Post de Ys Energies Marines Developpement

Clap de fin pour #Seanergy2024 ! Encore énormément d'échanges avec l'ensemble des acteurs de la filière des énergies marines renouvelables. Cette année, nous avons hébergé sur notre stand 4 PME actives dans l'éolien en mer, afin de leur donner la visibilité qu'elles méritent : ECOCEAN ; STO logistique ; Société d'Observation Multi-Modale de l'Environnement ; Atlantique Scaphandre Offshore Je suis toujours impressionné de constater la diversité, la technicité et l'ingéniosité des services et moyens nécessaires au développement, à la construction et à la maintenance de parcs éoliens marins : depuis le contrôle de l'état des cables à travers leurs fibres optiques aux drones de suivi environnemental, en passant par l'analyse et l'optimisation des infrastructures portuaires en vue du déploiement de l'éolien flottant. Je retiens que beaucoup d'entreprises sont déjà en France ou prêtes à s'implanter en France. Les chiffres de l'excellent 😉 Observatoire annuel des énergies de la mer parlent d'eux mêmes et illustrent ce dynamisme : plus de 1000 emplois créés en France 2023 pour atteindre plus de 8000 emplois directs vs moins de 3000 il y a 5 ans ! voir ici : https://lnkd.in/dZNZTZZs Chez OW France, nous avons la chance de contribuer à cette période dynamique avec 3 parcs éoliens en mer en construction sur chaque façade en Manche, Atlantique (Les Éoliennes en Mer Services) et Méditerranée (LES EOLIENNES FLOTTANTES DU GOLFE DU LION). Mais ne nous y trompons pas, si cette dynamique existe, c'est parce que 10 projets -6 parcs posés commerciaux de 500 MW et 4 projets pilotes flottants- ont été attribués en 4 ans entre 2012 et 2016. Afin d'entretenir cette dynamique, accélerer la transition énergétique et continuer à réduire notre dépendance aux énergies fossiles, d'autres projets devront être attribués et lancés ces prochaines années. OW Ocean Winds FRANCE Syndicat des énergies renouvelables (SER) France renouvelables SEANERGY BY BLUESIGN

Parc éolien à Oléron : un défi inatteignable ? Comme le relate La Tribune dans son édition d'hier, le gouvernement a finalement lancé le projet de parc éolien au large de l'île d'Oléron en le reléguant à quarante kilomètres des côtes. A cette distance, les fonds marins sont situés entre 65 et 50 mètres de profondeur, ce qui entraîne une complexité technique énorme, avec des coûts d'implantation et de maintenance qui explosent. De plus, l'étude d'impact sur la faune et la flore n'a pas encore été effectuée. Cette étude, à la charge des candidats, entraînera également un hausse de l'investissement nécessaire, simplement pour répondre à l'appel d'offre. Au final, il n'est pas certain que les industriels soient en mesure d'y répondre tout en proposant un prix du KWh qui ne soit pas délirant. Comme le conclut l'article de la Tribune : "Quand l'idée d'une production électrique compétitive dans un parc éloigné des côtes et porté par un projet territorial devient un mirage"... https://lnkd.in/gv4P9v_G #rse #transitionénergétique

Merci Ouest-France et David Desille qui ont suivi attentivement et gardent la trace d'un enfantement long et difficile. Les coupures de presse permettent de suivre la cohérence des positions des acteurs locaux, à défaut des acteurs nationaux... Un grand projet innovant dans un terroir de caractère, ça remue les passions humaines. J'ai pu rencontrer une variété d'attitudes et de réactions. Quelques personnes compétentes et sympathiques, au global un bon échantillon de la #comédiehumaine digne de Balzac... Un roman à écrire peut-être ! Ouest-France : En 2010, une officialisation et des grincements de dents Après 2007, le sujet affleure dans les débats publics, mais encore timidement. En juillet 2010, trois candidats se positionnent :  L’entreprise Vent d’Ouest s’est manifestée pour la construction d’un parc éolien en baie de Saint-Brieuc. Vent d’Ouest se démarque de ses concurrents Poweo et Nass & Wind par une proposition de zone d’implantation plus grande et plus au large , écrit-on dans nos colonnes. Le projet de parc éolien doit faire l’objet d’un appel d’offres. En septembre de la même année, le préfet de région tranche : le projet de parc éolien au large de Saint-Malo est écarté, au profit de celui de la baie de Saint-Brieuc. https://lnkd.in/e8FfpZjk Région Bretagne Préfecture de la région Bretagne Syndicat des énergies renouvelables (SER) Ministère Écologie Territoires #eolien #offshore Olivier Le Nezet

