Nechfate

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الإنتاج الإعلامي

Média de vulgarisation du changement climatique, de ses impacts et des leviers d'adaptation au Maroc.

نبذة عنا

Vulgarisation du changement climatique et de ses impacts sur le Maroc 🇲🇦 وسيلة مغربية لشرح و تبسيط التغير المناخي و الأثار ديالو على بلادنا

الموقع الإلكتروني
https://nechfate.ma
المجال المهني
الإنتاج الإعلامي
حجم الشركة
٢ - ١٠ موظفين
المقر الرئيسي
Casablanca
النوع
غير ربحي
تم التأسيس
2022
التخصصات
agriculture، climat، changement climatiques، و politiques publiques

المواقع الجغرافية

موظفين في Nechfate

التحديثات

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    Après une année 2023 la plus chaude et la plus sèche jamais enregistrée au Maroc, la neige fait son grand retour sur l’Atlas. Et c’est une très bonne nouvelle ! En effet, la sécheresse persistance ces dernières années a fortement fragilisé l’équilibre des écosystèmes de montagne. D’après la Direction Générale de la Météorologie (DGM), l’année 2023, a été marquée par des conditions extrêmes, avec une augmentation de température de +1,77°C et un déficit pluviométrique de 48% par rapport à la normale climatologique de 1981-2010, faisant de cette année la plus chaude et la plus sèche depuis le début des mesures. Ces conditions ont considérablement diminué la productivité agricole dans les montagnes de l'Atlas. D’une part, la sécheresse persistante affecte les rendements de cultures essentielles à la sécurité alimentaire comme le blé ou l’orge. D’autre part, les conditions chaudes et l’absence de neige affecte négativement le bon remplissage des nappes phréatiques de même que les rendements de cultures ayant besoin de froid comme le safran, les noyers ou les amandiers. Le changement climatique menace aujourd’hui la diversité bio-culturelle unique de l’Atlas et l’harmonie entre les pratiques agricoles amazighes traditionnelles et le patrimoine culturel. Face à cette crise, les communautés locales n’ont souvent d’autre refuge que la foi. Mais la pression économique affecte déjà la cohésion des sociétés rurales. L’exode rural, massif mais difficile à quantifier, de paysans en quête de nouveaux moyens de subsistance, risque d'éroder à jamais les savoir-faire traditionnels. Alors que l’Atlas se prépare à ses premiers chutes de neige de la saison agricole ce 28 et 29 Octobre (prévisions de l’ECMWF), la résilience de ses habitants est cruciale. La neige attendue apportera un soulagement certain à la crise de l'eau, mais un progrès rapide dans la reconstruction post-séisme sera vital pour que les survivants du séisme puissent passer l’hiver. La région se remet en effet difficilement du séisme de El-Haouz de magnitude 7 qui a laissé des cicatrices profondes, coûtant la vie à plus de 3 000 personnes. Les survivants, vivant souvent dans des abris temporaires, affrontent frustration et difficultés face à une reconstruction lente. Il est plus que jamais nécessaire de donner la priorité à la reconstruction, la préservation et l’adaptation climatique des territoires de montagne tant ces espaces ont une importance écologique majeur, notamment dans la recharge annuelle des eaux souterraines et de surface, mais sont aussi un exemple typique de paysage où nature et culture se confondent, à l’opposé de la dichotomie occidentale faite entre ces deux notions. #maroc #neige #atlas #eau #agriculture #montagne

