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C'est assez difficile de donner un avis sur Modern Warfare III, surtout vu les conditions dans lesquelles il a été développé et qui lui donnent des circonstances atténuantes. Pour ma part, je n'ai joué qu'à la campagne solo, le multijoueurs ne m'intéressant pas.

Pour rester objective, c'est clair que cet épisode semble vraiment avoir été développé à la va-vite : une campagne solo très rapidement terminée, des missions "ouvertes" sur des cartes assez génériques et pas toujours intéressantes (Gratte-ciels calamiteuses, Précieuse cargaison et Oligarque très standard dans leur environnement...), même si l'idée n'était pas mauvaise. Les missions scénarisées sont en revanche d'une qualité très acceptable... pour certaines d'entre-elles. Néanmoins, on reste très loin en intensité de ce qu'a pu être Modern Warfare 3 sorti en 2011 qui le surclasse complètement et semble jouer plusieurs divisions au-dessus, tant bien même qu'il soit sorti il y a plus d'une décennie.

Le scénario et l'univers de ce Modern Warfare III semblaient intéressants sur le papier avec le retour de Vladimir Makarov et le groupe Konni, sorte d'armée privée russe faisant écho à l'actualité, mais la médiocrité de la mise en scène et de la plupart des missions ne permettent pas de les exploiter entièrement même si on en sent le potentiel.

Concernant le gameplay, Modern Warfare III propose un vrai challenge dans les modes de difficultés les plus élevés, et est complètement inintéressant dans les difficultés plus accessibles.

Techniquement, le jeu est incroyablement mal optimisé : ma configuration qui doit pouvoir le faire tourner les graphismes au maximum semble surchauffer alors que j'ai mis les réglages au minimum pour préserver mon ordinateur.

Edit : J'ai quand même pu tester le multijoueurs. Sur le papier l'ensemble est extrêmement complet et riche, très varié avec de nombreux modes, opérateurs, possibilité de personnalisation des armes extrêmement poussées, etc. Toutefois, en pratique, l'ensemble fonctionne très mal. De nombreux modes de jeu sont complètement désertés, ce qui m'a obligée à me rabattre sur les joueurs contre joueurs classiques, qui m'intéressent assez peu. J'ai aussi l'impression que le multijoueurs est devenu complètement "obèse" avec une overdose de contenu plus ou moins utile, une navigation dans les menus épouvantable et très lourde (mon ordinateur semble ramer en passant d'un menu à un autre) et peu lisibles. Bien logiquement, la boutique est extrêmement fournie avec un contenu cosmétique souvent douteux esthétiquement et facturé à des prix délirants.

The Complex est un titre bien plus abouti que ses prédécesseurs développés par le même studio. Cette amélioration passe notamment par la présence d'un système de "relations" où notre héroïne peut gagner la confiance des personnes rencontrés ou, au contraire, leur défiance. Les décisions ont non seulement un impact direct sur les conséquences qui en découlent, mais aussi sur les liens avec les autres personnages et leurs réactions à notre égard. L'aventure gagne ainsi considérablement en épaisseur et en intérêt.

L'intrigue de The Complex est également très intéressante en proposant déjà une galerie de personnages intéressants et fort développés tandis que le scénario à base de complot industriel et d'arme biologique est plutôt bien construit et suffisamment captivant pour susciter un réel intérêt. L'ensemble repose sur l'excellente prestation des acteurs, toujours efficaces et convaincants.

Pour résumer, The Complex offre une excellente histoire très bien narrée.

Je viens seulement de découvrir les jeux en Full Motion Video avec les titres de Wales Interactive, et j'avoue que je n'en attendais pas forcément grand chose. Finalement, l'expérience se révèle très amusante et divertissante et je prends un réel plaisir à découvrir les histoires concoctées par ce studio britannique.

Dans Bloodshore , on incarne un acteur ayant eu son heure de gloire et participant à un battle royale télévisé sur une île déserte au milieu de concurrents comprenant de complets amateurs, des compétiteurs sans scrupule et des psychopathes.

L'entrée en matière est un peu laborieuse, l'histoire démarrant lentement et avec parfois un manque de moyens et de réalisme assez visibles. Mais une fois que les choses sérieuses démarrent, je me suis laissé prendre au jeu. Les acteurs se révèlent plutôt bons, les décors sont assez adaptés au contexte et les personnages principaux plutôt sympathiques, si bien que je me suis vraiment attachée à voir ce qu'ils allaient devenir.

