L'indemnisation du chômage des cadres notamment des plus hautes catégories est un facteur de création d'entreprises et d'emplois.
Pour lutter contre le chômage nos responsables politiques devraient simplifier le système et être plus généreux avec les chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprises. Sur le site de Pôle Emploi on peut lire : "Une entreprise sur deux est créée par un demandeur d'emploi"(http://www.pole-emploi.fr/candidat/mes-aides-financieres-@/index.jspz?id=77381.). Ces entreprises créent peu d'emplois au démarrage, si ce n'est l'emploi du ou des fondateurs, ce qui est déjà beaucoup. En 2015 la moyenne d'âge des créateurs d'entreprises était de 38 ans (Insee Première janvier 2016 : (http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1583/ip1583.pdf ). Environ 60 % ont entre 20 et 40 ans et 35 % entre 40 et 60 ans. L'indemnisation du chômage, c'est-à-dire le versement de l'Aide au Retour à l'Emploi ou ARE, est une des causes de la dynamique entrepreneuriale en France, malgré l'absence de statistiques sur ce point précis et même si elle n'a pas été conçue pour cela (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15252). Il n'y a d'ailleurs aucun doute possible sur l'intention de l'état d'aider à la création et à la reprise d'entreprises, illustrée par la créativité de Pôle Emploi, qui déploie des trésors d'imagination, ("ARCE, ACCRE, NACRE"…) pour apporter de l'aide tout en étant économe des deniers de l'Etat et favorable aux statistiques du chômage. En revanche la complexité des aides est en soi un frein pour les entrepreneurs. Dans les faits il semble que l'esprit de la loi et la réalité divergent : L'entrepreneur qui touche l'ARE (indemnité "courante") se dit :"Si je ne me paye pas sur mon entreprise pendant ma durée d'indemnisation, cela me permet de subvenir à mes besoins et / ou constitue un avantage compétitif au démarrage de mon entreprise ". Se faisant il est en contradiction avec la loi et son esprit, car il n'est pas "à la recherche effective et permanente d’un emploi" (http://www.pole-emploi.fr/candidat/les-conditions-d-attribution-de-l-aide-au-retour-a-l-emploi-@/article.jspz?id=60580), même s'il cherche à créer son propre emploi et peut-être ceux d'autres citoyens et sachant qu'il n'a pas de revenus et ou que ceux de son entreprise sont nuls (au démarrage parfois…) ou réinvestis.
C'est très simple… : Pour aider l'entrepreneur Pôle emploi dit : "Le chômeur créant ou reprenant une entreprise peut bénéficier de l'ACCRE , de l'ARCE et de la NACRE sous certaines conditions…" c'est-à-dire ne cherche plus d'emploi et ne touche plus d'indemnité (ARE) sauf maintien des droits dans les limites prévues et s'il a bénéficié de l'ARCE (capital versé par Pôle emploi représentant 45 % du montant du reliquat de vos allocations à la date de début de l'activité), mais pour toucher l'ARCE "vous devez avoir obtenu l'ACCRE Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d'Entreprises (http://www.pole-emploi.fr/candidat/les-aides-financieres-a-la-creation-d-entreprise-@/article.jspz?id=60775)".
... Mais on peut encore simplifier et améliorer le système… Etienne Madelin Executive Coach LHH DBM Dirigeants
PG AVOCATS DROIT DU TRAVAIL - p.geoffrion@pgavocats.com - 0145803212
7 ansJe ne suis pas surpris ! Très bon papier
directeur developpement Consultant Retail SAS Pbirer Consultant.
7 ansJudicieuse analyse.