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Il y a 3 ans de cela, la saga South Park a créé la surprise en proposant un RPG en monde ouvert avec des bonnes mécaniques de gameplay et du fan service à outrance. Le jeu avait été bien accueilli par la critique parce qu’il respectait l’humour propre à la série et proposait un jeu bien conçu. C’est donc sans surprises, que tous les fans de South Park se sont réjouis à l’annonce de la suite : The Fractured but Whole et que l’impatience s’est très vite fait sentir. Etant moi-même un grand fan, je me suis précipité sur ce jeu, qui est clairement à la hauteur de son aîné.

Une ville en danger :

South Park va mal, la ville est gangrenée par le crime et besoin de héros. Il est temps d’arrêter de jouer aux chevaliers et d’enfiler les capes et les collants pour venir au secours de la ville.

Au début du jeu, on est encore en train de jouer aux chevaliers mais le ♥♥♥♥ ( Cartman en gros héros raton-laveur ) débarque pour nous dire que le temps des héros est arrivé car la ville est en danger. En effet, les chats de South Park disparaissent et il va falloir découvrir pourquoi. Comme d’habitude, sur un simple petit incident bénin : la disparition des chats, les créateur de la série nous ont pondu un complot irréel, parodique et à hurler de rire.

Le scénario de South Park : The Fractured but Whole est vraiment bien écrit avec plein de personnages mythiques de la saga et en n’entrant pas dans la répétition par rapport à l’opus précédent, qui était déjà bien fourni. Cependant, il faut faire partie du public qui aime South Park car tout le monde n’aime pas l’humour satirique et pipi caca de la série, le jeu ne leur plaira donc pas. En clair, si vous aimez l’humour scatophile, caricatural et second degré, vous pouvez vous lancer dans le jeu les yeux fermés. Vous retrouverez le charisme des personnages de South Park et surtout, vous découvrirai le mystère autour de votre personnage en accord complet avec les codes de la série animée.

Un tactical RPG rigide :

South Park : The Fractured but Whole reprend certaines parties du gameplay de The Stick of Truth mais pas en intégralité afin d’avoir un gameplay en accord avec le nouveau thème du jeu.

Tout d’abord, on a toujours l’augmentation de niveau sauf que celle-ci débloque des emplacements pour placer des artefacts, sous formes d’équipement, et c’est cela qui fera augmenter la puissance du personnage. C’est le seul moyen d’augmenter les stats sachant que l’équipement corporel n’a qu’un intérêt visuel.

Ensuite, la création de personnage est toujours présente pour créer un personnage à notre image tout en gardant le côté humoristique de South Park, notamment le fait que plus on a un teint de peau sombre, plus le jeu est dur. La création est correct au niveau de la personnalisation, c’est pas énorme au niveau du contenu mais ça reste suffisant. On peut aussi choisir sa classe comme dans le premier et c’est là qu’on choisit notre façon de jouer car les classes proposées sont très différentes. Notre personnage peut être un tank, un attaquant à distance avec des sorts, un soigneur etc… C’est variée donc il y en a pour tous les goûts.

En phase de combat, on se situe à présent dans du tactical RPG où le placement compte comme sur un échiquier. D’ailleurs, la comparaison ne s’arrête pas là car les attaques des personnages ont des contraintes de placement. En effet, certaines attaques ne fonctionnent qu’en ligne droite tandis que d’autres ne marchent qu’en diagonale. Le côté échiquier est contraignant et rend le tout assez rigide mais ça donne une vraie dimension stratégique que je trouve très agréable.

Chaque personnage dispose de 4 attaques, 3 attaques sont des compétences ayant des effets plus ou moins importants et sont affectées à des touches différentes, et la dernière est l’attaque ultime qui fait des dégâts considérables mais qui demande de remplir une jauge de puissance pour l’utiliser. Dans le cas de notre héros, on peut changer les attaques quand on n’est pas en combat notamment en attribuant une attaque différente à une touche ( ultime ou non ) à partir du moment où on devient multi-classe, permettant de devenir plus polyvalent.

South Park : The Fractured but Whole est aussi un jeu de collecte et d’exploration. On explore alors l’intégralité de la ville de South Park pour trouver de nouveaux artefacts et des ressources pour le craft. Ce dernier permet de créer des consommables, des artefacts et de l’équipement, dce qui donne un intérêt aux divers objets ( souvent des déchets ) qu’on trouve dans la ville.

Le gameplay de South Park se révèle convaincant. Il est complet, stratégique, facile à prendre en main et très amusant.

L’ambiance de la série South park :

Dans South park : The Fractured but Whole, le code visuel de la série est pleinement respecté avec des graphismes cartoon assez grossiers mais avec des effets visuels impressionnants notamment dans le cas des attaques ultimes. Sur le même modèle, la bande-son est en accord parfait avec la saga et c’est renforcé par un véritable travail sur les thèmes musicaux car chaque boss a un thème propre et absolument génial. L’ambiance est donc très bien travaillé mais je regrette tout de même l’absence des voix françaises officielles de la série.

Une expérience pour les fans :

South Park : The Fractured but Whole a une bonne durée de vie et un contenu qui passionnera tous les fans. Le jeu comporte toute la ville à explorer avec des lieux mythiques à découvrir et une foule de référence à la culture geek. De plus, le jeu réussit le pari de proposer des missions secondaires intéressantes rallongeant la durée de vie sans tomber dans le piège de la répétition. Le joueur appréciera donc de s’immiscer dans la vie d’un habitant de la ville la plus dingue d’Amérique et de contoyer ses habitants loufoques et passionnants. C’est l’expérience ultime pour les fans.

South park : The Fractured but Whole a réussi à nous proposer un épisode tout aussi abouti que le précédent. Il dispose d'un gameplay maîtrisé, d'un scénario en accord avec la série animée et d'une ambiance parfaite. On regrette tout de même l'absence des voix françaises officielles. Je le conseille à tous les fans de la série mais pour ceux qui ne sont pas réceptifs à cette humour, il est inutile de l'acquérir car vous n'apprécierez pas du tout.

Avant tout, je vais commencer par revenir sur le personnage qu’est l’agent 47. Cet assassin chauve est réputé comme étant le meilleur tueur à gage au monde et c’est cet homme que vous incarnez. Il faut savoir qu’il est le résultat d’une expérience cherchant à combiner toutes les compétences faisant d’un homme le tueur parfait. Ainsi, il exécute les ordres avec froideur tout en étant très intelligent et doué dans toutes les formes de combat. Comme je le disais, l’une des critiques que l’on faisait au dernier opus était que ce caractère froid avait disparu et bien je vous rassure, dans celui-ci, il n’en est rien, 47 est l’agent froid ultra charismatique que les fans apprécient. Le personnage et son univers sont pleinement respectés, il est d’ailleurs intéressant de voir que cet opus a une allure de reboot mais en partant sur les mêmes bases, ce qui est très positif.

Il faut tout de même que je vous parle du scénario, concrètement, vous avez une petite intrigue semblant servir de prétexte pour les missions donc on n’a pas vraiment de scénario, du moins pas aussi travaillé qu’on aimerait, je ne vais pas le résumer parce que ça serait déjà révéler la moitié de l’intrigue, ce qui vous montre à quel point c’est court . C’est donc déjà négatif mais il faut savoir qu’en plus, ça se termine sur un gros cliffhanger, ce qui veut dire qu’il y aura une suite car rien n’est résolu et cette suite sera de nouveaux épisodes disponibles surement l’année prochaine et oui, il faudra repayer. Je ne vais pas parler du modèle économique maintenant mais ça reste vraiment pitoyable de la part des développeurs.

Même si le scénario principal n’est pas exceptionnel, il y a quand même sur chaque mission de petites histoires venant des PNJs et c’est vraiment sympathique de les suivre car elles peuvent être très drôles mais aussi nous permettre de trouver un moyen d’assassiner nos cibles. C’est vraiment un élément que j’ai beaucoup apprécié car ça rendait l’univers vraiment vivant.


Hitman est un jeu d’assassinat comme vous l’avez déjà compris, ce qui implique un très gros travail sur l’infiltration et tous les opus de la saga ont toujours été exemplaires à ce niveau-là. Celui-ci est tout aussi exceptionnel en matière d’infiltration et il ajoute même plusieurs éléments rendant l’expérience très agréable. Alors pour ceux qui se demandent si on peut faire les missions en tirant sur tout le monde, c’est possible avec un peu de stratégie parce que le personnage n’a pas beaucoup de vie mais ce n’est pas le but. Le jeu a été conçu pour la discrétion et il maîtrise cet élément de gameplay à la perfection.