💡Le saviez-vous : Qu'est ce que l'#éolien flottant ? Les éoliennes flottantes sont des éoliennes qui reposent sur des flotteurs positionnés à la surface de l'eau, offrant une flexibilité pour les installer dans les eaux profondes. En France, le potentiel de l'éolien flottant est colossal. Il est estimé à 33 GW (selon l’ADEME), soit une source d'énergie abondante capable de répondre aux besoins de millions de foyers. Et offre un potentiel énergétique plus important en :  🌬️ Produisant plus en tirant profit d'un vent plus fort au large, plus constant et plus puissant 🛠️ Réduisant les couts d'installation et de maintenance par rapport aux éoliennes fixes  🐟 Œuvrant à une synergie respectueuse avec la biodiversité marine À travers l'éolien flottant, nous voyons non seulement une solution énergétique viable, mais aussi une opportunité d'accélérer la #transitionénergétique ! https://lnkd.in/eMdDtWxS

Deuxième espace maritime mondial, la France dispose d’un fort potentiel de production d’énergie éolienne en mer. Toutefois, cette production ne doit pas nuire à l'environnement maritime qu'il s'agisse de la biodiversité ou des activités humaines (pêche, loisirs nautiques...).

Cette filière d’#ENR se développe rapidement

copier de PIEBIEM L’éolien en mer, vraiment dans une mauvaise passe ? 07 février 2024 par Mr Bertrand FAZIO Cet article écrit par un professionnel de l'éolien (QAIR Energy) nous a paru très intéressant en ce qu'il rompt avec la propagande lénifiante habituelle des lobbyistes de l'éolien offshore et met lucidement et honnêtement en avant certaines des difficultés considérables de la filière et leurs conséquences, notamment sur les coûts et les appels d'offre. A partir de ce constat qui mérite considération, il nous semble qu'un débat sérieux et informatif est possible et souhaitable. Nous pensons en effet, que la situation est fondamentalement plus grave que ne l'admet M. FAZIO, et que, pour commencer, la première décision qui s'impose est l'abandon du projet éolien flottant Bretagne Sud, puis du programme de l'éolien en mer français. Vous trouverez ci-joint l'expression du point de vue de notre association PIEBÎEM, en réponse à l'article de M. FAZIO que nous avons proposé de publier sous le même format, à la direction du Ouest-France. (Dans l'attente de leur réponse...). Nous souhaitons ainsi contribuer à un vrai débat, urgent et utile qui pourrait s'ouvrir dans les colonnes de la presse écrite (Ouest-France, Le Télégramme...).Association PIEBÎEM, contre les éoliennes :

Le rapport #8 de l'observatoire des énergies de la mer est sorti ! 🤓 🌊 Nous vous proposons un résumé des chiffres sur l'hydrolien et le houlomoteur.   L'observatoire des énergies de la mer est une initiative portée chaque année par le Cluster Maritime Français pour quantifier l’activité des entreprises nationales du secteur et rendre compte de la réalité industrielle de la filière.   En 2023, la filière des énergies de la mer a encore fait un bond en France ! 🚀 Ceci principalement grâce au développement de 5 parcs éoliens offshore et 3 fermes pilotes flottantes, mais d'autres énergies marines commencent aussi à prendre leur place.   Tous les résultats du rapport sont ici 👉 https://merenergies.fr/    Focus sur l'énergie hydrolienne : ◾ Les premières autorisations administratives ont été validées pour le déploiement de deux fermes pilotes d'hydroliennes en France, dans le Raz Blanchard en Normandie : NH1 porté par Normandie Hydroliennes et FloWatt porté par HYDROQUEST et Groupe Qair ; ◾ Les investissements pour les technologies hydroliennes ont représenté 9 M€ en 2023 soit 4 M€ de plus qu'en 2022 ; ◾ La filière comptait 144 ETP en France en 2023 pour un chiffre d'affaires réalisé de 4,4 M€.   "C'est la régularité du secteur depuis plusieurs années qui permet d'en arriver là aujourd'hui." Marc Lafosse à la conférence de presse du Syndicat des énergies renouvelables (SER) le 26 juin à Seanergy.   Focus sur l'énergie houlomotrice : ◾ SEATURNS teste actuellement son prototype sur le site d'essai de Saint-Anne du Portzic ; ◾ Les investissements pour les technologies houlomotrices ont représenté 2 M€ en 2023 ; ◾ La filière comptait 60 ETP en France en 2023.   😔 La filière reste encore trop peu mise en avant alors que différents constructeurs sont prêts et que le potentiel en France est immense.   Mais…on nous dit dans l'oreillette que dans les prochaines années ces chiffres devraient fortement augmenter pour ces deux énergies marines ! 😎

C'est l'heure du bilan pour le premier parc éolien offshore de France. Depuis un an, ses éoliennes produisent de l'électricité au large de Saint-Nazaire. Malgré quelques aléas techniques, son rendement est à la hauteur des attentes selon son exploitant EDF Renouvelables. Un impact sur l'environnement jugé mineur L'impact du parc éolien sur l'environnement est, quant à lui, jugé mineur. Si des épisodes de dérangement de la faune ont été observés pendant la phase de construction, la vie reprend semble-t-il son cours. "Il y a toujours des poissons, des mammifères marins, il y a toujours des oiseaux dans les airs, sous l'eau, autour du parc éolien et dans le parc éolien en mer de Saint-Nazaire. Donc ça, ce sont les premiers constats, explique Nathalie Tertre, cheffe de projet environnement EDF Renouvelables, on est aussi assez confiant sur le fait qu'il va y avoir une vraie dynamique de colonisation autour de ces structures". Une étude environnementale complète sera publiée en 2027. En attendant, le parc est aujourd'hui ouvert à la pêche et la navigation. Les curieux peuvent aussi aller voir les éoliennes en vrai, 8 000 visiteurs l'année dernière, un chiffre qui pourrait être multiplié par deux cette année. Le parc éolien de Saint-Nazaire en quelques chiffres 1,5 TWh d'électricité produits en 2023 80 éoliennes distantes les unes des autres d'un kilomètre, hauteur du moyeu au-dessus du niveau de la mer : 109 m, diamètre du rotor : 150 m De 12 à 20 km de la côte 78 km² de superficie 2 milliards d'euros investis Près de 100 emplois créés pour la maintenance du site 1 200 emplois pour la construction du site

La DGEC s’engage pour la planification des énergies marines renouvelables ! 🌊 Le 20 novembre dernier, dans le cadre de la révision des documents stratégiques de façade se sont ouvert les débats publics sur la planification de l’espace maritime français « la mer en débat ». Ils ont pour objectif permettre à tous les publics, qu’ils résident sur le littoral ou non, de participer aux choix qui détermineront l’avenir de la mer et la place de l’énergie en mer. 🙋♀️🙋♂️ Le déploiement de l’éolien en mer en France est en effet essentiel pour atteindre les objectifs français en matière de neutralité carbone, d’indépendance énergétique et de sécurité d’approvisionnement énergétique. L’un des objectifs de ce débat est que les citoyens aident l’État à déterminer les futures zones de projet pour les parcs éoliens en mer, avec l’ambition d’atteindre 45 GW de puissance installée en 2050 – permettant de produire l’équivalent d’un quart de notre consommation électrique actuelle. 📝 Le débat, qui durera jusqu’au 26 avril 2024, doit notamment permettre d’élaborer : 📍 Une première cartographie des zones prioritaires pour le développement de l’éolien en mer à horizon 10 ans permettant de déployer au moins 15,5 GW de nouvelles capacités ; 📍 Une seconde cartographie des zones prioritaires pour le développement de l’éolien en mer à horizon 2050 permettant l’atteinte de l’objectif de 45 GW installés en 2050 ; La DGEC, la DGAMPA, la DGALN et RTE ont préparé un ensemble de documents à destination du public, pour lui permettre d’avoir accès aux informations essentielles dans le cadre de ce débat. 👉 Rendez-vous sur le site https://lnkd.in/eVrnQKrD pour consulter les dossiers du maître d’ouvrage, les fiches thématiques, les premières cartes et bien plus encore ! ✨ La DGEC compte sur vous pour participer à ce débat ! ✨ Etienne Perrot, Hermine Durand, Nicolas Clausset, Laurent Kueny, Sophie Mourlon, Martin SALMON, Matthieu Laurent, Vincent Goussin, Benoit Vantourout, Rémi Checchin RTE Réseau de Transport d'Electricité, DGALN - Eau, Biodiversité, Paysage, @DGAMPA (https://lnkd.in/eHTni5iF), Commission nationale du débat public (CNDP) Crédits : CNDP, DGEC