QUELS SONT LES AVANTAGES DES MOUSSES MINERALES IPSIIS POUR LE CALORIFUGEAGE ?

Qu’est-ce que le calorifugeage ?

Le calorifugeage désigne l’action d’isoler des installations de circulation ou de stockage de fluides. Ces fluides peuvent être caloporteurs (ou caloriporteurs), c’est-à-dire transporteurs de chaleur ou, à l’inverse, frigorigènes (ou réfrigérants). Il s’agit notamment :

• de liquides (de l’eau, par exemple) ;
• d’air ;
• de gaz liquéfiés ;
• de vapeur d’eau ;
•  de produits chimiques.

Dans l’industrie, les équipements concernés sont variés : gaines, conduits, cuves, citernes, systèmes de climatisation, centrales de froid, etc.

L’opération de calorifugeage a pour objectif de réduire, voire supprimer, les  déperditions thermiques dues au phénomène de convection.

Concrètement, des conduits d’eau chaude placés à l’extérieur ou dans un local non chauffé présenteront des déperditions de chaleur. À l’inverse, un système réfrigérant non isolé au sein d’un bâtiment subissant des températures intérieures élevées présentera des déperditions de froid mais également des risques de condensation : dans les deux cas, un calorifugeage est préconisé.

Le calorifugeage dans le domaine de l’habitat

Au sein d’un logement (maison ou appartement), les installations concernées par les travaux de calorifugeage sont :

• les canalisations d’eau chaude sanitaire et de chauffage, notamment lorsqu’elles sont situées en extérieur ou dans des pièces non chauffées telles qu’un garage ou une cave ;
• les réservoirs, ballons d’eau chaude et chaudières ;
• les climatiseurs.

Dans l’habitat, le calorifugeage est prioritairement effectué sur les conduits d’eau chaude, responsables des plus fortes déperditions thermiques. En effet, à la sortie d’une chaudière, l’eau affiche une température d’environ 55 °C. Elle circule ensuite dans la tuyauterie jusqu’aux robinets ou radiateurs. Si ces derniers sont éloignés de la chaudière et que les canalisations passent dans des pièces froides, l’eau peut avoir perdu 10 °C à son arrivée, soit près de 20 % de ses calories.

Le calorifugeage de la tuyauterie consiste à recouvrir les tuyaux d’un isolant, dit « calorifuge » : manchon d’isolation, coquille ou bande de fibres isolante.

Les isolants thermiques couramment utilisés

Les isolants thermiques peuvent se présenter sous forme de manchon (pièce cylindrique souple), de coquille (pièce cylindrique rigide), de bande (rouleau adhésif isolant) ou encore de mousse à souffler ou à injecter (cette dernière étant plutôt réservée aux zones difficiles d’accès). Il peut s’agir de :

* laines minérales (laine de verre ou laine de roche) /* fibres naturelles (ouate de cellulose, fibre de bois, etc.) / * caoutchouc cellulaire / *mousse de polyuréthane / * mousse de polyisocyanurate / * mousse élastomère flexible/ * mousse polyéthylène / * verre cellulaire / *mousse phénolique / * silicate de calcium / * perlite expansée ...

Le choix des matériaux est essentiel pour un calorifugeage efficace. Il doit être déterminé en fonction de plusieurs critères :

• la structure de la tuyauterie :
• la localisation de la tuyauterie : en extérieur, afin de prévenir les intempéries et risques de gel, l’utilisation de coquilles en PVC, en inox ou en acier peut-être nécessaire.
• la conductivité thermique du matériau 

IPSIIS

IIS est une Cleantech créée en octobre 2014 basé en Seine & Marne pour développer et valoriser une innovation de rupture dans le cadre de la rénovation énergétique et de la protection feu.

Cette innovation s'inscrit dans la démarche d'économie circulaire prônée par les accords de Paris dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique qui pour le secteur de la construction va être mis en œuvre en France dès janvier 2022 dans le cadre de RE2020.

Elle fait partie des rares innovations en mesure de sur-cycler certains déchets minéraux (schiste, calcaire, aluminosilicate..) qui n'étaient jusqu'ici que faiblement valorisées en fabriquant de manière écologique des mousses isolante minérale incombustible & bas carbone

Les atouts d’IPSIIS pour le calorifugeage

• Simplicité de mise en œuvre. La mousse peut-être produite et déposée sur  chantier.  Dans le cadre de restauration peut même permettre de ne pas avoir à passer du temps à retirer l'ancien isolant 
• Conductivité thermique :  λ de 50 mW/ mK
• Bonne résistance mécanique qui ne nécessite pas de coquilles en PVC, Aluminium, ou acier. Dans le cas où il existe déjà une coquille, la mousse adhère parfaitement sur le plastique ou le métal sans colle.
• La stabilité dans le temps de la mousse IPSIIS va bien au-delà de 50 ans. Contrairement à de la laine de verre et de roche, elle ne se dégrade pas avec l'humidité. Contrairement aux isolants synthétiques, il n'y a aucun risque de moisissures
• La mousse IPSIIS ne craint pas du tout le gel, même en milieu humide qui auront tendance à casser les fibres de verre ou de roche
• L'empreinte carbone de la mousse IPSIIS de de 5 à 15 fois moins élevée que celle des autres isolants
• 85% des matières premières utilisées dans la fabrication de la mousse IPSIIS provient de ressources secondaires (déchets minéraux recyclés ou en très grande quantité) disponibles localement dont les prix ne varient que très peu. Le contenu énergétique est très faible.