Globalement, le scénario et les personnages de Bloodshore montent réellement en puissance a fil de l'aventure, qui prend une tournure plus sérieuse à mesure que l'histoire progresse et révèlent un vrai talent de narration de la part des scénaristes.

Bloodshore se révèle une très bonne surprise.

DiRT Rally 2.0 est mon premier jeu de rallye, et il faut reconnaître que c'est totalement des jeux de voitures habituels comme Forza Horizon ou Grid. La conduite des voitures y est totalement différente, bien plus nerveuse et exigeante, et il faut un grand temps d'adaptation pour se sentir à l'aise à leur volant. Ce n'est pas encore mon cas, mais je vois déjà qu'il y a un réel plaisir à progressivement en main les bolides proposés.

Le contenu du jeu est plus que conséquent, avec de très nombreuses pistes différentes en rallye et en rallycross ainsi que de très nombreuses voitures. Ces dernières appartiennent à un grand nombre de catégories, des plus légères aux plus lourdes et puissantes. Là encore, chacune se pilote différemment et il faudra s'adapter à chaque fois. Et comme dans la plupart des jeux de courses, on est aussi amenée à gérer son écurie en embauchant ingénieurs, techniciens et en les formant afin de gagner en compétitivité.

Au final, DiRT Rally 2.0 est un excellent jeu de courses automobiles, mais qui demande un réel investissement pour le prendre en main.

Edengate : The Edge of Life est un jeu à part. L'aspect du gampelay est très limité, et se limite à des actions relativement basiques : marcher, courir, parfois escalader un petit obstacle, trouver quelques mots de passe et résoudre des énigmes très simples. Techniquement, le jeu est plutôt joli pour une production au budget modeste, même si malheureusement les cinématiques manquent de finesse et donnent parfois l'impression de "défigurer" l’héroïne, sans compter quelques saccades.

Mais l'intérêt du jeu est bien évidemment ailleurs, à savoir une histoire et une ambiance des plus intrigantes et curieuses. Inévitablement, Edengate : The Edge of Life ne plaira pas à tout le monde, mais ravira les amateurs d'ambiance sombre et mystérieuse.

Caliber arrive sur le marché ultra-concurrentiel du shooter free-to-play et multijoueurs. Toutefois, il arrive quand même avec de très solides arguments : graphiquement, il est très joli et ses animations sont agréables et fluides. Globalement, l'aspect technique de Caliber est très soigné et montre une réelle qualité.

Mais c'est surtout au niveau de son contenu et du gameplay que Caliber se démarque. Il propose une grande variété d'opérateurs issus d'unités réelles et dont le design est particulièrement soigné. J'ai particulièrement apprécié leur design plutôt réaliste (loin des fantaisies qu'on peut voir sur d'autres jeux), mais qui leur donne une réelle identité. Qui plus est, chaque opérateur ou opératrice dispose de son propre gameplay puisque chacun(e) est doté de capacité spécifique (radar, drone...) qui le rend unique.

Le contenu est plutôt vaste avec un grand nombre de modes de jeu : joueurs contre joueurs, contre contre IA et même mélange de joueurs et d'IA. Evidemment, le contenu du jeu devra régulièrement s'enrichir afin d'en garder l'intérêt, mais si les développeurs arrivent à soutenir leur jeu sur la durée, Caliber pourrait bien faire date.

J'ai découvert Sleeping Dogs par hasard lors d'une promotion et ne savait pas trop quoi en attendre. Et finalement, je regrette seulement de ne pas l'avoir découvert plus tôt.

Sleeping Dogs nous plonge directement dans l'ambiance des polars de Hong-Kong avec ses Triades, ses voyous qui gravitent autour, la police avec ses agents intègres et d'autres plus douteux et tout un kaléidoscope de personnages typique du genre. L'ensemble fonctionne parfaitement bien et on sa laisse sans difficulté porter par cette ambiance. Si l'intrigue principale peut être assez rapidement bouclée, il faut également compter avec les nombreuses quêtes annexes qui prolongeront l'aventure durant de très nombreuses heures.

Le gameplay s'avère parfaitement réussi puisqu'il arrive à être extrêmement varié (combats au corps-à-corps, armes à feu, conduite automobile, piratage...) tout en se révélant assez facile à prendre en main. L'ensemble est instinctif, fluide et agréable, ce qui est rarement le cas avec des jeux aussi complets.

