Ikezawa
池澤 夏樹
 
 
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These are the moments that make life worth living.
Une Martyre – Baudelaire
Dessin d'un Maître inconnu

Au milieu des flacons, des étoffes lamées
Et des meubles voluptueux,
Des marbres, des tableaux, des robes parfumées
Qui traînent à plis somptueux,

Dans une chambre tiède où, comme en une serre,
L'air est dangereux et fatal,
Où des bouquets mourants dans leurs cercueils de verre
Exhalent leur soupir final,

Un cadavre sans tête épanche, comme un fleuve,
Sur l'oreiller désaltéré
Un sang rouge et vivant, dont la toile s'abreuve
Avec l'avidité d'un pré.

Semblable aux visions pâles qu'enfante l'ombre
Et qui nous enchaînent les yeux,
La tête, avec l'amas de sa crinière sombre
Et de ses bijoux précieux,

Sur la table de nuit, comme une renoncule,
Repose; et, vide de pensers,
Un regard vague et blanc comme le crépuscule
S'échappe des yeux révulsés.

Sur le lit, le tronc nu sans scrupules étale
Dans le plus complet abandon
La secrète splendeur et la beauté fatale
Dont la nature lui fit don;

Un bas rosâtre, orné de coins d'or, à la jambe,
Comme un souvenir est resté;
La jarretière, ainsi qu'un oeil secret qui flambe,
Darde un regard diamanté.

Le singulier aspect de cette solitude
Et d'un grand portrait langoureux,
Aux yeux provocateurs comme son attitude,
Révèle un amour ténébreux,

Une coupable joie et des fêtes étranges
Pleines de baisers infernaux,
Dont se réjouissait l'essaim des mauvais anges
Nageant dans les plis des rideaux;

Et cependant, à voir la maigreur élégante
De l'épaule au contour heurté,
La hanche un peu pointue et la taille fringante
Ainsi qu'un reptile irrité,

Elle est bien jeune encor! — Son âme exaspérée
Et ses sens par l'ennui mordus
S'étaient-ils entr'ouverts à la meute altérée
Des désirs errants et perdus?

L'homme vindicatif que tu n'as pu, vivante,
Malgré tant d'amour, assouvir,
Combla-t-il sur ta chair inerte et complaisante
L'immensité de son désir?

Réponds, cadavre impur! et par tes tresses roides
Te soulevant d'un bras fiévreux,
Dis-moi, tête effrayante, a-t-il sur tes dents froides
Collé les suprêmes adieux?

— Loin du monde railleur, loin de la foule impure,
Loin des magistrats curieux,
Dors en paix, dors en paix, étrange créature,
Dans ton tombeau mystérieux;

Ton époux court le monde, et ta forme immortelle
Veille près de lui quand il dort;
Autant que toi sans doute il te sera fidèle,
Et constant jusques à la mort.
Screenshot Showcase
Batman™: Arkham Knight
6 2
Review Showcase
On the whole, Bloodlines is an outstanding, one-of-a-kind RPG. While it is rife with faults, the lurid setting along with memorable characters make up for whatever the shortcoming… though sometimes just barely.

I had a blast playing this game until I started progressing through its final chapters. Bloodlines' world is divided into four hub worlds – Santa Monica, Downtown, Hollywood, and Chinatown. The first two, Santa Monica especially, feature a vast, rich selection of quests spanning a dizzying number of outcomes. The potential for role play is enormous there. Come Downtown, simple infiltration quests and series of mindless liquidation become increasingly common. Albeit rudimentary, they are braided with mysteries or personal vendettas—sometimes both, which means completing them does feel engaging or rewarding.

The richness of lore, however, becomes watered-down in Chinatown and Hollywood; the increasingly long mazes of enemies start lacking variety. Ennui resulting of which is further exacerbated by mind-numbing combat: bullets often miss the target, reload times are agonisingly slow, and all the melee combat has to offer is hacking at an enemy by repeatedly pressing the same button.

And then, even with the unofficial patch, there are many bugs, poor design choices, or engine failures—NPCs frequently turn a passage impassable, objectives demand going back and forth, and doors revolve if they collide with anything. The latter is indescribably frustrating.

On other hand, Bloodlines skilfully introduces the macabre World of Darkness through engaging dialogues, artistic imagery, hints and foreshadowing, or wild twists—all of which there is galore. The endings are superb; the very number of and variance between endings is impressive. Quests do not shy away from the most crude of topics: slavery, exploitation, abuse, murder—many times done or sleazily commented on by the player themselves. The writing frequently puts one's morality to a test. Everywhere the player turns to, they are awaited by choices and their consequences. And that is liberating.

A newcomer is in for a plenty of iconic, unforgettable moments, amongst which I personally count my dealings with Jeanette Voerman, the jaunt through Dr. Grout's mansion, starring in a snuff movie, or listening to Mozart's Piano Sonata No. 16 with Gimble the prosthetist.
Jeremy Powder 4 Feb @ 8:22pm 
过年好!新年快乐朋友!:FlyingFlat:
Ghostzilla 29 Jan @ 1:41pm 
Great reviews and very good choice of poem! Bonne année, Ikezawa!
Hasenloewin 21 Jan @ 12:14pm 
Love all your reviews, really good work!! Thank you! :warheart:
Circe 31 Dec, 2024 @ 7:48pm 
Happy New Year to you, Ikezawa!:yetucute:
Sir Princeless 31 Dec, 2024 @ 6:57am 
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Nez'lakor 24 Dec, 2024 @ 5:37am 
𝑰 𝒘𝒊𝒔𝒉 𝒚𝒐𝒖 𝒂 𝒋𝒐𝒚𝒇𝒖𝒍 𝒀𝒖𝒍𝒆 :xmas_tree::UltimateStar: