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Le concept de 911 Operator est très intéressant sur le papier : nous offrir la possibilité de diriger les services d'urgence d'une grande ville et de les guider sur les différents appels. Il nous revient de gérer les ressources dont on dispose (argent, effectifs, véhicules, équipements...) pour conserver un maximum d'efficacité tout en faisant face aux contraintes imprévues. En fonction de nos résultats, nous avons la possibilité d'augmenter nos effectifs et de développer notre service tandis qu'à l'inverse, les mauvais résultats mettront un terme à notre carrière.

Mais si le concept est excellent, la mécanique du jeu est imparfaite. Le système de réputation est très mal équilibré puisqu'on peut perdre en un ou deux appels des dizaines de pourcents de réputation... Il n'est ainsi pas rare de passer de 100% de réputation avec une vingtaine de missions accomplies à 10% au premier échec lors d'une mission. Les appels téléphoniques auxquels il faut répondre pour obtenir des informations sont une excellente idée, mais ils nous empêchent d'obtenir des informations sur les autres missions en cours et font ainsi perdre un temps précieux qui se paie très cher.

Finalement, 911 Operator peut être considéré comme le brouillon de 112 Operator, bien plus abouti.

Sur le papier, ce Sigma Theory est très intéressant.

Le concept d'une course à la recherche technologique pour dominer la planète sonne étrangement vrai à notre époque et l'esthétique du jeu est absolument magnifique. J'ai aussi beaucoup apprécié les idées du gameplay qui consiste à nouer des alliances, user de pressions diplomatiques, user du piratage informatique et faire la "chasse" aux scientifiques étrangers, que ce soit en les soudoyant, les kidnappant ou en les manipulant.

Malheureusement, en pratique, l'ensemble fonctionne très mal. Premièrement, il y a tout simplement beaucoup trop de dialogues et de textes, ralentissant et interrompant constamment le déroulement d'une partie. Cela devient très vite pénible et énervant, sans compter que les dialogues ont fâcheusement tendance à se répéter.

Ensuite, l'aspect stratégique et tactique de Sigma Theory est en réalité très bancal : les événements imprévus arrivent de tous les côtés (enlèvement/meurtre/disparition de nos scientifiques) sans que l'on n'ait la moindre prise sur eux ni aucun moyen d'en anticiper la plupart, les adversaires semblent parfois omniscients alors que nous ne voyons jamais rien venir, les résultats de nos actions (piratage, tentative de recruter un scientifique) semblent souvent aléatoires. Bref, même si l'on essaie de définir une stratégie au début du jeu, on en est vite réduit(e) à simplement courir d'un problème à un autre en réagissant pour limiter les dégâts des catastrophes qui nous tombent dessus.

Au final, ce Sigma Theory a ses qualités et une idée de départ intéressante, mais l'ensemble est mal assemblé et se montre très frustrant.

Ayant déjà joué à GRID : Legends, je peux me permettre de comparer les deux. Sur bien des aspects, GRID 2019 est assez inférieur à son successeur. Le contenu solo est assez famélique et réplétif puisqu'on y enchaîne les courses sans aucune mise en scène ni semblant de scénario, qu'il y a assez peu de circuit et de véhicules disponibles et que le contenu Écurie (personnalisation, gestion de l'équipier...) est assez indigent.

Pourtant, là où GRID 2019 surclasse sans peine son successeur, c'est bien dans la conduite et les sensations. Les voitures sont bien plus complexes à maîtriser, avec notamment un transfert des masses particulièrement bien ajusté. Une voiture menée trop nerveuse partira vite en travers ou en tête-à-queue et la récupérer sera très compliqué, et même souvent impossible. J'ai également beaucoup apprécié l'intelligence artificielle des adversaires, bien plus agressive si on joue dans les modes de difficultés supérieurs. Les pilotes adverses ne cèdent pas si facilement leur position et attaquent agressivement. Et ils gardent un bon rythme en course, si bien qu'un mauvais départ (ou une mauvaise place sur la grille) risque bien d'être insurmontable.

Un jeu décevant par son contenu, mais très grisant par ses sensations.

Après un excellent House of Ashes, j'attendais beaucoup de ce nouvel épisode. Et pourtant, la déception a été rude. L'idée de départ qui consistait à enfermer les héros dans une maison transformée en piège mortel était intéressante... mais aurait nécessité d'être bien exploitée. Malheureusement, c'est loin d'être le cas pour de très nombreuses raisons.

Le casting est globalement médiocre malgré quelques bonnes idées. Dans l'ensemble, j'ai beaucoup de mal à accrocher aux personnages (physiques, personnalités...) que je trouve peut intéressants alors que c'était le point fort de House of Ashes. Pour le reste, The Devil in Me souffre de nombreux problèmes techniques et de gameplay qui plombent littéralement l'aventure : maniabilité des personnages catastrophique, caméra très souvent mal placée, très mauvais éclairage (certains passages du jeu sont complètement illisible et il est impossible de savoir où l'on va), problèmes de synchronisation labiale, l'aventure est beaucoup trop lente à démarrer...

Finalement, c'est peut-être bien l'épisode le moins réussi des Dark Pictures. En ce qui me concerne, je vais rester sur House of Ashes.

Emergency fait partie des rares jeux qui mettent en avant les services de secours et de la santé, ce qui a directement attiré mon attention.

Techniquement, le jeu a fortement vieilli avec des graphismes fortement datés et des bugs de déplacements ainsi qu'une interface pas toujours évidente à maîtriser. Il faut vraiment un petit temps pour le prendre en main. Il faut également noter quelques soucis d'optimisation.

