Danemark : augmenter simultanément la densité urbaine et la part du végétal en ville Dans son article de 2021, Karl Samuelsson et al. (« Residential environments across Denmark have become both denser and greener over 20 years » – Environmental Research Letters n°16) analysent la dynamique de densification urbaine et son impact sur la part du végétal dans les tissus résidentiels à l’échelle du pays sur la période 1995-2016. Cette recherche aboutit aux conclusions suivantes : * d’une part, la dynamique de densification à l’échelle du pays a été celle d’une augmentation de densité de population dans les centralités des pôles urbains du pays (et particulièrement dans les trois grandes villes du pays : Copenhague, Aarhus et Odense) * d’autre part, la couverture végétale (mesurée par indice de végétation par différence normalisée – NDVI) a augmenté globalement dans tous les tissus résidentiels danois, et en particulier dans les grandes villes qui ont connu la densification la plus forte sur la période landsharing. « We not only uncovered an expected large variation between different neighbourhoods, but also to us, a surprising yet robust result: over a period of ca. 20 years the general trend across Danish neighbourhoods has been of simultaneous increasing population density and greening. » La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/eq4qMWGQ
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« Cities have the capability of providing something for everybody, only because, and only when, they are created by everybody. » — Jane Jacobs Comme Jane Jacobs, notre conviction est la suivante : pour que les villes et les villages ne laissent personne de côté, alors il faut qu'ils puissent être imaginés et fabriqués par tous, c'est-à-dire par chacun d'entre nous. Qui écrit le guide des villes vivantes ? Ce guide est édité par Villes Vivantes, une startup d'urbanisme qui s'est donné pour mission de replacer les habitants au cœur de la fabrique des villes, des villages, des territoires, et qui a donc décidé de partager son savoir-faire au plus grand nombre. Sous la direction de Thomas Hanss, son rédacteur en chef, il rassemble et partage, en open source, les connaissances expertes et les points de vue que les équipes de Villes Vivantes, et leurs partenaires ont développés au cours des 10 dernières années en accompagnant, partout sur le territoire français plus de 8 000 particuliers porteurs de projets et plus de 150 collectivités territoriales. Un guide des villes vivantes : pour quoi faire ? Augmenter notre pouvoir d'imagination et de réalisation : voilà les deux ambitions qui sous-tendent le guide des villes vivantes. Nous pensons qu'il est possible de construire, collectivement, à partir des contributions du plus grand nombre, des villes vivantes, belles, abordables, fraîches, accueillantes, agréables à vivre, soutenables. Nous aurons tous besoin, pour cela, d'une imagination humble, fertile et sincère, nourrie d'éléments tangibles, réels et informés. Vous trouverez dans ce recueil, un ensemble d'idées, de connaissances et de savoir-faire issus de l'expérience de professionnels passionnés par l'habitat, les villes, les villages, et engagés au quotidien dans leur adaptation, dans leur transformation. Notre objectif ? Vous donner l'envie et décupler vos moyens d'agir.
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Décomposer la notion de densité urbaine en 7 facteurs pour mieux la recomposer et imaginer des stratégies nouvelles de réalisation du ZAN Faire en sorte qu’une ville grandisse en se densifiant plutôt qu’en s’étalant… qu’elle accueille un nombre croissant d’habitants au sein d’une aire urbaine, sans s’étaler, est-ce si simple ? Partant du constat : → que les villes modernes deviennent moins denses en s’accroissant (“Modern cities become less dense as they grow“ … titrait The Economist en 2019) → et donc que “le facteur d’agrandissement est bien aujourd’hui l’étalement, plutôt que la hauteur du bâti… “ Shlomo (Solly) Angel et ses équipes ont entrepris, pour UN-Habitat (United Nations Human Settlements Programme), de décomposer (ou de factoriser) la notion de densité urbaine afin d’aider les urbanistes et pouvoirs publics à concevoir un éventail plus large, et peut-être plus spécifique, de stratégies de densification et d’intensification urbaine. La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture et surtout bon visionnage ☕ https://lnkd.in/eXN9DnVU
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Pour diviser par 2 l’empreinte carbone de la mobilité des Français, il faudra construire Pour réduire drastiquement le bilan carbone moyen d’un Français d’ici 2030, la réorganisation de la mobilité jouera un rôle central. Le premier levier consistera dans doute à réduire (par 2, par 3 ou 4 en prévisions ne nos objectifs 2050 ?) cette distance des 50 km parcourus en moyenne par jour et par personne… en construisant. Les « villes » pourraient avoir un rôle très important à jouer pour réussir cette transition, et le débat mérite d’être ouvert ! * En 1910, la France compte 12 villes de plus de 100 000 habitants. Les villes françaises logent alors 44% de la population du pays, contre 88% en Allemagne et 62% au Royaume-Uni * Un siècle plus tard, elles sont 42 (+30) : Le recensement de 2009 indique aussi que 78% de la population française est « urbaine ». Ces 100 dernières années, les « villes » ont absorbé, organisé : 1/ une part significative de la croissance démographique : la France a gagné +29 millions d’habitants depuis 1920, 2/ une concentration géographique croissante des emplois : les « villes » françaises ont gagné +35 millions d’habitants sur la même période. Cet « accueil » a été rendu possible par l’allongement des déplacements, faciles et peu cher : de 7 km à 50 km par jour et par individu en moyenne, dont une part majoritaire pour les déplacements du quotidien. Autrement dit, les villes ont grandi et accueilli en construisant une forme urbaine très peu dense, en s’étalant. La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/eKyT3NnQ
Comment diviser par deux le bilan carbone moyen d’un Français ?
