Marie-Hélène Cocq, sentinelle verte 🌱
Marie-Hélène Cocq vient d’être récompensée par la Fondation Yves Rocher "Terre de femmes" pour son action avec Sentinelles de rivières à Montpellier, avec laquelle elle sillonne les eaux du fleuve Lez en canoë-kayak pour le dépolluer et préserver ainsi la mer Méditerranée. Rencontre…
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La naissance d'une sentinelle 🍃
◾ "Je suis arrivée à Montpellier à la fin des années 90 et je me suis remise à faire du kayak sur le Lez. À l’époque, à portée de pagaies, on avait tous les déchets qui arrivaient de tous les caniveaux", déplore Marie-Hélène Cocq, née à Pau en 1957. Face à ce constat alarmant, elle décide de prendre les choses en main : "Il fallait faire quelque chose, les arrivages étaient réguliers".
◾ Marie-Hélène Cocq ne se décourage pas : "J’arrivais à mobiliser les bonnes volontés mais ce n’était pas simple d’autant que j’étais encore en activité en tant que DRH dans une start-up montpelliéraine. Avec les copains kayakistes, le grand public et quelques groupes de tigistes (personnes condamnées à des travaux d’intérêt général), nous intervenions ponctuellement pour manucurer le Lez jusqu’en 2020, année de naissance de l’association Sentinelles de rivières".
Une entreprise d'insertion 💧
◾ Grâce à son engagement, l'association évolue et se professionnalise. "J'ai eu plus de temps quand j'ai pris ma retraite, ajoute la cofondatrice des Sentinelles de rivières. Après la création de l'association, nous avons obtenu les budgets participatifs du Département et de la Région puis nous avons été conventionnés en tant qu'entreprise d'insertion et retenus par la Métropole de Montpellier sur un appel d'offres de marché public clausé".
◾ Sentinelles de rivières est devenue alors une véritable entreprise d'insertion avec l’objectif de se transformer en Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC).
Un impact fort 🌳
◾ C'est en début d'année que Sentinelles de rivières est devenue une SCIC et l'action de Marie-Hélène Cocq et de son équipe va bien au-delà aujourd'hui du simple nettoyage des rivières. "Nous contribuons à dépolluer la Méditerranée, puisque tout ce qui coule dans le fleuve finit toujours dans la mer.
◾ "Chaque année, près de 11 200 tonnes de déchets plastiques échouent dans ces eaux et fragilisent un peu plus l’équilibre de l’écosystème marin et la biodiversité", explique-t-elle. Avec un paysagiste, ils multiplient les initiatives pour végétaliser et entretenir les berges. "Nous veillons, comme une sentinelle se doit de le faire, à rendre à la nature toute sa beauté".
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Managing Director France at Zeplug
4 moisBravo les coureurs !