Espèce en voie de disparition à l’échelle mondiale, le 5-cylindres fait de la résistance du côté d’Ingolstadt… qui plus est sans la moindre électrification.
Alors que les sportives d’Audi mettront toutes les doigts dans la prise, à l’avenir, la compacte révélée ce jour ne daigne même pas recourir à une hybridation légère. Il faut dire que cette évolution ne relève que du restylage pour cette génération thermique qui pourrait tout bonnement être la dernière. En attendant qu’elle ne pactise avec Thor, le dieu du Tonnerre, ne boudons pas notre plaisir et contentons nous de la sèche reconduction des 400 ch et 500 Nm de couple crachés par son 2.5 TFSI la catapultant invariablement de 0 à 100 km/h en 3,8 s, jusqu’à croiser à 290 km/h.
Cela nous va très bien. D’autant qu’elle optimise sa transmission intégrale pour améliorer ses vitesses de passage en courbe, l’intervention électronique s’effectuant plus tôt au niveau du répartiteur de couple et de l’amortissement adaptatif grâce à un nouvel algorithme. Des maths pour mater les virages comme l’a démontré la nouvelle RS3 Berline en établissant un nouveau record sur le circuit du Nürburgring (7:33:123 min) dans sa catégorie, améliorant ainsi de 5s le temps établi jadis par les 460 ch de la BMW M2, une simple propulsion.
Plusieurs niveaux d’intervention de l’IA agissent sur les trains roulants, en fonction du mode de conduite sélectionné sur le tout nouveau volant garnissant le cockpit, et dont se passe étonnement le restant de la gamme A3 et S3 récemment restylée. Une exclusivité à l’image de sa métamorphose extérieure pariant sur de nouvelles jantes et boucliers redessinés, celui logé en proue ne laissant quasiment plus de place à la teinte de carrosserie pour sublimer l’effet “bocanegra”. Comme le restant de la gamme A3, faceliftée au printemps dernier, cette RS3 bénéficie d’optiques avant et arrière inédites aux signatures lumineuses paramétrables.
Les commandes de la nouvelle Audi RS3 s’ouvriront en septembre prochain, avant les premières livraisons prévues en octobre. Côté tarifs, il faudra débourser 75 600 € minimum pour s’offrir la variante Sportback (5 portes) contre 77 000 € pour la déclinaison de berline sedan, soit un peu plus de 4 000 € qu’avant le restylage, en moyenne.
Espèce en voie de disparition à l’échelle mondiale, le 5-cylindres fait de la résistance du côté d’Ingolstadt… qui plus est sans la moindre électrification.
