Acer propose cette année une série de nouvelles chaises gaming en collaboration avec l'enseigne française Conforama. Le modèle Predator Cosmos truste le milieu de la gamme avec son design si particulier. Mais qu'en est-il du confort ? On vous dit tout dans notre test.
Acer et Conforama ont signé un partenariat cette année pour la création et la commercialisation de produits d’ameublement à destination des joueurs. De cette union est née une gamme de 7 produits (quatre chaises et trois bureaux) qui sortent des sentiers battus pour Conforama et fera connaitre la marque Acer en dehors du pur marché PC.
Nous avons pu poser nos fesses sur le fauteuil Acer Predator Cosmos, une proposition à la fois gamer et ergonomique, avec un design clivant au possible, mais finalement un confort qui peut s’avérer surprenant.
Fiche technique de la Acer Predator Cosmos
- Matériau du fauteuil : tissu et mesh
- Accoudoirs : 4D, revêtement en similicuir
- Inclinaison max : non communiqué
- Soutien lombaire : présent, mais ajustable en hauteur et profondeur
- Charge max : 110 kg
- Taille recommandée : non communiqué
Ce test a été réalisé avec une chaise prêtée par Acer à la rédaction.
Un design audacieux et clivant
La chaise gaming nous ayant été livrée montée, nous allons directement évoquer ce qui marque le plus chez elle, à savoir son design. Il faut dire que Acer n’y est pas allé de main morte sur ce point, tout en restant fidèle à l’identité visuelle parfois criarde de sa gamme Predator pour PC.
La Predator Cosmos affiche un design futuriste, si tenté que vous vivez encore dans les années 90. Ses différents éléments juxtaposés les uns à côté des autres la démarque grandement de ses concurrents, à la fois côté gaming et ergonomique. La marque veut ici jouer la carte de « l’urbain » et du « contemporain », mais avec une touche plus moderne en alliant des couleurs criardes.
Sa structure effet carbone bleu turquoise nous semble être un faux pas esthétique incontestable, mais chacun y verra midi à sa porte. La chaise s’intègrera sans mal à un environnement purement gamer, mais ne devrait pas plaire aux amateurs de minimalisme. Ce qui est mon cas.
Cependant, on apprécie le mélange de tissu et de mesh sur tout le fauteuil, qui sera bien un bien meilleur compagnon lors d’étés très chauds, contrairement au similicuir de certains autres modèles « racing ».
Des réglages relativement complets
Pour une chaise gaming à 400 euros, Acer se doit de proposer une panoplie exhaustive de réglages pour s’adapter à la morphologie et aux préférences de joueurs. Nous passerons très vite sur les réglages classiques de hauteur et d’inclinaison, qui s’effectuent sur l’unique manette en dessous du siège. Il suffit de la tirer vers l’extérieur pour ensuite choisir votre inclinaison, ou l’enfoncer vers le pied pour régler la hauteur. Jusque-là, rien de bien méchant.
Ce sont sur les accoudoirs que les réglages nous ont semblé bien moins pratiques. Ils sont réglables en hauteur, avec une rotation possible ainsi qu’un décalage en profondeur ou latéral, toutes les caractéristiques des accoudoirs dits 4D. Le souci, c’est que l’opération est bien plus ardue que sur la majoritaire des chaises gaming du marché, une certaine résistance complique l’application d’un réglage précis. Il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois pour bloquer l’accoudoir à sa hauteur maximale.
Le réglage en hauteur demande un petit coup de main (pas de bouton dédié, mais une certaine hauteur à atteindre pour le bloquer à sa hauteur maximale), mais une fois compris le fonctionnement, l’habitude prendra le dessus. Rien à redire cependant sur le réglage de l’appui-tête qui fait très bien son office.
Pas de réglage d’inclinaison du siège cependant, alors qu’on le retrouve sur des modèles bien moins onéreux chez Corsair notamment.
Confortable, mais pas partout
Disons-le tout de suite, ce siège nous a surpris par son confort, qui n’égale pas les meilleures chaises ergonomiques du marché, mais qui se place au-dessus de beaucoup de modèles gamers. L’assise trouve le bon compromis entre souplesse et fermeté, ce qui ne nous a pas gênés lors de longues sessions de travail (et de jeu). À voir sur le temps long, mais déjà un bon point.
Pour le reste, c’est son dossier si particulier qui nous fait douter. Au lieu de proposer un seul élément, celui-ci est décomposé en 4 parties : un soutien lombaire et trois autres éléments pour le reste du dos. Si l’idée est originale, elle ne remplit pour nous pas son objectif.
Le soutien lombaire n’est pas réglable en hauteur pour s’adapter à toutes les morphologies et les trois soutiens supérieurs sont une fausse bonne idée, car ils se font trop ressentir, notamment le coussin central, superflu. On se dit que le design a pris le dessus sur le confort ici.
On finit cependant par s’y habituer au fil des jours, mais on se demande pourquoi Acer n’a pas choisi une seule structure pour le soutien dorsal, une conception qui a fait ses preuves sur les chaises ergonomiques les plus appréciées.
Les accoudoirs sont plus durs qu’à la normale, mais cela ne nous a pas vraiment gênés, c’est aussi un standard pour ce type de siège. L’appui-tête reste encore l’élément le moins critiquable, plutôt confortable et facilement réglable comme on a pu le voir.
Le siège a l’avantage d’être assez léger, 27 kg, et s’avère donc très mobile sur toutes les surfaces, comme la moquette ou le parquet.
Prix et disponibilité de la Acer Predator Cosmos
La chaise Acer Predator Cosmos est logiquement vendue en exclusivité chez Conforama au tarif de 399 euros. C’est moins cher que la concurrence sur ce segment gaming et ergonomique, mais ce modèle peut faire pâle figure face à d’autres chaises se situant autour des 500 euros comme la SecretLab Titan Evo ou même la Razer Enki. On vous conseillerait même de comparer avec Noblechairs Icon que se situe au même tarif.
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