a légèrement reculé dans l’industrie et a progressé dans les services marchands et le bâtiment. Les difficultés d’approvisionnement demeurent marginales, sauf dans des sous-secteurs comme la réparation automobile ou les cosmétiques. Dans un contexte de repli de l’offre d’emploi, les difficultés de recrutement sont globalement en retrait. Les prix des biens, des services ainsi que des matières premières ont été stables. Les pressions à la baisse des prix se heurtent à la volonté de préserver les marges. Dans le gros œuvre la baisse des prix s’est poursuivie sous l’effet d’une concurrence accrue alors que, dans le second œuvre, les prix ont augmenté après des hausses salariales. Les carnets de commandes restent quelque peu insuffisants dans l’industrie et reviennent à un niveau jugé correct dans le bâtiment. Les trésoreries restent normales. Toutefois, dans plusieurs sous-secteurs, des fournisseurs demandent davantage d’acomptes et des clients paient plus tardivement. L’impact des jeux olympiques sur l’activité est plutôt jugé négatif, même par des secteurs qui estimaient il y a un mois cet évènement positivement, comme l’hôtellerie-restauration. La situation politique est toujours jugée anxiogène. Des inquiétudes sur les conjonctures chinoise, européenne et états-unienne perdurent. Les coûts du frêt (indice SCFI) ont plus que quadruplé depuis octobre 2023. Néanmoins, des sociétés ont trouvé des parades via le transport aérien et la maîtrise de leurs coûts grâce à des réorganisations de leur outil de production et de leurs circuits d’approvisionnement. 👉 A retrouver également en ligne : https://lnkd.in/eXdv-hAV #BdFRegion #BdFCVL

Même si la situation économique de la France tend à se normaliser, la hausse des prix alourdit toujours le moral des ménages et… les bénéfices des entreprises. Notre Palmarès de la Distribution 2024 reflète cette dynamique paradoxale, avec un marché de la rechange qui pointe essentiellement dans le vert et une pléthore de croissances à deux chiffres. #Distribution #Rechange #acr #AllianceAutomotive

C’est oublié, mais le commerce extérieur français n’a pas toujours été déficitaire. La preuve. Si le début des années 90 commence mal, le solde se redresse, atteint l’équilibre en 1992, et redevient positif en 1993. Il faut remonter avant le premier choc pétrolier pour trouver un tel niveau ! Ce rétablissement spectaculaire est justement lié au contrechoc pétrolier qui réduit le déficit énergétique. La panne de la demande intérieure entraîne aussi celle des volumes importés et contribue à l’amélioration. Il faut ajouter à ce tableau la reconquête des marchés extérieurs : encore déficitaire de 6 milliards d’euros en 1991, le solde des produits manufacturés passe au vert en 1993. Pourtant des premières digues se fissurent déjà. L’habillement en équilibre précaire depuis le milieu des années 80 chute et est devenu déficitaire.

#ITW de Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, dans Le Journal du Dimanche : "L’#hyperinflation est derrière nous, mais les prix restent élevés". ✔ Les Français sont préoccupés par leur pouvoir d’achat. la tendance ne s’est pas inversée, et une incertitude persiste : on ne sait pas quel sera le prochain gouvernement, qui sera le Premier ministre ni quelle sera sa politique. Cette incertitude pousse les Français à être prudents, à économiser et être dans l’attentisme. ✔ Chez U, le prix moyen des produits des fournitures scolaires est en baisse de près de 2%. U a intégré les meilleures ventes de produits de papeterie (papier, stylos, gommes, etc.) à prix coûtant, sans marge, pour continuer à accompagner les Français. ✔ La grande distribution a fait de gros efforts sur les #salaires depuis le début de la crise inflationniste. U continuera à soutenir cette évolution, en suivant les discussions entre les représentants des salariés et des patrons. Il faut être prudent avec des hausses trop brutales, car les entreprises ont des marges de manœuvre limitées. Si les salaires augmentaient trop fortement, cela pourrait réduire la capacité des entreprises à investir, et entraîner une hausse des prix. https://www.lejdd.fr/

La hausse des prix en 2024 : que prévoir... et pourquoi je m'implique ! Vous avez pu constater que mes collègues et néanmoins concurrents étaient, comme moi, beaucoup dans les médias en ce moment pour parler des négociations. 1) Il y a une première explication : comme vous, on en a ras-le-bol de l'inflation. On a l'impression de s'être fait avoir. Et comme on est dans une période de négociations, on met la pression sur nos fournisseurs... Et on se met la pression tout court ! 😁😁 2) Ne vous méprenez pas : je ne suis pas un anti-industriels. Au contraire, l'industrie va jouer un rôle moteur dans la reconquête de notre souveraineté économique, et dans le processus de décarbonation nécessaire pour sauver la planète : 77% des émissions de carbone transmises par un supermarché proviennent des conditions de fabrication des produits !!! 3) Il faut aussi préserver nos PME et nos agriculteurs. E.Leclerc respectera les critères de négociations qui doivent protéger la valeur des produits agricoles. J'insiste là-dessus : pas de faux procès ! 4) Mais le taux très élevé d'épargne des Français (18%) traduit actuellement une grande méfiance des clients qui ont retenu leurs achats d'impulsion et différé les grosses dépenses. Si on additionne l'inquiétude issue du débat sur les retraites et l'impact de la hausse des prix sur les produits du quotidien (21% sur deux ans), c'est un comportement normal.  5) Il faut donc convaincre dans le mois qui vient tous ces grands fournisseurs qui ont fait l'erreur de trop augmenter leurs tarifs, de les baisser maintenant, ou de les modérer. Il faut revenir à des répercussions de leurs coûts plus raisonnables, plus transparentes, et mieux étalées. 6) Dans le Figaro d'aujourd'hui (04/01/24), l'éditorialiste Anne de Guigné rappelle judicieusement que le montant annuel de la consommation représente la moitié de la production des richesses en France. 🙀🙀 Oui, la consommation tire la croissance... 7) ...Et donc, si les discounters sont si têtus pour obtenir des baisses de prix, ce n'est pas simplement parce que c'est un objectif de bon commerçant, c'est une nécessité économique ! Oui mes amis, la croissance française dépendra en 2024 de la confiance retrouvée des consommateurs envers les marques, les enseignes et les producteurs. Lutter contre la hausse des prix est bien une affaire politique et pas simplement professionnelle. Ce n'est pas un hasard si, dans tous les sondages, cet objectif correspond à la première préoccupation des Français. Faut y aller carrément !

