Isolement et contention en santé mentale : Merci à l'IRDES de mettre un peu de science derrière l'analyse des pratiques professionnelles. Certes, les pratiques font appel à d'autres motifs que la connaissance scientifique, mais il est bien de rappeler que cette dernière est aussi en toile de fond de l'évaluation des pratiques, même en santé mentale : "evidence-based pratice". En plus des aspects institutionnels, managériaux et en parallèle aux enjeux sociétaux et éthiques. https://lnkd.in/eTVM9MKN
Post de Yves Charpak
Plus de posts pertinents
-
Les premières préconisations définissent le périmètre des projets en santé mentale en mettant en avant trois dimensions clés : La promotion de la santé mentale et la prévention au sein de la population générale. La prise en charge des troubles psychiques fréquents. Le soutien aux troubles psychiatriques sévères et persistants qui peuvent entraîner des situations de handicap psychique. Il est également essentiel de considérer l'impact des événements de vie et des conditions de vie, l'importance des compétences psychosociales et le rôle de la solitude et de l'exclusion sociale. La psychiatrie est soulignée comme étant une composante parmi d'autres nécessaires à une approche globale. Dans ce contexte, la promotion des formations en Premiers Secours en Santé Mentale est mise en avant afin d'accroître la sensibilisation et les compétences des personnes face aux crises psychiques.
👉 Les Projets territoriaux de santé mentale (#PTSM), où en est-on ? Après un Tour de France, ce rapport de la Délégation ministérielle à la santé mentale et à la psychiatrie (DMSMP) propose un état des lieux et des préconisations pour une nouvelle génération de projets… https://lnkd.in/eYwRJYUt
Préconisations pour des Projets territoriaux de santé mentale « 2.0 » - Santé Mentale
https://www.santementale.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
psychiatre, Hôpitaux Paris Est Val-de-Marne, directeur du pôle médical APOGEI 94, Administrateur National de Santé mentale France, Membre de la commission Santé du CNCPH, Membre du comité scientifique de Réh@b
#ETUDE #ISOLEMENT #CONTENTION : Cette étude de l’IRDES fournit des données récentes sur le recours aux mesures d’isolement et de contention mécanique en psychiatrie en France, et propose un panorama inédit de la population concernée. L’ampleur des variations du recours à ces pratiques soulèvent des interrogations en lien avec les enjeux éthiques et juridiques et permet de repérer des éléments susceptibles de réduire ces pratiques coercitives. https://lnkd.in/e_QFfU-Q
Isolement et contention en 2022 : des disparités d'usage entre établissements qui interrogent - Santé Mentale
https://www.santementale.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Cette étude de l’IRDES fournit des données récentes sur le recours aux mesures d’isolement et de contention mécanique en psychiatrie en France, et propose un panorama inédit de la population concernée. L’ampleur des variations du recours à ces pratiques soulèvent des interrogations en lien avec les enjeux éthiques et juridiques et permet de repérer des éléments susceptibles de réduire ces pratiques coercitives.
Isolement et contention en 2022 : des disparités entre établissements qui interrogent - Santé Mentale
https://www.santementale.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Pour diffusion Communiqué Communiqué de l’Association Convergence desPsychologues en Lutte du 12 février 2024 Réaction aux propos du Premier Ministre, Monsieur Gabriel Attal, du 30 janvier 2024 concernant le dispositif MonSoutienPsyContact Association CPL : bureauconvergence@gmail.comCommuniqué de l’Association Convergence desPsychologues en Lutte du 12 février 2024Le Premier Ministre a déclaré qu’il allait « rénover de fond en comble » ledispositif MonSoutienPsy, dont il a reconnu l’échec.La Convergence des Psychologues en lutte tient à dire au Premier Ministre queles arrangements à la marge ne changeront rien. Le gouvernement doitrenoncer à la logique de l’asphyxie du service public comme du secteur médico-social et de l’exportation du soin dans le libéral, sous forme d’un soin low cost,et à l’ubérisation de notre profession. Si le Premier Ministre souhaite « rénoverde fond en comble » MonSoutienPsy il doit d’abord l’abroger, et repenser laquestion dans sa globalité avec les représentants de la profession, endéterminant, si nécessaire, les conditions d’un conventionnement qui soitacceptable, sans demander aux psychologues libéraux de pallier lesmanquements du service public dont l’État continue d’organiser l’agonie, et enrespectant les sujets en situation de souffrance psychique. Nous demandons à être entendus dans le cadre de toute réflexion qui consisteraità « rénover de fond en comble » le dispositif.Nous demandons l’abrogation de MonSoutienPsy et la redistribution des moyensqui lui sont alloués. Ce dispositif est censé coûter 170 M d’euros par an, budgetqui permettrait la création de plus de 4000 postes de psychologues dans le servicepublic. Si un conventionnement doit être pensé, il doit l’être avec la profession et noncontre elle. Et il doit passer au préalable par la restauration du service public. Lesconsultations gratuites pour le public et adaptées aux problématiques des patientsexistent déjà, les Pouvoirs Publics doivent les renforcer et non les détruire. MonSoutienPsyContact Association CPL : bureauconvergence@gmail.comCommuniqué
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Pair aidant - Auteur - Orateur Le rétablissement est un processus non linéaire, qui permet à une personne atteinte de troubles psychiques, de mener une vie satisfaisante en fonction de ses propres critères.