Dans un Hitman, vous pouvez presque tout faire dans la limite des capacité humaines. Vous pouvez vous déguiser en prenant l’uniforme d’un personnage, empoisonner des aliments que consomment vos cibles, les attirer dans un espace vide pour les tuer en les poussant dans le vide par exemple si l’environnement vous le permet, cacher les corps, saboter des installations etc… Le gameplay est vraiment ultra complet et le fait que les niveaux sont entièrement ouverts, car on peut aller partout, nous pousse à chercher le meilleur moyen d’assassiner notre cible et d’analyser au maximum le niveau. Cependant, cela entraîne souvent des recharges de sauvegarde ou le fait de recommencer le niveau parce que la cible ne revient plus au bon endroit ou qu’on souhaite être encore plus discret. Alors c’est une chose que j’adore faire mais certains joueurs n’aiment pas devoir recommencer constamment et les développeurs ont pensé à cela.

Comme je le disais, le jeu est accessible aux joueurs qui aiment un challenge mais aussi à ceux qui aiment qu’on leur tienne la main. Il faut savoir que les niveaux regorgent d’opportunités pour parvenir à atteindre notre cible. On peut choisir d’avoir les indications de ces opportunités sur la carte ou non, ce qui permet au joueur de choisir s’il veut les découvrir en explorant ou s’il souhaite parvenir directement à ses fins. J’avoue que j’ai parfois utilisé cette fonction pour découvrir toutes les opportunités que j’ai pu rater car elle comporte souvent de petites histoires intéressantes et je voulais faire le jeu à fond car on peut activer la fonction quand on le souhaite et ainsi découvrir les éléments que l’on n’avait pas remarqué. De même, il est possible avec une touche d’utiliser l’instinct pour repérer les individus à travers les murs et même les cibles qui sont d’une couleur différente ( rouge ). Le gameplay est donc absolument parfait parce qu’il permet à tous les joueurs de pouvoir apprécier le jeu en choisissant leur façon de jouer, la seule chose qu’on pourra regretter à certains moment, c’est l’IA qui est parfois très stupide mais c’est un défaut mineur.

La saga des Hitmans n’a jamais été connue pour des graphismes fabuleux, ils ont toujours été beaux mais pas exceptionnels. Cet opus est agréable visuellement même si les personnages ne sont pas très expressifs, ce qui est normal pour 47 et sa froideur mais on regrette de ne pas voir de surprise ou de peur sur les personnages dans les niveaux. En revanche, les environnement sont très bien travaillés, on a de sacrés paysages, ce qui est sympathique sachant qu’on change de pays à chaque mission, ce qui permet à la fois de découvrir ces localités mais aussi de ne pas être lassé visuellement.

Concernant la bande-son, les musiques accompagnent parfaitement les niveaux bien qu’il y en a une qui m’a tapé sur les nerfs par son rythme se répétant constamment, ce qui est loin d’être pratique quand on cherche à réfléchir sur le meilleur moyen de finir le niveau sachant qu’on peut passer 2h dessus, avec une musique pareille. On devient fou mais il n’y en a qu’une comme ça, ce qui est cool. Par contre, je salue le travail des acteurs qui prêtent leur voix aux personnages parce qu’ils collent parfaitement à leur rôle.

La durée de vie de la campagne du jeu est assez courte, il faut compter 13h pour finir toutes les missions. Cependant, lorsqu’on finit une mission, on débloque de nouvelles façons de la réussir à travers de nouvelles zones de départ, tout comme de nouveaux déguisements de départ, ce qui permet de recommencer les missions plusieurs fois et toujours d’une façon différente. De même, on a la possibilité de créer des contrats et d’accéder aux contrats réalisés par les autres joueurs. Les contrats sont des choix de cibles sur les missions déjà faîtes, je m’explique, on peut sélectionner le policier lambda qui se tient devant une porte dans la mission pour qu’il devienne la cible du contrat. Cette cible restera au même endroit que dans la mission mais on pourra choisir le déguisement qu’il faut porter et le mode d’exécution. C’est sympa mais je trouve que c’est du remplissage pour rallonger la durée de vie.

Ce contenu est donc intéressant mais casse complètement le rythme comme les missions venant au compte-goutte. De plus, le fait de savoir qu’il va y avoir une suite à acheter pour continuer le scénario m’énerve parce que le jeu n’est pas non plus très long.

Fans de film d’action et de jeux sans prise de tête, j’ai le jeu parfait pour vous qui combine un mélange de testostérone, d’explosions et de gros flingues : Broforce !

Si vous aimez les films comme Expendables ou les jeux de tir à la Metal Slug, ce jeu est fait pour vous car il est un hommage à ces genres mais aussi un véritable défouloir qui va vous divertir. Bref, c’est un jeu sans prise de tête et de très bonne qualité, ce que je vais tenter de vous montrer avec ce test.