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    🌍 Face au prix élevé de la viande, la récente décision du Maroc d'importer de la viande rouge fraîche soulève des questions cruciales sur la souveraineté alimentaire du pays et la précarisation du petit élevage familial, pilier de l’économie rurale du pays.   🐏 En 2023/2024, la population d'ovins et de caprins du Maroc a subi, selon des professionnels du secteur, un déclin dramatique de 30 à 40% par rapport à 2018. Cette chute touche particulièrement les petits éleveurs, piliers de l'agriculture familiale, et plus vulnérables face à la sécheresse persistante et à la hausse des coûts de l’alimentation animale. 🥩 Face à l'inflation et à la pénurie, le gouvernement a opté pour une solution à court terme : faciliter l'importation de viandes fraîches et réfrigérées. Si le Maroc était déjà devenu dépendant aux importations d'aliments pour bétail, comme le soja ou le maïs, faciliter l’importation risque d’aggraver la crise des éleveurs locaux et d’augmenter la dépendance alimentaire du Maroc et sa vulnérabilité aux marchés internationaux de commodités agricoles.   🔎 Trois options s'offrent aujourd’hui à nous : abandonner l'élevage et importer, intensifier des élevages dépendants du maïs et du soja brésiliens et continuer à éroder l'agriculture familiale, ou soutenir l'agriculture paysanne tout en garantissant de meilleures conditions de vie. Le maintien de l'agriculture paysanne doit s'accompagner de politiques de développement humain pour proposer des opportunités attractives dans ce secteur.   🌱 Le manque de soutien à l'agriculture familiale, principale productrice d'ovins et de caprins, nous apparaît comme une erreur stratégique majeure. Nous proposons donc ici quelques pistes de réflexion pour une filière viande réellement plus résiliente et durable:  - Mettre en place une politique de reconstitution et de gestion durable du cheptel, incluant des mesures de protection des femelles reproductrices et de régulation des abattages. - Repenser l'aménagement et l'amélioration des parcours, composante essentielle de l'élevage ovin et caprin. - Développer des programmes de soutien spécifiques à l'agriculture familiale et aux petits éleveurs, garants d'un élevage plus durable et adapté aux conditions locales. - Cartographier la chaîne de valeur de la viande, de l'élevage à la distribution, pour réguler les intermédiaires, améliorer la transparence des prix, et l’orienter vers des systèmes garants de la souveraineté alimentaire dans une logique de One Health. - Re-connecter nos systèmes agricoles avec nos systèmes alimentaires ce qui implique une consommation moins importante de viandes et plus importante de protéines végétales comme les fèves, cohérentes avec le climat marocain et emblématiques de notre régime alimentaire passé.   #SouverainetéAlimentaire #Agriculture #Maroc #CriseViandeRouge #Inflation #PlanMarocVert #Durabilité

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    La semaine dernière, notre équipe s’est retrouvée pour une très grande étape : la fondation officielle de l’association Nechfate 😊 Jusque-là, nous étions plus d’une dizaine à travailler régulièrement, en dehors de nos études ou emplois respectifs, de façon 100% bénévole afin de vulgariser les sujets environnementaux et climatiques au Maroc alors qu’il existe un grand vide pour de l’information de qualité à destination du citoyen marocain. Il était temps de structurer notre groupe pour lui permettre d’augmenter son impact. Cette formalisation nous permettra, entre autres choses, d’accéder à des financements utiles pour couvrir des dépenses comme l’achat de licences, la sous-traitance du montage de vidéos ou encore les frais d’organisation d’ateliers sur le terrain. N’hésitez pas à entrer en contact avec nous sur notre messagerie LinkedIn ou sur notre courrier contact@nechfate.ma si vous souhaitez soutenir dans les prochains mois Nechfate. Cette formalisation donne aussi un cadre à l’association et notamment pour les nombreuses personnes souhaitant rejoindre notre groupe. N’hésitez pas à nous envoyer un message si vous souhaitez vous impliquer à des degrés divers dans l’association : rédaction d’articles, peer-review, production de contenu pour les réseaux sociaux, lobbying… Nous tenons à vous remercier de nous avoir suivi et soutenu pendant ces deux années et nous avons hâte de poursuivre notre mission d’information et de sensibilisation de la société civile marocaine face aux enjeux des défis climatiques et environnementaux qui touchent déjà durement notre pays. #changementclimate #sensibilisation #information #climateawareness #climatechange #morocco