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Partager son terrain : un moyen de limiter l’artificialisation des sols ? L’idée est simple comme le covoiturage. Et l’enjeu sera le même : généraliser la pratique. Vite. Et bien ! Pour partager le foncier, reconfigurer les jardins, stopper l’étalement urbain, embellir les tissus bâtis existants, et aider les collectivités à trouver une modèle économique viable pour l’entretien et l’amélioration des espaces publics, des équipements et des réseaux. L’idée est belle, mais quid de sa réalisation ? Le reportage consacré par France 2 à trois exemples de projets BIMBY à Vitré permet de mieux illustrer le concept : « Certains propriétaires font le choix de partager leur terrain en construisant leur maison dans le jardin de quelqu’un d’autre. Dans quelques villages, ils sont même incités à le faire. » Et même accompagnés pour le faire ! La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture et surtout bon visionnage ☕ https://lnkd.in/eXpZShzT
Densification urbaine et biodiversité en ville : quelles relations ?
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Il arrive souvent que nous nous demandions : mais pourquoi a-t-on laissé construire des logements #ici ? Au bord d'une rocade, sur des terrains anciennement pollués et qui n'ont pas été dépollués en profondeur, loin de tout accès au système de transport en commun, avec vue sur la voie ferrée, en zone humide voire inondable, en plein vent, dans un endroit dénué de tout service de proximité, etc. Il faut rechercher les causes de 2 côtés : 1/ Les acteurs - élus, services, urbanistes, aménageurs, habitants et entreprises - peuvent avoir eu #méconnaissance de certaines choses importantes - par manque d'expertise, manque de moyens d'étude, manque de temps... 2/ Mais bien souvent, on a construit #ici par ce qu'on n'a pas construit ailleurs, dans un #meilleur #emplacement. Et si l’on n'a pas construit dans un meilleur emplacement, c'est : a - soit parce que les places étaient #déjà #prises, et que nous n'avons pas eu à notre disposition la "technique urbanistique" pour continuer le développement de façon endogène - c'est-à-dire en intensification - au sein ou a proximité immédiate des meilleurs emplacements, b - soit parce qu'on a #refusé de les construire ailleurs, dans un endroit mieux desservi, plus accessible, plus central, moins exposé, moins vulnérable. L'une des causes de ce refus, c'est le #NIMBY : "un phénomène spontané, qui n’a ni structure hiérarchique, ni forme officielle mais qui, dans de nombreuses régions du monde, n’en représente pas moins une force politique considérable à l’échelle des démocraties locales." Une force politique qui se traduit dans nos règlements d'urbanisme et qui empêche, littéralement, les acteurs de prendre certaines #décisions d'#adaptation de leurs modes de vie aux contraintes s'exerçant dans leur environnement. Le NIMBY touche autant des équipements et des infrastructures spécifiques que la production courante de logements. Et c'est là qu'il est, dans les zones tendues - qui auraient plutôt comme caractéristiques spontanées de favoriser le regroupement spatial et une certaine densité urbaine - l'une des grandes causes de l'étalement urbain. Nous avons produit, avec les équipes de Villes Vivantes, une petite synthèse - non exhaustive - sur le NIMBY dans le domaine de l'habitat en particulier, et sur les pistes qui s'offrent à nous pour le dépasser. 📖 L'article complet est disponible ici, sur le vv.guide : https://lnkd.in/e_fQTMgp Bonne lecture !
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L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments est-elle la cause de leur surchauffe ? Vouloir résoudre des problèmes simples par des solutions simples, imposées qui plus est par des normes, ne nous fera pas beaucoup progresser, manifestement, dans l’art de bâtir les villes. Le designer énergétique et co-fondateur du bureau d’études Incub’ Pascal Lenormand fournit dans un article une explication pédagogique en même temps qu’une introduction au design énergétique. Voici quelques unes de ses conclusions : « Ce schéma très simple nous montre de quelle manière l’amélioration de la performance énergétique des enveloppes, comprise comme une tentative de réduction des besoins de chauffage, nous emmène très naturellement et logiquement vers l’apparition de surchauffes de plus en plus importantes. » « Les bâtiments d’aujourd’hui et surtout les bâtiments les plus récents, très isolés, ont finalement peu de problèmes de chauffage mais que le revers de la médaille, c’est cette sensibilité nettement accrue à la surchauffe. » « Même les autorités le reconnaissent, en écrivant par exemple dans le dossier de presse consacré à la RE2020 : "de nombreux bâtiments construits selon la RT2012 s’avèrent inconfortables en cas de fortes chaleurs, au détriment de leurs occupants ou usagers" ». En tant qu’urbanistes, à quoi ces réflexions font-elles écho ? La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/ejppWUtW
Surchauffe des bâtiments : et si nous en connaissions la cause ?
