1. |
La maladie du siècle
03:05
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La maladie du siècle depuis toujours
Ils partent sans avertir
Ils quittent d’un coup
Revenez-moi après tout le temps qu’on a passé
Après la tempête vous vous êtes poussés
La maladie du siècle depuis toujours
Passer des nuits de fête et faire l’aller-retour
Endormez-moi, je suis perdue d’amour
Les bleus du jour
Une déprime de tendresse
J’ai besoin de vous trouver
Ce n’est pas simple à guérir
Ça ne devrait pas finir
Revenir chez nous et puis, rien
La maladie du siècle depuis toujours
Ils partent sans avertir
Ils quittent d’un coup
Relevez-moi après tout le temps qu’on a passé
Après la tempête j’ai perdu tout désir
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2. |
Je pars pour deux
03:25
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Si je suis seule à me comprendre
Je fais quoi?
Je n’ai pas le bon discours à te donner
C’est toujours plus l’fun
De ne pas savoir où tu marches
Quand tu pars de travers
C’est un peu moins évident
Je vois ce qui me semble bien
Pour le reste
Je dévie par pleins d’autres chemins
Des valises sous les yeux
Je pars pour deux
T’excuseras mes manières
J’m’en va me refaire
Tandis que ça houle dans ma tête
Je tangue vers les endroits déchus
Des fois vaut mieux de pas savoir
Ce qu’il y a de l’autre bord
Tandis que ça fume dans ma tête
Je me rapproche de l’inconnu
L’étendue m’ouvre grand ses bras
On verra ce qui en découlera
Des valises sous les yeux
Je pars pour deux
T’excuseras mes manières
Je m’en vais me refaire
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3. |
De la mer
03:00
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C’était là
C’était presque ça
À la mer
Je me serai jetée toute entière
Là
C’était devant moi
De la mer
Le son l’écho de ta voix
Es-tu là devant moi
Je n’irai pas m’accoster dans tes bras
Si t’es là rassure-moi
Ne bouge pas la mer me prend sous son toit
C’était là
C’était presque ça
De la mer
Je t’hallucine encore une fois
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4. |
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Ne parle pas aux étranges
Mais tu n’étais pas d’eux
Tu m’as fait sortir de mon antre
En moins de deux
Ne parle pas aux étranges
Mais tu n’étais pas d’eux
Va et va mon bel enfant
Respirer la froidure
Perdre le fil du temps
Tu fais bien de me pousser dehors
Je ferai le vide en dedans
Et n’attends pas mon retour
Tu disais
Parle-moi de ce qui te pèse que je pleure avec toi
Allez crache tes humeurs
Fais sortir le méchant
Tu me mettais en garde
Quand j’allais prendre l’air
Ne regarde pas les gens,
Ne t’approche pas d’eux
Les gens sont trop souvent
Des allumeurs de feu
Ils vont te le détruire
Ce que tu caresses des yeux
Ne regarde pas les gens
Ne t’approche pas d’eux
Allez crache tes humeurs
Fais sortir le méchant
Ne parle pas aux étranges
Mais tu n’étais pas d’eux
Tu m’as fait sortir de mon antre
En moins de deux
Ne parle pas aux étranges
Mais tu n’étais pas d’eux
Tu m’as fait sortir de mon antre
En moins de deux
Ne parle pas aux étranges
Mais tu n’étais pas d’eux
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5. |
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Comment on nous voyait
Cent ans auparavant
Avant, que l’on se voit vraiment
Voler au-dessus des têtes
Et traverser la mer à pied
Main dans la main sur l’eau
Est-ce qu’on nous voyait plus grands
Toi et moi un autre temps
Étions-nous assez forts?
Ils dessinaient nos portraits
Il y a longtemps, ils nous voyaient
Étions-nous un trésor?
Des aéronefs
Accrochés à nos corps ballants,
Se promener au-dessus de la ville
Courir après le train
Qui court après son monde essoufflé
Dans l’ère du futur
Est-ce qu’on nous voyait plus grands
Toi et moi un autre temps
Étions-nous soupirants?