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    🌍 Et si nous pouvions lutter contre le changement climatique tout en éradiquant l'extrême pauvreté ? 🌍 C'est l'ambitieuse proposition que l'économiste Adrien Fabre développe dans son dernier ouvrage. 💡 Il y propose une solution simple et percutante : instaurer un prix mondial du carbone, puis redistribuer équitablement les revenus générés à chaque habitant de la planète. 🔎 À travers des enquêtes mondiales, il démontre que, bien que les citoyens des pays du Nord apparaissent comme les « grands perdants », ils sont majoritairement favorables à ce plan. Concrètement, cela pourrait signifier, par exemple, un transfert moyen de 20 $ par an pour chaque habitant du Maroc dans les années à venir. Pour en savoir plus, découvrez notre interview exclusive. 👇 https://lnkd.in/e3j7BRR3

    Un Plan mondial pour le climat et contre l'extrême pauvreté - Nechfate

    Un Plan mondial pour le climat et contre l'extrême pauvreté - Nechfate

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    Au cours des dernières semaines, le Sud-Est marocain a connu des inondations dévastatrices qui ont éclipsé le contexte de sécheresse que le Maroc vit depuis 6 ans. C’est l’occasion de faire une petite mise au point et déceler le vrai du faux dans le flux d’informations actuel.   Le 6 septembre, Tagounite dans la province de Zagora a bien reçu autant d’eau qu’en 3 ans de pluviométrie moyenne. Des volumes de précipitations exceptionnels en contexte désertique ont aussi été enregistrés dans les provinces d’Errachidia, Tata et Ouarzazate. Cette pluviométrie exceptionnelle était liée à l’arrivée depuis l’Afrique de l’Ouest d’une masse d’air tropical extrêmement instable.   Mais ces pluies ne sont pas une si bonne nouvelle pour les régions du Sud-Est marocain ni ne signent la fin de la sécheresse contrairement à la présentation faite par de nombreux médias marocains.   D’abord, ces pluies ont provoqué un bilan humain désastreux : au moins 18 personnes sont mortes et 4 personnes sont portées disparues dans les zones sinistrées. Ensuite, ces pluies ont été si soudaines et violentes après une sécheresse prolongée que les volumes d’eau se sont très peu infiltrés dans les sols mais ont ruisselé gonflant de façon impressionnante les cours d’eau et dévastant les oasis. Des milliers de palmiers adultes, représentant le précieux capital de la paysannerie, ont ainsi été détruits.   Par ailleurs, les récentes inondations ne signifient pas la fin de la sécheresse au Maroc. Loin de là ! Les pluies ont principalement concerné des régions désertiques disposant de peu de terres agricoles et de barrages.   En dehors de ces régions, les pluies ont été limitées voire absentes, dans les principales régions agricoles du pays : Doukkala, Saïss, Gharb... Les barrages se sont également peu remplis avec une augmentation de 260 millions de mètres cubes à l’échelle nationale soit 1.5% du volume total des barrages du Maroc.   Ce remplissage a toutefois concerné des régions où l’approvisionnement était particulièrement critique dans les bassins de Draa et du Ziz. Le bassin de l’Oum Rabii et du Sebou en revanche n’ont quasiment pas bénéficié des dernières pluies. Le barrage en ayant le plus bénéficié est celui de Bin El Ouidane gagnant 1% de volume de remplissage.   La situation est donc toujours critique au Maroc et il est important de continuer à œuvrer pour la préservation de la ressource en eau avec une approche globale qui ne se limite pas aux solutions techniques comme le goutte-à-goutte ou le dessalement. Nous vous proposons ici de (re)-voir notre vidéo sur les leviers pour sortir le Maroc de la situation de sécheresse structurelle qui est devenue la sienne. Il est enfin utile de rappeler que les inondations observées sont cohérentes avec les projections climatiques actuelles, qui prévoient une augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements météorologiques extrêmes sous l'effet du réchauffement climatique. Ali Hatimy #maroc #agriculture #eau #sécheresse