Mais une fois qu'on y parvient, on découvre un jeu (ou plutôt une compilation de jeux) très sympathique. Le contenu est plus que conséquent avec un grand nombre de missions, elle-même très variées par ce qui est demandé et les lieux d'intervention. On a aussi un grand nombre d'unités à gérer (ambulanciers, médecins urgentistes, pompiers...) et des véhicules divers.

Finalement, je regrette seulement que la série Emergency n'ait pas eu de successeur car il y aurait tellement de choses à faire avec un thème aussi vaste et intéressant.

J'ai découvert Scars Above par hasard, juste après sa sortie et je ne savais pas trop quoi en attendre. Néanmoins, ayant souvent apprécié les jeux de plus petits studios, je lui ai laissé sa chance... et ne l'ai pas regretté !

L'aventure est vraiment très plaisante et même si le jeu peut apparaître comme classique, il est très efficace et complet. Je passe rapidement sur l'aspect technique, forcément moins abouti que sur des productions plus huppées, mais Scars Above fait efficacement le boulot avec une parfaite fluidité et une optimisation parfaite, si bien que rien ne vient perturber l'aventure, contrairement à ce que l'on voit souvent avec des "Triples A" remplis de bugs qui en deviennent parfois injouables.

J'ai énormément apprécié l'univers de Scars Above. Tout d'abord l’héroïne Kate Ward est vraiment sympathique et intéressante et on s'attache plutôt bien à elle, tout comme à Naya qui l'accompagne durant une bonne partie de ses aventures. Les décors visités sont assez variés et riches, peuplés de créatures très souvent hostiles mais réussies. L'ambiance du jeu pioche chez de nombreuses références (Event Horizon, Alien, etc.), mais ce n'est pas réellement un problème à partir du moment où c'est fait de façon efficace et que cela n'empêche pas le jeu d'avoir sa propre identité.

Scars Above est déjà un de mes coups de cœur de l'année !

La bande-son est vraiment composée de très beaux morceaux, es classiques de la musique italienne aux compositions contemporaines plus inquiétantes.

Martha Is Dead est une curiosité dans le jeu vidéo. Son principal "argument" est son ambiance extrêmement malsaine, avec des scènes terriblement violentes. Néanmoins, cette violence est au service d'un récit et d'un scénario plutôt bien construits. L'univers de Martha Is Dead nous plonge dans la folie et les troubles psychologiques (même si le réalisme n'est pas vraiment au rendez-vous) qui entraînent progressivement l’héroïne dans l'horreur.

Sur le plan de la jouabilité, le jeu est vraiment très basique et malheureusement parfois assez répétitif. On multiplie les allers-retours et les longueurs à certains moments. Il est d'ailleurs dommage qu'on ne puisse pas passer certaines cinématiques ou dialogues quand on recommence le jeu.

Techniquement, le jeu est assez beau, même si évidemment il ne peut pas rivaliser avec les productions les plus huppées. Cela dit, ce n'est pas l'essentiel, et on profite d'un cadre plutôt agréable dans la campagne italienne.

Malgré ses défauts, Martha Is Dead est une expérience horrifique très réussie. Mais aussi malsaine, autant le savoir.

Je n'ai que quelques heures de jeu avec Regiments, mais j'ai déjà pu voir ce qu'il propose.

Le résultat est plutôt intéressant et agréable, puisque le jeu est un bon équilibre entre réalisme et facilité de prise en main. La difficulté est très paramétrable et on a la possibilité de mettre le jeu sur pause à tout moment pour analyser la situation et donner des ordres à nos unités. Ca nous évite d'être débordé(e)s comme dans de nombreux jeux du même genre.

Pour le reste, Regiments est un bon jeu de stratégie, assez dynamique et aux combats très impressionnants. On profite notamment de très beaux graphismes et d'effets visuels (explosions, flammes, fumées...) très convaincants qui renforcent l'ambiance. Regiments propose logiquement une grande quantité de véhicules, ce qui demande un petit temps d'adaptation pour arriver à les connaître. Il n'est pas toujours facile de savoir ce qui différencie par exemple un T-64BV et un T-64BV1 et je pense que j'utilise parfois des véhicules sans trop savoir s'ils sont les plus adaptés.

Mais Regiments est une excellente expérience que je conseille pour celles et ceux qui cherchent un bon jeu de stratégie.

J'espère que le jeu sera mis à jour avec de nouvelles cartes, de nouvelles campagnes et de nouveaux pays.

Difficile de qualifier Helicopter Simulator 2014 de vrai simulateur. Les commandes et le pilotage des hélicoptères est en effet beaucoup trop simplifié, il n'y a que quelques touches pour contrôler les machines et la physique est parfois assez fantaisistes du fait de bugs.

Néanmoins, je trouve le jeu très sympathique. Il nous propose une autre vision des hélicoptères, puisque les rares jeux du genre nous mettent plutôt aux commandes d'hélicoptères de combat. Ici, on utilise nos hélicoptères pour des missions de sauvetage : récupération de blessés, transferts de personnel médical, extinction d'incendie, recherche de naufragés, etc. Je trouve que cette approche a le mérite d'apporter quelque chose de différent.

Enfin, si le jeu est assez simple à prendre en main, il faut quand même garder une certaine vigilance car un excès de confiance mène vite au crash. Je regrette seulement qu'il n'y ait pas de mises à jours avec de nouveaux hélicoptères ou un éditeur de missions.