Techniquement, le jeu n'est plus tout jeune (2012), mais il fait encore parfaitement illusion et son âge ne nous empêche pas de profiter de la beauté exotique de Hong-Kong.

Finalement, Sleeping Dogs offre une très belle aventure dans un cadre magnifique.

Si le lancement de Generation Zero® en 2019 semble avoir été calamiteux, le jeu a parcouru beaucoup de chemin et propose aujourd'hui une expérience particulièrement intéressante.

Les premiers points forts de Generation Zero® sont incontestablement l'environnement et l'ambiance : le jeu nous plonge dans la Suède de la fin de la Guerre froide avec à la fois ses magnifiques paysages scandinaves, mais aussi des installations militaires (bases aériennes, bunkers...) omniprésentes donnant un côté un peu inquiétant à un cadre pourtant enchanteur.

En effet, malgré des débuts compliqués, les développeurs n'ont jamais abandonné leur bébé et n'ont cessé de développer son contenu avec une multitude de missions différentes et la plupart intéressantes, de très nombreux équipements, des véhicules, des machines de combat très travaillées, etc. Cela s'ajoute à un système de gestion du personnage lui permettant de gagner en expérience et en efficacité tout au long de l'aventure.

Même si j'ai hésité avant de me lancer dans l’aventure, je ne regrette pas une seconde mon achat : Generation Zero® est un des jeu d’aventure en monde ouvert particulièrement passionnant.

Contrairement à beaucoup de malheureux joueurs, je n'ai pas rencontré de problèmes techniques avec FIFA 23.

Dans l'ensemble, il est très proche de son prédécesseur et ses améliorations et nouveautés sont finalement assez limitées : quelques clubs en plus, des animations supplémentaires et deux ou trois bricoles supplémentaires sans grand intérêt.

J'ai par contre beaucoup apprécié l'effort de développement du football féminin, car cette fois on dispose de clubs et de championnats permettant de jouer en compétition. Malheureusement, ce nouveau contenu reste trop limité pour maintenir l'intérêt :

- Il n'y a que trois championnats féminins (Angleterre, Etats-Unis et France) qui malgré leurs qualités sont insuffisants ;
- Le mode Ligue des Champions féminines est très dépouillé : la compétition commence directement aux quarts de finale faute d'assez de clubs pour jouer la compétition complète ;
- Il n'y a pas de mode Carrière féminin. Evidemment, avec seulement trois championnats son intérêt sur le long terme aurait été limité dans le temps, mais cela aurait constitué un bon début.

Les efforts d'EA pour développer le football féminin dans FIFA sont louables, mais j'ai l'impression que l'éditeur ne va jamais jusqu'au bout de sa logique.

Dommage.

Malgré une équipe de développement des plus réduites, Trepang2 arrive à être l'un des meilleurs FPS des dernières années.

Cette excellence repose d'une part sur son système de jeu explosif, fun, rapide, extrêmement nerveux dans les niveaux de difficulté les plus accessibles, avant de proposer un véritable défi dans les modes de difficulté les plus élevés. En effet, on ne joue pas du tout à Trepang2 selon que l'on sélectionne le mode "Facile" ou le mode "Extrême". Malgré la facilité de prise en main, Trepang2 peut se révéler extrêmement exigeant lorsque l'on fait face à des ennemis présents en nombre, résistants et extrêmement agressifs.

Le reste de son talent réside dans l'ambiance qu'il propose. Un univers sombre, gore, mais aussi assez personnel puisque les développeurs ont réussi à créer un véritable lore (personnages, organisations, histoire...) autour d'un jeu a priori très simple. Et si Trepang2 semble piocher les idées à gauche et à droite (FEAR, Crysis...), il le fait avec un talent et une efficacité rarement vus ces derniers temps. On note également une bande-son terriblement redoutable mêlant musiques immersives et bruits de combat dantesques.

Assurément l'une des plus grandes réussites des dernières années.

Néanmoins, le jeu n'est pas exempt de défauts. Ainsi, la difficulté est très mal dosée, notamment dans les difficultés plus élevées, rendant certains passages épouvantablement difficiles : ennemis transformés en éponge à balles, munitions trop peu nombreuses, les capacités de ralentis et d'invisibilité trop difficilement activables... Un rééquilibrage de la difficulté serait vraiment nécessaire.