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    La crise hydrique sans précédent que connaît le Maroc était au cœur du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ce lundi 29 juillet, avec des recommandations en phase avec l’urgence de la situation.   La sécheresse dure depuis près de 6 ans et elle a été particulièrement intense et chaude cette année, augmentant l’état de stress hydrique des écosystèmes agricoles et forestiers et épuisant les barrages. A titre d’exemple, le barrage Al-Massira, deuxième plus grand du pays, n’est quasiment plus opérationnel depuis la fin 2023 en raison d’un taux de remplissage entre 1 et 5%.   Les besoins les plus élémentaires pour une vie digne des marocains sont désormais menacés par les coupures prolongées d’eau potable. Il convient donc de comprendre précisément ce qui a amplifié la pénurie d’eau liée à la sécheresse : la surconsommation agricole.   Depuis les années 2000, grâce aux subventions du Plan Maroc Vert, les surfaces irriguées ont en effet doublé pour atteindre 1.8 millions d’hectares, soit 20% de la surface agricole totale.   Or l’écrasante majorité de cette irrigation est réalisée à partir des eaux souterraines. Leur exploitation ne faisant l’objet d’aucune régulation (mais plutôt de subvention), les volumes pompés annuellement ont vite dépassé la capacité de recharge des eaux souterraines. On estime aujourd’hui à plus de 1 milliard de mètres cubes cette surconsommation, 10 fois la consommation de l’agglomération casablancaise.   Ces aquifères / nappes phréatiques sont essentielles à la régulation et au maintien du débit des principaux fleuves marocains. Leur surexploitation a donc amplifié l’assèchement de nos fleuves et barrages.   La généralisation du goutte-à-goutte n’a pas permis d’enrayer ce phénomène en raison du manque de formation technique des producteurs à son bon usage, de l’extension des surfaces irriguées et de l’intensification des systèmes de culture. Notre agriculture consomme bien plus d’eau aujourd’hui qu’avant l’introduction du goutte-à-goutte.   L’accent mis dans le Discours Royal sur une meilleure gouvernance de l’eau est donc crucial. La police de l’eau, qui régule les surfaces irriguées et les prélèvements, est ainsi clé pour diminuer les quantités prélevées. Si elle fait partie des prérogatives des Agences de Bassin Hydraulique, cette activité n’était presque pas réalisée par manque d’effectifs, de moyens… et de volonté politique.   Maintenant que la volonté politique est là, il s’agit de renforcer la police de l’eau, de façon équitable pour tous les agriculteurs marocains, mais aussi d’investir d’autres leviers pour un meilleur usage de nos ressources hydriques : réflexions collectives sur les objectifs de consommation d’eau, transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus sobres en eau, valorisation des savoirs traditionnels en agroécologie et en gouvernance de l’eau…   #maroc #eau #agriculture #sécheresse #changementclimatique

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    La dernière canicule a entraîné la mort d'au moins 21 personnes dans la ville de Beni-Mellal. Le bilan est probablement bien plus lourd à l’échelle de tout le Maroc. La canicule a été écrasante sur une large partie du Maroc avec des températures entre 38 et 48 degrés. Dans le même temps, la planète a battu son record absolu de température moyenne successivement le 21 et 22 juillet. Selon la Direction Générale de la Météorologie, les vagues de chaleur au Maroc sont généralement dues au "phénomène du Chergui ou du Sirocco qui ne sont autres que l'invasion par le Sud ou l'Est, de l'air saharien chaud vers le Centre et le Nord du pays." Avec le changement climatique, ces phénomènes seront amenés à se multiplier, à s'intensifier et à s'étendre sur une plus grande partie du territoire. Cela s'explique en partie par la localisation du Maroc dans la zone Méditerranéenne connue pour être un hotspot du changement climatique. Le ministère de la santé a annoncé la mort de 21 personnes au sein de l'hôpital de Beni-Mellal, parmi lesquelles 17 étaient déjà hospitalisées. La vague de chaleur a donc aggravé leur état de santé et a conduit à leur décès. Ces chiffres ne concernent que les personnes décédées dans l'hôpital de Beni-Mellal, en réalité le nombre total de morts sur le territoire pourrait être bien plus élevé. Les canicules posent de sérieux risques pour la santé humaine. Elles provoquent des coups de chaleur, la déshydratation, et aggraver des conditions médicales préexistantes telles que les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Les populations vulnérables, comme les personnes âgées, les enfants, et ceux souffrant de maladies chroniques, sont particulièrement à risque. Il est crucial d'adopter des stratégies de protection, comme l'hydratation régulière, la limitation des activités extérieures, et l'utilisation de climatisation, pour atténuer ces impacts. Il est aussi important d'adapter nos infrastructures à ces événements extrêmes. A travers l'exemple de l'hôpital de Beni-Mellal, on voit qu'il demeure important de réfléchir à comment assurer la pérennité des soins dans les hôpitaux pendant ces épisodes. Le réseau électrique est aussi très sensible aux épisodes de canicules du fait de la forte demande issue de la climatisation. Il est donc important de dimensionner les infrastructures de production d'électricité pour prendre en compte ces futurs chocs de demande.

