Guides Sécurité Covid-19 : les appliquer , c'est un devoir. Les dépasser, c'est une nécessité absolue (face à votre réalité industrielle) !
A l’heure du Covid-19, certaines usines doivent continuer à fonctionner dans des secteurs stratégiques comme l’Electricité, le Gaz, l’Eau ou encore la Chimie fine au service de la santé. Sur certains site, malgré un ralentissement de l'activité, les dispositions de prévention ne vont pas diminuer pour autant. Bien au contraire !
La crise sanitaire que nous traversons impose aux industriels de renforcer leurs méthodes et d’adapter leurs processus de prévention, afin de sécuriser et protéger leurs employés mais aussi leur productivité ! Ce renforcement doit s’inscrire dans le temps, afin d’éviter une nouvelle vague de contamination voire de se protéger de potentielles pandémies futures.
Cette démarche est incontournable, la prévention doit devenir RAPIDE et EFFICACE !
- Les guides de préconisations pleuvent, quelle interprétation en faire ?
- Comment intégrer de nouvelles règles de sécurité sur des chantiers impliquant une gestion administrative déjà très lourde ?
- Quelles mesures concrètes doit-on mettre en place ?
Le secteur du BTP a pris les devants :
Il y a 1 mois l'Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) a diffusé son guide national de préconisations contenant l’ensemble des mesures préventives permettant de lutter contre la propagation du virus. Ce guide très complet comporte notamment de nombreuses procédures destinées à l’information et la formation des personnels. Il présente par ailleurs des protocoles précis à suivre dans certains cas (exposition avec une personne contaminée, etc…).
L’une des règles maîtresses est de limiter les co-activités ou interférences (rencontres et interactions entre les intervenants sur le terrain).
Dans le BTP, la gestion des coactivités est facilitée par l'action essentielle d'une personne dédiée : le coordonnateur SPS. Il assure par ailleurs l’animation de la sécurité sur le chantier et s’assure de la préparation et de l’application de toutes les mesures.
Et sur site industriel, qu’en est -il ?
Pour les chantiers et travaux industriels, la gestion de ces coactivités relève du plan de prévention complété, en fonction des Entreprises Utilisatrices (EU), par des Permis/Autorisations de Travail. La gestion de cette coordination est alors reportée sur PLUSIEURS interlocuteurs au sein même de l’EU.
Suivant les analyses d’accidentologies du Bureau d'Analyse des Risques et Pollutions Industrielles (BARPI) sur les sites classés SEVESO, la coactivité est un facteur aggravant d’occurrence des risques professionnels. Cela est amplifié par un recours à la sous-traitance de plus en plus important. Les entreprises extérieures sont largement qualifiées pour bien travailler mais elles ont besoin d'une excellente communication avec les EU et c'est, souvent, trop insuffisant : description de la tâche à réaliser, conditions opératoires du site, potentielles coactivités avec d'autres intervention, mise en sécurité...
Avec le Covid-19, la coactivité ne se limite plus seulement aux risques des interventions, mais aussi aux RISQUES SANITAIRES engendrés par les contacts humains.
Les usines vont devoir ajouter à leurs process sécurité les dispositions suivantes :
- La gestion des mesures préventives liées à la co-activité
- La mise en place d’une chaîne d’information entre les acteurs (donneurs d’ordre, coordonnateur, exploitation, intervenants…)
- Des moyens logistiques adaptés pour limiter les contacts et les vecteurs de contagion (locaux à accès restreint, zone de délivrance des documents de travail, etc…)
- La maîtrise des effectifs en présence dans un espace ou une zone
- La mise en place des analyses de risques sanitaires
- La mise à jour du document unique et de l’ensemble des plans de prévention des entreprises extérieures
- La formation et l’information de l’ensemble des intervenants concernant les mesures Covid-19
C’est ici que les industriels vont devoir faire preuve d’efficacité dans leur gestion de la sécurité opérationnelle pour être capables d’intégrer ces préconisations.
Les apports concrets de la digitalisation
C’est bien à ce moment-là, que l’utilisation d’un système digitalisé va :
- Offrir une grande flexibilité concernant la modification des formulaires et des procédures.
- Formaliser et cadrer le rôle de l’ensemble des acteurs.
- Délivrer uniquement l'information pertinente et nécessaire en fonction du contexte.
- Maîtriser et garantir l’aspect administratif et juridique.
- Permettre de visualiser , en planifié et en temps réel, les effectifs en présence dans une zone du site afin de de pas dépasser une limite de taux d'occupation au mètre carré (conserver 1 mètre de distance, sauf en cas de difficulté technique avérée)
Tel un coordonnateur SPS, le temps libéré sera réemployé sur des tâches de prévention à plus forte valeur ajoutée : Coordonner, Superviser, Vérifier sur le terrain ! La coactivité sera enfin traitée à sa juste mesure !
« Dans un tel contexte, un système de sécurité papier ne permet plus de gérer suffisamment vite… »
La crise liée au Covid-19 va conduire au durcissement des mesures de sécurité et par conséquent à la complexification de processus déjà lourds et chronophage au sein des entreprises. Avec la réduction des effectifs, un système de sécurité papier ne permet plus devant un tel contexte de gérer suffisamment vite et de manière pertinente, sans dégrader la qualité du pilotage et de la prise de décision.
Nous avons aujourd’hui l’opportunité de revoir nos modèles et de nous réorienter vers une gestion de la sécurité efficace et à forte valeur ajoutée :
Digitaliser pour digitaliser n’a aucun intérêt !
Prendre des mois à penser un système avant de le digitaliser est aussi une erreur ! Les technologies vont beaucoup trop vite. On tombe dans une réflexion sans fin qui a toujours un train de retard. On le voit trop souvent !
Il suffit d’une réflexion de quelques jours entre les futurs utilisateurs et des spécialistes de la digitalisation, pour mettre en place un premier système digitalisé qui va évoluer très vite et tout au long de la vie de l’usine. Les besoins d'une usine ne sont pas figés et encore moins figeables ! Il faut un un système informatisé réellement AGILE pour offrir toute la flexibilité face aux contraintes qui évoluent (organisation, règlementation, pandémie...)
N’attendez plus, RENSEIGNEZ-VOUS : contact@nerya.fr
#digitaletconcret #covid-19 #safety #safetyfirst #maintenance
CEO & Co-founder chez Nerya
4 ansC'est vrai que la réalité du terrain oblige à aller plus loin que les gestes barrières et des affiches qui donnent bonne conscience et protège juridiquement. On voit parfois des gens dire" j'ai appliqué la mesure, c'est tout bon" Sauf que dans leur cas précis la mesure à plus de chance de propager le virus qu'autre chose. Exemple de la vie quotidienne : Le commercant qui met des stickers au sol distant de 1 m de partout, mais qui, en fait, ne laisse pas assez de place pour circuler dans sa boutique et qui ne régule pas l'accès à son magasin en fonction de sa surface. Ou encore le boulanger qui mets des gants pour donner une baguette, puis qui manipule les pièces de monnais avec ces mêmes gants... Dans l'industrie les professionnels ne font pas de tels erreurs, mais, souvent, ils ne poussent pas assez la réflexion dans l'innovation.