Post de Ville de Joinville-le-Pont

La France nous étonne et nous écœure tous les jours pour l'instant !!! Comment est-ce que des "responsables" politiques ou d'administration peuvent tenir de tels propos et mettre en œuvre des actions qui ne sont pas "compensables" dans les faits vu l'âge des arbres ? Comment peut-on être aussi ignare sur la manière dont fonctionne le vivant et sur les enjeux de biodiversité et de contribution de la nature pour le bien-être humain ? On est en pleine lobotomie environnementale !!! #environnement #arbres #reseauroutier #contributiondelanature #servicesecosystemiques

Hier symbole de réussite, un gazon bien tondu est aujourd'hui une aberration écologique. Entre ses conséquences négatives sur la biodiversité et sa faible résistance aux aléas climatiques qui nous attendent, il incarne une vision passéiste de la nature. 🌿 Les arguments pour remettre en cause son hégémonie ne manquent pas : surnommé par beaucoup comme le « béton vert », le gazon n'a quasiment aucun intérêt pour la biodiversité et il est largement ignoré par les pollinisateurs. 🐝 Cette isolation le rend sensible aux aléas climatiques, il faut sans cesse l'arroser sinon il jaunit, ce qui devient complexe en temps de fortes chaleurs et avec les restrictions d'eau qui se multiplient. 💧 Par quoi remplacer le gazon ? Pour les horticulteurs et écologues, il faudrait privilégier la prairie et la tonte raisonnée, bien plus accueillante pour le reste du vivant ! 👇 https://lnkd.in/exBurDiA #Jardin #Biodiversité #Entretien #Printemps #Nature #Ecologie

L'éolien en France Le souffle d'Eole, ou le vent, à toujours été maitrisé et utilisé par l'homme afin de l'aider dans ses tâches professionnelles : le moulin à broyer pour les céréales, à presse pour produire des huiles, à pompe pour l'irrigation des champs. Cette invention assurait également le bon fonctionnement des scieries et la bonne marche des meules et des martinets dans la sidérurgie. Aujourd'hui nos moulins à pales laissés à l'abandon avec l'arrivée de la technologie moderne sont heureusement restaurés. Ils font maintenant partie intégrante de notre patrimoine historique et forcent notre admiration. Contre vents et marées, le parc éolien français poursuit sa progression mais se situe derrière l'Allemagne et l'Espagne en Europe et très loin de la Chine ou les Etats Unis au niveau mondial. La part d'électricité issue de l'ensemble des aérogénérateurs aujourd'hui en France est de l'ordre de 12 %, ce qui n'est pas négligeable. Les coûts des énergies, la volonté d'autonomie énergétique, favorisent et incitent fortement le développement des parcs éoliens sur terre comme sur mer. Notre pays très bien exposé géographiquement aux quatre vents bénéficie d'un énorme potentiel de production. Le débat subsiste néanmoins sur les nuisances de ces centrales électriques : dégradations visuelles des paysages, impact du bruit sur la santé humaine mais aussi danger pour la faune et la biodiversité. Certains oiseaux ou les chauve-souris peuvent être percutés par les pales en mouvement pour exemple. Il y a également des discussions sur les réelles incidences des pollutions des matériaux bruts utilisés pour la fabrication de ces engins et leurs recyclages futurs. Des indemnisations sont régulièrement versées en réponse aux préjudices ressentis et dénoncés par les habitants qui vivent dans l'environnement de ces machines. L'énergie éolienne profite et tire partie d'une matière première inépuisable et gratuite, le vent. Ce qui contribuera à notre indépendance énergétique partielle dans le futur avec en prime zéro émission de gaz à effet de serre. L'éolien, c'est dans le vent ! Photographie prise à Dunkerque - Nord - France

S’il faut couper des arbres pour accélérer la perte de biodiversité et le dérèglement climatiques vous n'hésiterez pas Nicolas Lacroix on a bien compris.   Peu importe les conséquences sur l'habitabilité de la planète ce n'est pas votre priorité... Quand on aura plus d'eau, on ne boira pas le bitume, quand on aura des baisses de rendements agricoles telles qu'il ne sera pas possible de nourrir tout le monde, on ne mangera pas les voitures. Il y a pourtant des mesures simples.... Réduire la vitesse, contrôler plus strictement le taux d'alcoolémie, réduire l'utilisation de la voiture.   Peu importe les constats scientifiques de milliers de chercheurs qui clament tous la même chose à savoir qu'il est urgent de protéger la biodiversité au lieu de la détruire. Notre survie en dépend pourtant....   Mais les inconscients préfèreront couper quelques arbres qui épargneront quelques vies à très court terme mais en condamneront des millions d'autre à moyen et long terme…. Tant qu'on laissera les inconscients aministrer ce pays, on ne pourra faire que continuer à s'enfoncer vers un avenir toujours un peu plus noir... Les politiciens qui détruisent notre environnement n'ont plus de place dans le paysage politique français. Aidons les à aller voir ailleurs....