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    On vous parlait il y a quelques mois des bombes carbones, 425 projets d’extraction de combustibles fossiles dont chacun générera plus d’une gigatonne de CO2 au cours de leur durée de vie, rendant obsolète l’objectif d’un réchauffement climatique inférieur à 2 degrés. Nous vous parlons aujourd’hui des bombes de méthane, une menace silencieuse, massive mais qui peut aussi être relativement maîtrisée. Le méthane (de formule CH4) sont une menace climatique majeure car son « potentiel de réchauffement global » est 28 fois supérieur à celui du CO2. Concrètement, cela veut dire qu’un kilogramme de méthane aura un pouvoir réchauffant équivalent à celui de 28 kilogrammes de CO2. Lorsqu’elles sont rapportées en « équivalent CO2 », les émissions anthropiques de méthane représentent 18% des émissions globales de gaz à effet de serre ! 🚨 1000 potentielles bombes de méthane répertoriées en 2022 Le méthane est émis par diverses sources : élevage, décharges, riziculture, et surtout les industries fossiles. Ces dernières sont responsables de fuites massives souvent dues à des infrastructures vieillissantes ou mal entretenues. Les récentes avancées, notamment en matière de détection satellite, permettent de quantifier ces fuites avec une précision sans précédent. 🔍 Le cas spécifique du Maroc Au Maroc, les décharges de déchets, notamment à Casablanca (Mediouna et Nouaceur), figurent parmi les sources les plus significatives de méthane. Ces sites de gestion des déchets produisent des volumes importants de gaz, amplifiés par une gestion inefficace et des infrastructures inadéquates. La réduction des émissions de méthane dans ces zones pourrait non seulement atténuer le réchauffement climatique mais également améliorer considérablement la qualité de l'air et la santé publique locale. 🌱 Des bénéfices immédiats et peu coûteux S'attaquer aux émissions de méthane offre des avantages immédiats pour le climat. Contrairement au CO2, qui reste dans l'atmosphère pendant des siècles, le méthane a une demi-vie d’une décennie environ. Réduire ces émissions peut donc avoir des effets rapides et tangibles sur le réchauffement climatique. De plus, les mesures de réduction de méthane, telles que la capture et l'utilisation du gaz, peuvent également générer des opportunités économiques et renforcer la sécurité énergétique. #maroc #changementclimatique #methane