Ils dessinaient nos portraits
Mais ils n’ont pas pu nous voir
On s’invente une histoire
Est-ce qu’on nous voyait plus grands
Toi et moi un autre temps
Étions-nous assez forts?
Ils dessinaient nos portraits
Mais ils n’ont pas pu nous voir
Est-ce qu’on se voit ensemble?
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6. |
Volatil
02:52
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C’est comme si j’attendais
Comme si je voulais
Que tu prennes le tournant sur ta route
Dans mes mains tu déposes ta tête
Il s’amène tout près
Quand s’amène le froid
Sans perdre ses repères
S’aventure dans les bois
Cris en vol dans la nuit
Il viendra s’assouvir
Mais il ne reste jamais
Il était de passage
Pour mourir ou mieux survivre
Se poser et ne pas y rester
Partir comme un voleur
En manque d’amour
Il n’y a jamais trop d’envie
Vivre d’eau fraîche même à ce jour
Y’a pas de répit pour les amours
C’est volatil
Tout suit son cours
C’est volatil
Même à ce jour
Les oiseaux qui s’échappent ne restent jamais
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7. |
Ce n'est pas écrit
03:27
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Je voudrais parler au grand boss
Lui parler direct dans la face, grand colosse
Lui demander de me laisser partir
De finir ce travail avant que mon âme se retire
Je suis celle qui n’est jamais capable de quitter
Le premier pas ce n’est jamais moi qui l’ai dansé
Dans toutes les sphères de ma vie
Je suis un silence endormi
Ma parole se garde sous toute réserve
Mais ça démange, ça me mange tout cru, ça m’achève
J’habite dans un corps engourdi
Je réveille le monstre au milieu de sa vie
Je suis l’herbe qui renait de la dernière pluie
Je prendrai des couleurs et traverserai d’autres pays
Ce qui me ferait plaisir ce serait de me perdre
Laissez-moi dans un désert que je me fasse de nouveaux repères
Ce n’est pas écrit dans le ciel
Ce n’est pas éternel
Ce n’est pas écrit dans le ciel
Ce n’est pas éternel
Quand tu cours après ta vie
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8. |
L'Anse-Pleureuse
04:49
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Tu le voulais vraiment
Le secret des grands vents
Écoute entre les branches
Une complainte d’après-guerre
D’un fantôme solitaire
Quand l’anse pleure moi je dors
Dans tes bras et contre tout ton corps
Mes yeux sont brillants comme une lune
Mais je lui donnerais toute ma fortune
Toute seule dans la noirceur
Sur la rive elle se meurt
La pleureuse indolente
Apaisera ses souffrances
Au delà des vents et marrées
Tout comme l’hiver s’en est allé
Un fantôme solitaire
Une complainte à s’y faire
Elle a rempli la mer
À pleurer les histoires
C’est qu’elle aura tout vu
Les amours à mains nues
Sur sa roche elle se berce
C’est le quai des adieux
Dans l’ombre des averses
Elle entendaient nos vœux
Elle exauçât nos vœux
Elle priait pour nous deux
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9. |
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Laisse-moi habiter
Que je me rappelle
Comment on se sent
Quand tout va bien, ton corps si bien dehors
Laisse-moi habiter ton corps
Que je revois combien c’est bon
Laisse-moi habiter ton corps
Je voulais vous suivre ce soir
Mais chaque fois ce n’est pas possible
Se battre contre des moulins à vent
Ça demande de la force en dedans
Et on se bat depuis longtemps
Ça demande de la force en dedans
Et on se bat depuis longtemps
Laisse-moi habiter ton corps
Laisse-moi habiter ton corps
Si je viens qu’à céder
Donnez-moi mon respire
J’ai beau vouloir m’y faire
Je n’ai rien à offrir
De prétextes et de fuites
Comprenez-moi de sitôt
La foule ronge ma peau
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