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L’accroissement des villes est-il éco-compatible ? La question n’est pas facile. Y répondre en 15 minutes non plus. 1/ On peut dans un premier temps reformuler la question : “la densification (qui est une forme de construction neuve) des espaces bâtis (préserver les terres naturelles et agricoles, ne pas créer de nouvelles infrastructures) peut-elle être “écologique” ?” Cela pose la question de savoir s’il manque des logements et à partir de quel moment un logement neuf, en densification, est plus vertueux parce que mieux situé qu’un logement rénové, plus éloigné, hors de la “grande ville” : à partir de quel moment le bilan CO2 plus fort de la construction neuve est-il rattrapé par les émissions liées aux déplacements quotidiens induits par un logement rénové mais moins bien localisé ? 2/ Pour poursuivre, on peut aussi tenter de mieux cerner le phénomène : la croissance des villes n’est pas le simple résultat de politiques de planification (investissements, équipements, règlements d’urbanisme), qu’il suffirait d’inverser pour enclencher un retour aux villes moyennes et aux territoires ruraux … Cette croissance des villes résulte aussi de (millions de) décisions individuelles, dont il est utile de comprendre les motivations profondes, lesquelles ne sont pas indépendantes de l’évolution forte, en cours, du marché du travail. Pourquoi donc avons-nous tendance à payer cher les mètres carrés habitables dans les espaces denses, au coeur de certaines grandes villes ? La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture et surtout bon visionnage ☕ https://lnkd.in/eBmyNCsG
L'accroissement des villes est-il éco-compatible ?
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Chers lecteurs, voici le récap' des nouveaux articles publiés cette semaine sur le vv.guide 📖 💡 Métro, boulot, maison de rêve : faut-il s’inspirer du méga village tokyoïte ? https://lnkd.in/ewJjSnNj 💡 L’entre-soi à l’anglaise https://lnkd.in/epcgT9Mx 💡 Les immeubles zakkyo ou la verticalisation des rues commerçantes https://lnkd.in/eWq2Esud 💡 Plantes grimpantes : c’est la vitesse de croissance qui compte ! https://lnkd.in/eH3wZ8it 💡2 degrés en moins https://lnkd.in/e3Bm7v_P 💡 Le phénomène NIMBY : “pas dans mon jardin, ni dans ma ville ?” https://lnkd.in/enp_Rhwn Très bonne lecture ☕
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Pourquoi les quartiers et les petites entreprises prospèrent à Tokyo ? Dans son livre « Emergent Tokyo : Designing the Spontaneous City », Jorge Almazan examine comment la ville a été façonnée, non pas par le désordre ou par un grand dessein, mais par l’entremêlement de petits choix qui créent des patterns spontanés sur le mode du “bottom-up ». Voici quelques extraits traduits d’un article de Bloomberg qui décortique l’ouvrage pré-cité pour tenter de comprendre la façon dont la capitale du Japon s’est façonnée : « Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles les petites entreprises de Tokyo sont si dynamiques. L’une des raisons majeures, c’est que vous pouvez regarder les villes du monde entier et vous demander combien de micro-espaces flexibles sont disponibles dans ces villes. Par micro-espaces, j’entends de petits coins et recoins situés dans des secteurs commerciaux ou résidentiels de la ville, qui peuvent être utilisés de manière extrêmement variée, et pour lesquels vous n’avez pas besoin de payer une énorme somme d’argent en loyer. » « Cela va sembler fou à quiconque vit aux États-Unis, mais pour toute maison en rangée de deux étages à Tokyo, le propriétaire peut de droit exploiter un bar, un restaurant, une boutique, un petit atelier au rez-de-chaussée – même dans les quartiers les plus résidentiels de la ville. Cela signifie que vous avez une offre incroyable de micro-espaces potentiels. N’importe quel propriétaire âgé pourrait décider de louer le rez-de-chaussée de sa maison à un jeune qui veut ouvrir un café, par exemple. Quand vous regardez ce que nous appelons les ruelles yokocho – des ruelles charmantes et sombres qui sont nées des marchés noirs après la Seconde Guerre mondiale, qui sont parmi les quartiers les plus emblématiques et les plus aimés de la ville aujourd’hui – ce sont tous ces minuscules petits bars et restaurants entassés dans tous les espaces disponibles. » La suite ici, dans le guide des villes vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/eDHBhK_C
Pourquoi les quartiers et les petites entreprises prospèrent à Tokyo
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L’effet de la rareté foncière à l’heure d’une mobilité géographique accrue Contrairement à ce que l’on pourrait penser, en matière de foncier constructible, c’est l’abondance et non la sobriété qui est résiliente. À nous de faire en sorte que cette abondance d’opportunités soit réalisable en densification et reconfiguration du bâti existant, et non en extension urbaine. La suite ici, dans le guide des Villes Vivantes, Bonne lecture ☕ https://lnkd.in/ePD3-p5q
L'effet de la rareté foncière à l'heure d'une mobilité géographique accrue
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