Réponse, rébellion ? Suite à la « Question écrite n° 08824 posée par M. Alain MILON publiée dans le JO Sénat du 26/10/2023 - page 6027 » et à la réponse de la ministre ci-dessous. Je salue l’avancée certes. En mars 2023 F.Braun ministre de la santé, m’avait déjà dit que nous étions sur le feuille de route du ministère. Manifestement, la feuille ne fait pas la route et cette dernière est longue. Je pose donc la question, quand sommes nous consultés, nous tous les pairs aidant·es de terrain, quelque soit la forme de notre engagement ? Qui nous représente ? Qui nous interroge sur les conditions de travail que nous souhaitons, sur notre statut, sur la rémunération que nous souhaitons. Je salue le travail de plateformes telles Espairs et Esper Pro, on peut toutefois se demander quel est leur degré d’indépendance vis à vis du ministère de la santé ? L’une étant financée sur le fond d’innovation du ministère et l’autre par l’ARS… et les niveaux de salaire pratiqués au moins par Espairs étant particulièrement bas. Peut être serait il temps que nous nous regroupions en alliance ce qui nous permettrait de peser de manière indépendante auprès des pouvoirs publics et de tenter d’éviter un nivellement par le bas de notre statut, de notre rémunération et de nos conditions de travail, de notre métier tout simplement. Qu’en pensez vous pair aidant·tes, médiateur·trices de santé, pairs ptraticien·nes,… ? Centre collaborateur de l'OMS pour la recherche et la formation en santé mentale - CCOMS Psycom (Officiel) Unafam Hugo Baup Nicolas Rainteau Céline Floret Jean-Luc SEBBANNE fabienne roelandt Marie-Jeanne Blain Jocelyne Richard Maeva MUSSO Boris NICOLLE Marie Koenig Hervé Guillemain Nicolas Franck Floriane Todoroff Anne-Cécile CORNIBERT GRONFIER Bernard Pachoud Jean NAUDIN Lise Abou Mansour Pascale Pommier de Santi Valérie Lespez Hugo Albandea CRR Centre ressource réhabilitation psychosociale Céline Descamps PASCAL MARIOTTI Cindy PAGES Carine MAILLET Schizophrenia Awareness Days Le Vinatier - Psychiatrie Universitaire Lyon Métropole Sandrine CHAIX Clubhouse France • santé mentale Magali Lavirotte Chloé Jung Kuss Alexandra S. Gilles R. HASSAN MEGHZILA Sandrine LAURENDEAU
INFO DU SENAT (suite) Réponse de Mme la ministre du travail, de la santé et des solidarités publiée dans le JO Sénat du 07/03/2024 - page 874 Les pairs-aidants jouent un rôle-clé dans la prise en charge et l'accompagnement des patients, notamment en santé mentale. Même s'il ne s'agit pas à ce jour d'un métier officiellement reconnu, le développement des interventions des pairs-aidants fait l'objet d'un soutien fort du Gouvernement afin de permettre leur déploiement sur l'ensemble du territoire. La mesure 5 des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie de septembre 2021, financée à hauteur de 4 Meuros, vise ainsi à favoriser l'émergence d'intervenants-pairs professionnels. Par ailleurs, dans les suites du Comité stratégique de la psychiatrie et de la santé mentale du 3 mars 2023, et pour répondre à l'une des cinq priorités immédiates identifiées par le ministre de la santé et de la prévention, un groupe de travail a été constitué, regroupant des « experts-terrain » de la pair-aidance professionnelle (Centre collaborateur de l'organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale de Lille, Médiateurs de santé - Pairs, le Pr Nicolas Franck, et les plateformes ESPAIRS et ESPER PRO), ainsi que les directions du ministère. Un cahier des charges sera proposé d'ici la fin de l'année, construit sur les cinq grands axes de travail identifiés : (i) identification et recrutement des futurs pairs-aidants professionnels, (ii) formation, (iii) préparation des équipes et insertion professionnelle, (iv) accompagnement et maintien en poste et (v) information sur la pair-aidance en population générale et à destination des professionnels. La question a reçu au moins une réponse.. Vous pouvez consulter cette question sur le site du sénat
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
🔔 Une bonne nouvelle pour la #santémentale en ce 1er juin : le dispositif #MonSoutienPsy s'étoffe avec à la fois une augmentation du nombre de séances (12 au lieu de 8), une augmentation de la prise en charge (50€ au lieu de 30 €) et un accès plus direct (sans forcément passer par un médecin généraliste). ➡️ https://lnkd.in/esnAuxyR Pour rappel, le dispositif en détail : https://lnkd.in/ezXQc9wU #psychologie #santé #accompagnement #consultation #psychothérapie
Le dispositif "Mon soutien psy" renforcé avec désormais 12 consultations gratuites pour les jeunes - France Bleu
francebleu.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
👨⚕️ 🏥 Soins psychiatriques sans consentement - isolement et contention Très intéressante étude de l'Irdes sur les disparités d'usage des mesures restrictives de liberté en soins psychiatriques sans consentement, qui met notamment en avant le rôle de la politique RH et d'organisation du travail dans la réduction du recours aux mesures d'isolement et de contention.
