Pendant des années, Ferrari a utilisé son éventuel futur retour au sommet de la pyramide de l’endurance comme un vecteur de pression sur les instances dirigeantes de la Formule 1. Finalement, les menaces d’un départ de la F1 n’ont jamais été concrétisées, le constructeur au Cheval cabré décidant de relever de front un engagement dans les deux disciplines.
Cette stratégie a été payante, en juin 2023, dès la première apparition de la 499P au départ des 24 Heures du Mans. 50 ans après sa dernière venue dans la Sarthe en catégorie reine et 58 ans après son dernier succès, Ferrari parvenait à l’emporter avec l’Hypercar n°51, confiée à l'équipage composé de James Calado, Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi.
Une première depuis la naissance de la F1 en 1950
Un an après son retour gagnant lors de l’édition du centenaire, la firme de Maranello a réussi un nouveau galop victorieux au Mans, au bénéfice du triomphe de son autre 499P officielle, la n°50 partagée entre Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen. Contrairement au premier, ce deuxième succès renferme une portée historique, en lien direct avec la Formule 1, référence à la victoire princière de Charles Leclerc, sur ses terres, le 26 mai dernier.
En effet, depuis la création du Championnat du monde de Formule 1 en 1950, c’est la première fois qu’un constructeur parvient à remporter au cours de la même saison le Grand Prix de Monaco et les 24 Heures du Mans. Avant la naissance de la F1, il faut remonter à l’année 1934 pour voir l’accomplissement d’un tel doublé, à l’initiative d’Alfa Romeo.
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En plus de faire honneur à son statut de vainqueur sortant dans la Sarthe, la Scuderia Ferrari a réussi un authentique exploit, en tenant compte de son résultat récent dans les rues de la Principauté de Monaco.