Comment Tesla va proposer des voitures électriques moins chères qui se rechargent plus rapidement

 
Tesla est en train de discuter avec le géant chinois CATL pour nouer un partenariat autour du développement de nouvelles cellules de batteries qui se rechargent plus rapidement. Ces dernières pourraient adopter la technologie LFP afin de réduire les coûts et équiper la future Model 2 à moins de 25 000 dollars.
Tesla Model 3

Aujourd’hui, et depuis plusieurs années déjà, les batteries sont le nerf de la guerre des voitures électriques. En effet, l’autonomie ainsi que la charge restent des points particulièrement importants pour les automobilistes.

De nouvelles batterie moins chères

C’est ainsi que les constructeurs travaillent au développement de solutions permettant une charge plus rapide et surtout d’afficher une autonomie plus importante. Parmi eux, on peut notamment citer Zeekr avec ses 1 000 kilomètres, ou encore IM Motors qui va aussi intégrer des batteries solides dans ses voitures. Mais où en est Tesla ? La firme utilise actuellement plusieurs types d’accumulateurs.

Citons les chimies NCA (nickel-cobalt-aluminium), NMC (nickel – manganèse – cobalt) et LFP (lithium – fer – phosphate). Le constructeur développe actuellement ses cellules 4680, moins chères à produire et offrant une plus grande densité d’énergie, qui devraient notamment être utilisées pour la future Model 2. À moins que la berline, qui arriverait dès 2025 n’opte pour de nouvelles batteries.

C’est ce que laissent entendre les journalistes du site américain Bloomberg. Ces derniers expliquent que Tesla serait en train de discuter avec le géant chinois CATL afin de développer de nouvelles batteries pour ses voitures. Ces dernières feraient notamment appel à la technologie LFP, connue pour son coût moins élevé. Ces nouvelles cellules équiperaient alors la nouvelle berline électrique de la marque basée au Texas.

Ce qui lui permettrait d’afficher un prix très bas, situé sous la barre des 25 000 euros. De quoi rivaliser frontalement avec la nouvelle Renault 5 E-Tech, la Citroën ë-C3 ou encore la future Volkswagen ID.2. Mais ce n’est pas le seul atout de cette nouvelle batterie, qui offre de nombreux avantages.

Une charge rapide mais pas seulement

Tesla utilise déjà des batteries LFP : pour les versions Propulsion de ses Model 3 et Model Y. Sur la Tesla Model Y fabriquée à Berlin, les cellules LFP fournies par BYD permettent de se recharger ultra-rapidement, puisqu’il est question de 20 minutes pour passer de 10 à 80 %. Contre 25 à 30 minutes sur les autres versions des voitures électriques du constructeur américain.

L'usine CATL en Allemagne
L’usine CATL en Allemagne

Il est possible que Tesla intègre la technologie M3P de CATL. Car ce pack se charge aussi très rapidement, avec une vitesse qui devrait atteindre les 4C. Ce qui signifie qu’elle est quatre fois plus élevée que la capacité de la batterie. Comme la technologie Shenxing, aussi conçue par CATL, l’accumulateur M3P pourrait récupérer 400 kilomètres en seulement 10 minutes. Si la capacité est affichée à 60 kWh, la puissance pouvant être encaissée serait de 240 kW. Ou 320 kW pour une batterie de 80 kWh. Contre 170 kW et 250 kW pour les actuelles batteries des Tesla.

Cette nouvelle batterie devrait être fabriquée aux États-Unis, et plus précisément dans l’usine Tesla située dans le Nevada. CATL fournirait alors ses propres machines au constructeur, mais laisserait ce dernier gérer l’intégralité de la production.


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