Un peu plus de 95 000 avis de marchés pour un montant d’environ 89 milliards au cours du premier semestre 2024, selon les calculs de Vecteur Plus. Des résultats en baisse par rapport au premier semestre 2023. Notamment pour le segment santé-médical, dont le nombre d’appels d’offres chute de 43%.

📊 Publication du rapport 2023 de la Direction des achats de l’État 🔍 Le rapport annuel dévoile les avancées significatives en matière d'achats publics durables 🌱 . En 2023, plus de 54 % des marchés comportaient des critères environnementaux, dépassant les objectifs fixés 🎯. Les critères sociaux ont également progressé, témoignant de l'engagement de l'État pour une commande publique responsable.💰 Malgré l'inflation, des économies de plus de 300 millions d'euros ont été réalisées, soulignant une gestion efficace et durable. #AchatsPublics #DéveloppementDurable #ÉconomieCirculaire #ÉconomieSocialeEtSolidaire

📣 L'enquête de conjoncture du mois d'avril de la Banque de France, nous donne toujours des indications pour ajuster les stratégies #Achats et anticiper les tendances du marché. Voici quelques points clés que nous avons considéré au sein d'AMELIORE sur l'étude du mois d'avril : 1. Gestion des Fournisseurs et des Stocks - Prévision de la Demande : Les anticipations de baisse d'activité dans l'industrie et le bâtiment en mai signalent une possible réduction des commandes. Ils est peut-être nécessaire d'ajuster les prévisions de stocks en conséquence pour éviter les surstocks ou les ruptures. - Diversification des Fournisseurs : Avec des carnets de commandes dégradés dans plusieurs secteurs industriels, sauf l'aéronautique, il peut être judicieux de diversifier les sources d'approvisionnement pour réduire les risques liés à la dépendance envers un secteur spécifique. 2. Optimisation des Coûts - Négociation des Prix : La modération des prix de vente et la diminution continue des prix des matières premières offrent une opportunité de renégociation des contrats d’achat pour obtenir de meilleures conditions tarifaires. - Suivi des Indices de Prix : Suivre de près les indices de prix des matières premières et des produits finis permet d'anticiper les variations de coûts et de réajuster les budgets d’achats en temps réel. 3. Adaptation aux Conditions de Marché - Flexibilité Contractuelle : En raison des incertitudes liées aux effets de calendrier et aux spécificités de la conjoncture actuelle, il est prudent d'intégrer des clauses de flexibilité dans les contrats avec les fournisseurs pour s'adapter rapidement aux changements de la demande. - Veille Économique : Maintenir une veille économique constante pour surveiller les prévisions de croissance et les indicateurs économiques est essentiel pour rester agile et réactif. 4. Renforcement de la Collaboration avec les Fournisseurs - Transparence et Communication : Établir une communication transparente avec les fournisseurs sur les prévisions de commandes et les attentes futures permet de renforcer les relations et d’assurer une meilleure collaboration. - Partenariats Stratégiques : Développer des partenariats stratégiques avec les fournisseurs clés peut aider à sécuriser les approvisionnements et à bénéficier de conditions préférentielles. La conjoncture économique actuelle présente des défis et des opportunités pour les acheteurs. En tenant compte des prévisions économiques et en adaptant leurs stratégies d’achats, les responsables achats peuvent mieux naviguer dans ce contexte en évolution et contribuer à la performance globale de leur organisations. Les informations fournies par la Banque de France offrent une vision précieuse des tendances à venir, permettant aux acheteurs de prendre des décisions éclairées et proactives. https://lnkd.in/ddwYjUiC

[Robinetterie Sanitaire] 🔹La forte hausse des #prix des derniers mois a accentué la normalisation de l’activité dans l’habitat après l’ « euphorie pandémique ». 🔹Le retour, plus rapide que prévu, de l’inflation vers son objectif de long terme (autour de 2%) doit permettre de retrouver des équilibres plus favorables pour un rebond significatif et pérenne de la #demande. 👉 https://lnkd.in/dRW2DG5A 🔔 Cette composante tarifaire est observée de près par les acteurs de la robinetterie sanitaire en France, dont les dernières tendances du marché sont toujours disponibles dans l’étude MSI Reports publiée en août 2023 👉 https://lnkd.in/dBsYzZK3 #étudedemarché #robinetterie