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    Épuisé par la sécheresse, le Maroc enregistre l’une de ses pires campagnes céréalières depuis l’indépendance et devrait devenir en 2024 le sixième plus grand importateur mondial de blé ! La production des 4 principales céréales marocaines (blé dur, blé tendre, orge et maïs) plafonnera cette année à 2.5 millions de tonnes, soit seulement un tiers des 7.3 millions de tonnes produits en moyenne les dix dernières années. La raison évidente de cet effondrement de la production nationale est la sécheresse qui a ravagé le Maroc une sixième année consécutive. Mais cette année, ce déficit pluviométrique a été intense sur l’ensemble du territoire : entre 20 et 70% selon les régions. En outre, cette sécheresse a été marquée par l’enregistrement de plusieurs records nationaux de température pendant l’hiver. Les cultures céréalières étant majoritairement non irriguées, leurs rendements se sont écroulés cette année. Pire, des surfaces habituellement cultivées n’ont même pas été semées lors de cette campagne, ce qui témoigne d’un épuisement moral et financier de l’agriculture pluviale marocaine. Les céréales sont pourtant un pilier essentiel à la bonne vigueur de l’agriculture marocaine : elles couvrent en moyenne sur les dix dernières années plus de la moitié de la surface agricole du pays et contribuent de 10 à 20% au PIB agricole national. Elles sont aussi le pilier du régime alimentaire marocain. Cette chute de la production nationale mène à une plus grande dépendance aux importations. Or une dépendance accrue augmente la vulnérabilité de l’Etat et de la population marocaine. En effet, le marché international du blé est sujet à de nombreuses variations liées au contexte géopolitique et climatique dans les principaux bassins de production. La multiplication par deux des cours du blé en 2022 au début de la guerre en Ukraine témoigne ainsi de cette instabilité qui peut mettre à mal les finances publiques. Cette année, le Maroc a « de la chance » puisque les importations ont explosé en volumes mais leur coût reste stable en raison de la baisse relative de la tonne de blé par rapport à 2022. La dépendance extrême du Maroc aux importations de céréales n’était pourtant pas une fatalité. En effet, il est possible de soutenir la production céréalière y compris dans des contextes semi-arides : irrigation, adaptation des itinéraires techniques, promotion de céréales paysannes résistantes à la sécheresse… Mais les politiques agricoles marocaines ont choisi un autre paradigme : « exporter pour mieux importer ». Pourtant, les importations ont explosé à un rythme supérieur à celui des exportations. Cela valait-il l’épuisement de ressources en eaux souterraines non renouvelables pour l’irrigation de ces cultures d’exportation ? Cela paraît pour le moins discutable : le constat devrait nous inviter à changer en profondeur nos paris agricoles et alimentaires. #agriculture #maroc #sécheresse

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    Suite à la publication de son Offre Maroc, le pays affiche des ambitions fortes dans la production d'hydrogène vert. Il tire profit à la fois de ses vastes ressources en énergies solaire et éolienne et de sa géographie stratégique, à la croisée de l’Afrique et de l’Europe. Quelles sont les implications technologiques et les potentielles retombées économiques de ce positionnement ? De quels atouts bénéficie le Maroc, et sont-ils pertinents par rapport aux besoins de la filière ? Quels seraient les impacts en termes de consommation d'eau, d'énergies renouvelables et de foncier? Nous vous proposons de répondre cette semaine à ces questions dans un article (en commentaire) dont voici les principaux enseignements. 🌍 La filière de l'hydrogène représente une opportunité importante de développement socio-économique pour le Maroc. Le pays entend développer plusieurs filières industrielles tout au long de sa chaîne de valeur, maximisant ainsi les retombées notamment en termes d'emploi et de formation. 🏞️ Les projets de production d'hydrogène vert au Maroc auront des besoins élevés de foncier (1 million d'hectares réservés, soit plus de 1% de la superficie totale du pays). 💧La quantité importante d’eau consommée par l’électrolyse de l’eau est un enjeu considérable, surtout pour un pays confronté à d’importants épisodes de sécheresse. ⚡La production d’hydrogène nécessite d’importantes quantités d’électricité renouvelable ce qui risque d’entrer en conflit avec les objectifs de décarbonation du mix électrique marocain encore très largement dépendant du charbon. 📉 Les pays développés prévoient une hausse rapide des consommations d'hydrogène bas carbone pour soutenir leur décarbonation. L'importation massive de ces volumes d'hydrogène implique de déléguer les externalités négatives de ces projets à des pays en voie de développement tels que le Maroc. Il nous semble important de considérer de manière objective l'ensemble des avantages et défis de la filière de afin de collectivement faire les meilleurs choix pour soutenir la lutte contre le dérèglement climatique. #greenhydrogene #GH2 #ChangementClimatique #Maroc #OffreMaroc

    Hydrogène au Maroc : Opportunité de développement et défi environnemental - Nechfate

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