De la bonne gouvernance de l'or et du diamant en Centrafrique. Vers l’assainissement du secteur minier par le Gouvernement ?

De la bonne gouvernance de l'or et du diamant en Centrafrique. Vers l’assainissement du secteur minier par le Gouvernement ?

Selon le site www.africaintelligence.fr, nous apprenons que le Gouvernement centrafricain à décidé d’assainir le secteur minier centrafricain. A cet effet, le Ministère des Mines et de la Géologie a décidé de recenser tous les sites d’exploitation légales ou illégales dans le pays. 

Ainsi, « pour l’aider à identifier la totalité des mines, le Ministère des Mines de Leopold Mboli Fatran a récemment mandaté l’Institut de Recherche Belge (Internationale Peace Information Service) pour cartographier tous les sites d’exploitation artisanale d’or et de diamants de l’Ouest », a rapportéwww.africaintelligence.fr.

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L’autre démarche des autorités de la République Centrafricaine a été la publication de la liste de 116 permis miniers qui ont été délivrés. En tout, 41 arrêtés et décrets ont été rendus publics. Ils concernent l’attribution de 116 permis entre le 4 janvier 2018 et le 26 février 2019. Une dizaine d’autorisations de recherches et de reconnaissance apparaissent dans le magma des documents. Plusieurs autorisations d’exploitation de mines de calcaire, de sable et d’argile ont aussi été délivrées. Mais l’essentiel des permis concerne bien l’exploitation de l’or et du diamant… 104 permis d’exploitation artisanale semi-mécanisée ont ainsi été concédés pour une période d’un à cinq ans. Quatre-vingt-dix-neuf concernent de manière associée l’or et le diamant. Parmi les entreprises qui ont obtenu ces précieux sésames, la désormais célèbre entreprise russe de la Lobaye Invest, ou encore des entreprises chinoises telles que Zhong Yu Kuang Ye SARL ou Tian Xiang », lit-on sur RFI.

➡️14.000 km2 attribué soit 2 % de la RCA: 

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« En tout, ce sont plus de 14.000 km2 qui ont été attribués, soit l’équivalent de plus de 2 % de la surface du territoire. Une pression foncière non négligeable qui explique en partie les expressions de mécontentement des populations auxquelles on a assisté, et certaines poussées de fièvre parfois violentes », a rapporté la même source. 

Rappelant qu’en 2018, la part des recettes fiscales du secteur minier (or et diamant) centrafricain représentait 1%, soit 38.000 carats exploités. En 2016, la part du secteur minier (or et diamant) dans le PIB du pays était 0,2%.

Fleury Agou


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