Isolement et contention en 2022 : des disparités d'usage entre établissements qui interrogent - Santé Mentale
https://www.santementale.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
[ ✍️ 𝐈𝐥𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞́ ] 🗣️ "Cela ne doit pas être la seule question des psychiatres, la question de la #SantéMentale, parce que c'est une question qui dépasse largement le champ du seul médical, du seul médecin." 👉 Boris NICOLLE, psychiatre et Vice-président de l'Association AJPJA*, souligne pourquoi il est plus que jamais nécessaire de faire de la Santé mentale, une #GrandeCauseNationale. 🙌 Rejoignez plus de 25 000 citoyens signataires, signez la #pétition 👉 https://lnkd.in/dep887Kc ℹ️ Le Collectif Santé mentale - Grande cause nationale 2025 représente 19 acteurs soit plus de 3000 structures travaillant dans le champ de la santé mentale. ✅ À ce jour, plus de 100 organisations, entreprises et acteurs de la société civile apportent également leur soutien à la démarche Santé mentale - Grande cause. *Membre du Comité de pilotage du Collectif SMGC2025, l'association des jeunes psychiatres et jeunes addictologues - AJPJA - est une association professionnelle ayant pour mission de fédérer les jeunes diplômés au sein d'un réseau national, de promouvoir et améliorer leur formation, de favoriser leurs échanges notamment via des travaux communs, et de les représenter auprès des partenaires et des autorités de tutelle. #santémentale2025 #gcn2025 🎥 Vidéo réalisée à l'occasion du colloque "Santé mentale : Grande cause", le 22/05/2024, à l'Assemblée nationale.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
🧠 La téléconsultation au service de la santé mentale en France à la table ronde de Qare à SantExpo 2024 ⬇ 📊 Avec 25% de la population française confrontée à un problème de santé mentale au cours de sa vie et des coûts associés s'élevant à 163 milliards d'euros par an, la santé mentale est une préoccupation nationale majeure. 💬 Dans ce contexte, et auprès de Julie Salomon, directrice médicale chez Qare, nos experts ont partagé leurs réflexions sur l'apport de la téléconsultation : 👨⚕️ Dr Pierre de Maricourt, psychiatre à Saint Anne : "La téléconsultation contribue à réduire les déserts psychiatriques et facilite l'initiation des soins." 🤝 Angèle Malâtre-Lansac, Déléguée Générale de l'Alliance pour la Santé Mentale : "La psychiatrie a été la première spécialité qui a été développé en téléconsultation." 🎥 Découvrez en plus sur ces échanges dans la vidéo ⬇️ 🎯 Chez Qare, nous œuvrons pour : - Faciliter l'accès aux soins psychiatriques - Atténuer les disparités territoriales - Proposer une prise en charge adaptée
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
L’importance de soins sans jugement en psychiatrie, particulièrement dans un contexte multiculturel. 🛑En Nouvelle-Calédonie, la diversité ethnique et culturelle (Kanak, Caldoches, Wallisiens, Futuniens, Métropolitains, etc.) rend chaque parcours de soin unique, surtout en psychiatrie. 🛑Dans ce contexte, l’infirmier a un rôle clé : fournir des soins sans jugement de valeur. Pourquoi ? Parce que chaque patient arrive avec un bagage culturel, des croyances et une vision personnelle de la santé mentale. 🛑Certains peuvent percevoir les troubles mentaux comme un déséquilibre spirituel, tandis que d’autres les voient à travers le prisme médical. 🛑Être sans jugement permet de respecter ces différences et de créer un espace où le patient se sent en sécurité et compris. Cela favorise une ouverture essentielle pour qu’il s’engage pleinement dans le processus de guérison. 🛑En adaptant les soins à la culture et aux besoins individuels de chaque personne, l’infirmier contribue à rendre la psychiatrie plus accessible, particulièrement pour les communautés parfois réticentes à consulter à cause de la stigmatisation ou des incompréhensions. 🛑Ce respect de la diversité est aussi un moyen de lutter contre la discrimination et les préjugés. En traitant chaque patient avec équité, peu importe son origine, l’infirmier renforce la cohésion entre les différentes communautés calédoniennes, contribuant à un environnement de soin plus juste et inclusif. 🛑Offrir des soins sans jugement, c’est non seulement répondre aux besoins médicaux des patients, mais aussi reconnaître et valoriser la richesse culturelle qui fait l’identité de notre société calédonienne. Un engagement indispensable pour accompagner chaque patient vers le rétablissement tout en renforçant les liens entre les cultures.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire