L’interopérabilité entre les membres de la coalition inscrite dans les exigences

En juin dernier, j’ai eu la chance d’être présent à l’exercice Steadfast Cobalt pour supporter les tests qui étaient effectués avec le système de communication Base Camp Connect. Cette expérience m’a permis de constater les défis des intervenants sur le terrain en ce qui a trait à l’intégration de nouvelles technologies dans le cadre opérationnel des pays membres de l’OTAN.

En ce sens, je me permets de vous communiquer les grandes lignes d’un article qui est paru le 21 août sur le site Internet de C4ISRNET.

Traduction libre;

Un des problèmes majeurs rencontrés par les armées est l’incapacité d’échanger de l’information « voix » et/ou données avec les différents intervenants ou partenaires sur les champs de bataille, une option toujours indisponible pour les États-Unis et les armées membres de l’OTAN.

« Au moment d’écrire les exigences, nous avons tous les critères afin d’être compatibles, règlementaires et interopérables, spécifiquement avec les membres de la coalition. »

Lors du TechNet à Augusta, le Colonel Marc Parker « Command Capability Manager », responsable des réseaux et services pour l’Army Cyber Center of Excellence, a affirmé qu’en matière d’exigences il est fondamental que l’interopérabilité soit couverte de gauche à droite et de bas en haut. Ces efforts doivent notamment inclure un ensemble de technologies et de standards qui doivent permettent plusieurs capacités de communications basées sur des standards communs.

Également, Gary Martin, « Program Executive Professors », pour le « Command Control and Communication Tactical », a affirmé qu’ils sont sur le point de livrer une troisième version du COE « Common Operating Environment » à des fins de test à l’automne prochain qui auront lieu lors du Network Evaluation 18.2.

« De plus, plusieurs équipes travaillent présentement au développement des technologies telles que les passerelles de communication pour permettre l’interopérabilité »

Il est clair pour le Lieutenant Général Ben Hodges qu’il y a 3 priorités en ce qui a trait à l’interopérabilité entre les membres de la coalition;

- Voix sécurisée.

- Contrôle digital de l’armement de l’offensive et défensive terrain. (Digital fires)

- Une vue d’ensemble commune.

« En terminant, John Zingardi ,CIO du DoD, affirme que l’on doit être en mesure de déployer rapidement des réseaux de communication afin de supporter les troupes et de démonter cette infrastructure avec la même rapidité. »

Au mois de mai et juin dernier, l’OTAN et les États-Unis ont mené l’exercice Steadfast Cobalt. Dans le cadre de cet exercice, les participants ont eu l’occasion de tester et de développer tous les éléments de la structure de commande et contrôle en support à l’ Enhanced NATO Responses, forces eNRF ». En mettant en place une série de scénarios/exercices et en impliquant même des civils, chaque phase des exercices a été évaluée et ajustée avant de passer aux phases suivantes.