Le scénario

Le but de ce jeu est principalement de nous divertir à travers de l’action continue, on a donc pas vraiment de scénario. On a plutôt à enchaîner les missions pour libérer des peuples des menaces terroristes ou autre sous le joug de l’odieux satan qu’il faut tuer à chaque fin de niveau. Cependant, ça serait limiter ce que le jeu veut nous faire comprendre car il y a quand même un peu de sérieux dans toutes ces explosions. Ce jeu est une parodie avec un certain nombre de blagues du niveau de Saints Row que j’adore notamment lors des briefings de mission où le général nous demande de tuer tout le monde parce qu’ils ne sont pas américains. On a donc un jeu qui cherche à nous faire sourire par son côté déjanté tout en plaçant des critiques faisant passer le jeu de la parodie à la satire à partir du moment où on fait attention. Le scénario n’est donc pas vraiment présent mais il y a tout de même une écriture intéressante.

Les graphismes

Alors graphiquement, je suis un peu déçu parce que le jeu est en 2D mais sous forme de pixels alors certes c’est sympa et on parvient à reconnaître aisément les personnages que l’on utilise, il n’empêche que je trouve dommage de ne pas voir assez de cinématiques sous forme de comics. On voit pendant les cinématiques, l’environnement et les personnages à travers des dessins digne de comic book et ça rend vachement bien du coup, j’aurai aimé en voir plus car c’est vraiment bien foutu. Outre ce fait, on a une bande-son absolument génial avec des thèmes de métal qui accompagnent super bien l’action non-stop du jeu, c’est un point plus que positif.

Le gameplay

Alors pour le coup, on a vraiment un travail très bon sur le gameplay qui colle vraiment bien avec l’hommage que propose le jeu. Je m’explique, quant on va voir un film d’action, on a souvent juste envie de voir des combats et beaucoup d’explosions ( oui j’insiste là dessus mais il y en a quand même beaucoup dans le jeu ) et bien ce jeu a réussi à nous mettre cela sous forme de gameplay. En effet, on a très peu de touches, une pour tirer, une pour l’effet spécial de notre personnage, les mouvements, la frime et le high five qui permet de ralentir le temps si on a un partenaire de jeu, on a donc pas vraiment besoin de réfléchir. De plus, on a beaucoup de personnages tirés des films d’action comme Brominator ( terminator ) et chacun d’entre eux a des compétences propres et des armes qu’ils utilisent dans les films. Le gameplay se modifie donc en fonction du personnage qu’on incarne, ce qui renouvelle le gameplay et permet de modifier son approche. Le jeu est donc pensé comme un défouloir et ça fait vraiment du bien après une grosse journée au point où quant on meurt dans le jeu, ça nous fait souvent rire car il y a tellement d’informations qu’on sait pas d’où c’est venu, ça peut être négatif mais franchement c’est juste drôle. Donc le gameplay, c’est souvent on tire dans le tas, on fait tout péter avec l’environnement entièrement destructible et on rigole.

Le contenu

La campagne en soit n’est pas énorme, faut compter à peu près 5h en normal. On peut la refaire avec une vie pour chaque personnage du jeu pour les fans de challenge, ce qui renouvelle notre approche du jeu. Mais pour les autres, il y a aussi beaucoup de contenu, d’abord, je l’ai déjà dit, il y a beaucoup de personnages à débloquer et encore des rajouts grâce au suivi des développeurs. En plus de cela, le jeu est ouvert aux créations des utilisateurs à travers le steam workshop, ce qui permet de découvrir du nouveau contenu souvent bien travaillé. Personnellement, je retiens aussi le multijoueur, j’ai fait tout le jeu avec un ami et le jeu trouve son sens grâce à cela car ça permet de bien rigoler et de passer un bon moment en coopération ou de se battre en mode versus, tout le monde y trouve donc son compte.

En somme, on se retrouve avec un très bon jeu à condition de ne pas attendre un jeu poétique ou avec un scénario hors normes, disons qu'on retrouve l'un des buts premiers du jeu vidéo : la distraction car le jeu insiste là dessus. Franchement, je le conseille et si vous ne voulez pas le payer mais juste le tester, il existe Expendabros qui reprend le même principe mais avec moins de contenu bien que ce soit un jeu à part entière et il est gratuit, donc testez le et ça vous plaît, vous pouvez continuer avec Broforce.