🚋 Dans un contexte de dérèglement climatique et de sécheresses de plus en plus fréquentes, le réseau des transports en commun de Bordeaux Métropole expérimente des alternatives au gazon moins consommatrices en eau. 🌿 Six variétés, qui nécessitent deux fois moins d'arrosage que l'herbe, vont être testées : le thym couché, la camomille rampante, le dichondra, la turquette, le gazon des mascareignes et le chiendent. 💧 L'eau est une ressource précieuse et fragile, ensemble économisons-la ! https://lnkd.in/eSGRUHiD

Un saut épique pour la planète ! 🪂 Un courageux parachutiste se lance dans une mission d'envergure : larguer 100 millions de graines depuis le ciel pour revitaliser l'Amazonie. À une altitude vertigineuse de près de 2’000 mètres, en plein vol, il ouvre une caisse biodégradable, libérant ainsi les précieuses graines d'arbres indigènes au-dessus de la majestueuse canopée amazonienne.🌳 Après 5 années de travail acharné avec son équipe, Luigi Cani concrétise ce projet plein d'espoir : Dans 2 ans seulement, les premiers signes de vie émergeront, avec des arbres prévus pour atteindre près de 50 mètres de hauteur. Selon Géo.fr, au total près de 5’152 km2 de forêt ont été détruits dans l'Amazonie brésilienne l'an passé, en baisse de 50 % par rapport à 2022. Bonne nouvelle, me direz-vous, pour la plus grande forêt tropicale du monde qui joue un rôle vital contre le réchauffement climatique, via l'absorption des émissions de carbone. Dans le même temps, le Cerrado, un écosystème riche d'une biodiversité immense et étroitement lié à l'Amazonie, a perdu plus de 7’800 km2 de végétation l'an passé (+43 % comparé à 2022), le chiffre le plus élevé depuis le début des mesures en 2018. Chaque action compte dans la préservation de notre environnement et à nouveau, le sport a un rôle à jouer pour montrer l'exemple. 🌍 🎥 : VAKITA

Amnésie générationnelle. Le cas de l'anguille est assez typique. Au moment de sa première phase de disparition, des citoyens s'inquiètent de cette baisse d'effectif : elle représente pour eux une ressource, alimentaire notamment. Puis, elle disparaît des "écrans radar". Plus de courriers, plus d'échanges, jusqu'à ce que la truite commence à décliner et qu'elle devienne un bouc émissaire. Pour cette nouvelle génération, ce n'est plus l'absence qui est anormale, c'est la présence qui est anormale. Elle est chassée, détruite, avant de changer encore de statut. Le regard qu'on porte sur les espèces joue sur la façon dont on les traite. Et ce regard change à chaque génération... Le mécanisme qui en découle est assez "simple" : les espèces disparaissent des rivières, puis des mémoires, et enfin des préoccupations. Elles ne constituent plus un enjeu et on peut commencer à "se préoccuper" d'autre chose. D'où l'importance de la mémoire, des textes anciens, mais aussi de la parole des anciens, qui peuvent apporter, avec toutes les limites inhérentes au mécanisme même de la mémoire, des informations fondamentales. Ainsi, cette publication qui, évoquant la 1ère guerre mondiale (Le Limouzi, 1985), explique que les anguilles bloquaient les turbines d'une centrale électrique sur la Diège tant elles étaient abondantes. Même avec une pointe d'exagération, l'anecdote traduit une évolution, qui se matérialise actuellement par la disparition pure et simple de l'espèce sur l'ensemble de ce bassin. Avec la dégradation des cours d'eau qui se poursuit, il est fort à parier que l'amnésie se poursuivre et s'accentue. Merci et bravo à La Montagne pour ce bel article ! #amnésie #références #SBS #référencesglissantes https://lnkd.in/gEbudcxe

Pour ceux qui connaissent mon attachement à la haie pour sa profondeur paysagère, son utilité comme eco-système entre deux espaces différents et sa puissance métaphorique, et pour ceux qui suivent ce micro-combat local contre le millefeuille administratif, en Auvergne, ce papier de Les Echos fait ô combien plaisir.  Les petits pas pour miser sur l’intelligence, les faits et l’imaginaire, sur la force du questionnement, du dialogue et de la construction par chacun, sur la limite et la violente modération, face à l'interdiction et la radicalité. « Réglementation « unique » sur les haies. La FNSEA estimait que le principal obstacle à la plantation de haies (https://lnkd.in/eH92WfwM) était le millefeuille administratif, avec « 14 réglementations différentes ». Ce « corpus » va être unifié dans une « réglementation unique ». Pour commander La Métaphore de la haie => http://www.a-la-limite.fr/

Cette photo n'est pas particulièrement jolie, certes. Mais elle illustre en un cliché tout le paradoxe actuel de notre métier de forestier. La scène se passe dans une forêt privée des Vosges. On voit peu d'arbres debout, et pour cause. Au premier plan, une pelle mécanique qui enlève les branches afin de pouvoir planter. Et au second plan un débardeur qui évacue les derniers restes d'arbres sinistrés. La détresse d'une forêt qui souffre, et en même temps l'intervention humaine qui va tenter de l'aider et de la réparer. Ça a l'air plutôt bien. Sauf qu'en fait, rien ne va vraiment. Rien ne va parce qu'on voit tous les jours les effets du changement climatique et des catastrophes qui frappent nos forêts. Mais rien ne va non plus dans la solution.  France 2030, qui fait suite au Plan de relance du gouvernement, c'est 2 jolis chiffes : 1 milliard et 10. Planter 1 milliard d'arbres en 10 ans en France. Tout le monde applaudit, sauf ceux qui sont au contact de la forêt (la vraie) et la vivent au quotidien. Car si l'intention est louable, ce rythme forcené n'est pas celui du bon forestier, et encore moins celui de la forêt elle-même. Certes il faut agir, aiguiller, intervenir et planter là où il le faut. Il est même essentiel d’adapter nos forêts en plantant de façon significative, j’en suis personnellement convaincu depuis longtemps déjà, mais avec du temps, de la réflexion, de la mesure. Or l'injonction est devenue tellement forte qu'elle fait fi du bon sens du forestier pour mieux pouvoir replanter et suivre la cadence ministérielle. Eh oui, il est bel et bien question d’une cadence politique.   En effet, nous devons finir le Plan de relance dans quelques mois (finir de planter vite, vite, vite), et déposer nos dossiers France 2030 concomitamment (vite, vite , vite encore). Cela alors même que beaucoup d’angles morts existent, que nous avons des difficultés à trouver des mélanges d'essences suffisants en pépinières (dilution du risque et résilience), et que des questions importantes des lauréats pour le plan en cours sont restées sans réponse de notre Ministère. Dans notre difficile exercice d'équilibriste, le gouvernement, en croyant bien faire, complique encore un peu la donne. Oui aux aides, mais avec le temps nécessaire pour bien faire les choses ! Du temps pour adapter nos forêts de façon durable. #foret #gestionforestiere #patrimoineforestier #1milliarddarbres #planrelanceforets 

Cette semaine, on dirait bien que le vent a tourné sur le tracé de l'A69. Il faut dire que le collectif La Voie Est Libre ne chôme pas (abonnez vous) : - les personnes qui avaient bloqué les machines pour empêcher l'abattage de platanes centenaires de Vendine en mars 2023 viennent d'être relaxées, le juge reconnaissant ainsi la légitimité de leur action, créant une jurisprudence inédite pour celles et ceux qui défendent la vie sur Terre; - suite à notre plainte, le rapporteur spécial de l'ONU Michel FORST vient de rendre un rapport accablant pour l'Etat et le préfet du Tarn Michel Vilbois, demandant l'arrêt immédiat des incendies volontaires, privations d'eau, de nourriture et de sommeil organisées par les forces de l'ordre pour torturer les militants qui occupent pacifiquement des arbres dans le but d'empêcher des coupes illégales; - suite à un référé que nous déposions la semaine dernière, le tribunal administratif de Toulouse donne 5 jours aux préfets du Tarn et de Haute-Garonne pour fournir les documents justifiant la légalité des coupes (ce qui s'annonce difficile, puisqu'elles sont illégales); - après les citoyens, les agences publiques de l'environnement, les scientifiques, les associations, les professionnels de la construction et les soignants, c'est au tour des travailleurs et syndicats, puisque la CGT vient de se positionner contre le projet; - la commission d'enquête parlementaire sur l'A69 se poursuit; - la tentative de museler la science en commission DD & aménagement échoue à l’assemblée, puisque Valérie Masson-Delmotte conteste la version écrite de son intervention; - ce sont plus d'une douzaine de collectif d'habitants et de parents créés ces derniers mois contre les usines à bitumes fournissant le chantier, qui mettraient en danger plusieurs milliers d'enfants; - les travaux sont très en retard : pour une autoroute prétendument ouverte début 2025, seulement 10% des terrassements sont réalisés, les usines à bitume ne sont pas construites, et les procédures d'expropriation loin d'être terminées (vidéo à l'appui sur le compte de Bruno TUDAL); - le bureau d'étude environnementale Biotope vient de lâcher l'entreprise de construction NGE - BTP, refusant de poursuivre sa mission et signalant à la DREAL toutes les irrégularités du projet; - le volet ferroviaire de notre projet alternatif « Une Autre Voie », initié par Karim Lahiani, a été musclé; - alors que nous tenons toujours débout des arbres multi centenaires de Saïx, un nouveau site d'occupation vient de voir le jour, et des citoyens occupent déjà des chênes centenaires et une zone humide; - une avocate du Groupe National de Surveillance des Arbres vient de saisir la Cour Européenne des Droits de l'Homme : la France a 5 jours pour répondre de ses actes. Est-ce raisonnable de tant donner ? Non. Mais l'espoir ne tombera pas du ciel, c'est quelque chose que nous devons créer. Le virage de société dont nous avons besoin ne doit pas être attendu, il doit être provoqué.